[Maritime] Le transport maritime mondial

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Collision au large de Zeebrugge : la France met des moyens antipollution

Publié le 13/10/2015 lemarin.fr

À la suite du naufrage par collision la semaine dernière du Flinterstar au large de Zeebrugge, une pollution par hydrocarbures a été observée par les autorités belges. La préfecture maritime de la Manche a décidé de déployer sur zone deux navires ainsi qu’une équipe antipollution du Ceppol.

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Seca : les émissions de soufre ont diminué de moitié dans la zone nord européenne

lemarin.fr le 14/10/2015

Les poumons vont pouvoir commencer à respirer. Le ministère danois de l’Environnement annonce un recul de 60 % des émissions d’oxydes de soufre (SOx) présents dans l’air depuis la mise en œuvre des nouvelles limites imposées au 1er janvier aux navires naviguant dans la zone d’émissions spéciale Manche - mer du Nord - Baltique.

Ces résultats s’appuient sur les mesures enregistrées dans trois stations terrestres confiées à des équipes de l’université d’Aarhus. Le recul maximal de 60 % a été enregistré à Anholt, station insulaire située à l’entrée du Sund séparant le Danemark de la Suède. Les stations de Tange et de Roskilde installées, elles, dans l’intérieur du pays ont enregistré un recul de 50 %.

Le ministère a également déployé à titre expérimental un nez artificiel placé sur le pont du Grand Belt qui relie les îles danoises de Fionie et de Sjaelland, une voie de circulation maritime majeure des détroits danois. Mis au point par l’institut technologique Chalmers de Göteborg, ce sniffer équipe aussi un avion de contrôle de l’air mandaté par les autorités danoises pour la surveillance de ses eaux.


Les Danois ont installé un nez renifleur sur le pont du Grand Belt pour surveiller les émissions de soufre des navires. (Photo : DR).

Pertinence des zones d’émissions spéciales

Ces résultats encourageants viennent confirmer la pertinence des zones d’émissions spéciales dont le principe est de traiter à l’échelle régionale les questions de pollution de l’air qui affectent des régions particulières. À ce jour, il n’en existe que deux dans le monde, une en Europe du nord, une seconde pour les eaux des États-Unis et du Canada.

En Europe, les études scientifiques établies sur la base de données en 2005 estimaient à 35 % la part des navires dans les émissions totales de soufre affectant les populations des zones littorales européennes.

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Le commerce maritime a augmenté de 3,4 % en 2014

Publié le 16/10/2015 lemarin.fr

La Cnuced, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, basée à Genève, a publié le 14 octobre son document de référence sur le commerce maritime mondial. Les échanges atteignent en 2014 la somme pharaonique de 9,84 milliards de tonnes, soit en un an 300 millions de tonnes de plus (plus que le trafic des ports français cumulés).

Cette hausse de 3,4 %, voisine de celle enregistrée en 2013 mais supérieure à celle du PIB mondial (2,5 %), évolue dans un contexte de ralentissement des pays émergents, de faible croissance des pays développés et de prix du pétrole plus bas avec une capacité de raffinage qui augmente.

La flotte de commerce mondiale a augmenté d’un niveau voisin (+3,5 %) en 2014, le plus bas taux de croissance de la décennie. Elle est constituée, au 1er janvier 2015, de 89 464 navires représentant un port en lourd cumulé de 1,75 milliard de tonnes.

Pour la première fois depuis des années (et le pic de la construction navale), l’âge moyen de la flotte a augmenté. La Grèce reste le premier propriétaire mondial de navires, suivi du Japon, de la Chine, de l’Allemagne et de Singapour. Ils contrôlent à eux cinq plus de la moitié du tonnage mondial.

Le rapport de 109 pages, qui contient de multiples données statistiques, révèle aussi des inégalités importantes entre les pays. Ainsi, selon la Cnuced, les pays en voie de développement, particulièrement en Afrique et en Océanie, payent des coûts de fret pour leurs importations maritimes de 40 à 70 % supérieurs à ceux des pays développés.

Autre chiffre : les ports des économies émergentes représentent 71,9 % du total des conteneurs manutentionnés.

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Singapour vise un rôle central dans le soutage de GNL carburant

Publié le 27/10/2015 lemarin.fr

Première place mondiale de soutage des navires avec environ 42,4 millions de tonnes de carburant livrés en 2014, le port de Singapour vise un rôle similaire pour le soutage de navires utilisant le gaz naturel liquéfié comme carburant.

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PIÉGÉ.Drossé vers la côte mexicaine, sur le littoral de la ville de Barra de Navidad, le cargo Los Llanitos est l'une des rares victimes de l'ouragan Patricia qui s'est abattu, entre le 23 et le 24 octobre dernier, sur le pays. Partiellement éventré sur les récifs, le navire a été évacué par hélicoptère. Aucun des 27 membres de l'équipage n'a été blessé. Considéré comme l'un des plus puissants et potentiellement dévastateurs de l'histoire, Patricia a été finalement ramené de la catégorie 5 à la catégorie 2. Mais lorsqu'il a touché le cargo, entre le port de Manzanillo et la station balnéaire de Puerto Vallarta, l'ouragan générait des vents d'une force estimée à 265 km/h

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« El Faro » : l’épave retrouvée intacte par 4 500 mètres de fond

Publié le 03/11/2015 lemarin.fr

Les autorités américaines ont confirmé lundi 2 novembre la découverte de l’épave du navire roulier porte-conteneurs El Faro, battant pavillon américain, par 4 500 mètres de fond au large des Bahamas. Long de 241 mètres, l’El Faro a fait naufrage lors du passage de l’ouragan Joaquin, début octobre, avec 33 membres d’équipage à bord.


Le naufrage du "El Faro" est le pire désastre de la marine marchande américaine depuis 1983. (Photo DR)

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -m-de-fond

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Maersk Line va réduire ses effectifs, 4 000 emplois en danger

Usine Nouvelle le 04 novembre 2015,
REUTERS

Maersk Line, le numéro un mondial du transport de conteneurs, a annoncé, mercredi 4 novembre, un plan d'économies et de réduction de ses effectifs, complété par l'abandon d'options sur des commandes de nouveaux bateaux, en arguant du ralentissement de l'activité sur les liaisons entre l'Asie et l'Europe.

La société, filiale du groupe A.P. Moeller-Maersk, est considérée comme un baromètre de l'évolution du commerce mondial et du marché du transport maritime, dont la plupart des acteurs sont des entreprises non cotées, donc discrètes sur leurs résultats.

"Un certain nombre de marchés ont déçu avec une demande bien plus faible qu'attendu cette année", a déclaré le directeur général de Maersk Line, Soren Skou, lors d'une téléconférence.

"Il s'agit avant tout de toutes les lignes de l'Asie vers l'Europe, qui ont enregistré une croissance négative. Les Européens ont moins importé cette année depuis l'Asie que l'an dernier et, franchement, c'est une surprise", a-t-il ajouté, expliquant cette évolution par un mouvement de réduction des stocks.

Les liaisons vers les ports de matières premières, en Afrique de l'Ouest et sur la côte est de l'Amérique latine, ont aussi ralenti, ce que Soren Skou explique par l'évolution de la croissance en Chine, principale destination des matières premières. "Ce qui avait monté avec la Chine a baissé avec la Chine", a-t-il résumé.

Maersk Line prévoit d'économiser 250 millions de dollars sur ses dépenses commerciales et administratives sur les deux ans à venir et entend réduire ses effectifs de 17%, soit 4 000 personnes, principalement par non-remplacement des départs.

La compagnie va aussi renoncer à des options sur six bateaux de très grande capacité, des "Triple-E" de 400 mètres de long capables de transporter jusqu'à 20 000 conteneurs. L'exercice de ces options aurait profité aux chantiers navals sud-coréens de Daewoo Shipbuilding and Marine Engineering.

Maersk Line renoncera aussi à deux options pour des navires de capacité inférieure qui le liait au singaporien Cosco.

Les surcapacités de transport maritime pénalisent le secteur depuis longtemps déjà et ont eu pour effet d'alimenter la baisse des tarifs sur les liaisons Asie-Europe les plus fréquentées.

Néanmoins, plusieurs grandes compagnies, comme MSC ou CMA CGM, continuent de commander de grands bateaux pour remplacer des navires de moindre capacité, dans le but d'améliorer l'efficacité de leur flotte.

http://www.usinenouvelle.com/article/ma ... er.N361052

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C 'est la course au gigantisme des porte conteneurs, et bien ça suit de même au niveau des portiques de chargement/déchargement !

Fos : Eurofos commande les deux plus grands portiques du monde

Publié le 09/11/2015 lemarinfr

Portsynergy, filiale de DP World, CMA CGM et China Merchants, achète pour sa filiale Eurofos deux portiques à conteneurs neufs. Un tiers plus grands que ses deux meilleurs portiques actuels, ils seront mis en service en septembre 2016 pour faire face à l’augmentation de taille des porte-conteneurs à Fos.


Les deux portiques commandés par Eurofos sont un tiers plus haut que les deux ZPMC livrés en 2010-2011. (Photo : Thibaud Teillard)

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... s-du-monde

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La Norvège à fond sur la propulsion hybride

« A l’avenir, la plupart des bateaux seront hybrides. Ici, en Norvège, nous voulons être les incubateurs de ces nouveaux types de propulsion, parce que c’est un progrès énorme pour notre environnement et, aussi, parce que nous pensons que la croissance verte peut être une importante pourvoyeuse d’emplois dans notre pays ». Narve Mjøs travaille pour la société de classification DNV GL et supervise le tout nouveau programme public-privé baptisé « Green Coastal Shipping programme ». Lancé il y a quelques jours, il consiste en cinq initiatives de navires et de ports du futur, tous basés sur une hybridation de l’énergie. « Après le gaz naturel liquéfié, qui est désormais une technologie mature, nous arrivons à l’ère de l’électricité. Ces deux énergies combinées vont permettre d’atteindre des performances écologiques inédites très rapidement. C’est pour cela qu’il faut que nous mettions rapidement en place des démonstrateurs dans plusieurs segments maritimes, qui pourront être testés pour pouvoir entrer dans une phase industrielle ».
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http://www.meretmarine.com/fr/content/l ... on-hybride

[phyvette]

Le Baltic dry index vient de faire un nouveau plus bas à 504 points, un plus bas depuis 1986. Les navires sont trop nombreux et la demande chinoise ralentit.

http://www.bloomberg.com/quote/BDIY:IND

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Le Baltic dry index vient de faire un nouveau plus bas à 504 points, un plus bas depuis 1986. Les navires sont trop nombreux et la demande chinoise ralentit.

http://www.bloomberg.com/quote/BDIY:IND

oui il vient de passer sous un point bas du 18 fevrier de cette année à 509,
et ca le propulse au point bas remontant à 1986.

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dans le telegraph ils donnent la courbe depuis 1985 :


http://www.telegraph.co.uk/finance/mark ... d-low.html

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dans ce même article ils parlent d' un minéralier géant, le Berge Everest , capable de transporter 350 000 tonnes de minerai de fer !

http://www.telegraph.co.uk/finance/mark ... d-low.html[/quote]


Onboard the Berge Everest was around 350,000 tonnes of iron ore, enough to make the steel for more than three Golden Gate bridges


http://www.bergebulk.com/our-fleet/berge-everest/

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Le port de Rotterdam se dote d’un terminal pour l’éolien en mer

Publié le 19/11/2015 lemarin.fr

Premier port européen en termes de trafics, Rotterdam mise sur l’éolien offshore pour accroître encore son activité. L’autorité portuaire vient d’annoncer la construction par le groupe Sif et Verbrugge international d’un terminal dédié sur la zone Maasvlakte 2, l’extension de 1 000 hectares, achevée en 2013.


Vue d’artiste du nouveau terminal dédié à l’éolien offshore sur le port de Rotterdam. (Image : DR)

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... leolien-en

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Vrac : Les taux de fret retombent au niveau de la crise de 2008

MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ 20 nov 2015


Le marché du vrac n'est pas en forme en ce moment. Victime notamment d'une demande chinoise en minerai de fer en berne, les taux de fret sont en train de revenir au niveau des plus bas enregistrés lors de la crise de 2008. Ainsi, sur le segment particulièrement touché des capesize, on retrouve le même niveau qu'en décembre 2008 avec une tonne transportée à seulement 8.15 dollars sur la route Brésil-Chine et à 4.21 dollars sur l'Australie-Chine. Les panamax subissent la même tendance.

Avec des coûts d'exploitation supérieurs aux taux d'affrètement, certains armateurs ont d'ores et déjà pris la décision de désarmer leurs navires. Le mouvement pourrait se poursuivre, si la tendance du marché garde cette orientation.

http://www.meretmarine.com/fr/content/v ... se-de-2008