[Maritime] Le transport maritime mondial

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Émissions de soufre : rendez-vous décisif à l’OMI

Publié le 24/10/2016 lemarin.fr

Le comité de la protection du milieu marin (MEPC) de l’OMI se réunit à Londres du 24 au 28 octobre. Il va trancher sur un élément clé : la date de passage au taux réduit de soufre de 0,5 %.

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... cisif-lomi

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Emissions de dioxyde de soufre : des limites plus strictes pour le fioul maritime dès 2020

AFP le 27 oct. 2016

Le taux de soufre dans le carburant marin sera limité à 0,5% dès 2020, a décidé jeudi l'Organisation maritime internationale (IMO), une mesure attendue par les associations environnementales mais redoutée par l'industrie.

Le plafond mondial de la teneur en soufre du fioul sera de 0,5% à partir du 1er janvier 2020, contre 3,5% actuellement, selon une décision publiée sur son compte Twitter par l'IMO qui se réunit toute la semaine à Londres. Par cette décision, cette organisation, émanation des Nations Unies, cherche à limiter les émissions hautement toxiques de dioxyde de soufre par l'industrie du transport maritime.

"Les navires peuvent satisfaire à la prescription en utilisant du fioul conforme à faible teneur en soufre", rappelle l'IMO sur son site internet. Si l'IMO avait déjà annoncé que la teneur maximale en soufre des carburants utilisés par les transports maritimes serait limitée, l'Organisation devait trancher entre une mise en application du plafond dès 2020 ou un report à 2025.

Les ONG environnementales mettaient en avant le coût humain d'un report de la mesure, tandis que l'industrie affirmait qu'il n'y avait tout simplement pas assez de fioul léger (moins riche en soufre) disponible sur les marchés.

http://www.connaissancedesenergies.org/ ... 020-161027

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Mol, NYK et K Line fusionnent dans le conteneur

Publié le 31/10/2016 lemarin.fr

Les trois plus grands armateurs japonais ont décidé de fusionner leur activité dans le conteneur. La nouvelle entité, qui devrait être effective au 1er avril 2018 si les autorités de la concurrence concernées donnent leur accord, formerait le sixième groupe mondial dans le secteur avec une capacité cumulée de 1,382 million de conteneurs équivalent vingt pieds (EVP).

NYK détiendra 38 % des parts, Mol et K Line 31 % chacun. L’ensemble gère une flotte spécialisée de 256 navires pour un chiffre d’affaires cumulé de 2 000 milliards de yens, soit 17 milliards d’euros.

C’est la quatrième opération de fusion-acquisition dans le conteneur depuis un an, les précédents étant successivement le rachat de Nol par CMA CGM, la fusion des chinois Cosco et China Shipping, puis le rapprochement Hapag-Lloyd - UASC. Affrontant des taux de fret encore plus bas que le pic de la crise financière mondiale en 2008 et 2009, le marché subit à la fois la stagnation de la demande mondiale et, a contrario, une flotte qui n’a cessé de s’accroître ces deux dernières années.

L’ambition du trio japonais n’est d’ailleurs pas de devenir plus gros, mais de réduire ses coûts d’exploitation tout en se hissant dans le cercle restreint des six opérateurs pesant plus de 1 million d’EVP capables de peser sur le marché. Le n° 1 mondial Maersk Line a d’ailleurs salué l’initiative japonaise, la consolidation des armateurs devant permettre de mieux encadrer la flotte de porte-conteneurs et d’enrayer plus aisément la spirale baissière des taux de fret.


NYK, avec sa nouvelle série de porte-conteneurs de 14 000 boîtes construits au Japon, détiendra 38 % de la nouvelle entité devant Mol et K Line, qui en détiendront 31 % chacun. (Photo : DR)

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Pakistan : 20 morts sur un chantier de démolition de navires

Publié le 02/11/2016 lemarin.fr

Vingt morts. C’est le très lourd bilan d’un accident survenu sur un chantier de démolition de navires de Gadani, au Pakistan, le mardi 1er novembre. Une cinquantaine de personnes ont également été blessées et l’on comptait le lendemain un nombre indéterminé de disparus, ce qui faisait craindre un bilan encore plus lourd.


Une explosion suivie d'un incendie est à l'origine de la mort de 20 personnes à bord d'un tanker échoué sur la plage de Gadani (Photo DR)

Une bonbonne de gaz a explosé et déclenché un violent incendie à bord d’un pétrolier en cours de démantèlement sur une plage de Gadani, à une cinquantaine de kilomètres de Karachi, l’un des principaux sites mondiaux de déconstruction des navires en fin de vie. Les pompiers continuaient à lutter contre le feu mercredi, avec l’appui de la marine pakistanaise et des gardes-côtes, a précisé Muhammad Hashim, un dirigeant administratif local.

Le tanker était arrivé à Gadani avec un équipage indien le 22 octobre. Mais les travaux de démantèlement n’avaient débuté que le 1er novembre. 300 personnes avaient été recrutées pour mener à bien le chantier.

Propriétaire en fuite

Le navire avait été acheté par la société Ghafoor and Company. Le propiétaire de cette société était en fuite mercredi. La police a arrêté le sous-traitant qui a embauché les travailleurs chargés des travaux de démolition. Les activités de démantèlement ont été interdites sur le chantier naval de Gadani, où les procédures de sécurité sont en train d’être vérifiées.

Le site de démantèlement de Gadani s’étend sur une dizaine de kilomètres. Il dispose d’une centaine d’emplacements où l’on pratique le beaching, c’est-à-dire le démantèlement après échouage du navire sur une plage. Cette méthode de déconstruction est souvent considérée comme peu respectueuse de l’environnement et de la santé des travailleurs.

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Le seuil de 10 milliards de tonnes de marchandises par mer franchi

lemarin.fr le 07/11/2016

Le marché a beau être en petite forme, les échanges mondiaux de marchandises par voie maritime ont encore progressé de 2,1 % en 2015 pour franchir le seuil symbolique de 10 milliards de tonnes.

Dans son rapport annuel sur le transport maritime, l’Organisation des Nations unies pointe surtout les incertitudes que font peser sur le shipping le ralentissement de la demande chinoise et la surcapacité chronique de la flotte. « La ruée vers des navires toujours plus gros est à la racine des problèmes actuels du transport maritime », estime Mukhisa Kituyi, secrétaire général du comité des nations unies pour la coopération économique et le développement (Cnuced). « Il n’y a pas assez de marchandises pour remplir tous ces nouveaux navires. »

Le rapport de la Cnuced évoque même des effets négatifs dans la course au gigantisme qui obligent les pays à investir toujours plus dans les capacités portuaires et logistiques. « Dans les pays les moins développés où le coût des importations des marchandises est déjà plus élevé qu’ailleurs, ce gigantisme des navires va encore accentuer l’écart. Les petits États marchands deviennent totalement dépendants du bon vouloir des grandes lignes maritimes. »

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[Glycogène]

Comment le commerce maritime peut-il être en crise profonde avec 2% de croissance ? Que ce ne soit pas aussi bien qu'espérer, ok, mais de là à faire une crise majeure qui bouleverse le secteur avec des fusions et faillites dans tous les sens, je ne comprends pas.

[rico]

Harpex

http://www.harperpetersen.com/harpex/ha ... Right=None

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Des conteneurs Hanjin égarés aux quatre coins du monde

Publié le lemarin.fr

Hanjin Shipping, l’armateur sud-coréen en faillite, a des milliers de conteneurs vides bloqués dans les ports et les terminaux intérieurs partout dans le monde. D'autres ont atterri sur les plages.

La faillite d’Hanjin continue de désorganiser la planète conteneur. Des milliers de boîtes vides sont en perdition dans de nombreux ports et terminaux intérieurs. Certaines appartiennent à Hanjin, d’autres à des loueurs. Ils encombrent certains terminaux au point que le port californien de Long Beach a même fait sortir 6 000 boîtes vides avec un porte-conteneurs affrété.

Des milliers d'autres sont bloquées chez des transporteurs ou occupent des châssis de remorque. Cette mi-novembre, quelques-unes se sont même retrouvées dans un endroit inattendu : les plages de Tofino, sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique.

Danger pour la faune

Le 3 novembre, par mauvais temps, 35 conteneurs vides à bord du Hanjin Seattle, à l’ancre au large du port dont il porte le nom, sont passées par dessus bord, dérivant au large de la côte ouest de l’île de Vancouver, obligeant la Garde côtière canadienne à émettre une alerte aux navigateurs. Plusieurs boîtes reefers peuvent représenter un danger pour la faune, les responsables du parc national de l'ouest-canadien craignant que les matériaux d’isolation déchiquetés puissent être ingérés par des oiseaux.

Les bénévoles ont organisé un nettoyage des plages, mais l'action des vagues pourrait dégrader les panneaux de conteneurs rapidement.

Les autorités canadiennes (Transport Canada) ont déclaré n’avoir reçu aucune réponse d'Hanjin au sujet du coût du nettoyage. Elles risquent de rejoindre les centaines de créanciers du monde entier – vendeurs de soutes, propriétaires de navires, terminaux portuaires, fournisseurs en tout genre – qui cherchent à récupérer une partie de leurs encours devant les tribunaux. Les réclamations pour frais d'affrètement impayés dépassent à elles seules 200 millions de dollars.

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Le drone aérien mesurera les émissions de soufre des navires

Publié le 21/11/2016 lemarin.fr

Contrôler le respect des normes environnementales grâce à des drones. C’est ce que propose la société Martek Marine. Elle vient d’être sélectionnée par l’Agence européenne pour la sécurité maritime, basée à Lisbonne, désormais chargée de mesurer les émissions de soufre des navires.

Le contrat remporté par Martek Marine porte spécifiquement sur le contrôle des émissions polluantes grâce à des systèmes aériens pilotés à distance. Autrement dit des drones. Le besoin exprimé est celui d’un drone permettant échantillonner les gaz d’échappement sortant de la cheminée d’un navire. La charge utile doit notamment comprendre des équipements électro-optiques, de l’imagerie infra-rouge et des moyens d’identification AIS.

Martek Marine propose un drone dont le rayon d’action atteint 50 kilomètres en étant contrôlé à partir d’une station au sol. Il peut transmettre en continu des images vidéo. Un analyseur de gaz embarqué peut collecter des échantillons d’air et mesurer les teneurs en oxydes de soufre (SOx), en oxyde d’azote (NOx) et en gaz carbonique (CO2) pour déterminer une éventuelle infraction à la réglementation européenne.

Un développement est en cours pour incorporer une liaison satellitaire permettant au drone d’opérer au-delà de la ligne d’horizon radio, jusqu’à 100 kilomètres de distance. Le drone devra aussi être assez robuste pour pouvoir opérer dans un environnement marin souvent rude du fait des vents violents, des fortes pluies, de la neige et du sel.

L'Agence européenne pour la sécurité maritime est aujourd'hui chargée d'une mission élargie de surveillance des eaux européennes. Elle pourrait mener des opérations conjointes en Méditerranée avec la nouvelle Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes et l'Agence européenne de contrôle des pêches. Outre la détection des pollutions, les drones aériens pourraient aussi servir à repérer les mouvements de navires transportant des migrants.

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Un porte-conteneurs de 7 ans vendu à la démolition

Publié le 24/11/2016 lemarin.fr

Nouveau record : l’India Rickmers, porte-conteneurs panamax, va partir à la démolition avant de fêter son huitième anniversaire. Un signe de l’état catastrophique du marché


L’« India Rickmers », navire très récent, va être démoli. (Photo : Vesseltracker)

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Pourquoi les coûts du fret maritime sont en ébullition

MURYEL JACQUE Le 16/11/2016 Les Echos

Depuis son plus bas historique en février, le très volatil indice Baltic Dry a pris 267 %.

Sur les marchés, ils sont parmi les gagnants les plus inattendus après l'élection de Donald Trump. Du New York Stock Exchange à la Bourse de Hong Kong et jusqu'à Tokyo, les transporteurs de vrac sec (charbon, minerai de fer, céréales, ciment, etc.) ont fortement progressé ces derniers jours. Pour certains de 20 %, 40 % voire 50 %, et jusqu'à 120 % pour Eagle Bulk, une société américaine qui possède une grosse flotte de vraquiers. Le sursaut peut étonner alors que nombre d'acteurs du secteur sont en proie à de grandes difficultés, depuis de longs mois.

L'une des explications se trouve, selon les spécialistes, dans l'ascension vertigineuse que connaissent depuis plusieurs jours les coûts du fret maritime sec. L'indice Baltic Dry, qui fait la moyenne des prix pratiqués chaque jour sur une vingtaine de routes mondiales, vient d'enregistrer huit séances de hausse sans interruption. Et, depuis la victoire de Trump, les gains se sont accélérés, au point que l'indice est revenu vendredi au-dessus des 1.000 points pour la première fois depuis août 2015. Depuis son krach historique en février dernier, le très volatil Baltic Dry a regagné 267 %.

1.000 milliards de dollars

Certains avancent que les projets géants de Trump pour les infrastructures, qu'il a chiffrés à quelque 1.000 milliards de dollars sur dix ans, pourraient favoriser la demande de matériaux comme le fer, très utilisé dans la construction, et donc leur transport. D'autres estiment que les raisons de ce redressement spectaculaire du Baltic Dry sont plus profondes. Et, ils y voient les prémices d'une reprise du marché. « Le transport maritime du vrac sec a touché le fonds », assure ainsi Rahul Sharan, analyste chez Drewry. La reprise sera lente, prévient-il, mais la demande pour ce type de transport va augmenter régulièrement.

L'expert évoque l'allongement des routes maritimes, avec la part toujours plus grande du Brésil dans les importations chinoises de fer, qui va doper la demande en termes de tonne-mille. Les pays asiatiques (Vietnam, Corée, Taïwan) devraient, eux, acheter plus de charbon pour alimenter les centrales construites pour répondre à des besoins énergétiques de plus en plus importants. Enfin, les surcapacités qui empoisonnent le secteur depuis des années pourraient finir par se résorber. Les nouvelles commandes de navires sont très faibles et la hausse des coûts de fonctionnement des bateaux anciens pousse leurs propriétaires à en envoyer davantage à la casse.

http://www.lesechos.fr/finance-marches/ ... 043097.php

[rico]

ils y voient les prémices d'une reprise du marché.

Non, aucun prémice :

http://www.harperpetersen.com/harpex/ha ... Right=None

[kercoz]

ils y voient les prémices d'une reprise du marché.

Non, aucun prémice :

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La courbe sur 10 ans montre qu' on est proche du minima 2009:
http://www.harperpetersen.com/harpex/ha ... Right=None

[mobar]

La courbe sur 10 ans montre qu' on est proche du minima 2009:
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ça ressemble beaucoup à un phénomènes de résonance atténué par un régulateur PID

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Hanjin : trois mois après, le dernier navire déchargé

Publié le 30/11/2016 lemarin.fr

Hanjin Shipping a fait faillite le 31 août, laissant alors une centaine de navires sans boussole. Ce n’est finalement que trois mois après, le 27 novembre, que le dernier d’entre eux, le Hanjin Vienna, a été déchargé dans le port de Vancouver.


Le « Hanjin Vienna »

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... e-decharge