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yvesT a écrit :

Auprès de Boeing, Emirates a passé une commande historique de 150 long-courriers 777X d’une valeur de 76 milliards de dollars.

Pas étonnant que Boeing ait choisi le salon de Dubaï pour y lancer, en fanfare, son nouveau long courrier, le 777X, un dérivé de son best-seller qui devrait être mis en service vers 2020. Le géant américain a obtenu la commande de 259 appareils pour la valeur faramineuse de près de 100 milliards de dollars au tarif catalogue. Emirates est prête à en acheter 150 (76 milliards de dollars), Qatar Airways, 50 exemplaires (19 milliards) et Etihad, 25. Après ce défilé de clients du Golfe, l'asiatique ­Cathay Pacific pourrait aussi signer pour 25 exemplaires. Lufthansa doit confirmer une intention d'achat pour 34 appareils. Ces contrats assurent un démarrage commercial en trombe au plus gros biréacteur jamais conçu avec une capacité de 350 à 407 passagers, avec plus de 100 milliards de dollars au compteur.

Airbus ne compte pas se laisser submerger par le tsunami américain. Emirates, le plus gros client du super-jumbo européen avec 92 contrats signés sur 259, a annoncé la commande de 50 Super Jumbos A380 d'une valeur de 23 milliards de dollars. Ce qui permet à Airbus d'atteindre son objectif de 25 ventes cette année. Qatar Airways prévoit d'acheter 5 A330 (1,1 milliard de dollars au prix catalogue) et Etihad Airways, 87 Airbus (19 milliards). Les compagnies du Golfe représentent déjà 42,5 % du carnet de commandes de l'A 380 (soit 110 avions sur 259) et 22,5 % de l'A 350 (soit 172 appareils sur 764).

yvesT a écrit :Et en plus ils ne sont pas les seuls :

....... et Etihad Airways, 87 Airbus (19 milliards). ......

Etihad commande 87 Airbus

Etihad Airways a signé aujourd'hui avec Airbus un contrat portant sur l'achat de 87 appareils d'une valeur totale d'environ 19 milliards de dollars au prix catalogue.

La commande se répartit entre 50 futur long-courriers A350XWB, 36 avions moyen-courriers dans leur version remotorisee (Neo) et un A330 cargo.

La compagnie chinoise Zhejiang Loong confirme une commande de 20 Airbus A320

Usine Nouvelle le 30 décembre 2013,

La nouvelle compagnie chinoise Zhejiang Loong vient de finaliser une commande de 20 Airbus de la famille A320 dont neuf modèles "neo".

Airbus complète son carnet de commandes fermes jusqu’aux ultimes heures de l’année 2013. La nouvelle compagnie aérienne chinoise Zhejiang Loong, qui dessert la région de Hanghzou (dans l’est du pays), vient de confirmer une commande passée en septembre, au salon aéronautique de Pékin.

La toute jeune société, qui a reçu son agrément à la fin de l’été, finalise l’achat de 20 Airbus A320 : onze modèles classiques et neuf A320neo. Le montant du contrat n’a pas été précisé. Zhejiang Loong a effectué son premier vol avec un appareil Airbus de location il y a quelques semaines, devenant par la même occasion un nouveau client de l’avionneur européen.

L’Airbus A320neo, qui doit permettre une économie de carburant de 15% par rapport à un modèle classique, est un succès : 2523 appareils avaient été commandés fin novembre 2013 selon la filiale d’EADS.

navidad a écrit :Coup dur pour les Peakoilistes un peu pressés.

A priori, a Dubaï, ils sont bien au courant des réserves de pétrole. Et on n'achète pas autant de gros avions, si la fin du pétrole était pour demain matin.

matthieu25 a écrit : ....Alors, explique moi pourquoi une etude du koweit nous predit un pic en 2014.ils n ont pas de petrole au koweit...

matthieu25 a écrit :Alors, explique moi pourquoi une etude du koweit nous predit un pic en 2014.ils n ont pas de petrole au koweit...

Airbus-Boeing, duel de chiffres

Le Point.fr - Publié le 13/01/2014

Le match entre les deux avionneurs les met presque à égalité en 2013. Toulouse l'emporte sur les commandes, Seattle sur les livraisons.

Avec la révélation aujourd'hui des chiffres définitifs de commandes et de livraisons d'Airbus, il est possible de dresser un panorama des résultats obtenus en 2013 par les deux avionneurs mondiaux. Airbus devance Boeing pour la vente d'avions, signant 1 619 commandes l'an dernier contre 1 531 pour Boeing. Si on retient le nombre de commandes nettes (déduction faite des annulations), l'écart se creuse légèrement avec 1 503 pour Airbus et 1 355 pour Boeing.


Meilleur vendeur 2013, Airbus affiche une valeur globale des commandes de 240,5 milliards de dollars aux prix catalogue des avions, une indication qu'il faut réduire de 30 à 50 % pour arriver aux prix du marché. C'est justement avec des prix un peu trop élevés qu'Airbus a perdu le renouvellement de la flotte d'Air Canada remporté par Boeing le mois dernier. "5 %, cela fait la différence", constatait récemment Marwan Lahoud, président du Gifas (industries aéronautiques) et numéro deux d'Airbus Group (ex-EADS), évoquant le manque de compétitivité de l'Europe avec le rapport euro/dollar défavorable.


Mais Airbus a su aussi conquérir des chasses gardées de Boeing comme cette commande de 31 A350 par Japan Airlines, une citadelle considérée comme imprenable. Le carnet de commandes d'Airbus totalise 5 559 avions, ce qui représente huit ans de production. Cela ne veut pas dire qu'en 2022 les usines tourneront à vide. Les livraisons s'étalent, en effet, sur près de deux décennies, ce qui laisse des créneaux pour d'autres commandes livrables à moins de cinq ans.

Avantage Boeing
Du côté des livraisons, Boeing prend l'avantage avec 648 appareils contre 626 pour Airbus. Le constructeur américain a su faire preuve de remarquables qualités d'adaptation quand la production du Boeing 787 Dreamliner a été bloquée pendant près de six mois à la suite de problèmes de batterie.

On sait que la trésorerie des avionneurs est directement liée à ces livraisons. C'est le moment où le solde du prix de l'avion est réglé alors que, lors d'une commande, sont prévues en général à peine 5 % d'arrhes. En valeur de commandes, Boeing prend probablement l'avantage grâce aux avions gros-porteurs. En effet, les chiffres présentés par les constructeurs sont quelque peu biaisés, car ils reviennent à additionner des poireaux, des tomates et des truffes, sans tenir compte du prix des avions qui peut aller de un à six, d'un A318 à 72 millions de dollars à un A380 à 414 millions de dollars.

De part et d'autre de l'Atlantique, la montée en cadence des chaînes de production est un des enjeux majeurs de cette industrie. "C'est même le risque numéro un", soulignait un dirigeant d'Airbus, "car les matières premières ou les financements se trouvent toujours. La ressource rare, c'est la ressource humaine". Airbus a recruté 3 000 salariés en 2013, mais ses fournisseurs et ses sous-traitants peinent à trouver aussi des collaborateurs, toutes compétences confondues.

Bombardier supprime 1.700 postes dans l'aéronautique au Canada

le 21 janvier 2014, à 18h31 TORONTO (Reuters)

Le constructeur canadien d'avions et de matériel ferroviaire Bombardier a annoncé mardi la suppression de 1.700 postes dans sa division aéronautique, principalement dans la région de Montréal.

Le groupe, qui a reporté la semaine dernière le lancement de son nouvel avion, le CSeries, explique que ces réductions d'effectifs s'inscrivent dans le cadre d'un plan d'économies lancé en 2012.

Il précise que 300 des 1.700 postes concernés ont été supprimés dès le mois dernier et ajoute qu'il s'efforcera de reclasser au sein de ses effectifs "quelques centaines" des salariés touchés.

Bombardier, dont le siège est à Montréal, emploie 38.350 personnes dans l'aéronautique, dont 22.200 au Canada.