[Maritime] Le transport maritime mondial

[energy_isere]

La France a bien ratifié la convention de Hong Kong sur le recyclage des navires

le 03/07/2014 lemarin.fr

Le mercredi 2 juillet, la France a déposé au secrétariat général de l’Organisation maritime internationale (OMI) son « instrument de ratification » de la Convention relative au recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires, adoptée à Hong Kong le 15 mai 2009.

Ce document, portant les signatures du président de la République, du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères, est la dernière étape, côté français, du parcours de ratification de ce texte, qui vise à mettre en place, au niveau mondial, un démantèlement des navires respectueux de la santé des travailleurs et de l’environnement.

La convention prévoit notamment la mise en place d’un système de contrôle des navires et la délivrance de certificats internationaux, attestant que le navire possède un inventaire des matières potentiellement dangereuses, ou que le navire est prêt pour le recyclage, ainsi que des sanctions nationales dissuasives en cas d’infraction.

Pour que la convention entre en vigueur, il faut encore qu’elle soit ratifiée par "15 États représentant 40 % du tonnage de la flotte mondiale et dont le volume annuel maximal de recyclage de navires au cours des dix dernières années représente au moins 3 % du tonnage brut de l’ensemble des flottes marchandes desdits États".

http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... vires.html

[energy_isere]

suite de ce post du 10 fev 2012 viewtopic.php?p=310467#p310467

dans CAPITAL (papier) de ce mois,

Le Bangladesh à récupéré 85 millions de tonnes de métal des bateaux feraillés à Chittagong, sur les derniers 10 ans.

En 2013 c' est 1100 cargos qui ont étés feraillés dans le monde dont 374 en provenance d' Europe. (selon ONG Robin des bois)

[energy_isere]

NASA Unity (ex-Pacific Superior, ex-Apollo Akama). OMI 9058634. Tanker converti en unité de stockage
flottant en 2011. Longueur 338 m, 33.483 t. Pavillon Saint-Kitts-et-Nevis pour son dernier voyage sous le
nom de Unity. Société de classification Nippon Kaiji Kyokai. Construit en 1994 à Sakaide (Japon) par
Kawasaki. Propriétaire Nathalin Co Ltd (Thaïlande). Vendu pour démolition au Pakistan. 420 $ la tonne

source : http://www.robindesbois.org/dossiers/de ... sse_34.pdf

[energy_isere]

Soufre : l’armement danois DFDS obtient des aides européennes pour installer des scrubbers sur cinq navires

le 10/07/2014 lemarin.fr



L’aide concerne les cinq rouliers exploités sur les lignes régulières Gand-Immingham et Gand-Göteborg, dont le « Tor Magnolia ». (DR)

L’opérateur danois de ferries et fréteurs rouliers DFDS a décroché sa première subvention européenne de 6,3 millions d’euros pour l’adaptation de sa flotte à la directive soufre, applicable en Europe du nord au 1er janvier 2015.

Cette somme est destinée à l’installation de scrubbers (épurateurs des gaz d’échappement) sur les cinq rouliers exploités sur les lignes régulières Gand-Immingham et Gand-Göteborg. Il s’agit de la série Flower construite entre 2004 et 2006 au chantier Flensburger avec un seul moteur Man : les Magnolia, Petunia, Primula, Begonia et Ficaria Seaways.

Au total, DFDS doit investir 100 millions d’euros jusqu’en 2017 pour installer des scrubbers sur 21 navires, soit la moitié de sa flotte qui compte 59 navires, affrétés et porte-conteneurs feeders inclus.

http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... vires.html

[energy_isere]

Courte vidéo de 2 mn ou l' on voit le chargement d' un porte conteneur de CMA-CGM en time lapse :

http://www.usinenouvelle.com/article/le ... gm.N274214

[energy_isere]

Naufrage. Le Concordia, bientôt remis à flot, va quitter Giglio

11 juillet 2014

La remise à flot du Concordia, le paquebot qui a fait naufrage il y a deux ans et demi devant l'île italienne du Giglio, est techniquement possible à partir de lundi.

Une interdiction de survol sera décrétée pendant l'opération et des restrictions sur les mouvements des ferries et autres embarcations entre la terre ferme et le Giglio ainsi qu'autour de cette île très touristique, au large de la Toscane.

L'opération menée par Costa prévoit le renflouement du paquebot sur un ou deux jours puis quatre à cinq jours de stabilisation avant son départ du Giglio pour le port de Gênes où il sera démantelé puis détruit (un contrat de 100 millions d'euros générant des dizaines d'emplois).

La dernière traversée de la Méditerranée du géant des mers - longue de 280 km - durera quatre jours environ. L'épave devrait passer à 25 km de la Corse et à 10 km de l'île italienne de Capraia.

Le transfert ne se fera que dans certaines conditions météorologiques: pas de vents supérieurs à 15 nœuds (environ 30 km/h) et pas de vagues supérieures à deux mètres.

Les plus de 300 ingénieurs, techniciens, plongeurs travaillant sur le navire ont terminé d'attacher sur ses flancs 30 caissons géants remplis d'eau qui seront vidés pour le faire remonter de -30 mètres à -18 mètres.

http://www.ouest-france.fr/naufrage-le- ... io-2692912

il y a une vidéo youtube de 1'17'' qui explique le procédé depuis le début des opérations. en image de synthése. Exceptionnel. http://www.youtube.com/watch?v=k_bFFhdG ... r_embedded

[energy_isere]

« Costa-Concordia » : les chiffres d'un chantier colossal

Le Monde.fr avec AFP | 14.07.2014

Une opération gigantesque. Le renflouement du paquebot Costa-Concordia, dont le naufrage, le 13 janvier 2012 devant l'île toscane du Giglio, avait fait 32 morts, a débuté comme prévu tôt lundi 14 juillet au matin ( voir la vidéo). L'opération dépasse par sa démesure toutes les autres connues de ce type et devrait se prolonger au moins jusqu'au week-end.

290 mètres de longueur

Le Costa-Concordia est haut comme un immeuble de onze étages et grand comme trois terrains de football : 114 000 tonnes, 290 mètres de longueur, 35 mètres de largeur et 57 mètres de hauteur.

Le navire disposait de 9 ponts, quantité de boutiques, 1 cinéma, 1 casino et 13 bars. Il comprenait 1 piste de jogging, 1 terrain de basket, des courts de tennis, 4 piscines et le plus grand centre de spa sur un paquebot de croisière.

500 personnes mobilisées


Plus de 500 personnes de 26 nationalités ont travaillé sur le projet, dont 120 plongeurs sous-marins qui ont effectué plus de 15 000 immersions, ainsi que des soudeurs, charpentiers, pilotes de bateau, ingénieurs, biologistes et 60 experts en renflouage et logistique navale.

30 000 tonnes d'acier

Pour toutes les opérations de rotation et renflouement, plus de 30 000 tonnes d'acier, soit 4 fois le poids de la tour Eiffel, auront été nécessaires. Le navire est actuellement échoué droit sur des rochers, après une opération de rotation de sa coque sans précédent. Il était auparavant incliné à 65 degrés sur son flanc droit.

n prévision du redressement du paquebot à la verticale, un fond artificiel a été créé en utilisant plus de 16 000 tonnes de ciment.

Le reste de l'immense coque repose sur 6 plateformes, qui, mises côte à côte, mesurent 1,5 fois la taille d'un terrain de football. Elles sont soutenues par 21 piliers de 1,60 m de diamètre, enfoncés à une profondeur de 9 mètres dans le sol granitique.

56 chaînes d'acier
Au total, 56 chaînes d'acier (de 58 mètres de longueur et pesant 26 tonnes chacune) enserrent le navire comme un carcan et sont reliées à des tourelles qui servent à consolider le bateau.

Une trentaine de caissons géants ont été installés tout autour de la coque pour, une fois remplis d'air, permettre le renflouement du navire, selon le principe d'Archimède. Ils permettront aussi de stabiliser Costa-Concordia pendant sa traversée vers Gênes.

280 kilomètres jusqu'à Gênes

Au total, 4 gros remorqueurs seront utilisés pour la manœuvre et le positionnement du navire avant son départ pour Gênes, prévu pour le 21 juillet.

Une dizaine d'embarcations accompagneront ensuite le paquebot lors de sa traversée méditerranéenne longue de 280 kilomètres, qui devrait durer quatre jours. L'épave devrait passer à 25 kilomètres de la Corse, près de l'île d'Elbe, et à 10 kilomètres de l'île italienne de Capraia. Les embarcations qui l'accompagnent transportent de quoi faire face à une éventuelle situation de fuite de liquides toxiques du paquebot.

1 milliard d'euros

Le coût total de l'opération est estimé à environ 1 milliard d'euros, selon l'Américain Carnival, propriétaire de Costa, qui paie l'addition. Quelque 100 millions d'euros supplémentaires sont prévus pour le démantèlement du géant des mers.

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

dans l'article du monde il y a une camera en live.

A cet instant on voit ça :

[energy_isere]

Italie : le Costa Concordia flotte à nouveau, le renflouement continue
..................

12h27

«Le bateau flotte. Il est à environ un mètre au-dessus du fond», a précisé Franco Porcellacchia, l'un des ingénieurs responsables de l'opération.

Il faudra un mètre supplémentaire avant de pouvoir le déplacer comme prévu.» Pour y parvenir, les équipes sur place ont commencé à injecter de l'air dans les quelque 30 caissons entourant l'épave longue de près de 300 mètres et pesant 115.000 tonnes, afin qu'elle se relève. «Il s'agit d'alléger le bateau, de réduire le poids qui pèse sur les plateformes», a expliqué à l'AFP Michael Thamm, le patron de Costa.

Une fois en flottaison, le navire sera déplacé d'une trentaine de mètres vers le large à l'est de l'île et solidement positionné à l'aide de 36 câbles d'acier et de 56 chaînes. De la bonne réussite de cette phase, d'une durée de six à huit heures, dépendra le départ du géant des mers vers le port de Gênes (nord), où il sera démantelé, deux ans et demi après son naufrage.
...............

http://www.leparisien.fr/naufrage-conco ... ogle.fr%2F

[energy_isere]

L'armada du Costa Concordia

Le Point.fr - Publié le 16/07/2014

VIDÉO. Pour son dernier voyage, pas moins de douze navires, un hélicoptère et un avion escortent le paquebot devenu "une poubelle flottante".

..........
Deux remorqueurs océaniques de 70 mètres de long et d'une capacité de traction de 135 tonnes chacun seront donc nécessaires pour tirer l'épave à la vitesse de deux noeuds pour une traversée censée durer quatre ou cinq jours. C'est le capitaine du remorqueur "Il Resolve" qui aura l'autorité sur l'ensemble du convoi en mer. Deux autres remorqueurs auxiliaires feront partie de l'expédition pour parer à toute éventualité
......................
Un bateau laboratoire suivra l'épave. Son rôle consistera à détecter d'éventuelles fuites de carburant - il en reste 100 tonnes dans les cuves du paquebot - ou d'autres produits polluants. En cas d'alerte, quatre embarcations munies de filets absorbants antipollution interviendront. En fin de convoi, une barge équipée d'une grue capable de soulever 200 tonnes pourrait pallier un détachement de caisson étanche.

...........
Tout semble donc avoir été prévu. Tout, sauf les caprices de Poséidon. Les ingénieurs ont calculé que le Costa Concordia pouvait affronter une houle de 2,6 mètres. Au-delà... il ne restera qu'à prier.

http://www.lepoint.fr/monde/l-armada-du ... picks=true

[energy_isere]

Le Costa Concordia a quitté l'île du Giglio, inquiétude en Corse

PVar Matin le mercredi 23 juillet 2014 à 12h03



Le paquebot Concordia, dont le naufrage tout près de l'île italienne de Giglio avait fait 32 morts en janvier 2012, a entamé mercredi peu après 11 heures son dernier voyage vers Gênes, 280 kilomètres plus au nord.

"Le navire progresse actuellement à près de deux noeuds (3,7 km/h)", a précisé Sergio Girotto, un des ingénieurs chargés de l'opération de sauvetage du navire, interrogé par la chaîne italienne SkyTG24.

Tôt mercredi matin, les premières vérifications avaient été faites, avant les manoeuvres de déplacement et de positionnement du navire, devant permettre son départ de l'île en fin de matinée. Le bateau, grand comme deux fois le Titanic, entamera alors son ultime voyage vers les chantiers navals de Gênes (Nord-Ouest), où il sera démantelé. Ce départ, attendu depuis 30 mois par les quelque 1 500 habitants de l'île, paradis touristique au coeur de la réserve naturelle de l'archipel toscan, a été salué par des sirènes de navires et les cloches de l'île.

Mardi, le paquebot de croisières, dont proue et ponts émergent désormais totalement, arborait le pavillon bleu "P" qui, en langage maritime, indique qu'un navire est prêt à partir. "Nous espérons qu'avec le départ de ce bateau, toutes les choses que nous avons en nous partiront également", a confié à l'AFP Anne Decré, du collectif français des survivants du Concordia. Avant d'ajouter : "Que ce bateau poursuive sa route, afin que nous puissions continuer la nôtre", en serrant les mains de son amie Nicole Servel, qui a perdu son mari la nuit du naufrage. Aux avant-postes la nuit du naufrage, le maire de l'île Sergio Ortelli n'avait pas caché son "irritation" à l'annonce, lundi, des retards pris par le renflouement : "Jusqu'au bout, le Concordia nous fera souffrir."

Royal va surveiller le passage près de la Corse

Remorqué par deux bateaux, escorté par douze autres embarcations, le Concordia, long de près de 300 mètres et pesant quelque 114 500 tonnes, va effectuer un trajet en mer de près de 280 kilomètres. Il passera à 25 kilomètres de la Corse, près de l'île d'Elbe, et à 10 kilomètres de l'île italienne de Capraia, avant son arrivée prévue à Gênes samedi soir ou dimanche matin. La ministre française de l'Écologie Ségolène Royal a promis de surveiller le passage du navire à bord d'un navire au large de la Corse, provoquant l'agacement des autorités italiennes, qui jugent avoir fait tout ce qu'il fallait pour éviter un nouveau drame.

Après avoir été redressé en septembre dernier lors d'une opération sans précédent de rotation de sa coque, le Concordia a été ensuite renfloué de quelques centimètres ou mètres chaque jour pendant plus d'une semaine. Menée par l'armateur italien Costa et effectuée par le consortium américano-italien Titan-Micoperi, l'opération de sauvetage du paquebot a un coût total de quelque 1,5 milliard d'euros. "Mon plus grand défi" en vingt ans de carrière, a résumé Nick Sloane, spécialiste mondial du renflouement d'épaves.



Au cours du trajet, les différentes embarcations faisant partie du convoi seront chargées de collecter d'éventuels débris flottants - valises, meubles, vêtements -, de contrôler la qualité des eaux et de prévenir les cétacés, nombreux en cette période de l'année, de l'approche du Concordia. Barrages anti-pétrole et appareils à infrarouge détectant toute trace d'hydrocarbure à la surface de l'eau la nuit seront également embarqués à bord.

http://www.varmatin.com/var/le-costa-co ... 82965.html

[energy_isere]

Costa Concordia : un passage au large de la Corse sous surveillance

24 Juillet 2014



.............
Le Jason, navire français de lutte anti-pollution, veille. Avec à son bord la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Il suivra la route du Concordia jusqu'à ce que le Cap Corse soit passé (toujours dans les eaux internationales).

http://www.francebleu.fr/infos/video-co ... ce-1676471


Remorqué par le "Blizzard" et le "Resolve Earl", le "Costa Concordia" a enfin quitté l'île de Giglio, deux ans et demi après s'y être échoué. (Photo : Francesco Marinari)

http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... ordia.html

[energy_isere]

suite de ce post viewtopic.php?p=362577#p362577

DCNS participe au projet de navire de pêche à propulsion hydrogène

25 Juillet 2014
Un consortium* mené par DCNS s'est vu confier par la Région Pays de la Loire la première phase d’études préliminaires pour le démonstrateur FILHyPyNE, projet de navire de pêche à propulsion hydrogène, en Pays de la Loire.
.........

http://www.enerzine.com/1036/17495+dcns ... gene+.html

[energy_isere]

Costa Concordia: l’épave à Gênes après un remorquage à haut risque

C’est la fin du voyage pour ce géant des mers. L'épave du paquebot Concordia a fait son entrée ce dimanche matin dans le port de Gênes, où elle sera démontée, deux ans et demi après un naufrage qui avait coûté la vie à 32 personnes et embarrassé toute l'Italie.

La carcasse du navire, grande comme deux fois le Titanic, redressée et renflouée à grands frais ces derniers mois, a pénétré en fin de matinée dans l'enceinte du terminal Europe de Voltri, en banlieue de Gênes, tirée par plusieurs remorqueurs.

Au soulagement général, le bateau renfloué a accompli sans accrocs son dernier voyage, tirée pendant quatre jours par deux puissants remorqueurs de haute mer sur un parcours de quelque 280 km le long des côtes italiennes.



Parquer définitivement le bateau dans le port

Arrivé dans la nuit devant le port de Gênes (nord-ouest) et immobilisé à environ deux milles (3,6 km) du rivage, le bateau a commencé vers 5 heures les opérations préliminaires à son entrée et son amarrage dans l'enceinte du port.

Une nouvelle manœuvre "pas difficile mais délicate", destinée à parquer définitivement le bateau dans le port, occupera ensuite une grande partie de la journée de dimanche. L'énorme épave, longue de plus de 290 mètres, ne sera sécurisée à quai que dans l'après-midi vers 15 ou 16 heures locales, selon le chef de la Protection civile italienne, Franco Gabrielli, qui a supervisé depuis le début toute l'opération de sauvetage.

http://www.bfmtv.com/international/cost ... 19577.html


Le Costa Concordia approche du port de Gênes. Photo : Giampiero Sposito / Reuters

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/In ... enes.shtml

[energy_isere]

Retour au bercail pour le « Costa Concordia »

Confiée au consortium Titan Micoperi, l’opération de renflouement, lancée en mai 2012, doit se conclure vers 14H00 avec l’arrimage du bateau. Aujourd’hui estimée à 1,5 milliards d’euros, trois fois son coût de construction (450 millions d’euros), la facture prévisionnelle des opérations de renflouement et de transfert (en partie couverte par ses assureurs) en fait déjà le sinistre le plus cher de toute l’histoire maritime.

«Le renflouement de l’épave aura coûté plus d’un milliard d’euros, mais cela n’inclut pas le coût du transport et de la démolition ; au bout du compte, ce sera plus proche de 1,5 milliards d’euros (2 milliards de dollars)», a déclaré récemment le Pdg de Costa Cruises, Michael Thamm. Initialement estimée à 610 millions d’euros, la récupération de l’épave du Costa Concordia aura finalement coûté plus du double.

Mais du côté italien, on souligne aussi que le redressement du paquebot de 114.000 tonnes aura contribué, à hauteur d’un milliard de dollars environ, au PIB italien, en mobilisant quelque 500 employés depuis le début des travaux, en mai 2012. Y compris les emplois induits, les travaux de démolition devraient encore occuper 700 personnes et 52 entreprises et pourraient générer un volume d’affaires de 800 millions d’euros. A charge encore pour le consortium de retirer la plate-forme de béton sous-marine et les 18.000 tonnes de ciment installés sur l’île de Giglio pour permettre de redresser l’épave.
...............

http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 027994.php

quelques heures plus tard ......



A quai !

[energy_isere]

la conclusion de lemarin.fr :

Le "Costa Concordia" est arrivé à bon port

31 Juillet 2014

En arrivant à Gênes, lieu de sa construction en 2005, le Costa Concordia termine son histoire dans le port où elle avait commencé. Assisté de huit remorqueurs, le paquebot italien a accosté le dimanche 27 juillet à la mi-journée au terminal à conteneurs Europe de Pra-Voltri, près de Gênes.

Le jour même, le contrat cédant la propriété de l’épave a été signé entre Costa Croisières et le consortium en charge du démantèlement, associant le groupe italien d’ingénierie Saipem et le chantier naval San Giorgio del Porto.

Cette arrivée marquait le terme d’un remorquage de quatre jours depuis l’île de Giglio où le Costa Concordia s’était échoué le 13 janvier 2012. Le convoi est passé à moins de 25 km des côtes de la Corse, ce qui avait suscité des inquiétudes des élus corses.

Une fois à quai, de nouvelles recherches dans l’épave du Costa Concordia ont eu lieu pour retrouver le corps du serveur indien, Russel Rebello, seule victime du naufrage toujours portée disparue.

Les travaux de démantèlement devraient débuter vers le 15 août et mobiliser 700 ouvriers pendant plus d’un an et demi pour un coût estimé à 100 millions d’euros. Environ 50 000 tonnes d’acier de qualité supérieure seront revendus dans un processus d’appel d’offres.

Selon Claudio Burlando, président de région de Ligurie, où se situe Gênes, la démolition du paquebot en Italie peut constituer un "point de départ" pour la relance d'une filière de démolition navale en Italie. Un souhait partagé avec l'association écologiste Robin des bois, qui plaide pour la relance de l'activité en Europe. Et d'ajouter : "Les Italiens n'ont pas une vision négative de cette activité", contrairement à leurs voisins.

http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... -port.html