A noter que la Bugatti Veyron est assemblée ....... en France !
à Molsheim en Alsace.
J' avais vu ça dans l' Usine Nouvelle papier il y a queqles semaines, et je le retrouve ici :
La 400ème Bugatti Veyron
L’aventure touche à sa fin. Bugatti a produit jeudi 5 décembre 2013 le 400ème exemplaire de sa supersportive. Racheté en 1998 par le groupe Volkswagen, Bugatti a réellement repris vie en 2005 lors de la sortie de la Veyron 16.4 (à l’image). Commercialisée 1,1 million d’euros minimum, la Veyron est aujourd’hui la voiture la plus chère du monde, mais aussi la plus rapide avec une vitesse de pointe à plus de 400km/h grâce à un moteur W16 de 1001 chevaux minimum. Un positionnement qui répond au slogan du fondateur de Bugatti en 1909, Ettore Bugatti : "Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher".
Une usine installé depuis 2005 en Alsace
Pour coller à l’histoire du constructeur mythique des années 20 et 30, Volkswagen a implanté l’usine de production de Bugatti à Molsheim, dans le Bas-Rhin, la ville où Ettore Bugatti avait déjà implanté l’usine originelle du constructeur. Dessinée par Gunther Henn, le site se niche au cœur du parc du Château Saint-Jean, à deux pas de l’orangerie du fondateur d’origine italienne. L’atelier de production ne fait que 1000 mètres carré et comprend au total quatre box de production de véhicules, une zone d’assemblage moteur et des aires de tests.
Six mois minimum pour produire un exemplaire
Si l’usine est aussi petite, c’est parce que chaque Veyron est entièrement produite à la main. Pour assembler le train arrière, un salarié a ainsi besoin de deux jours complets de travail. Les contrôles sont aussi très stricts pour assurer la qualité de chaque voiture et la sécurité du conducteur. Si un exemplaire sort de l’atelier chaque semaine, il faut en réalité six mois minimum pour produire une Veyron. Les trois premiers mois, les ingénieurs développent les pièces, tissus, coloris de chaque voiture. Les trois mois suivants servent à l’assemblage
Un assemblage à la main
Molsheim n’est qu’une usine d’assemblage. Les pièces de carrosserie, la monocoque en carbone, le châssis et le moteur sont construits à la main chez Volkswagen ou chez des fournisseurs, puis acheminés jusqu’à l’usine. Douze techniciens assemblent alors chaque véhicule. Le directeur, Christophe Piochon, a lancé une modernisation de la zone logistique. Un nouveau bâtiment de 5 000 mètres carré a été mis en service il y a quelques semaines, à 4 kilomètres du site.
Des pièces uniques pour chaque véhicule
Chaque véhicule dispose de pièces faites uniquement pour lui, souvent unique au gré des demandes de personnalisation des clients. L’équipe logistique place donc les pièces dans de grands chariots où sont installés des protections en mousse pour supporter les pièces. A la clé, une grande protection et de la clarté. En un coup d’œil un technicien, voit si une pièce manque. Si elle est endommagée, une pièce doit en effet être reproduite par le fournisseur, ce qui peut décaler fortement la production.
Douze salariés seulement en production
Les douze salariés qui travaillent en production sont tous capables d’effectuer l’intégralité des opérations d’une zone d’assemblage (mécanique, intérieur, carrosserie ou contrôles). Cette polyvalence évite la routine mais permet aussi de pallier aux absences. L’an prochain, Bugatti prévoit de recruter de nouveau trois à quatre salariés pour étoffer son équipe en production.
La remplaçante de la Veyron en préparation
Il ne reste que cinquante exemplaires de la Veyron à produire. Début 2015, Bugatti devrait avoir achevé cette aventure, mais le constructeur reste discret sur l’avenir. Un véhicule est en préparation, qui succédera à la Veyron au titre de véhicule le plus cher et rapide du monde. En revanche, la berline Galibier, potentielle concurrente des Rolls-Royce et présentée sous forme de concept en 2010, ne devrait elle jamais être produite en série.
toutes les photos :
http://www.usinenouvelle.com/photos/aut ... ron.1#main
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