L’électricité ne se stockant pas sous forme directe (hormis super capa), avoir des phases de production excédentaires suivi de phase de manque et donc de coupure de courant (maitrisée ou non) ne me semble pas délirant surtout avec l'augmentation du renouvelable dans le mix de production.phyvette a écrit :L'électricité excédentaire c'est une vision d'un passé révolu. Pour rappel, ça date de juin 1996 et on constate que Richard Duncan ne c'est pas planté de beaucoup. Voir notes 3, 4, 5, et 6
Et méditez la note 7 en lien avec l'actualité Allemande, Suisse, Belge, Italienne, etc ...
Prédiction à 2 balles, les coupures de courants vont devenir fréquentes dans les prochaines années. Conséquence, toutes ces maisons boite à oeufs payables sur 30 ans des grandes banlieues étant chauffées majoritairement au grille pain et n'ayant aucune inertie, les "heureux" propriétaire vont abandonner rapidement ce mode de chauffage pour migrer vers les poele (bois et autres combustibles). De même pour tout usage où une alternative à l'élec existe, lorsque le confort sera absent car la fourniture trop incertaine, soit il y aura une migration vers autre chose (ex chauffage, ECS, cuisine, certains processus industriels ...), soit il y aura abandon (éclairage des rues, des extérieurs des bâtiments, voir des montagnes!!!, piscines transformées en mares à grenouille, clims, ascenseurs, escalators...).
En conséquence, entre la variabilité des sources (PV, éolien, centrales à sec ou inondée, ...), et la variabilité des conso, la mise en place d'industries aptent à fonctionner par intermittence lorsque l'électricité sera bradée mérite réflexion. La production de méthane est une piste, pas plus bête pour moi que la prod d'H² car le CH4 se manipule plus facilement que l'H² (stockage, liquéfaction, transport, ...). Après, il faut sortir les calculatrice et comparer aux installations de pompage par exemple qui ont un bon rendement mais pas implantable facilement etc
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
