Re: Plafonnement des émissions de CO2 du transport aérien ?
Publié : 06 mars 2019, 13:09
il faut produire des biokérozènes... mais ça risque d'être plus cher...
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
c'est la baisse de la disponibilité du pétrole qui limitera les consommations!GillesH38 a écrit : ↑06 mars 2019, 16:21vouais et on fait comment? un "comité de pertinence des vols aériens" à l'échelle mondiale qui aura une compétence élargie à tous les pays et qui va publier une liste limitative des vols autorisés ?
le monde entier fonctionne sous la loi du marché, et il est bien évident que ça ne va pas s'arrêter du jour au lendemain. Et en plus si on régule les avions, qui va décider de savoir si les autres consommations sont pertinentes ou pas ?
donc, soyez un peu réalistes : il n'y a que la baisse du pouvoir d'achat consécutif à des crises qui limitera les consommations.
*** suite modéré ***
C'est ce sujet que j' a tenté d'aborder, Gilles. La limitation de CO2 produit par le transport aérien doit elle passer UNIQUEMENT par des recherches technologiques. Bien que difficiles à imaginer il serait vertueux que des solutions se fassent sur la limitation des trajets. Elle devrait se faire inéluctablement par le cout du carburant, mais celui ci échappant aux taxes, doit on accepter le constat évoqué par Mobar ?
https://www.usinenouvelle.com/article/c ... es.N815250[Analyse] Contre le CO2, l’aérien devra rompre avec ses habitudes
Olivier James Usine Nouvelle le 07/03/2019
Si le transport aérien ne représente que 2 % des émissions mondiales de CO2, la croissance du trafic contraint le secteur à devoir trouver des solutions. A long terme, seules des ruptures technologiques et un mécanisme mondial contraignant pourront permettre d'infléchir la courbe.
En matière de lutte contre les émissions de CO2, le transport aérien fait figure de passager clandestin. Contrairement à une grande partie de l’industrie, et à l’automobile en particulier, il n’est soumis à aucune réglementation internationale, libre comme l’air d’émettre du CO2 comme bon lui bon semble. Certes, le transport aérien, représentant 2 % des émissions mondiales, n’est pas le principal contributeur au réchauffement de la planète. Mais avec une croissance du trafic mondial de 4 à 5 % par an, sa part promet de s’envoler.
Le secteur n’est pas resté les bras ballants, sans doute poussé aussi par des motivations économiques, de moindre consommation de carburant allant de pair avec des gains de compétitivités accrus. Des accords au niveau de l’OACI (Organisation de l'aviation civile internationale) prévoient une neutralité carbone à partir de 2020 puis une division par deux des émissions en 2050, par rapport à 2005. Pour y parvenir, l’industrie mise dans un premier temps sur la modernisation de la flotte par des avions moins énergivores, l’amélioration de la gestion du trafic aérien et le système CORSIA (Régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale) prévu pour 2021.
Vers une régulation mondialisée
En France, les dirigeants du Corac (Conseil pour la recherche aéronautique civile), qui tisse des liens entre l’Etat et l’industrie depuis dix ans, en ont bien conscience : ces leviers ne suffiront pas pour répondre aux objectifs de 2050. "Après 2030, nous devrons aller vers des configurations d’avions qui n’existent pas aujourd’hui", prévoit Stéphane Cueille, directeur R&T de Safran et président du comité de pilotage du Corac. Secteur conservateur s’il en est, l’aéronautique devra être en mesure de trouver des ruptures tout en maintenant ses exigences de sécurité.
Mais au-delà des technologies, seul un mécanisme international contraignant sera à même de réguler les émissions de tout le secteur de manière efficace. "La position européenne témoigne d'un fort alignement malgré la diversité des acteurs, assure Jean-Brice Dumont, directeur de l'ingénierie d'Airbus et membre du comité de pilotage du Corac. Je pense que l'on pourra imposer certains éléments de régulation dès lors que les roues d'un avion touche le sol européen." A défaut, les initiatives locales risquent de favoriser le phénomène de distorsion de concurrence.
Usine Nouvelle a écrit : ↑07 mars 2019, 22:01[Analyse] Contre le CO2, l’aérien devra rompre avec ses habitudes
Olivier James Usine Nouvelle le 07/03/2019
Mais au-delà des technologies, seul un mécanisme international contraignant sera à même de réguler les émissions de tout le secteur de manière efficace. "La position européenne témoigne d'un fort alignement malgré la diversité des acteurs, assure Jean-Brice Dumont, directeur de l'ingénierie d'Airbus et membre du comité de pilotage du Corac. Je pense que l'on pourra imposer certains éléments de régulation dès lors que les roues d'un avion touche le sol européen." A défaut, les initiatives locales risquent de favoriser le phénomène de distorsion de concurrence.
Je sais que c'est sans doute l'objet d'un autre fil mais quelle est l'alternative à la globalisation pour des problèmes globaux??kercoz a écrit : ↑08 mars 2019, 08:01
On retrouve ici le phénomène irréversible (à cliquet) de la dynamique mondialiste:
La globalisation induit un problème qui ne pourrait se résoudre que par plus de mondialisation. La solution du problème est, bien sur hypothétique et surtout repoussée à plus tard...et si le problème reste entier, c'est la faute à ceux qui s' opposent à la globalisation.
Einstein disait qu' on ne peut règler un problème avec le processus qui lui à donné naissance.emmort a écrit : ↑08 mars 2019, 10:02Je sais que c'est sans doute l'objet d'un autre fil mais quelle est l'alternative à la globalisation pour des problèmes globaux??kercoz a écrit : ↑08 mars 2019, 08:01
On retrouve ici le phénomène irréversible (à cliquet) de la dynamique mondialiste:
La globalisation induit un problème qui ne pourrait se résoudre que par plus de mondialisation. La solution du problème est, bien sur hypothétique et surtout repoussée à plus tard...et si le problème reste entier, c'est la faute à ceux qui s' opposent à la globalisation.
.....
Oui, la globalisation est en marche et le sera de manière inéluctable, reste à la gérer au mieux.
Parfaitement d'accord mais, ici et maintenant, les problèmes globaux doivent se régler globalement. Tant qu'un Trump (par exemple) fait le con dans son coin, les problèmes mondiaux ne se résoudront pas. ( Pour autant qu'il y aie eu un essai de solution, je suis d'accord).kercoz a écrit : ↑08 mars 2019, 10:16
D' un autre coté, je suis persuadé que cette dynamique globalisatrice potentiellement présente dans le modèle étatique n' a pu se développer que grâce à l' énergie gratuite. Elle est donc condamnée à terme, sauf à remplacer des esclaves virtuels par des esclaves vivants.