Urban a écrit :Jaguar75 a écrit :Mais bordel, quel est l'intérêt du bus sans chauffeur??? Alors qu'on se plaint sans arrêt de la déshumanisation des rapports sociaux dans les grandes métropoles, des machines qui remplacent les agents RATP etc...
Non faut pas chercher c'est Lavissan, c'est un affolé de l'électronique, du GPS et tout ce qui peux se mettre (d'utile ou d'inutile) dans un véhicule motorisé.
Le pire dans tout ça c'est qu'il ne sait même pas comment ça marche.
C'est clair qu'un bus sans chauffeur il n'y a aucun intérêt, à part mettre quelqu'un au chômage, ben là je crois que c'est le cas de Lavissan donc il vaudrait que tout le monde soit comme lui.
Sans intérêt le bus sans chauffeur ? Quelle vision réductrice !
L’automatisation du transport en commun est une solution d’avenir à court terme.
Rappelons qu’aujourd’hui le principal poste de dépense dans une société de transport en commun c’est le personnel de conduite. Pour qu’un bus soit rentable et ne coûte pas trop cher à la collectivité il faut lui assurer un minimum de fréquentation. Fréquentation qui est impossible à assurer dans des zones périurbaines au peuplement clairsemé.
Résultat : on est obligés de proposer des dessertes médiocres avec un mauvais cadencement, ce qui rend le TC encore moins attractif, donc moins fréquenté d’où cercle vicieux et quantités de bagnoles qui viennent se déverser sur les voies rapides pénétrantes.
Avec des bus automatiques, on peut, à dépense de personnel égale, proposer des passages beaucoup plus réguliers et donc créer un service bien plus attractif.
Du personnel, il en faudra toujours pour réguler la circulation, entretenir et réparer le matériel, etc… à ce que je sache les rames de métro automatiques de Lyon, Paris ou Lille n’ont pas provoqué de licenciements massifs à la RATP ou aux TCL.
Techniquement, les véhicules de TC automatiques sont presque au point, y compris au milieu de la circulation. Des expériences ont été menées sur des aéroports flamands ou à Antibes, où un ingénieur concepteur du projet n’a pas hésité à se jeter sous les roues du véhicule pour démontrer son aptitude à la détection d’obstacles.
A force de vouloir sacrifier tout progrès technologique par crainte de perdre des emplois, on finit par perdre de vue la finalité écologique. Autant revenir aux locomotives à vapeur et aux becs de gaz.