http://www.rtbf.be/info/societe/mobilit ... usa-233384
Apparemment, il existe encore des gens non au courant que la fin des énergies fossiles est pour bientôt...

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Cette "voiture volante" avait fait l' objet d' un post il ya bien 6 mois. Je ne me souviens plus ou c' est rangé.Francesca a écrit :Voir le lien suivant :
http://www.rtbf.be/info/societe/mobilit ... usa-233384
Apparemment, il existe encore des gens non au courant que la fin des énergies fossiles est pour bientôt...
Ben ils disent que ça fait 30 milles au gallon soit 7.8 L aux 100 km. Y'a nettement pire !Francesca a écrit :Apparemment, il existe encore des gens non au courant que la fin des énergies fossiles est pour bientôt...
Interdiction de s'envoler sur l'autoroute
Mais comment fonctionne la Transition? Le petit véhicule (2,10 m de haut, 2 m de large, 5,8 m de long) propulsé par une hélice arrière, dispose de deux ailes qui se déplient en moins d'une minute. Transformé en avion (1,90 m de haut, 8,5 m d'envergure, 6 m de long), il peut alors décoller et voler jusqu'à une altitude de 3.000 mètres. Interdit toutefois de s'envoler sur l'autoroute de vos vacances. Il faut, pour voler en toute légalité, s'envoler depuis un aérodrome certifié disposant d'une piste de décollage longue d'au moins 2,5 kilomètres. L'entreprise Terrafugia parle d'ailleurs plus volontiers d'avion roulant que de voiture volante, se refusant à entretenir les malentendus. Que les premiers clients enfreignent ces règles de sécurité évidente pour s'abandonner au plaisir de la voltige et l'avenir du Transition pourrait fort bien être compromis.
Il faudra d'ailleurs logiquement disposer d'une licence de pilote en plus de son permis de conduire pour prendre place à bord de l'appareil. La Transition est en effet avant tout destiné aux amateurs d'avions. Pour 194.000 dollars (environ 155.000 euros), ils auront enfin un engin qu'ils pourront ramener à leur domicile et stocker dans le garage (ce qui dispense du coût de location d'une place pour son avion dans un aérodrome). Sans compter qu'en cas de mauvais temps, ils pourront toujours changer leur fusil d'épaule et prendre la route plutôt que de se risquer à voler dans des conditions météorologiques difficiles. L'avion roulant brûle, comme n'importe quelle voiture, de l'essence sans-plomb, et consomme environ 8 l aux 100km pour un réservoir de 90 litres. D'après l'entreprise, 70 clients auraient déjà passé commande et versé les 10.000 dollars d'arrhes demandés par l'entreprise. Terrafugia doit présenter un nouveau prototype le 27 juillet et promet une livraison commerciale de ses premiers appareils avant fin 2011.
je crois que c' est plus les arcanes de l' administration US qui controle qui est à l' oeuvre .....spego a écrit : .....
Une piste de 2.5 kilomètre pour un petit avion comme ça c'est plus que surprenant, c'est 5 fois ce qu'il faut marge de sécurité comprise. Soit il y a erreur soit c'est un fer à repasser. ......
Oh non ! les moteurs sont assez gros : en général un 4 cylindres à plat genre VW cox mais deux fois et demi plus gros. Pas mieux qu'une voiture européenne 16 litres pour 200 km/heures et de l'avgas pas du fuel-oil. Le diesel débute dans l'aviation légère mais est encore marginal.Remundo a écrit :
Ce genre de petit voituravion n'est pas délirant... Les consos /100km en l'air doivent être inférieures à celle sur terre.@+
http://www.crazyengineers.com/indian-bu ... india-241/Indian Businessman Buys Terrafugia Transition – First Flying Car In India
L'appareil, mi-avion mi-voiture, fabriqué par la société Terrafugia peut désormais emprunter les routes américaines.
La première voiture volante pourrait bientôt circuler sur les routes américaines. En effet, d'après une information du Wall Street Journal, reprise par Slate.fr, plus aucun obstacle ne viendrait s'opposer à la commercialisation, outre-Atlantique, de la voiture futuriste développée par la société Terrafugia.
L'appareil, mi-avion mi-voiture, appelé Transition était déjà autorisé à voler depuis 2010: l'engin avait en effet reçu l'homologation de l'administration fédérale de l'aviation américaine. Mais, la société Transfugia était toujours dans l'attente d'une autorisation pour que son "bébé" puisse emprunter les routes américaines.
C'est chose faite. La National Highway Traffic Safety Administration vient de donner son aval, et n'a pas hésité pour ce faire à déroger au réglement. En effet, plusieurs caractéristiques de Transition ne remplissent pas les normes en vigueur auxquelles doit répondre une voiture "classique". Selon le journal américain, la voiture volante est équipée de "vitres en plastique à la place des pare-brises standards et des pneumatiques qui normalement ne sont pas réglementaires pour des véhicules multi-usages".
Désormais, Terrafugia a la voie libre pour commercialiser ses premiers modèles, qui devraient être livrés d'ici la fin 2012, pour la coquette somme de 146.000 euros.
http://www.usinenouvelle.com/article/pr ... on.N171973Premier vol pour la voiture volante commercialisable Transition
30 Avril 2012 Usine Nouvelle
Adieu les bouchons ? C'est en bonne voie. La société Terrafugia a permis au prototype Transition de voler pendant 8 minutes. Il s'agit d'un petit avion qui peut circuler sur route avec les ailes repliées. Il possède une autonomie de 787 km et est large de 2,3 m en version voiture. La société entend commercialiser cet engin d'ici à un an, ce qui serait une première mondiale. En effet, de nombreuses entreprises ont déjà tenté de vendre une voiture volante, mais aucune n'est parvenue à céder plus de quelques modèles. A 279 000 dollars, "Transition" a déjà été commandé à une centaine d'exemplaires, assure Terrafugia.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2012/04 ... e-plus.php«La voiture volante est juste un véhicule de plus»
03 Avril 2012 LeFigaro
La voiture volante de la société américaine Terrafugia. Crédits photo : http://www.terrafugia.com
INTERVIEW - L'historien suisse Patrick Gyger explique pourquoi le rêve de liberté associé aux voitures volantes, comme le prototype de Terrafugia, risque de ne jamais se réaliser.
Le prototype de la voiture volante de la société américaine Terrafugia a réussi lundi un vol d'essai prometteur, ouvrant la voie selon ses concepteurs à une commercialisation avant la fin de l'année. L'engin baptisé Transition avait déjà fait des premiers vols en 2010 dans une version assez différente, mais a dû être largement revu pour respecter la réglementation draconienne aux États-Unis pour tous les véhicules destinés à rouler sur la route. Le prix de vente a au passage encore grimpé, allant de 194.000 dollars en 2010 à 279.000 dollars aujourd'hui.
La longue mise au point, plus de six années, par des diplômés du prestigieux MIT illustre à quel point le compromis entre une voiture et un avion est compliqué à réaliser. L'historien suisse Patrick Gyger, auteur d'un livre intitulé Les voitures volantes, souvenirs d'un futur rêvé (édition Favre), replace dans le contexte la tentative commerciale de Terrafugia.
LE FIGARO.- Pourquoi le compromis d'une automobile capable de voler est-il si difficile à réussir?
Patrick GYGER.- Techniquement, les deux projets que l'on veut rassembler dans un seul véhicule sont contradictoires. Un avion doit être à la fois puissant et léger, alors que sur la route, on n'a pas besoin de tant de puissance que ça à cause des limitations de vitesse. Pour des raisons de sécurité et de confort, les voitures modernes sont lourdes. Ces paramètres font que les voitures volantes sont en général de mauvais avions et de mauvaises voitures.
Il y a aussi une multitude de considérations pratiques qui risquent de compliquer la vie. Se faire accrocher le pare-chocs sur un parking, ce n'est pas grave avec une voiture classique, mais pour un engin volant fragile dont les ailes doivent se déployer, cela peut être plus grave.
Le vol réussi de la voiture volante de Terrafugia est-il une première?
Malheureusement, non. L'appareil de Terrafugia a l'air assez réussi, mais il ne diffère pas tant que ça de la demi-douzaine de tentatives commerciales de voitures volantes de ce genre qui ont abouti depuis les années 1930 et qui n'ont jamais été vendues à plus que quelques unités. L'histoire des voitures volantes est déjà longue. La première réussite fut un projet français, l'avion-automobile de René Tampier en 1921, qui pouvait rouler sur route avec les ailes repliées. Il y eut par la suite d'autres tentatives, plus ou moins réussies, jusqu'aux initiatives plus récentes.
Ça reste de toute façon un objet limité à des riches privilégiés, avec un coût de plusieurs centaines de milliers de d'euros. Et ça ne va pas remplacer la voiture ou l'avion, c'est juste un véhicule de plus.
Cette réussite nous rapproche-t-elle quand même du jour où on pourra prendre sa voiture et s'envoler au-dessus des embouteillages?
En fait, le rêve de la voiture volante, ce n'est pas la voiture de Terrafugia! C'est un rêve d'enfant souvent illustré par la science-fiction, un rêve de liberté absolue, où on peut rouler et voler où on veut, sans limites. Or avec la Transition, il est faux de penser qu'on sort de son garage et qu'on s'envole tout de suite. L'appareil n'a le droit de décoller que sur un vrai terrain d'aviation, qu'il peut rejoindre en roulant sur la route. Il faut en plus un brevet de pilote et un permis de conduire.
La voiture volante était le rêve d'un XXIe siècle où tout serait possible, où le progrès technologique triomphant allait résoudre tous les maux. On se rend compte que ce XXIe siècle rêvé n'a pas eu lieu. Et il n'aura pas lieu, avec notre société de plus en plus protectrice avec des réglementations de sécurité très contraignantes, des préoccupations environnementales et une hausse des prix du pétrole qui n'existaient pas il y a quelques décennies. La voiture volante est pour cela un rêve anachronique
Une courte histoire des voitures volantes
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