Chauffage urbain

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 26 sept. 2020, 16:29

Le bois remplace les énergies fossiles dans le réseau de chaleur des Mureaux

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 15 SEPTEMBRE 2020
Lire https://www.bioenergie-promotion.fr/854 ... s-mureaux/

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 15 oct. 2020, 08:04

Rennes : Mystère... D’où provient le bois brûlé dans la chaufferie Dalkia ?

MIS À JOUR LE 15/10/20

L’usine produit du chauffage et de l’électricité pour les habitants de 20.000 logements du sud de Rennes
Lire https://www.20minutes.fr/planete/288499 ... rie-dalkia

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 10 déc. 2020, 00:12

Nouvelles normes dans les bâtiments : inquiétude pour les réseaux de chaleur

AFP parue le 09 déc. 2020

Les réseaux de chaleur et de froid, alimentés à 60% par des énergies vertes, doivent croître plus rapidement si la France veut tenir ses objectifs climatiques, ont plaidé mercredi leurs défenseurs, inquiets de la part donnée au chauffage électrique par les futures normes de construction.

En 10 ans, depuis le lancement du Fonds chaleur, créé après le Grenelle de l'environnement pour verdir le chauffage, les réseaux, dont 98% appartiennent aux collectivités locales, ont quasiment doublé leurs capacités, passant à près de 800, déployant 6 000 km de conduits pour 2,3 millions d'équivalents logements, indique le Syndicat national du chauffage urbain (SNCU).

Ils livrent en moyenne 59,4% d'énergie renouvelable et de récupération (biomasse, géothermie, chaleur fatale de l'incinération des déchets, ou pour le froid apport des fleuves ou de la mer), une part qui a doublé en dix ans et encore gagné 2% en 2019. Mais c'est insuffisant car le chauffage représente toujours en France 40% de la consommation finale d'énergie (plus que les transports) et seul 21% est d'origine renouvelable (au lieu des 33% visés par l'Etat). "Pour relever le défi climatique, les réseaux seront essentiels", dit Aurélie Lehéricy, présidente du SNCU. "Mais sur 677 TWh de chaleur consommée, nous ne contribuons qu'à 15 TWh. Or tous les territoires ont des ressources renouvelables".

Alors que le prix des énergies fossiles est au plus bas, le secteur appelle les pouvoirs publics à soutenir son verdissement en reprenant le dossier fiscalité carbone, dans les limbes depuis la crise des Gilets jaunes. "Le projet de loi issu de la Convention citoyenne doit se réapproprier ce sujet, pour handicaper les solutions du passé mais de manière à ce que cela ne soit pas reçu comme étant punitif", dit Nicolas Garnier, délégué général du réseau de collectivités Amorce.

Le secteur s'inquiète aussi des futures normes pour les constructions neuves (RE2020) et la rénovation des bâtiments tertiaires, dont les méthodes de calcul peuvent faire apparaître le chauffage électrique comme plus vert que les réseaux renouvelables. "Avec les modifications de calcul, certains réseaux vertueux risquent de plus pouvoir raccorder les logements neufs. On est en train de favoriser des solutions de chaleur électrique, avec des convecteurs et des pompes à chaleur dont toutes ne sont pas vertueuses ! Cela peut remettre en cause toute la dynamique des réseaux", alerte M. Garnier.
https://www.connaissancedesenergies.org ... eur-201209

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Message par Raminagrobis » 06 juin 2021, 17:41

Il se passe quelques petits trucs dans le domaine de la valorisation de la chaleur "fatale" :

Lien Issoire : 2500 logements chauffés grâce au refroidissement d'une fonderie d'aluminium (aéronautique)

lien à ugine, projet similaire.
Toujours moins.

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 25 juin 2021, 15:39

Le réseau de chaleur au bois de la ville de Manosque est en pleine extension

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 24 JUIN 2021
.............
lire : https://www.bioenergie-promotion.fr/900 ... extension/

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 26 juin 2021, 17:32

Une chaufferie biomasse de 5 MW entrera en service en 2022 à Sarrebourg

FRÉDÉRIC DOUARD · 26 JUIN 2021

Image
La future chaufferie biomasse de Sarrebourg – Crédit PM Architectes

Dans le cadre du Plan climat de la communauté de communes Sarrebourg-Moselle-Sud, la Ville de Sarrebourg met en place une chaufferie à bois de 5 MW avec réseau de chaleur. Pour sa réalisation, en 2020, elle attribué un marché de délégation de service public à ENGIE Solutions, incluant la construction et l’exploitation durant 20 ans. Une société dédiée, Sarrebourg Energie, a été créée pour l’exploitation du réseau.

Une chaleur économique, produite à partir d’une ressource renouvelable et locale
La chaufferie biomasse, équipée d’une chaudière automatique à bois Compte R. de 5 MW, produira 85 % de la chaleur, le complément d’énergie sera fourni par trois chaudières gaz en appoint/secours. Elle desservira à terme 2 900 équivalents logements. Le recours à la biomasse permettra d’éviter l’émission dans l’atmosphère de plus de 123 000 tonnes de CO2 sur toute la durée du contrat, soit l’équivalent des émissions annuelles de près de 11 400 citoyens français.

Le projet permet de garantir aux bénéficiaires une chaleur à un prix compétitif et stable par rapport aux énergies fossiles. Le prix moyen du réseau de chaleur sera de 77,70 € TTC.

La chaufferie bois nécessitera près de 9 000 tonnes de bois-énergie par an, dont l’approvisionnement sera réalisé dans un rayon de moins de 50 km. En contribuant de façon significative à la pérennisation de la filière bois dans le département, la nouvelle installation permettra de créer plus de 90 emplois pendant la durée des travaux et huit emplois permanents pour la filière biomasse.

Un investissement ouvert au financement participatif

L’investissement porté par ENGIE Solutions s’élève à plus de 12 millions d’euros dont une partie fait l’objet d’une demande de financement du FEDER, de l’ADEME. Et afin d’associer la population à ce projet de transition énergétique, il est également ouvert à une part de financement participatif. La collecte est ouverte dans un premier temps aux habitants de la communauté de communes Sarrebourg Moselle Sud, puis sera ouverte à compter du 25 juin 2021 à l’ensemble des habitants de la région Grand Est.

Les travaux du réseau de chaleur ont débuté en avril 2021 et la mise en service est prévue en janvier 2022.
https://www.bioenergie-promotion.fr/901 ... e-en-2022/

la phrase ''Le prix moyen du réseau de chaleur sera de 77,70 € TTC.'' m'est incompréhensible.

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Message par energy_isere » 07 sept. 2021, 23:46

Climat: le chauffage urbain insuffisamment exploité, déplore la Cour des comptes

AFP•07/09/2021

Le chauffage urbain (ou "réseau de chaleur") produit à partir d'énergies renouvelables, est "une contribution efficace à la transition énergétique qui reste insuffisamment exploitée" en France, déplore la Cour des comptes dans un rapport publié mardi.

L'instance appelle notamment à ce que les collectivités locales puissent plus s'impliquer.

La loi en 2015 a fixé comme objectif pour la France de multiplier par cinq entre 2012 et 2030 la quantité de chaleur et de froid renouvelables, et vise à cet horizon une production de chaleur renouvelable représentant 3,4 millions de tonnes d'équivalent pétrole (Mtep).

Or, la consommation de chaleur renouvelable par les réseaux est passée de 0,68 à 1,21 Mtep entre 2012 et 2019, une croissance annuelle de 10% "insuffisante", note le rapport, établi au terme d'une enquête commune entre la Cour des comptes et neuf chambres régionales des comptes.

Le chauffage urbain présente de nombreux avantages en matière énergétique, notamment dans des quartiers denses, soulignent ces instances. Mais "en France, le taux de pénétration de ces systèmes est en-deçà de la moyenne européenne".

Le nombre de réseaux neutres en carbone y est passé de 19 en 2013 à 154 en 2019, sur un total d'environ 800.

Pour la Cour, les collectivités doivent pouvoir mieux planifier et piloter ces infrastructures.

En raison du poids des investissements nécessaires, 80% des réseaux de chaleur font l'objet d'une délégation de service public (DSP). Or la Cour relève plusieurs cas de contrôles "lacunaires" de la part de collectivités, souvent du fait de l'absence de ressources humaines et techniques: "ces lacunes doivent être comblées par un transfert de compétences adéquat à toutes" les intercommunalités de plus de 20.000 habitants.

Le rapport appelle aussi à plus de transparence sur les données économiques, notamment le prix de vente de la chaleur, "face aux différentes contraintes liées à la préservation des secrets industriels et commerciaux des exploitants de réseau, qui les rendent peu accessibles".

Enfin, le soutien public au chauffage urbain pourrait être renforcé, note la Cour.

Le taux réduit de TVA (5,5%) sur les réseaux alimentés par des énergies renouvelables représente aujourd'hui une dépense fiscale de 67 millions d'euros par an. "Si elle peut présenter un risque d'incompatibilité avec la réglementation européenne, cette mesure est cependant efficace et incitative pour le développement des énergies renouvelables", estime le rapport.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0fa41b78f0

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Message par energy_isere » 25 sept. 2021, 13:26

Une chaufferie de 25 MW à bois de récupération pour le réseau de chaleur de Reims

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 24 SEPTEMBRE 2021

La communauté urbaine du Grand Reims, 143 communes et 300 000 habitants, s’engage plus avant vers le bas carbone. Le 23 septembre 2021, la collectivité et ENGIE Solutions ont ainsi posé la première pierre de la nouvelle chaufferie bois qui permettra d’intégrer le bois de récupération (bois B) dans le mix énergétique du réseau de chaleur. Ceci fait suite à la signature en décembre 2020 d’un avenant au contrat de Délégation de Service Public qui court jusqu’en 2028, en faveur du verdissement du réseau de chaleur rémois.

En 2012, la collectivité avait déjà intégré 15 000 tonnes de bois dans le mix du réseau par la construction d’une première chaufferie à bois déchiqueté d’origine forestière, sur le site de la chaufferie historique de Croix Rouge. Cette installation, équipée de deux chaudières bois Weiss de 5 MW, permet d’assurer 15% des besoins du réseau, la plus grande partie (45%) étant assurée par l’usine d’incinération des déchets ménagers Remival. La valorisation de bois de récupération permettra au réseau de chaleur du Grand Reims de passer de 60 à 90% de chaleur d’origine renouvelable et de récupération en 2022.

Pour cela, il est nécessaire d’adapter la chaufferie de Croix Rouge en notamment détruisant les installations charbon. Dans la pratique, la modification consiste à remplacer un générateur d’eau surchauffée de 40 MW à charbon par un générateur de 25 MW permettant de consommer du bois déchet dans le respect de la réglementation sur la combustion des déchets.

Exploité dans le cadre d’une délégation de service public par la Soccram, filiale d’ENGIE Solutions, ce réseau de chaleur fournit chauffage et eau chaude sanitaire à l’équivalent de 17 000 logements. Ce projet est d’autant plus intéressant que le bois de récupération, issu de l’ameublement et des chantiers de construction ou déconstruction, est en France encore dans sa grande majorité non valorisé, et soit mis en décharges ou exporté à prix largement négatif.

Cet apport des bois de récupération au réseau du Grand Reims va permettre de mettre définitivement fin à l’usage du charbon et réduire encore les émissions de CO2. Il permettra également à de plus en plus de Rémois de profiter d’une chaleur renouvelable à un prix maitrisé.

e calendrier des travaux est le suivant : démolition et terrassement en 2021, livraison et assemblage des générateurs biomasse début 2022, raccordement des nouveaux abonnés, et à l’automne 2022, mise en service des installations.

Chiffres clés du réseau de chaleur rémois en 2022 :

Un taux d’ENR&R qui passe à 90 %
Nouvel investissement de 21 M€ HT dont une extension du réseau vers le quartier des Châtillons
Emissions de gaz à effet de serre (CO2) : 257 g/kWh en 2011, 125 g en 2012 avec la première chaufferie biomasse (bois A) et 20 g en 2022
16 km de réseau
70 points de livraison
Près de 20 000 équivalents logements raccordés au réseau
140 MW de puissance installée dont 10 MW en bois A et 25 MW en bois B
65 à 75 MW de puissance appelée par -10°C extérieur
165 GWh de chaleur vendus par an
Apport du bois B dans le mix : 35 %
Consommation de bois : environ 13 000 tonnes de bois A et 20 000 tonnes de bois B par an
https://www.bioenergie-promotion.fr/908 ... -de-reims/

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Message par energy_isere » 20 oct. 2021, 18:21

La centrale géothermique GéoMarne inaugurée à Champs-sur-Marne

Construite à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) la centrale géothermique GéoMarne inaugurée le 19 octobre, alimentera l’équivalent de 10 000 logements en chaleur décarbonée issue à 82 % de la géothermie.

PATRICK DÉSAVIE 19 Octobre 2021 Usine Nouvelle

Grâce à la centrale géothermique GéoMarne, inaugurée le 19 octobre, l’équivalent de 10 000 logements de Noisiel et Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) bénéficieront d’une solution de chauffage et d’eau chaude sanitaire renouvelable issue à 82 % de la géothermie.

[...abonnés]

Image
e réseau de chaleur de la centrale géothermique de Champs-sur-Marne couvre 19 kilomètres.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N1151167

voir 2mn de vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=e0X_PORCwpo
Dans la vidéo on apprend que l'eau est captée à70°C par un forage de 1900 m de profondeur.

GéoMarne, la géothermie sur le territoire de Paris - Vallée de la Marne
20 oct. 2021

ENGIE Solutions Fr

GéoMarne, filiale locale d’ENGIE Solutions, c’est la création d’une centrale géothermique et d’un réseau de chaleur de 19 km permettant le développement d’une énergie renouvelable sur le territoire.
L’équivalent de 10 000 logements de Noisiel et Champs-sur-Marne bénéficieront de cette solution de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Ce projet conforme aux exigences du Plan Climat Air Energie Territorial adopté à l’unanimité par les élus de Paris-Vallée de la Marne le 30 septembre 2021 s’inscrit pleinement dans la transition vers un territoire neutre en carbone.

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Message par energy_isere » 04 déc. 2021, 15:19

Le chauffage urbain de Salon-de-Provence passe aux énergies renouvelables

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 22 NOVEMBRE 2021

Le contrat de délégation de service public pour le réseau de chauffage urbain de Salon-de-Provence signé entre Salon-de-Provence Energie Verte (SEV), filiale du Groupe Coriance, et la Métropole Aix-Marseille-Provence a pris effet le 1er novembre 2021. Il va permettre de décarboner les trois quarts de la production de chaleur et valorisera la biomasse et plus marginalement l’énergie solaire. SEV investira 25,5 millions d’euros pour réaliser l’ensemble des travaux indispensables à la conversion énergétique du réseau de chaleur.

Concernant les moyens de production, une nouvelle chaufferie, la chaufferie des Broquetiers, sera construite au Sud de la Ville et produira 100% de chaleur renouvelable, le complément étant fourni par la chaufferie existante à gaz naturel des Canourgues qui sera rénovée pour s’intégrer dans son quartier.

Trois énergies renouvelables valorisées et cinq technologies sollicitées

L’énergie renouvelable de base sera de la plaquettes paysagère, c’est à dire d’élagage et de déchets verts. Elle sera utilisée dans une chaudière de 7,8 MW. Cette chaudière sera complétée en sortie de fumées par un condenseur alimenté en froid par une pompe à chaleur à absorption sur le retour du réseau, l’ensemble permettant de récupérer 2,1 MW de plus sur la production de la chaudière, totalisant ainsi 9,9 MW.

2 000 m² de panneaux solaires permettront de préchauffer l’eau de retour à la chaudière, ainsi que l’eau chaude sanitaire, le réseau de Salon-de-Provence devenant alors le plus grand réseau de chaleur de France à valoriser du solaire thermique.

Image

Un stockage d’eau de 200 m3 viendra renforcer l’inertie du réseau, permettant de stocker de l’énergie renouvelable aux moments de faible demande et de la restituer lors des pics de besoins.

Un agrocarburant à base de colza, de type biodiesel, sera mis en oeuvre en secours de la chaudière à bois, avec une chaudière de puissance équivalente au bois, pour préserver le taux de renouvelables au delà des 50%, et donc son taux de TVA réduit, si la chaudière à bois venait à être anormalement à l’arrêt

Un réseau densifié, développé et modernisé
Aujourd’hui, le réseau de chaleur s’étend sur 5 km et distribue 38 GWh par an. SEV renouvellera 70% des canalisations existantes et étendra le réseau à toute la ville. À terme, le réseau, d’une longueur totale de 15 km, alimentera 6900 équivalents-logements et ses ventes annuelles de chaleur atteindront 74 GWh.

Les 25 sous-stations existantes seront rénovées et 43 nouvelles sous-stations intelligentes seront créées. Pour superviser à distance les installations du réseau, toutes les sous-stations seront rendues communicantes.

Les travaux d’extension du réseau et de modernisation des sous-stations débuteront en 2022.
https://www.bioenergie-promotion.fr/916 ... uvelables/

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Message par energy_isere » 03 juil. 2022, 10:48

L'IFPEN bientôt raccordé au réseau de chaleur de Rueil-Malmaison

édité le 22/06/2022

Patrick Ollier, ancien ministre, Maire de Rueil-Malmaison et Président de la Métropole du Grand Paris, Pierre-Franck Chevet, Président d’IFP Energies nouvelles (IFPEN)* et Yann Madigou, Directeur Général de Rueil Energie** (filiale à 100 % d’ENGIE Solutions) ont signé officiellement le contrat de raccordement qui permettra à l’Institut de bénéficier dès 2022 d’une énergie vertueuse et décarbonée à plus de 65 %, majoritairement issue de la géothermie.

Un engagement partenarial et vertueux

ENGIE Solutions et IFP Energies nouvelles sont deux acteurs majeurs et reconnus dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et des transports. Leurs champs d’actions variés leur confèrent une expertise et un savoir-faire notoires. Cette signature officielle aux côtés de la Ville de Rueil-Malmaison marque un partenariat durable et renforce leurs engagements communs à poursuivre leur volonté d’accélérer la transition vers un monde neutre en carbone.

Grâce à cette signature, le site d’IFPEN implanté au cœur de la Ville de Rueil-Malmaison sera bientôt raccordé au réseau de chaleur Rueil Energie, filiale à 100 % d’ENGIE Solutions. Menés par les équipes Rueil Energie, les travaux qui se dérouleront cet été prévoient de raccorder 5 points de livraison dans les locaux d’IFPEN pour une puissance totale de 6 MW. IFPEN pourra ainsi bénéficier dès cette année d’une énergie décarbonée d’origine renouvelable à plus de 65 % pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire et les besoins liés aux activités de process industriel. Ce raccordement permettra à IFPEN de réduire de 23 880 tonnes ses rejets de CO2 dans les 12 premières années, soit l’équivalent de 335 000 000 km parcourus par une voiture !

Dans un contexte de hausse du prix des énergies fossiles, ce raccordement permettra à l’établissement de bénéficier d’un prix stabilisé et d’offrir à ses employés un confort plus « vert ». Cela s’inscrit dans les engagements d’ENGIE Solutions d’être un allié durable des villes, des industries et des entreprises tertiaires et d’accompagner ses clients dans leur transition énergétique en leur permettant d’optimiser l’usage des ressources, de verdir les énergies tout en améliorant l’environnement de vie.

* Successeur de l’Institut Français du Pétrole, IFP Energies nouvelles (IFPEN) est un acteur majeur de la recherche et de la formation dans les domaines de l'énergie, du transport et de l'environnement.

** Rueil Energie : Délégation de Service Public, filiale à 100 % d’ENGIE Solutions pour la construction, le développement et l’exploitation du réseau de chaleur de Rueil-Malmaison.
https://www.euro-petrole.com/lifpen-bie ... -n-f-24061

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 29 oct. 2022, 15:29

Hauts-de-Seine: la ville de Meudon passe à la géothermie
Selon les estimations d'Engie et de la municipalité, cela permettra d'éviter l'émission de 17.700 tonnes de CO2 par an.


G.H. - 28 oct 2022

Se chauffer avec une énergie propre grâce aux nappes d'eaux souterraines: la ville de Meudon, dans les Hauts-de-Seine, va transformer un de ses réseaux de chaleur pour raccorder un tiers de sa population à la géothermie.

En Île-de-France, de plus en plus de municipalités se tournent vers ce système permettant d'apporter chauffage et eau chaude à partir du sous-sol, où la température de l'eau se situe entre 50 et 95 degrés.

17.700 tonnes de CO2 par an évités

A Meudon, c'est le quartier de Meudon-la-Forêt, qui compte environ 15.000 habitants, qui sera raccordé à la géothermie. Selon les estimations d'Engie et de la municipalité, cela permettra d'éviter l'émission de 17.700 tonnes de CO2 par an.

"Ce n'est pas une première mondiale, mais ça n'en reste pas moins un projet important, à cause de ce chiffre massif: 83% du réseau sera alimenté par des énergies renouvelables", a expliqué vendredi Yann Madigou, directeur grand territoire d'Engie Solutions.

Généralement, la géothermie ne suffit pas à elle seule à alimenter les réseaux auxquels elle est rattachée, qui doivent compléter avec d'autres énergies, comme le gaz. Dans le quartier de Meudon-la-Forêt, le gaz sera seulement utilisé à 17%.

"Sur l'Île-de-France, il n'y a pas beaucoup de réseaux qui ont un taux d'énergie renouvelable aussi haut", a souligné Yann Madigou.
Une réduction de la facture de gaz
A titre d'exemple, la ville voisine de Vélizy-Villacoublay, dont la centrale géothermique a été mise en service l'année dernière, avait annoncé que sa production énergétique serait issue "à plus de 60% d'énergie renouvelable". La démarche est écologique, mais également économique.

"En fonction de l'évolution du prix de gaz, la réduction sur la facture sera comprise entre 25 et 40%", a évalué vendredi le maire (UDI) de Meudon, Denis Larghero.
L'élu participait à une cérémonie pour officialiser la création de la société GéoMeudon, qui construira et exploitera la géothermie, et dont Engie Solutions et la mairie seront actionnaires.

"Ce projet a commencé avant la crise ukrainienne mais la crise énergétique a accéléré la prise de conscience par les clients de sa nécessité", a indiqué M. Larghero.
"Dans un moment où le contexte énergétique était très tendu, on a pris des décisions en quelques mois là où ça aurait pu prendre quelques années", s'est réjoui Yann Madigou, également directeur général de GéoMeudon.

L'ensemble des investissements est évalué à 36,8 millions d'euros. Le projet sera concrétisé par la mise en service de la géothermie à l'automne 2026.

Le démantèlement de l'ancienne chaufferie de gaz commencera au printemps 2023, après enquête publique.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... 9f27aa93b1

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 04 févr. 2023, 23:02

L’agglomération de Mulhouse va tirer 50 km de réseau de chaleur d’un seul tenant

La communauté d’agglomération a voté le principe de la construction pour 150 millions d’euros d’un nouveau réseau particulièrement long, car devant partir de la « chaleur fatale » d’entreprises en périphérie. Fortes consommatrices d’énergie, celles-ci pourraient faire doubler les capacités de chauffage urbain par rapport aux infrastructures existantes.

Christian Robischon ( Bureau de Strasbourg du Moniteur)

Image
Le nouveau réseau partira des entreprises installées près du Rhin pour rejoindre le cœur d’agglomération et compléter ainsi les capacités de chauffage urbain déjà apportées par la centrale de l’Illberg et celle de Rixheim. Il pourrait alimenter au passage l’usine automobile Stellantis.

Un réseau de chaleur d’une longueur exceptionnelle se dessine autour [...abonnés]
https://www.lemoniteur.fr/article/l-agg ... nt.2252736

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 13 févr. 2023, 14:17

Le réseau de chauffage urbain du Havre alimenté par TotalEnergies

AOF•13/02/2023

TotalEnergies et la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole s'associent pour fournir de la chaleur au réseau urbain du Havre Sud. La chaleur, résiduelle récupérée sur les installations de la Plateforme Normandie de TotalEnergies, viendra en substitution de la chaleur produite actuellement grâce à la combustion du gaz. Elle permettra d'alimenter l'équivalent de 12 000 logements havrais et d'éviter l'émission de 16 000 tonnes de CO2 par an.

D'ici 2025, la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole compte étendre son réseau de chaleur de 12 à 60 km de canalisations, afin d'augmenter significativement le nombre de bénéficiaires ayant accès à une énergie plus propre et moins chère.

Pour ce faire, le projet prévoit le raccordement de la plateforme Normandie de TotalEnergies au réseau opéré par ResOcéane (Groupement Dalkia / CRAM) pour le compte de la Communauté urbaine. Ce réseau utilisera désormais 80% de chaleur d'origine renouvelable ou de chaleur industrielle récupérée.

Avec la mise en service de ce projet inédit dans la région, l'équivalent de 80 GWh de chaleur produite par les procédés industriels de la plateforme seront captés et valorisés, participant ainsi activement à la décarbonation et aux économies d'énergies du territoire.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPTTE

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Re: Chauffage urbain

Message par energy_isere » 06 mai 2023, 23:50

Le chauffage urbain de Brive-la-Gaillarde place ses clients à l’abri de la crise énergétique

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 12 AVRIL 2023

Le réseau de chaleur de la ville de Brive-la-Gaillarde, la plus importante zone urbaine du département de la Corrèze, s’est développé ces dernières années dans le cadre de la politique climatique et sociale de la collectivité. Réseau de chaleur de l’ordre de moins d’un kilomètre et alimenté en énergie fossile il y a encore quelques années, il a été étendu à 24 km dans le cadre d’une délégation de service public attribuée au Groupe Coriance en 2017 pour 30 ans. L’objectif principal de ce contrat est de proposer un mix énergétique compétitif, stable dans le temps et décarboné, au maximum possible d’utilisateurs de la ville.

Image
La chaufferie biomasse de Green Energie Brive à Saint-Pantaléon-de-Larche, avec l’habillage de cheminée Beirens, photo Marc Parlant, Coriance

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lire https://www.bioenergie-promotion.fr/964 ... ergetique/

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