Le chauffage au bois
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Se chauffer au bois devient cher
Suisse : Exploiter plus de bois suisse ?
24/04/2006 14:38
Les prix du bois en Suisse commencent à monter. Ce développement a conduit l'Association suisse des entrepreneurs forestiers (ASEFOR) à publier le 21 avril une mise en garde contre le risque d'un goulet d'étranglement de l'approvisionnement en bois dans notre pays. Les entrepreneurs forestiers soulignent à juste titre l'existence d'importantes réserves sur pied dans nos forêts. Mais ils semblent oublier qu'il n'est pas possible de les exploiter à n'importe quel prix. L'industrie du bois ne peut pas attendre des propriétaires qu'ils récoltent du bois pour le vendre à perte. C'est l'état du marché qui décide de l'offre et de la demande. Le bois ne fait pas exception à la règle.
L'Economie forestière Suisse, association faîtière des propriétaires suisses de forêts, reconnaît elle aussi des signes nets d'une tendance à la hausse sur le marché suisse du bois. La demande de bois-énergie augmente et d'importants projets de nouvelles scieries donnent à prévoir une élévation des capacités de transformation et donc de la demande pour les grumes également. Nous sommes en train de passer d'un marché de vendeurs à un marché d'acheteurs.
La mise en garde publiée le 21 avril par l'Association suisse des entrepreneurs forestiers (ASEFOR), contre le risque d'un goulet d'étranglement dans l'approvisionnement en bois, procède toutefois d'une vue trop partielle. Les entrepreneurs forestiers et l'industrie du bois devraient savoir que le potentiel d'accroissement des exploitations de bois la présence d'un abondant matériel sur pied dans les forêts suisses ne peut pas être réalisé sans conditions.
La décision des propriétaires forestiers de récolter davantage dépendra essentiellement de considérations économiques. Si le seuil de rentabilité peut être atteint, on ne voit pas pourquoi le propriétaire s'opposerait à une exploitation accrue de ses forêts. Ce seuil de rentabilité ne dépend pas seulement des frais de récolte mais aussi des prix qu'il est possible d'obtenir sur le marché. Or les prix des grumes en Suisse restent encore nettement à la traîne par rapport à l'étranger.
L'économie forestière suisse est disposée à poursuivre le dialogue avec l'industrie du bois, son partenaire naturel. Mais il ne faudra jamais perdre de vue que c'est l'état du marché qui décide de l'offre et de la demande. Le bois ne fait pas exception à cette règle.
Dernière modification par franck1968 le 25 avr. 2006, 23:41, modifié 2 fois.
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Re: Se chauffer au bois devient cher
Hum, hum, Franck, quand on fait coppier/coller il faut au minimum relire ce qu'on vient d'envoyer vérifier si tout est carré !
sinon
’ ’ ’ ... pas cool
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Le lendemain :
Franck l' édité ! Merci !
sinon

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Dernière modification par energy_isere le 26 avr. 2006, 13:17, modifié 1 fois.
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oui. Un lien est bien plus lisible pour ceux que ca intéresse, d'autant plus que ca peut être réutilisé plus facilement (oui, oui le copy paste ! Merci bien !) ... et en plus ca économise bougrement de place ! En ce temps troublés...
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...
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Avez vous remarqués que quand on se proméne dans les bois, il y a trés longtemps pour dire jamais je n'avais vu autant de bois de chauffage coupé dans les taillis que cet hiver ?
Cela n'est pas inquietant car les taillis dégénéraient depuis l'ère du pétrole mais cela pourra être inquiétant si tous les gens qui ne savent pas qui faut 3 générations pour faire un chêne.
Cela n'est pas inquietant car les taillis dégénéraient depuis l'ère du pétrole mais cela pourra être inquiétant si tous les gens qui ne savent pas qui faut 3 générations pour faire un chêne.
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si tous ces gens... quoi?
Au fait, on ne se chauffe pas au chêne normalement, mais plutôt avec du bois de taillis, le bois de futaie (arbres hauts) comme le chêne est minoritaire (sinon, je recommande le bois de pommier)
Au fait, on ne se chauffe pas au chêne normalement, mais plutôt avec du bois de taillis, le bois de futaie (arbres hauts) comme le chêne est minoritaire (sinon, je recommande le bois de pommier)
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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http://www.enerzine.com/41/338+les-chau ... agne+.html
Les chaudières à bois font un carton en Allemagne
En Allemagne, le bois est devenu une alternative intéressante pour le chauffage domestique. Aujourd'hui, l'Allemagne compte environ huit millions de chaudières à bois, avec une augmentation prévue de 200.000 nouvelles chaudières par an. Ce développement s'explique d'abord par l'importance des subventions accordées par l'Etat allemand pour l'utilisation des énergies renouvelables.
En effet, dans le cadre de son programme de stimulation du marché, le gouvernement fédéral soutient l'acquisition d'une chaudière à bois à hauteur de 1360 euros, à condition que son rendement soit supérieur à 90%. Un soutien financier régional peut également être obtenu, comme dans le Land Rhénanie du Nord - Westphalie qui accorde un soutien supplémentaire de 1.500 euros.
Le développement des chaudières à bois est également dû à la forte augmentation des prix de l'énergie fossile. En effet, selon la fédération allemande des entreprises immobilières, le prix de l'énergie de chauffage d'origine fossile aurait augmenté de 50% entre 2000 et 2005. Etant donné la situation tendue du marché mondial de l'énergie, cette situation est amenée à se prolonger. Le combustible bois devient ainsi une alternative de plus en plus rentable.
L'augmentation du nombre de chaudières à bois s'explique enfin par le développement de nouveaux appareils ultra-performants, comme les poêles à pellets à alimentation automatique. Les pellets sont des petits résidus de scierie comme les copeaux ou les sciures. En 2005, 14.000 poêles à pellets ont été vendus en Allemagne, soit un doublement des ventes par rapport à 2004. Le nombre total de poêles à pellets utilisés en Allemagne s'élève aujourd'hui à environ 40.000.
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Loin de moi l'idée d'être rabat joie, ce serait plutôt l'inverse.
Ce qui me chagrine dans les chaudières à bois, c'est que l'on copie les chaudières à mazout. Il faut que ça fonctionne tout seul tout le temps. Et donc, on construit pour ça des machines complexes dans des usines avec l'aide du pétrole.
Pour ma part, je pousse la rupture avec le pétrole jusqu'au bout. Nous en avons encore aujourd'hui, cela n'empeche pas de faire le maximum sans lui. Tout produit industriel est fabriqué grâce au pétrole. L'acier utilisé pour la fabrication des chaudières coûte de plus en plus cher et sera bientôt une denrée rare. Comment effectuer la maintenance d'une chaudière? Et pus tous les systèmes de régulation sont des petites bêtes trés fragiles. En cas de panne de ces systèmes, pas de chauffage. C'est malin!
C'est pourquoi, je préconise le poële ou la cuisinière et même là, leur fabrication est faite grâce au pétrole. Le seul avantage, c'est que la maintenance est dérisoire et même abîmés, ces engins là fonctionnent.
Pour ce qui est de ma position géographique, je fais un aller retour Bangkok Paris par an. Tout ça pour extraire les dernières bulles de gaz du golfe de Thaïlande.
Ce qui me chagrine dans les chaudières à bois, c'est que l'on copie les chaudières à mazout. Il faut que ça fonctionne tout seul tout le temps. Et donc, on construit pour ça des machines complexes dans des usines avec l'aide du pétrole.
Pour ma part, je pousse la rupture avec le pétrole jusqu'au bout. Nous en avons encore aujourd'hui, cela n'empeche pas de faire le maximum sans lui. Tout produit industriel est fabriqué grâce au pétrole. L'acier utilisé pour la fabrication des chaudières coûte de plus en plus cher et sera bientôt une denrée rare. Comment effectuer la maintenance d'une chaudière? Et pus tous les systèmes de régulation sont des petites bêtes trés fragiles. En cas de panne de ces systèmes, pas de chauffage. C'est malin!
C'est pourquoi, je préconise le poële ou la cuisinière et même là, leur fabrication est faite grâce au pétrole. Le seul avantage, c'est que la maintenance est dérisoire et même abîmés, ces engins là fonctionnent.
Pour ce qui est de ma position géographique, je fais un aller retour Bangkok Paris par an. Tout ça pour extraire les dernières bulles de gaz du golfe de Thaïlande.
Un coup de spleen? Oléocène et ça repart! (des fois)