La voiture volante

[Glycogène]

Un hélicoptère est plus stable avec le rotor sous le centre de gravité. Avec le rotor au-dessus, un hélicoptère est dans une zone métastable. Pour y rester, il est nécessaire d'ajouter une dérive et un empennage.
C'est peut être une raison pour la position des hélices (pas besoin de dérive ni d'empennage => gain de poids).

[emmort]

Un hélicoptère est plus stable avec le rotor sous le centre de gravité.

?? Pas très logique!

Par contre l'empennage et le rotor de queue ne sont nécessaire que à cause du mono-rotor, les hélico type banane (bristol, ea) n'en ont pas besoin.

Ceci dit ce concept me semble une aberration écologique et, surtout, de sécurité!

[Remundo]

le centre de gravité doit se situer sous les pales porteuses pour la meilleure stabilité, c'est comme porter une bille au bout d'une tige : quand la tige et le point d'accroche est au-dessus, c'est stable.

La plupart des modèles de drones multihélices sont d'ailleurs comme ça.

les rotors de queue sur un hélico ont deux fonctions
1) orienter l'hélico à volonté
2) compenser les contre-couples issus de la rotation du rotor

[Alturiak]

Pour la sécurité du passager, peut-être que ce n'est pas si dangereux que ça, avec des vitres résistantes pour la cabine, et des pales qui semblent très légères (car courtes et nombreuses pour un appareil léger, donc ne supportant pas de charge importante, 20 kg maximum).

Mais globalement d'accord avec vous sur ce concept.

Le "volocopter" de E-Volo paraît déjà un tantinet plus abouti :

[energy_isere]

ah effectivement on avait raté le 1er vol le 30 Mars de cette année en Allemagne :

Watch this bonkers-looking aircraft with 18 rotors take its first crewed flight
Is the Volocopter the 'dawn of a revolution in urban mobility'?

By Andrew J . Hawkins on April 7, 2016

The Volocopter, a helicopter-drone hybrid with 18 rotors, took its first manned flight in Southern Germany on March 30th, the company e-volo announced today. With e-volo's managing director Alexander Zosel in the cockpit, the truly strange-looking aircraft took to the skies above an airfield, hovered for several minutes, and then landed. A video chronicling the feat features heavy electronic dance music, because Germany.

Zosel was excited to have executed the first manned flight. Like very excited. "It was unbelievable," he said, "it hovered totally weightlessly, I mean it didn't at all feel like there were crazy forces at work, it was all just totally light and the Volocopter immediately converted every movement I made with the joystick."



He continued, "It is definitely a sublime feeling to lift off, fly the first few meters, and then actually take my hand off the joystick and think that, yeah, it's really as if I'm standing on the ground, and then I look down and there are 20-25 meters beneath me. So it's definitely unbelievable what we've achieved here. It's seriously unbelievable!"

The company claims its ultralight "multicopter," which is electric, emissions-free, and easy to operate thanks to its touchscreen display and joystick control, marks "the first time humans' dream of personal flight as a daily routine becomes attainable." The company claims that NASA is interested in the Volocopter as a means of alleviating traffic congestion in Silicon Valley.

In its first manned flight, the Volocopter only ascended several meters off the ground. E-volo says its next test will include higher altitudes at speeds of 30 mph. The third testing phase will attempt the Volocopter's top speed of 62 mph. E-volo's engineers built the Volocopter with assistance from drone company Ascending Technologies, which is owned by Intel. (The chip makers are also own shares of e-volo.)

http://www.theverge.com/2016/4/7/113884 ... lo-germany

Vous pourrez remarquer une ligne à haute tension au second plan !

[Remundo]

pratique la ligne HT, tu la touches et tu recharges en plein vol !

Plus sérieusement, est-ce réellement mieux de multiplier les rotors ainsi, par rapport à un hélico traditionnel ?

[energy_isere]

......Plus sérieusement, est-ce réellement mieux de multiplier les rotors ainsi, par rapport à un hélico traditionnel ?

sur le site de E-volo : http://www.e-volo.com/index.php/en/safe-en
ils disent

Safety first

Errors cannot always be avoided.This also applies to flying. With this knowledge we have developed a technology which offers an unparalleled level of safety in the private aviation sector by means of redundancy. All safety-relevant components are present multiple times, mutually monitor each other and compensate for the malfunction of individual components. This means there is no danger even if several motors cease functioning. You can safely continue flying and land. In addition our arrangement of 18 rotors offers considerable efficiency and safety advantages compared to other concepts.
......
We have nevertheless included a full aircraft parachute for incorrigible pessimists. You will then descend to the ground, very gently, still securely seated in the aircraft, in an emergency.

il y a aussi un parachute pour l' engin complet !

Gros plan sur un des 18 moteurs :

[Remundo]

oui en effet, il y a de la redondance, mais 18 rotors, c'est beaucoup, ça doit générer des turbulences.

très bien pour le parachute de secours.

[energy_isere]

[Tribune] Pourquoi les voitures volantes ont de l'avenir

Usine Nouvelle 23 oct 2016, Maxence Lahaye

Les voitures volantes, un délire de science-fiction? Plus maintenant. Exemples à l'appui, Maxence Lahaye, consultant aéronautique, spatial et défense chez Alcimed, explique en détail le potentiel industriel de ces engins. Si la route reste longue avant de les voir voler, les acteurs s'organisent et parviendront un jour à en faire une réalité.

Zee.Aero, Kitty Hawk, Ehang, Terrafugia, et maintenant Airbus : les acteurs se multiplient sur le marché des “voitures volantes”. Le concept trouve de plus en plus de soutiens institutionnels, industriels et financiers, gagne en maturité et promet une première commercialisation l’année prochaine par certaines start-ups. Mais ce n’est certainement qu’à beaucoup plus long terme que ce marché se mettra vraiment en place.

A court terme, seules les applications particulières (sport, militaire, brousse…) pourront vraiment se vendre au-delà de quelques exemplaires. La limitation viendra d’abord de la règlementation : les débuts difficiles des drones ont montré à tout le monde qu’il ne fallait jamais la sous-estimer, et la plupart des constructeurs visent logiquement la catégorie LSA (Light Sport Aircraft, équivalent de l’ULM), moins contraignante mais qui implique une cure d’amaigrissement drastique. L’inventeur de renom Deszo Molnar recommande même de se limiter à trois roues pour profiter d’une règlementation routière assouplie.

Un marché beaucoup trop contraint pour l’instant

Ensuite, ces engins seront contraints de se déplacer vers des surfaces adaptées pour pouvoir y décoller, ce qui limite l’intérêt en zone urbanisée car il n’y existe que très peu d’aérosurfaces accessibles. Décoller depuis une autoroute tient plus du fantasme que de la réalité, et il faudra des années avant de construire un réseau adapté.

Et enfin, les prix seront prohibitifs : plusieurs centaines de milliers d’euros pièce, sans compter le prix de la formation que les automatismes ne pourront pas vous éviter. Comme souvent, les pionniers seront donc les militaires et les sportifs : Vaylon avec Pégase et Maverick de Beyond Roads sont notamment garantis d’être couronnés de succès chez les militaires ou dans des zones difficiles comme l’Afrique, avec leurs buggies à structure tubulaire rattachés à des voiles de parapente.

La reglementation devra s'adapter

A plus long terme, l’horizon s’éclaircit, à commencer par la question règlementaire : si la règlementation automobile restera difficile à contourner, la règlementation aéronautique a montré qu’elle savait s’adapter au contexte opérationnel de nouveaux entrants, comme elle l’a fait avec les drones. Preuve de cette ouverture d’esprit, la FAA a autorisé Terrafugia fin juin à lancer un processus de certification en catégorie LSA alors que leur voiture dépassait le poids maximal autorisé (jusqu’à 650kg au lieu de 600).

On peut donc s’attendre à ce qu’une règlementation plus adaptée permette d’ici cinq à dix ans de construire des voitures plus évoluées : plus de confort, plus de puissance, plus de passagers. Beaucoup de capacités opérationnelles, comme l’automatisation et l’insertion dans l’espace urbain, auront d’ailleurs gagné en maturité grâce au développement de l’industrie des drones.

Vers des concepts hybrides

Viennent ensuite les éternelles questions : des ailes ou un rotor ? Décollage horizontal ou vertical ? En réalité, il y aura certainement de la place pour tous ces concepts car ils seront utilisés dans des environnements très différents, tout comme on pourrait prendre un deux-roues pour traverser une ville ou une voiture pour en changer. En zone urbanisée dense, il faudra décoller verticalement, au besoin en utilisant des hélisurfaces à disposition, alors qu’une voiture pourvue d’ailes dépliables sera plus efficace pour parcourir des zones plus grandes et moins denses : cela permet de voler plus vite plus efficacement, et on pourra trouver des pistes de quelques centaines de mètres pour décoller ou atterrir.

Les concepts hybrides, ou convertibles, à décollage vertical et pourvus d’ailes pour la croisière, auraient de fait un avantage mais elles risqueraient de se perdre en complexité en intégrant aussi la fonction voiture. Sans cette fonction « route », ces convertibles se trouveront en concurrence frontale avec les hélicoptères, mais pourraient menacer le marché des voitures volantes avec certains modèles d’affaire.

Un concept porteur pour les industriels

Car la question finale est là : qui achètera ? Même en « drônisant » ces aéronefs, et donc en enlevant le coût de la formation de pilote, le prix à payer reste toujours très fort. La commercialisation de masse n’est pas réaliste et les scènes du « Cinquième Elément » resteront un fantasme, ce qui ne laisse donc, à part les clients « haut de gamme », que les sociétés de transport privé. Et il n’est pas certain qu’elles ne choisissent pas plutôt un système de relais entre des voitures et des aéronefs convertibles ultralégers, le tout étant totalement automatisé ou piloté à distance pour réduire le poids à transporter.

Parmi les concepts qui foisonnent actuellement, peu verront donc le jour, et encore moins d’ici deux ou trois ans. Au-delà du rêve, le potentiel reste bien réel, comme en témoignent l’intérêt et le soutien de grands noms industriels (Airbus, Toyota, Larry Page…) ou institutionnels : le concept est porteur de valeur, passionne les têtes bien faites, et devrait donc aboutir. La forme qu’il prendra dépendra du modèle d’affaire impulsé par les sociétés qui opèreront les flottes de ces appareils : de quoi rapprocher opérateurs et constructeurs, voire brouiller les frontières entre les deux types d’acteurs !

Maxence Lahaye est consultant aéronautique, spatial et défense chez Alcimed.

http://www.usinenouvelle.com/article/tr ... ir.N452932

[kercoz]

Y'a déja un max de volontaires pour être chef d' escadrille.

[energy_isere]

L'envol des voitures volantes

le 02/11/2016

Le cinéma en raffole : de Fantomas au cinquième élément, il n’est pas rare de croiser des voitures volantes dans les salles obscures. Mais dans la réalité, elles n’existent pas… encore. Ces derniers mois, les projets se multiplient. Des taxis volants d’Airbus et d’Uber, à des brevets déposés par Toyota, aux premiers prototypes de la start-up Zee.aero soutenue par Larry Page de Google, tour d'horizon de projets fous qui pourraient devenir réalité
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http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... es.N458402

La très secrète voiture volante du cofondateur de Google aperçue dans les airs

le 27/10/2016 À 07H46

Un mystérieux avion a été aperçu par deux témoins à l'aéroport d'Hollistor décollant à la verticale. Cet engin est la voiture volante que le cofondateur de Google, Larry Page, a commandé à la start-up très discrète Zee.Aero.
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http://www.usinenouvelle.com/article/la ... rs.N456107

[Remundo]

c'est surtout les concepts qui s'envolent... moi aussi je peux griffonner avec 3 coups de crayons de couleur, par contre je ne peux pas écrire Airbus en dessous, ça fait une différence...

en pratique quelques rares prototypes, bien chers et pas très fiables... les voitures-avions qui nécessitent une grande piste de décollage, je suis peu convaincu. On accumule les défauts (ni une bonne voiture, ni un bon avion). Mais c'est sympa et original à présenter.

pour moi la "voiture volante" doit être un ADAV qui se convertit en avion une fois en l'air, et se reconvertir en ADAV au point d'atterrissage.

Pour cela il faut concevoir des moteurs électriques à hélices, raccordés par des paires de cuivre à une grosse gégène centrale.

Il faut aussi prévoir l'orientation de ces hélices, et tout un système électronique pour superviser l'ensemble des poussées. Il faut aussi que les ailes et toutes les pales d'hélice se replient intelligemment au sein du véhicule au sol.

[sherpa421]

La voiture volante, une idée vieillotte :
http://substance.etsmtl.ca/voiture-vola ... annees-40/

[Raminagrobis]

la version citroen

[kercoz]

très bien pour le parachute de secours.

Non. Comme pour les hélicos Belge, il y a un siege éjectable.