Voitures au GPL

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Lansing
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Re: Voitures au GPL

Message par Lansing » 21 juin 2010, 12:47

Ca ressemble fort au paradoxe de Jevon.

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energy_isere
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Re: Voitures au GPL

Message par energy_isere » 09 nov. 2010, 17:47

« Si l'Etat supprime le bonus de 2 000 euros, le marché du GPL s'effondrera » (CFBP)

Le 09 novembre 2010 Usine Nouvelle

Le bonus de 2 000 euros en faveur des véhicules roulant au gaz de pétrole liquéfié (GPL) pourrait disparaître avant l’heure, selon les Echos. Le sujet serait en effet en discussion au plus haut niveau de l’Etat et pourrait être discuté lors des débats sur la loi de finances rectificative. Une mesure qui pourrait freiner le marché du GPL, selon Joël Pedessac, directeur du comité français du butane et du propane (CFBP).

Comment réagissez-vous aux rumeurs en cours sur une potentielle suppression du bonus de 2 000 euros en faveur des véhicules GPL ?

Ce ne serait vraiment pas très positif. Depuis 2008, le marché du GPL est soutenu par le bonus de 2000 euros. Une prime qui a pris le relai d’un crédit d’impôt de 1500 euros en vigueur entre 2001 et 2008. En principe, le soutien des pouvoirs publics, désireux à l’époque de voir la filière GPL émerger, doit être effectif jusqu’au 31 décembre 2012. Or, selon les rumeurs, le gouvernement serait prêt à faire tomber cette aide à zéro dès le 1er janvier 2011, car le bonus lui coûterait trop cher. Il ne nous laisserait alors que trois semaines pour nous retourner. Je comprends la position de l’Etat, car la prime lui coûte 150 millions d’euros. Mais est ce vraiment logique de mettre en place des incitations pour les supprimer d’un coup lorsqu’elles coûtent trop cher ?

Quelles conséquences une telle suppression pourrait-elle avoir sur le marché ?

Une situation catastrophique. La plupart des véhicules GPL actuellement en circulation étaient éligibles à la prime. Elle est le premier levier à l’origine du décollage du marché et une importante source de revenus pour les transformateurs de véhicules essence en GPL. Si on la supprime, les ventes vont dégringoler, ces derniers vont mettre la clé sous la porte et le marché va ralentir, au moment même où il commence à prendre.

................
http://www.usinenouvelle.com/article/si ... bp.N141275

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Re: Voitures au GPL

Message par energy_isere » 28 déc. 2010, 14:05

Les automobiles GPL exclues du bonus-malus écologique

Le 27 décembre 2010 par Thibaut de Jaegher

Un décret publié au Journal officiel durcit les conditions d’octroi du bonus écologique en 2011. La prime de 2000 euros accordées aux véhicules carburant au GPL est supprimée.

150 millions d’euros pour rendre le parc automobile français plus écologique, c’est trop. C’est en tout cas ce qu’a estimé le gouvernement qui vient de publier, dimanche 26 décembre, au journal officiel un décret modifiant les conditions d'octroi du bonus écologique en 2011. Le texte, applicable dès le 1er janvier, met un terme au bonus spécifique de 2000 euros pour l'achat d'un véhicule fonctionnant au GPL ou au gaz naturel. Institué lors du Grenelle de l'environnement en 2007, cette aide avait pris le relais d’un crédit d’impôt de 1500 euros. Pour la filière, c’est évidemment un choc. Interviewé par L’Usine Nouvelle début novembre, Joël Pedessac, directeur du comité français du butane et du propane, avait alors affirmé que si l'Etat supprimait le bonus de 2 000 euros, le marché du GPL s'effondrerait.

Seuil d’émissions plus sévère

Les voitures carburant au GPL ne sont pas les seules impactées. Le seuil d'émission donnant droit à un bonus a été relevé. Le bonus de 100 euros pour l'achat de voitures émettant entre 116 et 125 g de CO2/km sera supprimé en 2011. Dorénavant, pour profiter d'un bonus de 400 euros, il faudra un véhicule émettant de 91 à 110 g. Auparavant, la prime était de 500 euros pour les voitures de 96 à 115 g. A partir de janvier 2011, une prime de 800 euros sera versée pour les véhicules émettant de 61 g à 90 g, alors qu'elle était auparavant de 1.000 euros et qu'elle concernait les véhicules émettant de 61 et 95 g.

Maintien de la prime de 5000 euros

Les aides seront également plus restrictives pour les véhicules hybrides. Pour percevoir la prime de 2000 euros, il faudra disposer de voitures hybrides émettant moins de 111 g (135g aujourd’hui). Le gouvernement ne touche pas en revanche à la prime de 5.000 euros pour les voitures émettant moins de 60 g de CO2/km et qui doit soutenir l'essor du véhicule électrique.
Le bonus écologique spécifique avait été mis en place dans le cadre du Grenelle de l'Environnement en 2007 avec un engagement de maintien jusqu'à fin 2012.

Durcissement du malus en 2012

A partir de 2012, le gouvernement imposera des malus plus progressifs pour prendre en compte les évolutions technologiques. Un malus de 2600 euros devrait être institué, dès 231 g de CO2/km au lieu de 241 g de CO2/km.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... ue.N143917

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Re: Voitures au GPL

Message par Silenius » 29 déc. 2010, 00:03

Le DME (diméthyl éther) peut-il remplacer a 100% le GPL dans les voitures , sans modification majeure ? (actuellement, on peut le mélanger a 20 % au GPL)
Ce carburant est trés polyvalent, puisque il peut alimenter les Diesel a 99% (+1% d'additif lubrifiant pour éviter de serrer la pompe a injection)(camions Volvo), il est aussi vendu comme substitut au propane domestique (chine - afrique du sud ?) Sa nature gazeuse réduit trés fortement l'émission de particules lors de la combustion. Il est produit par synthèse FT, de façon trés sélective (peu de co-produits générés).

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Re: Voitures au GPL

Message par energy_isere » 31 août 2011, 21:16

Les voitures GPL victimes de la mort du bonus de 2000 euros

Rigueur budgétaire et coup de rabot fiscal sont les principales causes de la chute du marché du GPL au premier semestre. Pourtant, les acteurs de la filière ne perdent pas espoir.

Depuis le 1er janvier 2011, le bonus spécifique de 2000 euros pour l’achat d’un véhicule fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié (GPL) n’existe plus. Résultat : le marché a chuté drastiquement, passant de 5 à 6000 unités par mois en 2010 à environ 100 à 200 actuellement, selon les données du Comité Français du Butane et du Propane (CFBP).

Les constructeurs sont les premiers à avoir ressenti cet effondrement. Chez Dacia, les Logan ou autres Sandero roulant au GPL représentaient 40% du marché de la marque alliée à Renault en juillet 2010. Un an plus tard, le chiffre est tombé à 6%. Même tendance chez le constructeur français, les ventes ont chuté de 61% sur les six premiers mois de l’année.

Corrélation évidente

"La fin du bonus a été brutale, selon le responsable marketing d’Opel, David Bucher. Une sortie en douceur comme celle de la prime à la casse aurait été vraiment préférable". Pour Joël Pedessac, directeur général du Comité Français du Butane et du Propane (CFBP), qui représente les distributeurs de gaz, la corrélation est évidente entre la fin du bonus et la chute du marché. "Jusqu’au 31 mars, le marché a encore profité des effets du bonus, précise-t-il. Mais malgré les anticipations, le deuxième trimestre a été fatal et nous sommes de retour à une situation de morne plaine comme entre 2002 et 2008". C’est en effet à compter de cette date que le bonus de 2000 euros a été mis en place. Une manière de soutenir un marché alors en berne. Car depuis 1979 et son lancement en France, ce type de motorisation n’a pas toujours rencontré le succès escompté.

Segment mouvementé

A son démarrage, l’Etat a aidé ce segment avec une fiscalité avantageuse. Mais dès 1985 et l’assaut de PSA Peugeot Citroën pour une taxation spécifique au diesel, le GPL a vu son marché s’effondrer. Il a fallu attendre 1996 et un nouveau coup de pouce de l’Etat pour redoper le marché. Pour atteindre 75 000 unités vendues environ l’année dernière. Un chiffre proche des espoirs des constructeurs pendant plusieurs années. En effet, ils tablaient sur un segment d’environ 5 à 10% du marché total. "On aurait pu l’atteindre, comme en Italie ou en Allemagne, si le bonus n’avait pas été supprimé", assure le directeur général. Oui, mais en 2010, force était aussi de constater que le gouvernement était à la recherche d’économies. Il a notamment lancé un coup de rabot de 10% sur de nombreuses niches fiscales. "Nous avions proposé la même chose pour la filière GPL. Mais le gouvernement ne nous a pas suivis et a tout supprimé", explique le directeur général.

Une situation qui a, selon Joël Pedessac, mis à mal l’usine Renault de Dieppe, spécialisée dans la production de motorisations GPL. Elle est affectée par des périodes de chômage technique. Pour l'heure, la direction de Renault n'a pas commenté cette information à L'Usine Nouvelle. "Le gouvernement a pris de court tous les constructeurs, car en principe le bonus devait être attribué jusqu’en 2012", précise le directeur général de CFBP.

Euro 5 : entre contrainte et avantage

Si la fin du bonus est à 90% le motif de chute du marché, un autre problème s’y est ajouté : le passage à la norme Euro 5. Pour des raisons environnementales, les constructeurs ont été contraints d’adapter l’ensemble de leur gamme à cette norme européenne. "Et les véhicules essence et diesel sont passés en priorité pour être prêts au 1er janvier 2011, précise Joël Pedessac. D’où une période de creux en terme d’offres pour ceux fonctionnant au GPL".

Cette norme Euro 5, très contraignante pour les véhicules diesel, est désormais vue comme un atout pour les acteurs du marché. Car malgré toutes ces nouvelles plutôt négatives, ils veulent encore croire en l’avenir du GPL. "Face aux véhicules essence ou diesel, ce type de carburant est moins onéreux et a davantage d’intérêts environnementaux", explique le directeur général. Actuellement, le litre de gazole se vend autour de 1,32 euro, et celui d’essence autour de 1,5 euro. Soit des prix supérieurs à celui du GPL, délivré pour 86 centimes.

Un marché diversifié

Les constructeurs n’ont même pas l’air de craindre l’arrivée prochaine des véhicules électriques sur le marché automobile français. « Le GPL a là encore un atout : son réseau de distribution qui existe déjà largement », précise le responsable marketing d’Opel. Et ce, contrairement aux stations de recharge des véhicules électriques. Le directeur général CFBP prédit d’ailleurs qu’à terme le véhicule électrique subisse les mêmes restrictions que celui fonctionnant au GPL. "Si l’Etat veut économiser, il va vite arrêter de distribuer 5000 euros de prime pour l’achat d’un véhicule électrique", pense-t-il.

Pour Opel, la voiture roulant au GPL fait partie d’un ensemble de solutions de mobilité (E85, GNV, systèmes écoflex), mais à laquelle le constructeur s’accroche. "C’est par une combinaison de solutions que nous pouvons avancer, selon David Bucher. Développer des véhicules au GPL est une vraie stratégie". Tout comme le véhicule électrique d’ailleurs. Mais selon lui, "90% du marché ne pourra pas être électrique. Notamment parce que les technologies sont onéreuses et que sa maintenance est plus complexe que sur d’autres véhicules, dont ceux roulant au GPL". "Sans compter qu’un acheteur de voitures GPL ne sera pas forcément tenté par le véhicule électrique, notamment au regard du prix", renchérit Joël Pedessac.

Résistance

En attendant ce nouveau marché, les constructeurs tentent de résister à la chute du segment. Dacia a révisé son offre, en la réduisant de 700 euros par rapport aux modèles de 2010. Chez Opel, on s’apprête à lancer une nouvelle Corsa motorisée en version GPL. Et on tente de convertir les entreprises. "Il y a une sorte de blocage actuellement, car les cartes de carburant dans les entreprises ne permettent pas toujours d’aller dans une station délivrant du GPL, explique le responsable. Et il y a aussi un souci fonctionnel : de nombreux parkings ont un panneau "interdit aux véhicules GPL" à leur entrée. Une question d’équipements de soupapes. Sauf que c’est une règle qui n’est plus en vigueur depuis plus de 10 ans. Il y a donc aussi toute une politique à faire… ».
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... os.N157722

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Re: Voitures au GPL

Message par energy_isere » 09 avr. 2014, 21:31

Source Nouvel Obs papier du 27 Mars 2014
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: Voitures au GPL

Message par Remundo » 13 avr. 2014, 16:08


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Re: Voitures au GPL

Message par energy_isere » 19 déc. 2014, 17:33

aprés le Nouvel Obs qui se souvient que le GPL existe (post au dessus) , au tour de Usine Nouvelle :
Avec le désamour du diesel, le GPL tente un come-back

Laissé de côté pendant des années, le GPL pourrait représenter une alternative au diesel. Jugé moins polluant, et surtout moins cher, il ne concerne aujourd’hui que 250 000 véhicules en France.

Boudé depuis le début des années 2000, le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) tente un retour comme carburant alternatif, en plein débat sur l’avenir du Diesel en France. "Le GPL est très proche des carburants conventionnels, car il est liquide. Si le véhicule est adapté, il peut être utilisé dans des véhicules à moteur thermique et son rendement énergétique est plus élevé que l’essence" résume Joël Pédessac, président du comité français du butane et du propane.

Le syndicat professionnel des GPListes ne manque pas d’ajouter que le coût à la pompe du GPL est aussi compétitif, puisqu’il n’est vendu que 86 centimes d’euros le litre. Et contrairement à la problématique des bornes de recharge pour les véhicules électriques, une station-service sur sept propose en France du GPL, soit 1750 stations sur tout le territoire.

Alternative au Diesel

"Le débat sur le diesel est une opportunité, affirme Joël Pédessac. Le véhicule électrique est encore embryonnaire, le diesel a pris une place trop importante, notamment en ville. Il faut une segmentation des usages, et donc des carburants". Le GPL pourrait donc représenter une alternative en ville, car il émet peu de Nox et 20% de CO2 de moins qu’un litre d’essence.

Côté autonomie, un véhicule GPL permet d’effectuer autant de kilomètres qu’un véhicule à moteur thermique classique, soit 400 à 600 kilomètres. A Paris, 8,70% des 3644 véhicules de la Mairie roulent par exemple au GPL. La Pologne, l’Italie, l’Allemagne ou encore la Turquie et la Corée du Sud sont au contraire des marchés très importants pour le GPL.

Un carburant sous-utilisé

Cette action de communication des GPListes vise à combattre les idées reçues sur ce carburant. Le GPL n’a en effet pas bonne presse en France. Suite à un accident à la fin des années 90, il est considéré comme dangereux et les conducteurs sont persuadés qu’il est interdit dans les parkings publics type Vinci. Pourtant, depuis 2006, l’interdiction de se garer dans les parkings a été abrogée car tout le parc GPL français dispose réglementairement d’une soupape de sécurité.

"Le réservoir ne peut pas être rempli à plus de 80% et la soupape libère immédiatement le gaz si le réservoir s’échauffe trop" explique Lionel Porcheron, chef de projet chez Renault. Mais depuis quelques années, le GPL n’a même plus de presse du tout, presque tombé dans l’oubli comme une technologie dépassée. Seuls 257 000 véhicules GPL circulent aujourd’hui en France, 7 millions en Europe.

Trois cylindres essence/GPL chez Renault

Renault s’est lui positionné au cas où le marché grandirait. La marque au losange commercialise déjà sur différents marchés sa gamme Dacia en version hybride GPL/essence. Au second semestre 2015, après la Clio 4, son système sera adapté sur ses nouveaux moteurs trois cylindres, donc sur de petits modèles. L’année dernière, Renault et Dacia ont écoulé un peu moins de 18 000 véhicules GPL/essence en Europe, sur un marché total de 118 000 véhicules.

Pauline Ducamp
http://www.usinenouvelle.com/article/av ... ck.N304668

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Re: Voitures au GPL

Message par mobar » 19 déc. 2014, 18:49

energy_isere a écrit :aprés le Nouvel Obs qui se souvient que le GPL existe (post au dessus) , au tour de Usine Nouvelle :
Le GPL est limité par les capacités de production des raffinerie, c'est un sous produit fatal du raffinage
Les débits sont limités et si on produit moins de diesel, après la fermeture de quelques raffineries, on produira aussi moins de GPL

Comme dit Remundo, la solution est plutot vers le GNV qui lui vient d'une autre source et qui peut être renouvelable avec le biométhane et le méthane de synthèse ex-biomasse

Pas sur que ça intéresse l'état, dès lors que ce biométhane devait être détaxé parce que vert!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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