Le dirigeable : come back ou pas ?

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par alga » 04 mai 2014, 13:03

C'est où ?

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par energy_isere » 04 mai 2014, 13:08

alga a écrit :C'est où ?

Ballons stratosphériques LOON : viewtopic.php?p=360354#p360354

drones solaires de Titan Aerospace viewtopic.php?p=360159#p360159

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par energy_isere » 04 mai 2014, 13:16

il y a aussi ceci que j' avais vu il y a quelques jours et que je n' avais pas eu le temps de poster.
Pour l' instant c' est du dirigeable de papier. A voir si ça se concrétise dans quelques années.
Le Stratobus, le dirigeable autonome de Thales Alenia Space

31-03-2014

Afin de pouvoir disposer d’un accès à Internet n’importe où dans le monde, y compris dans les endroits les plus reculés, Google a lancé le projet « Loon », lequel repose sur l’envoi, à une altitude d’une vingtaine de kilomètres, de ballons stratosphériques destinés à servir de relais de télécommunications.

Cette idée a inspiré Thales Alenia Space (TAS) qui, en partenariat avec Airbus Defense & Space, Zodiac Marine et le Laboratoire d’Innovation pour les Technologies des Energies Nouvelles et les nanomatériaux du Commissariat à l’énergie atomique (CEA-Liten), travaille sur le projet « Stratobus », un engin « à mi-chemin entre le drone et le satellite » qui pourra mener plusieurs types de missions sans avoir nécessairement recours à un satellite.

Concrètement, le Stratobus, qui aura une durée de vie de 5 ans, est une sorte de dirigeable autonome qui prendra une position stationnaire à 20 km d’altitude, c’est à dire en limite basse de la stratosphère et au-dessus du trafic aérien. Cet engin aura une enveloppe longue de 70 à 100 mètres pour une largeur comprise entre 20 et 30 mètres. La charge utile qu’il pourra emporter sera de 200 kg.

Pour se maintenir en position, il faudra que cet appareil soit en mesure de compenser la force du vent. D’où la raison pour laquelle il disposera de deux moteurs électriques alimentés par une pile à combustible et des panneaux photovoltaïques couplés à un système d’amplification de l’énergie solaire breveté par Thales.

Un tel engin sera bien évidemment plus économique qu’un satellite. Mais il ne pourra couvrir une surface beaucoup plus réduite. Quant aux applications militaires, elles vont du relai des télécommunications à l’observation, en temps réel, d’un théâtre d’opérations en passant par la surveillance maritime.
http://www.opex360.com/2014/03/31/le-st ... nia-space/

et aussi dans Les Echos de hier.
Stratobus, un dirigeable à l’assaut de la stratosphère

Image
Vue d’artiste du ballon StratoBus. - Thales Alenia Space
Ce n’est ni un satellite, ni un drone et pourtant un peu des deux. Le StratoBus est un ballon dirigeable automatique qui stationnera en altitude à la limite de l’atmosphère pour remplir toute sorte de mission depuis l’observation, la sécurité ou encore les télécommunications.
Très futuriste, le projet piloté par Thales Alenia Space avec l’aide de Zodiac et du CEA Liten met d’ailleurs en œuvre un concept dans l’air du temps. Avec son projet Loon, Google veut ainsi utiliser des ballons comme relais pour déployer des accès Internet dans les zones n’ayant pas d’accès au web. Stratobus est également proche de concepts identiques développés aux Etats-Unis ou au Japon, mais dans des versions encore plus imposantes, allant jusqu’à 150.000 mètres cubes.

StratoBus lui mesurerait tout de même entre 70 et 100 mètres de long pour 20 à 30 mètres de large. Avec une capacité de 50.000 mètres cubes il pourrait emporter une charge utile de 200 kilogrammes quand les Américains visent 1,5 tonne et une longueur de plus de 150 mètres. «Des dimensions de cette envergure sont difficilement compatibles avec une production industrielle low cost», remarque Jean-Philippe Chessel, responsable du programme StratoBus. Tous ces projets retiennent la même altitude de 20 kilomètres. Au dessus du trafic aérien, l’air est encore suffisant pour porter un ballon rempli d’hydrogène avec une température stable à -60 degrés et des turbulences moindres. Le vent est malgré tout puissant à cette altitude et le ballon aura besoin d’énergie pour tenir sa position grâce à deux moteurs électriques.

Thales Alenia Space a ainsi déposé un brevet pour amplifier la lumière du soleil et produire de l’énergie tout en réduisant le nombre de panneaux photovoltaïques. StratoBus qui devra fonctionner 24 heures sur 24 sera alimenté en énergie la nuit grâce à système de pile à combustible réversible mis au point par le CEA Liten. Il faudra aussi que Zodiac soit capable de produire une enveloppe en fibre de carbone suffisamment légère et résistante. Il faudra enfin prouver que le ballon qui pèse tout de même 5 tonnes saura se poser seul et avec précision en cas de problème.

Les applications sont nombreuses. « A cette altitude, l’horizon est à 500 kilomètres On peut avoir une couverture régionale et imaginer de multiples applications de surveillance en temps réel. Par exemple pour des sites sensibles, à la place d’armada de caméras, ou dans le domaine de la piraterie maritime», explique Jean-Philippe Chessel, responsable du programme StratoBus. Transportable dans un container puis capable d’atteindre son altitude de croisières en quelques heures, le StratoBus pourrait être utilisé sur des crises ou des catastrophes humanitaires lorsque les capacités de télécommunications ont été détruites. « Notre concept est solide. Le développement d’un démonstrateur demanderait 5 ans et une année supplémentaire pour les tests », explique Jean-Philippe Chessel. Le projet, porté par le pôle de compétitivité Pegase, a été retenu dans le cadre des 34 plans de la Nouvelle France industrielle d’Arnaud Montebourg.

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par sceptique » 04 mai 2014, 17:03

alga a écrit :C'est curieux de voir que le dirigeable ne réussisse pas encore à concurrencer certains satellites. Dans la même série, il y a aussi l'avion solaire qui pourrait remplir cette fonction.
Un bête problème de vent et de charge utile.

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par mobar » 04 mai 2014, 19:08

energy_isere a écrit :il y a aussi ceci que j' avais vu il y a quelques jours et que je n' avais pas eu le temps de poster.
Pour l' instant c' est du dirigeable de papier. A voir si ça se concrétise dans quelques années.
Le Stratobus, le dirigeable autonome de Thales Alenia Space
Plutôt un dirigeable numérique, depuis Catia le papier n'est plus guère utilisé en conception
Et si les simulations économiques et les commandes suivent la production en série peut aller très vite, surtout si les militaires à l'origine de la demande confirment
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par energy_isere » 02 août 2014, 20:14

Image

Un dirigeable Zeppelin près de la tour Eiffel, à Paris, le 17 juillet 2014

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Re: Re:

Message par energy_isere » 12 déc. 2014, 19:57

suite de ce post du 23 Avril 2014 viewtopic.php?p=360354#p360354

Google poursuit son programme de developpement de ballons stratosphériques ''LOON''.
Projet Loon : le Cnes gonfle les connexions internet de Google

12 dec 2014 Usine Nouvelle

Google a fait appel à l’expertise de l’agence spatiale française pour son projet Loon de connexion internet à partir d’une constellation de ballons positionnés à 20 kilomètres d’altitude. Les deux partenaires vont développer un nouveau ballon stratosphérique opérationnel d’ici un ou deux ans.

Pas besoin d’utiliser un moteur de recherche pour identifier les experts capables de concevoir et de faire voler des ballons à près de 20 kilomètres d’altitude, mais aussi de contrôler leurs trajectoires sur plusieurs mois. "Avec la Nasa, le Cnes est l’un des rares acteurs mondiaux à maitriser ce savoir-faire", explique Philippe Coquerez, spécialiste au Cnes des vols de ballons de longue durée.

Cette expertise est absolument nécessaire à Google qui s’est lancé dans l’audacieux projet Loon visant à apporter des connexions internet à haut débit à partir de ballons positionnés à 20 kilomètres d’altitude pour les 4 milliards de terriens habitants des zones où les connexions filaires ou mobiles manquent.

Une nouvelle génération de ballon

L’accord de coopération signé en août dernier entre les deux partenaires ne prévoit pas de volet financier. "L’accord organise un partage des développements. Chacun aura ensuite un droit d’usage de l’ensemble de la production technologique. Les nouveaux ballons voleront d’ici deux ou trois ans", explique Philippe Coquerez. Chacun aura, in fine, la capacité de fabriquer en toute autonomie ses ballons.

Les deux partenaires vont travailler à la conception d’une nouvelle génération de ballon. "La forme sphérique traditionnelle est abandonnée pour une forme en potiron renforcée par des tendons. Cela permettra d’emporter des charges plus lourdes, bien au-delà des 50 kilos", explique l’expert du Cnes.

Les équipes de Google se chargeront plus spécifiquement des essais en vol tandis que le Cnes apportera en particulier son expertise des vols de longue durée et de l’analyse des paramètres de vol. Les ballons seront pilotables en altitude pour gérer au mieux les conditions de vent. Ils embarqueront pour cela un ballon rempli d’oxygène (plus lourd que l’hélium embarqué dans le ballon principal), qu’on pourra gonfler ou dégonfler grâce à un système de turbine, afin de faire varier l’altitude sur 2 kilomètres environ.

Une cinquantaine d’experts au Cnes

Avec le Cnes, Google s’offre un partenaire de choix pour accélérer son projet Loon. L’agence spatiale française travaille depuis près de cinquante ans sur des missions scientifiques à partir de ballons stratosphériques (étude de la destruction de la couche d’ozone, mouvement de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, étude de la mousson en Afrique…). Une cinquantaine d’experts basés à Toulouse (Haute Garonne) et Aire-sur-l’Adour (Landes) travaillent sur toute la chaine : de la conception des ballons au suivi et à l’exploitation des campagnes de vol, en passant par la fabrication (via son prestataire toulousain Z-Marine anciennement Zodiac) et de l’électronique embarquée...

Le Cnes a mené plusieurs campagnes d’envergure. En 2010, il a ainsi mené l’expérimentation Concordia-IASI de mesure de la destruction de la couche d’ozone impliquant une vingtaine de ballons pendant plus de trois mois. Le défi n’en reste pas moins immense. Le projet Loon prévoit de faire voler une constellation de milliers de ballons sur de très longues durées quand les campagnes de mesures des paramètres atmosphériques du Cnes n’en mobilisent qu’une vingtaine sur quelques mois
http://www.usine-digitale.fr/article/pr ... le.N303129

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par energy_isere » 19 déc. 2014, 11:07

Encore un projet de dirigeable lourd. Capacité de chargement de 60 tonnnes pour Flying Whales !

source Air&Cosmos du 12 dec 2014.

et
....
Et comme dans le secteur des ballons stratosphériques, les industriels ont commencé à avancer leurs pions. "Nous pensons pouvoir commercialiser un dirigeable capable de transporter 60 tonnes de matériel d'ici 2020", estime Sébastien Bougon, président de la société française Flying Whales (en français "Baleines volantes"), soutenue elle aussi par le ministère. "Un tel engin est a priori technologiquement moins complexe qu'un gros hélicoptère et reviendra moins cher. De plus, le plus gros des hélicoptères ne peut transporter qu'entre 10 et 20 tonnes de charge. Dans un premier temps, nous nous occuperons de missions de débardage dans des zones inaccessibles en coopération avec l'ONF (Officel national des forêts) et l'Onera (l'Office national d'études et de recherche aérospatiales)." Reste que les Américains, en avance de plusieurs années dans ce domaine, sont d'ores et déjà sur la piste d'engins capables d'embarquer des centaines de tonnes de charge, baptisés Dragon Dream.
http://www.lepoint.fr/economie/l-avenir ... 278_28.php
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par energy_isere » 19 déc. 2014, 11:16

et dans de document :
http://airshipservices.fr/download/Diri ... il-NFI.pdf

et dans le texte de l' article Air&Cosmos ils parlent de 300 t de bois livrable dans une journée, j' en déduis que ça fait 5 rotations (de 60t) dans la journée, faudra pas chomer.....
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par energy_isere » 30 déc. 2014, 20:13

Une application d'auto défense US pour le dirigeable :

Concu par la compagnie Raytheon, pour proteger un trés large périmétre, 24h sur 24.
Equipé d' un radar pour détecter les missiles ennemis (par exemple lancés par des terroristes enmbarqués sur cargo en mer Atlantique) jusqu' à 340 miles (500 km). Il peut emporter des missiles anti missiles.
Positionné à 10 000 pieds (environ 3000m d' altitude).
74 m de long.

Aberdeen based aerostat in position to protect Washington from cruise missile attack

Dec 27, 2014

The U.S. Army lofted today the first JLENS - Joint Land Attack Elevated netted Sensor aerostat system at the Aberdeen Proving Ground in Maryland. This large aerostat blimp is equipped with a new cruise-missile and drone-fighting radar system that will cover a wide airspace from Virginia, Maryland, and Pennsylvania up to New York and New Jersey.

Image

JLENS completed developmental testing in December, 2013 after demonstrating its ability to integrate with missile systems such as Army Patriot and Naval SM6.

The U.S. Army lofted today the first JLENS – Joint Land Attack Elevated netted Sensor aerostat system at the Aberdeen Proving Ground in Maryland. This large aerostat blimp is equipped with a radar system optimzed to detect low-level targets, such as cruise missiles and drones. It will cover a wide airspace from Virginia, Maryland, and Pennsylvania up to New York and New Jersey.

Similar aerostat-based radars are already operational in India and Israel; Singapore is also planning to deploy such system next year. Deployment in the Continental US (CONUS) followed due to the US military concern about the risk of rough states or terrorist groups potential to attacks the US capital using cruise missiles launched from cargo ships moving deep in the Atlantic Ocean. Such missiles often fly too low to be detected by conventional radar. Airborne radars such as AWACS or Hawkeye aircraft can detect such threats but they are not airborne 24/7, due to the high operating cost of such airborne assets.

Image

From its position 10,000 ft above Aberdeen Proving Ground in Maryland, JLENS radar will be able to detect targets over distances 340 miles away.
The radar equipped JLENS aerostat will fly at an altitude up to 10,000 feet above sea level, giving it a much longer detection range than ground-based radars, providing radar coverage up to 340 miles – an area which includes the National Capital Region (NCR). Input from JLENS will also feed to the 263rd Army Air and Missile Defense Command, to increase decision time in defending the airspace over the NCR. The aerostats will fly 24 hours a day, except in times of severe weather or required maintenance. The system’s ground elements include a mobile mooring station, radar and communications payloads, a processing station, and associated ground support equipment.

Aberdeen Proving Ground was chosen as the exercise location because it provides coverage over the NCR, has sufficient ground area for the two JLENS aerostat sites, and controls its FAA approved restricted airspace, which supports the exercise without interfering with the mid-Atlantic coast air traffic corridors.

Developed by Raytheon, JLENS completed developmental testing in December, 2013 after demonstrating its ability to integrate with defensive systems and help Patriot, AMRAAM, NASAMS and Standard Missile 6 intercept cruise missile targets.

“JLENS is strategically emplaced to help defend Washington D.C. and a Texas-sized portion of the East Coast from cruise missiles, drones and hostile aircraft,” said Dave Gulla, vice president of Raytheon Integrated Defense Systems’ Global Integrated Sensors business. “JLENS can detect potential threats at extremely long ranges, giving North American Aerospace Defense Command more time to make decisions and more space to react appropriately. Once the system becomes operational it will be operated by soldiers of the U.S. Army’s A Battery, 3rd Air Defense Artillery.

The data collected during the operational exercise will be used to assess JLENS capabilities and its integration into the existing homeland defense architecture. This will enable senior defense officials to support a determination whether to transition JLENS capabilities to an enduring mission at the conclusion of the three-year operational exercise.

Image

The 74 meter aerostat (243 foot) carries an air-surveillance radar that provides precise location data of airborne targets, such as cruise missiles, aircraft, unmanned aerial vehicles, and large-caliber rockets, as well as maritime surface moving targets.
http://defense-update.com/20141227_jlen ... yland.html

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par Alturiak » 06 mars 2015, 20:10

Vidéo (et article) sur le projet LOON. Instructif !

http://www.theverge.com/2015/3/2/812954 ... -interview

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par energy_isere » 14 avr. 2015, 18:06

le 04 mars 2014 energy_isere a écrit :suite de ce post du 27 fev 2013 viewtopic.php?p=344264#p344264
à propos du dirigeable militaire tazu LEMV.

et bien aprés l' arrét du programme par les militaires US aprés un seul vol, voila que ca redemarre avec des Anglais qui remettent du financement !
Les Anglais l' ont fait revenir en morceaux par le port de Liverpool, et vont le réassembler pour un nouveau vol avant fin d' année.
.....
suite, le programe vivote avec quelques financements.
Hybrid Air Vehicles is awarded €2.5 million of EU funding

Hybrid Air Vehicles wins Hybrid Air Vehicles has been awarded €2.5 million of EU funding from the Smart, Green and Integrated Transport Societal Challenge, which boosts the competitiveness of the European transport industries. It aims to achieve a European transport system that is resource-efficient, climate-and-environmentally-friendly, safe and seamless.

The funding helps the company to develop a regulatory framework for certification of this vehicle type with the European Aviation Safety Agency (EASA) and migrate the technology from the military specification and certification it was originally designed under, to the agreed EASA civil standard. The Airlander Civil Exploitation Project (ACEP) will undertake this work.

The Horizon 2020 scheme is the EU's seven-year research programme. The Airlander hybrid air vehicle is a new form of aircraft designed by Hybrid Air Vehicles which combines inert lifting gas, aerodynamics and vectored thrust. Performance advantages include one third the fuel burn of conventional aircraft, reduced reliance on infrastructure and intermodal transport due to the amphibious all-terrain landing gear technology.

The full scale prototype reached first flight in 2012 under a US Army programme. After the first flight, the programme ceased due to US budget constraints. HAV purchased the vehicle, disassembled and returned it to the UK and benefited from a ruling from the US State Department that removed all US military export regulations.

The company also secured £2.5m from Innovate UK alongside investment from a group of private investors for work with other British firms including avionics experts Bluebear Systems and materials company Forward Composites and specialist teams from Cranfield, Liverpool and Sheffield Universities.

It has also received a significant grant from the Regional Growth Fund, in one of 56 new awards announced on 12 February 2015.

HAV is aiming to raise over £2million on Crowdcube, the Equity Crowdfunding platform.
http://www.eurekamagazine.co.uk/design- ... ing/75735/


Image
http://www.flightglobal.com/news/articl ... rt-410944/

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par energy_isere » 20 avr. 2015, 13:28

Vidéo : la montée en puissance du projet Loon de Google

20 avril 2015

Les ballons de Google seront bientôt prêts à connecter le monde, si l’on en croit une vidéo postée sur le compte Youtube du projet.

Le succès de Google l’aura emmené loin. Loin des algorithmes, le géant du numérique met au point les procédés de production des ballons qui permettront d’apporter Internet aux régions encore oublier d'internet. Mike Cassidy, le responsable du projet Loon de Google explique dans une vidéo que les ballons du projet seront bientôt à même de connecter les parties les plus isolées du monde. La production des ballons ne prend plus que quelques heures, contre trois jours auparavant. Leur temps de vol est quant à lui passé de quelques heures à plusieurs centaines de jours. Le lancement aussi a été automatisé. Les chercheurs de Google ont conçu une sorte de grue-catapulte qui peut désormais envoyer une douzaine de ballons par jour. Enfin, un centre de contrôle permet de suivre et contrôler l’itinéraire des ballons.

Google n’est pas le seul à plancher sur de nouveaux procédés pour apporter Internet aux 4 milliards de personnes sur la planète qui n’y ont pas encore accès. Facebook développe des drones solaires dont le premier prototype Aquila a été testé fin mars. Google travaille aussi sur les drones solaires de la société Titan Aerospace, qu'il a achetée en avril 2014.

Image
vidéo de 4 minutes : http://www.industrie-techno.com/video-l ... ogle.37675

Ca commence à devenir crédible.

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par energy_isere » 24 juin 2015, 12:27

LANS-EN-VERCORS
L’innovation au cœur de la Fête de la forêt de montagne


13 Juin 2015 Le Dauphiné Libéré

Image

Ce devait être le temps fort du week-end. Mais le projet de ballon captif pour le débardage du bois a trouvé plus fort que lui : le vent. Avec des rafales à 120 km/h dans la nuit de jeudi à vendredi et des conditions météo très mauvaises, le premier essai prévu hier aux Montagnes de Lans, à destination des professionnels et des élus, a tourné court.

À raison de 10 000 € le “plein” d’hélium pour un ballon, les organisateurs ont dû renoncer à l’expérience et se contenter d’un artefact pour présenter le concept de l’institut technologique FCBA (Forêt, cellulose, bois - construction et ameublement). « Il existe, rien qu’en Rhône-Alpes, 40 000 hectares de bois inaccessibles, explique Francis De Morogues, de FCBA. Cette innovation éviterait la création de desserte forestière coûteuse et répond à l’ambition des partenaires forestiers de produire plus tout en préservant l’environnement. » En deux temps, trois mouvements et quelques PowerPoint à l’écran, Francis De Morogues s’est ainsi attelé à démontrer par A + B l’efficacité de ce système de débardage par ballon captif, « qui existait dans les années 80 aux États-Unis avant qu’ils ne préfèrent les rotations d’hélicoptère… »

Airstar en première ligne

Le projet, soutenu dès son lancement par le conseil général – « mais nous l’aurions également soutenu », a glissé Jean-Pierre Barbier, successeur d’André Vallini –, s’appuie sur l’expertise de la société iséroise Airstar, dont le fondateur Pierre Chabert se félicitait d’avoir cru à cette innovation « alors qu’on était sceptique au départ. Mais aujourd’hui, on en devient presque les promoteurs ! Les premiers essais en Haute-Savoie ont montré que le ballon était stable, assez facile d’utilisation, et on a bien vu que ce n’était pas une utopie ».

Avec un câble de 2 000 m, ce “dirigeable” couvrirait ainsi une surface de débardage immense et pourrait soulever, dans un premier temps, 2 tonnes à chaque passage qu’il ramènerait ensuite en bas sur une aire de stockage. Tout ça à l’horizon 2018.

« À terme, poursuit Pierre Chabert, il y a un marché dans le bois, mais aussi pour le BTP, ou des chantiers que l’on ne peut réaliser avec des méthodes traditionnelles. Du coup, ce sont des emplois potentiels au bout, ce qui est philosophiquement nécessaire pour moi, puisqu’à partir du moment où l’on demande des subventions, il est normal qu’il y ait des emplois et un retour sur investissement pour les contribuables. »

Innover en montagne avec le concours des entreprises de la vallée, voilà aujourd’hui l’antienne de deux territoires qui conjuguent ici l’addition de leurs expertises pour mieux se soustraire à leurs contraintes et mieux valoriser leur environnement.
http://www.ledauphine.com/isere-sud/201 ... e-montagne

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

Message par energy_isere » 10 juil. 2015, 18:49

Air&Cosmos du 10 Juillet 2015
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