Re: Premiers petits avions electriques
Publié : 09 juil. 2010, 00:31
Une alternative possible aux satellites alors : une flotte de drones solaires ?"Nous sommes tout près du vol perpétuel", s'est félicité Bertrand Piccard
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
Une alternative possible aux satellites alors : une flotte de drones solaires ?"Nous sommes tout près du vol perpétuel", s'est félicité Bertrand Piccard
un endroit sans route et avec des obstacles dans lequel tu as de la place de faire décoller un avion ultra léger , donc fragile, avec 60 mètres d'envergure, ça doit pas être très courant sur la planète ... :( (et je ne vois pas très bien qui y aurait un besoin urgent de se déplacer de 200 km/h à 70 km/h au lieu de 5km/h à pied ou à dos de mule...)Spiritatus a écrit :Dans un lieu pourvu d'infrastructure routière peu d'intérêtGillesH38 a écrit :quel interêt de prendre un avion pour faire "presque 200 km à 90 km/h" sans rien pouvoir transporter ?
Dans un endroit sans routes avec des obstacle, fleuve, montagnes. 200 km en ligne droite ca peut être très intéressant.
C'est à ce stade plus un projet de recherche qu'autre chose. De toute façon il faut à un moment construire pour valider le concept, sinon on reste dans le virtuel.po a écrit :L'avion fonctionnant sur batteries fait 13,8 m d'envergure. ça reste raisonnable
http://yuneeccouk.site.securepod.com/Ai ... ation.html
solar impulse a un intérêt plus limité
oui comme tu dis...et plein d'autres choses!mobar a écrit :
Les perspectives me semble interessantes surtout pour des applications de mesure, de contrôle, de transmission de signaux et d'information. Un escadrille de drones solaires serait intéressantes pour faire de prises d'échantillons et plein d'autres choses.
La philo et la techno.GillesH38 a écrit : oui comme tu dis...et plein d'autres choses!
on y lit une vitesse de croisiére de 95 km/h (maxi 150 km/h) et un temps de vol standart de 2 heures.po a écrit :L'avion fonctionnant sur batteries fait 13,8 m d'envergure. ça reste raisonnable
http://yuneeccouk.site.securepod.com/Ai ... ation.html
.....
y a un probleme de fond, c'est que la portance d'un avion est proportionnelle à sa surface, et sa masse au volume. Pareil pour l'alimentation solaire, elle est proportionnelle à sa surface. Les gros porteurs doivent avoir donc une envergure proportionnellement de plus en plus grande (comparer aux premiers coucous qui ont volés...). Quand on démarre à 60 mètres avec des matériaux ultra-légers, les perspectives de croissance sont quand même minces.Pura Vida a écrit :Certainement, ces avancées-là ont davantage de portée que nous nous imaginons. Après le mini saut de Clément Ader en 1890 qui prouvait définitivement qu'un plus lourd que l'air, comme les oiseaux, pouvait fonctionner et s'élever par ses propres moyens mécaniques embarqués, le rapport poids-puissance des moteurs évoluant sans cesse en faveur de la puissance rajouté à l'affinage aérodynamique constant devaient sans cesse confirmer la possibilité opérationnelle, puis marchande, du transport aérien.
À présent, je crois que l'élément décisif devrait être le rapport entre le poids et la capacité de réserve électrique dans le même objet (batteries).
Un point positif : lors de l'expérience de ces derniers jours, après cette nuit certes courte (8h environ), il restait tout de même plus de 40% de la charge des batteries. De quoi tenir encore 4h environ. Une nuit de 12h aurait été possible.Pura Vida a écrit :À noter quand-même qu'il s'agissait d'une nuit d'été (nous sommes encore près du solttice d'été aux latitudes moyennes européennes comme la Suisse, la nuit à la date où nous sommes et pour la latitude de la Suisse doit donner une nuit de, au pif, ~8h30 moins de 9 heures en tout cas. Donc il faudra faire des essais en hiver (...)
Est-ce que plus d'info sont dispo sur ces points de stockage d'énergie et bilan d'énergie?Alturiak a écrit :Un point positif : lors de l'expérience de ces derniers jours, après cette nuit certes courte (8h environ), il restait tout de même plus de 40% de la charge des batteries. De quoi tenir encore 4h environ. Une nuit de 12h aurait été possible.Pura Vida a écrit :À noter quand-même qu'il s'agissait d'une nuit d'été (nous sommes encore près du solttice d'été aux latitudes moyennes européennes comme la Suisse, la nuit à la date où nous sommes et pour la latitude de la Suisse doit donner une nuit de, au pif, ~8h30 moins de 9 heures en tout cas. Donc il faudra faire des essais en hiver (...)
Merci pour ce lien.Alturiak a écrit :Salut Troti,
Le site détaillant cette tentative de vol nocturne recueille un bon nombre d'informations. Notamment la section graphiques, où l'évolution de l'altitude, de la charge des batteries, de la vitesse et d'autres paramètres est représentée au cours de tout le vol. Tu pourras en déduire les réponses à nombre de tes questions. On constate notamment que l'avion a passé les premières 5h30 de nuit à n'utiliser que l'énergie potentielle accumulée précédemment, sans toucher à l'énergie chimique des batteries. Il y a un plan de vol également, peut-être pourras-tu le croiser avec des relevés météo pour savoir si l'avion a cherché à bénéficier de thermiques ?
Pour les drones on pense à l' electrique, et c' est peut étre l' Hydrogéne qui damera le pion :GillesH38 a écrit :oui comme tu dis...et plein d'autres choses!mobar a écrit :
Les perspectives me semble interessantes surtout pour des applications de mesure, de contrôle, de transmission de signaux et d'information. Un escadrille de drones solaires serait intéressantes pour faire de prises d'échantillons et plein d'autres choses.
http://www.aeroweb-fr.net/actualites/20 ... it-le-jourBoeing : Le démonstrateur Phantom Eye voit le jour
Boeing a dévoilé le système sans pilote alimenté à l’hydrogène Phantom Eye.
Ce démonstrateur pourra voler à 65 000 pieds pendant plus de 4 jours consécutivement. Le Phantom Eye est un appareil propulsé par 2 moteurs 4 cylindres de 2,3 litres fournissant 150 chevaux vapeurs chacun. Avec son aile de 60 mètres d’envergure, il volera à une vitesse de croisière de 150 nœuds avec une charge utile de 200 kg.
« Phantom Eye est le premier de son genre et pourrait ouvrir un tout nouveau marché dans la collecte de données et de communications, » a déclaré Darryl Davis, président de Boeing Phantom Works, à la cérémonie d'inauguration à Saint-Louis.
«Le programme avance rapidement et il est passionnant de faire partie de la création d'un tel appareil, » a déclaré Drew Mallow, gestionnaire du programme Phantom Eye pour Boeing. « Le système de propulsion à l'hydrogène sera la clé du succès de l’appareil. Il est très efficace et offre une grande économie de carburant, et son seul rejet est l'eau, il est donc aussi un appareil très écologique. »
Plus tard cet été, le démonstrateur sera expédié au centre de recherche Dryden de la NASA à la base Edwards de l’USAF en Californie, pour commencer une série d'essais au sol et de taxi pour la préparation de son premier vol au début de 2011. Ce premier vol devrait durer entre quatre et huit heures.
Le programme Phantom Eye est le fruit d’un partenariat entre plusieurs grandes entreprises dont Ford Motor Company (motorisation), Aurora Flight Sciences (aile), Ball Aerospace (réservoirs de carburant) ainsi que la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) et la NASA.