28 millions d'euros, c'est la somme allouée en 2004 pour les "lignes d'aménagement" par la FIATA (FONDS D'INTERVENTION POUR LES AÉROPORTS ET LE TRANSPORT AÉRIEN). Non compte tenu des subventions locales.
Source du
Sénat.
Il y a beaucoup de villes qui subventionnent les compagnies aériennes, il y a même un cas récent de plainte pour pratique anti-concurrentielle, je ne sais plus où.
On peut même trouver pire, lorsqu'un département créé lui-même une compagnie en montant pour ça une société d'économie mixte. Un exemple la Finist'air, vous avez deviné qui finance je suppose.
La seule raison d'être de cette société est d'assurer une liaison aérienne entre Brest et Ouessant toute l'année et, en association avec le Morbihan, une desserte de Belle-ile l'été avec l'avion de réserve.
Cette compagnie coûte une fortune au Finistère, je n'ai pas les chiffres actuels, mais de 91 à 96 les "subventions d'équilibre" se sont montées à 2,8 millions d'euros par an.
Cette société aurait du normalement faire faillite depuis longtemps, c'est le conseil général qui a augmenté de 80% sa contribution qui a sauvé le navire.
Je me bas depuis des années contre cette situation imbécile, regardez sur une carte la distance de l'aéroport Brest/Guipavas de Ouessant, absurde.
Pour ceux qui pourrait penser que cette navette aérienne est indispensable à la sécurité et au désenclavement de l'île je rappellerais que ce même conseil général subventionne une compagnie maritime à grand frais pour la liaison Brest/le Conquet/Le Stiff.
Que ce même conseil général paye aussi pour un hélico de sauvetage évacuation, Dragon29. Que ce même conseil général subventionne à grand frais un autre hélicoptère médicalisé basé au CHR de la Cavale Blanche à Brest.
On peut rajouter une dernière couche en incluant la Marine Nationale avec ses Super frelon basés à Lanveoc-Poulmic qui peuvent intervenir avec des vents de plus de 150km/h.
Lorsque nous n'aurons plus les moyens d'entretenir ce parc insensé de matériel, Les îles redeviendrons ce qu'elles n'auraient jamais du cesser d'être, des cailloux invivables une bonne partie de l'année.
Patrick