Air France- KLM.
La compagnie aérienne a annoncé que sa facture de carburant augmenterait de 20% en 2008, à 6,5 milliards d'euros.
[Aérien] Compagnies aériennes en difficulté
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- matthieu25
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Ah ! Merci pour cette citation... ça fait du bien d'éclater de rire devant l'écran de son PC !Emilio Romano, président de Mexicana, a ainsi expliqué que, pour alléger les avions, il avait fait changer la moquette, réduit le nombre de glaçons à bord ou encore vidé la moitié de la citerne de la chasse d'eau

Avec nos amis du marketing, on aura peut-être droit à des offres spéciales du genre : "Une grosse commission avant l'embarquement = 2 % de ristourne sur le prix du billet !"Il faudra aussi penser à les faire passer aux toilettes systématiquement avant l'embarquement : on économise à la fois en chasse d'eau et en poids corporel !

- toto
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Est-ce vraiment sur qu'avec le BTL on puisse reproduire toute la colonne de distillation?Tiennel a écrit :Oui, cela s'appelle le Biomass to Liquid ou BtL : cela consiste à fabriquer le kérozène à partir de biomasse. C'est juste plus cher et moins abondant que le kérozène de pétrole.
De toute facon, si c'est possible, il sera reserve a l'usage militaire.
Un coup de spleen? Oléocène et ça repart! (des fois)
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Tansport aérien : Le prix du pétrole pèse sur les compagnies
jeudi 15 juin 2006.
L’envolée des prix du baril de pétrole va peser sur les résultats 2006 des compagnies aériennes. C’est ce qu’estime l’Association internationale du transport aérien (IATA), réunie début juin à Paris pour son assemblée générale annuelle. Au menu des discussions : réduction des coûts d’exploitation, billet électronique, et prix du kérosène.
Alors que le trafic aérien est en pleine croissance, le directeur général de l’Association internationale du transport aérien (IATA) a une vision pessimiste des résultats des compagnies pour l’année 2006. C’est à cause du surcoût du kérosène, dû à la hausse du pétrole, que ces entreprises vont encore perdre de l’argent. « Cette année, nous prévoyons une facture carburant supérieure à 100 milliards de dollars ; elle était de 92 milliards en 2005 et de 44 milliards en 2004 », a expliqué le directeur général de l’IATA, Giovanni Bisignani.
Avec 261 compagnies membres représentant 94 % du total du trafic aérien, l’IATA a une vue d’ensemble du trafic. Depuis 2001, le secteur a été obligé de faire des économies car après le 11 septembre, le trafic passager s’est effondré. En cinq ans, les pertes des compagnies ont atteint 40,7 milliards d’euros. « Nous commençons à entrevoir la lumière au bout du tunnel (...) Depuis 2001, la productivité a progressé de 33 %, les coûts de vente et distribution ont baissé de 10 % et tous les coûts non liés au pétrole, de 13 % », a déclaré Giovanni Bisignani.
Selon l’IATA, l’alourdissement de la facture pétrolière est venu perturber des résultats proches de l’équilibre. Avec l’augmentation du prix du baril, la facture carburant du transport aérien devrait, cette année, atteindre 86,75 millions d’euros, soit 26 % des coûts. Les compagnies pétrolières avaient basé leurs prévisions 2006 sur un baril de pétrole à 57 dollars. Finalement, son prix devrait atteindre en moyenne 66 dollars. Et les économies réalisées vont être absorbées par la hausse du prix du kérosène.
Le retour aux bénéfices, objectif viable pour 2007
Les perspectives pour l’année en cours sont un peu faussées par les mauvaises performances des compagnies américaines. Comme en 2005, ce sont elles qui ont eu les plus grandes pertes. Les Etats-Unis et l’Afrique mises à part, les autres régions du monde sont tout de même bien parties pour dégager des résultats positifs en 2006. L’IATA modère un peu la tendance en annonçant des performances à la baisse pour les compagnies européennes et asiatiques. En tout cas, malgré la hausse du prix du pétrole, l’IATA estime que le retour aux bénéfices est un objectif viable pour 2007.
« La rentabilité du secteur ne s’est pas détériorée. Les pertes de 2006 devraient être légèrement inférieures à celles de 2005, à quelque 3 milliards de dollars », a encore expliqué Giovanni Bisignani. Il faut dire que le trafic passagers est reparti à la hausse. Les compagnies cherchent à accroître leur rentabilité en remplissant plus leurs avions. L’IATA estime que le profit se situe à un taux de remplissage de 63,3 %. En 2006, il se situera aux alentours de 62 %. Les économies d’exploitation vont continuer à faire baisser les prix de revient. Et fin 2007, le billet électronique devrait complètement remplacer le billet en papier. Cette généralisation permettra de nouvelles économies substantielles. « Aujourd’hui, un billet sur deux est électronique. Mais il faut accélérer le mouvement. Il n’est plus possible de revenir en arrière. Il nous reste 574 jours », a estimé Giovanni Bisignani.
Pour l’IATA, émetteur de 315 millions de billets en papier en 2005, le billet électronique a plusieurs avantages. D’abord, il évite à certains voyageurs de perdre leur billet. Et surtout, le coût de fabrication est bien moindre : 1 dollar pour un billet électronique contre 10 pour un billet traditionnel. Cette petite révolution inquiète les salariés qui travaillent aux comptoirs d’enregistrement : le billet électronique va souvent de pair avec l’enregistrement automatique. Des réductions de personnel sont à craindre à l’occasion de cette petite révolution informatique.
La multiplication des taxes décriée
La polémique entre l’Union européenne et les Etats-Unis sur les informations concernant les passagers fait du tort au transport aérien, tel est le sentiment du patron de l’IATA. Suite à une plainte du Parlement européen, la Cour de justice européenne a décrété illégal de transmettre 34 informations sur tout passager se rendant aux Etats-Unis, exigées par la réglementation américaine dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Rien n’est réglé et « cela illustre l’incapacité actuelle des gouvernements à se concerter, y compris sur un sujet aussi important que la sûreté aérienne », a commenté Giovanni Bisignani. Le trafic aérien entre les Etats-Unis et l’Europe représente 60 % du total mondial.
Autre sujet de préoccupation pour les compagnies aériennes : la multiplication des taxes. La Suède a son projet avec un prélèvement destiné à financer la protection de l’environnement. La France, a créé une taxe de solidarité. Ces surcoûts déplaisent aux compagnies. L’IATA les estime « particulièrement absurdes ».
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Et on récupère le tout pour le Biomass to Liquid...GillesH38 a écrit :Il faudra aussi penser à les faire passer aux toilettes systématiquement avant l'embarquement : on économise à la fois en chasse d'eau et en poids corporel !
"Et alors, il décolle cet avion?"
"Attendez un peu, on est occupé à raffiner le produit de vos efforts pour finir le plein de carburant!"

-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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BoursoramaQantas abaisse ses prévisions 2006 et décroche en bourse
SYDNEY (Reuters) - Qantas Airways a annoncé que son bénéfice annuel se situerait autour de 670 millions de dollars australiens (496 millions de dollars US), un chiffre en baisse d'environ 27% et inférieur à la moyenne des estimations d'analystes, provoquant un net recul de son cours de bourse.
La 11e compagnie aérienne mondiale par la capitalisation justifie cet avertissement sur ses résultats par l'envolée de sa facture de kérosène.
Elle a ajouté qu'elle ne vendrait pas sa filiale de restauration en vol faute de pouvoir en tirer un prix suffisant.
A la Bourse de Sydney, l'action Qantas perdait 5,03% à 3,02 dollars vers 5h15 GMT. Le titre a perdu 24% de sa valeur depuis le début de l'année.
Qantas a déjà mis en oeuvre un plan d'économies de trois milliards de dollars australiens d'ici juin 2008. "Cependant, si les prix du kérosène demeurent à ce niveau, de nouvelles restructurations seront nécessaires", prévient le groupe dans un communiqué.
Pour l'exercice au 30 juin, Qantas s'attend désormais à un bénéfice imposable après coûts de restructuration situé dans le bas de la fourchette des estimations d'analystes; celles-ci s'échelonnent de 670 à 895 millions de dollars, donnant une moyenne de 809 millions, a précisé un porte-parole.
En août dernier, la compagnie avait déjà averti que la hausse du kérosène ferait baisser son bénéfice après un exercice 2005 record.
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Encore une compagnie au tapis , ou presque. La quelle...?
réponce et la suite iciL’instabilité actuelle du transport aérien provoquée par l’onde de choc du 11 septembre 2001, et aujourd’hui amplifiée par une dérive inquiétante des coûts d’exploitation pourrait une fois de plus envoyer l'un de ces plus vieux mammouths dans le mur. Incapable de régénérer son modèle face à une concurrence féroce et criblée par des dettes estimées à plus de 3 milliards de dollars l’ayant fait basculer depuis un an sous la protection de la justice américaine.......

пошел на хуй пу́тин

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Le nombre de mouvements d'avions sur les aéroports français a baissé entre 2000 et 2004.

L'emport est le nombre moyen de passagers par avion.
Il y a eu 1 841 520 mouvements d'avions sur les aéroports français en 2000, contre 1 628 729 quatre ans plus tard.
Source : Ministère des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer
« Transport aérien » (format PDF - 232.9 ko) (mars 2006, page 6)
C'est une note Élisabeth BOUFFARD-SAVARY, qui travaille à la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC), au « Bureau de la prospective et de la veille stratégique ».
Dans le même document, on apprend page 19 que le trafic aéroportuaire total de passagers en France était de 124,7 millions de passagers en 2000. Quatre ans plus tard, il était de 124,4 millions.

L'emport est le nombre moyen de passagers par avion.
Il y a eu 1 841 520 mouvements d'avions sur les aéroports français en 2000, contre 1 628 729 quatre ans plus tard.
Source : Ministère des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer
« Transport aérien » (format PDF - 232.9 ko) (mars 2006, page 6)
C'est une note Élisabeth BOUFFARD-SAVARY, qui travaille à la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC), au « Bureau de la prospective et de la veille stratégique ».
Dans le même document, on apprend page 19 que le trafic aéroportuaire total de passagers en France était de 124,7 millions de passagers en 2000. Quatre ans plus tard, il était de 124,4 millions.
La géologie pétrolière se moque de votre envie de conduire une automobile.
- Tiennel
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L'article souligné par Sylvain dans la dernière newsletter de l'ASPO :
mérite une petite traduction express :The ASPO a écrit :The July issue of Airways, which is the journal of the international airline industry, carries a lead article entitled Peak Oil – The Collapse of Commercial Aviation. It is a long, perceptive and well informed article by Alex Kuhlman, suggesting that the industry must plan a profitable decline. The Middle East national airlines are identified as likely survivors, noting that Emirates Airlines have recently bought 43 Airbus 380s, a very large aircraft with a low fuel-burn per seat. Meanwhile airports are being expanded in many countries based on the false assumption that the past growth in traffic can continue.
L'ASPO a écrit :Le numéro de juillet d'Airways, le journal du transport aérien international, comporte un dossier majeur intitulé Le Peak Oil ou l'effondrement de l'aviation commerciale. C'est un article long, pertinent et bien informé d'Alex Kuhlman, qui suggère que le secteur doit se préparer à un déclin rentable. Les compagnies aériennes nationales du Moyen-Orient y sont identifiés comme les probables survivants, l'auteur notant qu'Emirates Airlines a récemment acheté 43 Airbus A380, un très gros avion avec une faible consommation par passager. Pendant ce temps, les aéroports continuent leur expansion dans de nombreux pays, en se fondant sur la fausse hypothèse que la croissance passée du trafic va se poursuivre.
Méfiez-vous des biais cognitifs
- Sylvain
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Le bonhomme tient un blog oildecline.com. Il semble être pilote de ligne sur une compagnie low-cost européenne.L'ASPO a écrit :Le Peak Oil ou l'effondrement de l'aviation commerciale. C'est un article long, pertinent et bien informé d'Alex Kuhlman
Un autre article de sa plume.
La géologie pétrolière se moque de votre envie de conduire une automobile.