Eurocockpit publie un état des lieux de la compagnie à bas coûts Ryanair.
AIR FRANCE - RYANAIR : les extrêmes finiront-ils par se rejoindre ?
le commandant de bord qui embarque plus de carburant que le strict minimum réglementaire doit justifier sa décision. D'ailleurs, au-delà de 300 kg de carburant embarqué au dessus du "mini requis", c'est carrément un rapport écrit qu'il lui faut rédiger (on rappelle que le B737 consomme 2.400 kg de kérosène à l'heure, on vous laisse faire le calcul de ce que représentent 300 kg de pétrole supplémentaire sur des étapes d'1h20 en moyenne).
Dans ce cas-ci, 300 kg de carburant = 7,5 minutes de vol.
37 nationalités (pilotes et copilotes) cohabitent dans les cockpits de Ryanair ... Il suffit de donner des licences JAA validées par l'Irlande pour une durée d'un à deux ans, charge au pilote d'obtenir la moitié des certificats théoriques dans ce laps de temps.
Les pilotes volent au taquet (environ 100h sur 28 jours glissants) et quatre fois par jour tentent de maintenir "en toute sécurité" le rythme d'une escale de 25 minutes bloc à bloc. Bien entendu, la "ponctualité" et le bilan carburant mensuel de chaque pilote sont soigneusement notés... La sécurité des vols ne concernant pas que les PNT (Personnel Navigant Technique = pilotes) mais également les PNC (Personnal Navigant Commercial = hôtesses et stewards). Ces derniers volent jusqu'à 150 h par mois, et leur fatigue est souvent à la hauteur du turn-over impressionnant créé par Ryanair depuis des années : environ 50% du PNC quitte l'entreprise dans les 18 mois.
On y parle également de la loi du silence sur les accidents aériens.
Et puis il y a ceci sur les compagnies françaises :
Deux de nos compagnies sont en longue finale vers un dépôt de bilan annoncé, pendant que d'autres partent gagnantes dans la course à la moins-disance, en jouant par exemple avec les contrats précaires et les tours de passe-passe sur les bilans de chargement de leurs avions (affaire toujours en cours à la DGAC). Sans parler de celle, récemment vendue à de nouveaux investisseurs étrangers, qui délocalise désormais officiellement au moins deux de ses appareils en Allemagne et dans les Caraïbes. Que dire de celle qui évolue dans un marché de niche "maghreb" menacé à terme par Air France, ou même de celle qui vit aux crochets de la Poste ?
En faisant une recherche sur Google avec le mot "avion", j'ai eu droit à une annonce publicitaire :
Avion : tarif le plus bas
Comparez les prix de 600 compagnies
et trouvez le vol le moins cher !
Une autre vision de ces vols discount est consultable ici :
Flash Airlines : une catastrophe à ce point imprévisible ?