Modérateurs : Rod, Modérateurs
titre accompagné de photos de voitures "de sport" ou 4x4, c'est-à-dire grosses consommatrices......Le prochain Salon de Francfort le démontrera : crise pétrolière ou pas, les constructeurs ont décidé de décliner le mot "plaisir" à toutes les modes
Et là je te réponds e-Solex, va plus vite et plus loin, et sort dans le courant de l'année… mais exige un casque !ex-océano a écrit :Et si vous me dites sueur, je vous répondrais Vélo à Assistance Electrique...
la mazda5 ( véhicule hybride hydrogène-électricité ) produite en série en 2010, j'ai quelques doutes !Les véhicules propres ont envahi le salon de genève
Le salon de l’automobile de Genève vient de se terminer. Il s’est efforcé de montrer cette année à ses visiteurs les efforts d'innovation des différents constructeurs automobiles en matière d’environnement et d'économie d'énergie. Les véhicules présentées fonctionnent au gaz naturel, à l’électricité, ou encore à l’hydrogène. Mais l’heure est encore à la recherche où de nouveaux prototypes émergent. Comme par exemples :
Le Mitsubishi EZ Miev est propulsé par 4 moteurs électriques (une pour chaque roue).
La mazda5 est un véhicule hybride hydrogène-électricité.
La Peugeot 307 et la Citroen C4, sont des véhicules hybrides diesel plus économiques que le diesel classique.
Tous ces modèles seront produits en série vers 2010. Patience donc.
en voici pas mal des innovations technologiques :tolosa a écrit :le problème de ces innovations technologiques évidemment nécessaires, c'est qu'elle conforte la majorité des citoyens qu'il n'y a pas d'effort à faire car la technique va résoudre toutes les difficultés
et un peu plus loin :Palais de Monaco,
Juin 2005.
Plus personne ne conteste aujourd’hui que nos sociétés développées se doivent de réformer leur comportement à peine de compromettre irrémédiablement l’avenir de notre planète et celui des générations futures.
Deux domaines me semblent particulièrement appropriés pour engager une action résolue et efficace, compte tenu des évolutions technologiques et des produits qui sont d’ores et déjà disponibles, il s’agit de celui des déplacements plus « propres » et du développement de l’utilisation d’énergies renouvelables.
Ce sont ces thèmes qui seront développés à l’occasion d’EVER 2006 à travers une exposition et des conférences.
Je me félicite que l’équipe qui a organisé avec succès à Monaco en 2005 le symposium exposition mondial des véhicules électriques hybrides et à piles à combustible EVS 21 ait pris l’initiative de pérenniser en Principauté à travers EVER un événement international axé sur des aspects essentiels et concrets du développement durable de notre planète.
Compte tenu de l’attachement que mon pays porte de longue date à ces questions je ne puis qu’encourager celles et ceux qui partagent avec moi ces préoccupations à nous rejoindre à Monaco à l’occasion d’EVER 2006 auquel je souhaite dès à présent le plus complet succès.
Exposition Véhicules Ecologiques.
L’ensemble des moyens de locomotion automobile contribue pour une grande part au phénomène de réchauffement de la planète et, plus généralement, à la pollution de l’atmosphère, tout en consommant une quantité importante d’énergie non renouvelable.
L’industrie automobile, au sens large du terme, a parfaitement intégré ce problème et a compris qu’elle devait anticiper les changements qui sont aujourd’hui en marche. EVER Monaco permettra aux grands comme aux petits constructeurs d’exposer les derniers modèles de véhicules propres qu’ils soient de série ou prototypes, mais aussi de les faire essayer aux visiteurs et aux acheteurs potentiels qui ne manqueront pas d’être invités sur cet événement.
En parallèle, le « Rallye de Monte-Carlo des véhicules à pile à combustible et hybrides » donnera l’occasion aux marques exposantes de mettre en valeur les performances et la sobriété de leurs productions.
Exposition Energies Renouvelables.
L’augmentation des émissions de gaz à effet de serre conjuguée à l’épuisement à terme de nos réserves issues d’énergies fossiles, poussent inexorablement vers la recherche et la mise en place de solutions alternatives. EVER Monaco propose par le biais de son exposition sur les énergies renouvelables la mise en valeur de ces technologies effectives ou en phase de développement afin d’en favoriser la commercialisation.
Les « dialogues sur une mobilité et une énergie durables » donneront aux décideurs politiques, chercheurs, industriels et responsables des secteurs économiques, la possibilité d’échanger leurs points de vues et leurs expériences sur le sujet.
J'ai étudié le problème à fond. Les scooters ne sont pas si économes que cela. Leur aéodynamisme est lamentable. Comme celui d'un vélo. Par exemple, en vélo couché caréné (le carénage fait tout) le record de l'heure est à plus de 70 km alors qu'en vélo classique il est de 50 km.Cassandre : Ce qui me soule c'est que véhicule veuille dire bagnole : y'a le vélo, le scooter (moins énergivore, déjà…), comme autres véhicules individuels… mais si on te demande « avez-vous un véhicule ? » on pense direct aux totaux…
C'est ça qu'il faut changer, aussi : ouvrir la route et les mentalités à la diversité dans les moyens de déplacement !
Valeo. absent du Mondial de l’automobile
L’équipementier automobile français Valeo ne sera pas cette année au Mondial de l’automobile, qui se tiendra du 30 septembre au 15 octobre à Paris. Aucune explication officielle n’est avancée, mais il y a deux ans, au cours de la précédente édition du salon, le P-DG de Valeo, Thierry Morin, avait observé qu' «on vit une époque très difficile à tel point qu’on a failli annuler notre présence au Mondial pour des raisons d’économies». Les équipementiers sont pris en tenaille entre les hausses incessantes des coûts des matières premières et les baisses des prix d’environ 3 % à 5 % par an réclamées par les constructeurs automobiles. Faurecia (groupe PSA Peugeot Citroën), déjà absent du Mondial 2004, n’aura pas de stand non plus cette année.
http://www.moteurnature.com/actu/uneact ... ws_id=1406A trois jours du salon de Paris, attention la phrase suivante n'est pas très agréable, les échos n'incitent pas à l'enthousiasme pour ce qui est de l'écologie. Il y aura du spectaculaire exposé, mais que les affaires continuent comme d'habitude malgré les prix records du pétrole durant l'été ! Une voiture électrique très attendue n'y sera pas (reportage complet sur le salon, en ligne sur ce site, lundi prochain au plus tard), la BMW Hydrogen 7 non plus, et il n'y a qu'une seule nouvelle voiture à pile à combustible confirmée (la Peugeot 207 épure), la présence du nouveau Chevrolet Equinox à PAC ne l'est pas. Ce n'est guère mieux coté hybride, puisqu'hormis le superbe concept-car de Citroën, nous n'attendons qu'une seule nouvelle voiture de série. Autrement dit, et sauf surprise de dernière minute, c'est le constructeur monégasque Venturi qui sera le roi de la fête, avec plusieurs nouveautés, dans le hall 1, stand 250.
Il y aura par ailleurs un concept-car sur le stand Clean Diesel pour mettre en valeur les nouvelles techniques de dépollution, mais il est clair que la traction électrique doit être soutenue, c'est la raison de la mobilisation de 3 associations de professionnels du secteur. L'Avere, Citelec et l'Epe s'engagent pour le développement européen des véhicules hybrides et électriques, sur batteries ou avec piles à combustibles (PAC). Une pétition est disponible en ligne ici pour soutenir leur développement. Moteur Nature y souscrit sans aucune réserve, et nous invitons tous ceux qui nous lisent à faire de même. Peu importe en effet si, temporairement, la voiture électrique conduit à un accroissement de la dépendance française à l'énergie nucléaire, puisque le nucléaire est une énergie fossile qui ne durera pas. Comme la production d'hydrogène à partir de gaz naturel. Nous devons voir plus loin, et voir qu'en sus de supprimer toute pollution locale, le véhicule électrique, sur batterie ou avec PAC, deviendra 100 % écologique.
Pour le soutenir, nous proposons les deux idées suivantes :
Au niveau national : l'instauration d'un quota obligatoire de véhicules électriques (batteries ou PAC) dans les grosses flottes publiques. Au niveau local : la mise en place de zones de circulation douce, réservées aux cyclistes et aux véhicules électriques, comme cela existe déjà en Italie.
Ben voyons. Les déchets nucléaires vont disparaître d'eux-mêmes aussi puisqu'ils sont également fossiles ?moteurnature a écrit :Peu importe en effet si, temporairement, la voiture électrique conduit à un accroissement de la dépendance française à l'énergie nucléaire, puisque le nucléaire est une énergie fossile qui ne durera pas.
Mondial de l'automobile : du rêve à la réalité
Dix mille suppressions d'emplois dans le groupe PSA, une alliance Renault-GM qui semble très problématique : on aurait aimé un lever de rideau plus souriant pour le Mondial de l'automobile. Pourtant, si le Salon sera, cette année encore, un « lieu de rêve », avec sa profusion de nouveaux modèles, force est bien de constater que l'industrie automobile est aujourd'hui rattrapée par des réalités économiques nettement moins favorables.
Flambée des carburants, hausse des matières premières, renforcement des contraintes environnementales, multiplication des radars sur les routes, limitations de circulation : de Los Angeles à Tokyo en passant par Londres et Paris, les obstacles se multiplient sur le chemin des constructeurs. Ils sont les mêmes pour tous, et pourtant certains s'en tirent mieux que d'autres, de sorte qu'une gigantesque redistribution des cartes est en train de s'opérer à l'échelle planétaire.
A l'ouest, rien ne va plus : les Big Three de Detroit calent. Ils ont perdu la main, leurs modèles ne se vendent plus malgré de généreux rabais, leurs parts de marché fondent comme neige au soleil et leurs pertes se creusent.
A l'est, en revanche, on pavoise. Toyota va devenir, en 2007, numéro un mondial, entraînant dans son sillage Honda et Nissan. Les coréens, Hyundai en tête, leur emboîtent le pas. Ayant résolu leurs problèmes de fiabilité, les asiatiques combinent à merveille leur parfaite organisation industrielle, leur créativité et une stratégie ininterrompue d'innovation.
Au milieu, l'Europe est dans une situation contrastée. Les groupes allemands, Volkswagen et BMW, retrouvent leur statut de valeurs sûres. Fiat, chancelant il y a peu, amorce son redressement. A l'inverse, les français sont à la peine. Renault souffre d'un manque de nouveautés alors que PSA, lui, pâtit de son absence sur certains créneaux porteurs, comme les 4×4. Est-ce une simple panne ? Il est encore trop tôt pour le dire dans une industrie qui est, par nature, très mouvante.
Tous les constructeurs généralistes cherchent en tout cas des parades. Deux vont s'imposer de plus en plus. La première est la délocalisation dans des zones de faibles coûts de production. L'Europe de l'Est aujourd'hui, la Chine demain où les Américains songent à produire les voitures qu'ils exporteront sur les grands marchés de consommation.
Les mariages entre groupes, passés de mode après les problèmes du couple Daimler-Chrysler, vont redevenir d'actualité. Ils permettent d'allonger les séries et de faire des économies sur les achats, et, partant, d'améliorer les résultats et de redonner des marges de manoeuvre. Pour autant, il n'est pas sûr que le rapprochement entre Renault et GM puisse voir le jour, car le PDG américain, à qui on tente d'imposer l'idée, est très récalcitrant. Mais Carlos Ghosn pourrait, en cas d'échec, se tourner vers Ford. Reste que ces solutions auront un coût social dans les pays concernés, et notamment en France, où l'automobile occupe une place importante dans l'économie.
) : http://www.moteurnature.com/actu/uneact ... ws_id=1610 Au Salon de Genève, les Européens se cherchent un avenir meilleur
LE MONDE / 05.03.07
Le Salon de l'automobile de Genève ouvre ses portes, à la presse mardi 6 mars et au public jeudi 8 mars, dans un climat d'incertitude pour les constructeurs européens. Certes, leur situation reste plus enviable que celle des groupes américains - General Motors, Ford et Chrysler - qui traversent la plus forte crise de leur histoire, mais la vague de résultats annuels publiés ces dernières semaines montre que l'industrie automobile européenne patine sérieusement.
A commencer par les deux constructeurs français qui ont enregistré une chute de plus de 40 % de leur rentabilité opérationnelle.
Même l'allemand Volkswagen, qui, de mois en mois, consolide son rang de premier groupe européen avec une part de marché record de près de 20 %, n'a réussi à dégager qu'une marge opérationnelle sur chiffre d'affaires de 1,9 %, soit encore moins bien que Renault et PSA Peugeot-Citroën qui affichent respectivement des scores de 2,5 % et 2 %.
"Les marques asiatiques mettent la pression. Dès lors qu'il y a de plus en plus d'acteurs sur un marché qui stagne, les rentabilités s'érodent", note Emmanuel Bulle, de l'agence de notation financière Fitch. Résultat : les constructeurs rivalisent de ristournes pour écouler leurs voitures. Beaucoup d'usines tournent au ralenti et, dans un contexte où les matières premières restent chères, les coûts de production s'envolent.
Aussi, la bataille en cours va se gagner sur quatre enjeux principaux.
MULTIPLIER LES NOUVEAUTÉS.
Le Salon de Genève constitue de ce point de vue un rendez-vous important pour les constructeurs français. La nouvelle Twingo de Renault est la première grande étape de l'offensive annoncée dans le cadre du "Contrat 2009", le plan stratégique de Carlos Ghosn qui prévoit le lancement de 26 nouveaux modèles en trois ans. La marque au losange espère ainsi mettre un terme à une période particulièrement sombre au cours de laquelle sa part de marché en Europe est tombée à son plus bas historique (8,4 %).
PSA Peugeot-Citroën, qui donne l'impression depuis deux ans de faire du surplace, mise sur le marché des 4 × 4 avec la Peugeot 4 007 et la Citroën C-Crosser. Même si les objectifs de vente restent modestes, l'initiative est stratégique car elle positionne enfin le groupe sur un segment dont la part de marché en Europe est passée de 2 % à 6,3 % en dix ans.
Mais les Français n'évoluent pas seuls dans leur coin : pas moins de 80 nouveautés seront présentées à Genève. Dès lors, la différence va se jouer sur le raccourcissement des délais de développement et la capacité d'adaptation de l'outil industriel à des séries de plus en plus courtes pour faire face à l'accélération du renouvellement des gammes.
RÉDUIRE LES COÛTS.
Dans un contexte de plus en plus concurrentiel dans lequel les ventes stagnent, les constructeurs sont contraints d'adapter leur base de coûts. "Nous devrons vraisemblablement nous résoudre à une baisse des effectifs", prévient Christian Streiff, le nouveau président de PSA Peugeot Citroën, dans un entretien au Figaro du 5 mars. La méthode devrait plus passer par une rationalisation au fil de l'eau que par des plans sociaux spectaculaires.
Même tendance chez Renault : si le rebond attendu à partir du second semestre 2007 n'a pas lieu, les réductions d'effectifs pourraient être sévères. La situation chez Volkswagen est plus incertaine dans la mesure où Martin Winterkorn, le nouveau patron du constructeur, n'a pas encore précisé s'il allait poursuivre les restructurations entamées par son prédécesseur.
MISER SUR L'INTERNATIONAL.
Face à la saturation du marché européen, la stratégie consiste à ne pas céder de terrain sur le Vieux Continent tout en allant chercher la croissance dans les pays émergents. Même si huit voitures sur dix dans le monde sont aujourd'hui vendues aux Etats-Unis, en Europe occidentale et au Japon, l'avenir se joue dans les pays émergents. Les taux de croissance en Chine, au Brésil ou en Inde sont tels que, d'ici à une dizaine d'années, ces marchés devraient constituer le gros des ventes de la plupart des constructeurs.
L'ENVIRONNEMENT.
La réduction des émissions de polluants devient un enjeu essentiel dans le cadre d'un durcissement de la réglementation européenne. Même si le prix reste le critère d'achat déterminant pour les clients, l'enjeu écologique va avoir un impact essentiel sur les constructeurs européens.
On le voit déjà au niveau des gammes. Les spécialistes allemands viennent de plus en plus chasser sur les terres des généralistes en se positionnant sur les segments de véhicules de taille plus réduite. L'impact sera également sensible sur le plan des coûts : chez Renault, on estime que le passage aux normes Euro IV coûtera 500 euros par véhicule. Une somme qui, vu le contexte concurrentiel, sera quasiment impossible à répercuter auprès des clients.
Au travers de la poursuite de ces quatre enjeux se dessine l'industrie automobile européenne de demain. Reste à déterminer qui seront les gagnants et qui seront les perdants. De ce point de vue, 2007 s'annonce comme une année déterminante.
Stéphane Lauer