Je pense qu'il est difficile de donner une recette pour une maison passive. Il y en a beaucoup. Il faut d'abord savoir si on parle d'une
rénovation ou d'une nouvelle construction.
Lors d'une rénovation, il faut faire avec ce que l'on a. Cela signifie
probablement une construction en maçonnerie. Dans ce cas, il faut prévoir une isolation par l'extérieur. Je ne vois pas très bien comment on peut faire une bonne isolation par l'intérieur dans ce cas. Rien que le
raccord isolation/chassis de fenêtre... Par l'intérieur ça ne va pas. Et
puis pourquoi se priver de toute cette inertie présente ?
Dans le cas de la nouvelle construction, il faut voir comment on bati.
Maçonnerie (voir ci-dessus alors) ou ossature bois ?
Dans le cas de l'ossature bois, généralement on isole entre l'ossature
(donc ce n'est ni à l'intérieur ni à l'extérieur

De notre côté, comme nous allons isoler en ballots de paille, ce sera donc
isolation entre l'intérieur et l'extérieur. Il y aura un enduit en terre
à l'intérieur, donc un tout petit peu d'inertie. Mais on va faire la
dalle de sol en dur avec de l'isolation en dessous. Les cloisons internes
seront également en maçonnerie (blocs de terre crue). Dans le plancher du premier on va placer de la terre également.
On peut faire une maison passive sans qu'elle ne suive les principes bioclimatiques. Mais il faudra alors isoler plus, protéger la maison des surchauffes en été, .... Cela coutera donc plus cher. Il me semble donc plus logique de respecter les principes bioclimatiques lors de la conception d'une maison passive : fenêtres au sud, peu ou pas de fenêtre au nord, débordement de toiture au sud pour éviter les surchauffes en été, forte inertie afin de lisser les variations de température tant en été qu'en hiver.
J'ai parfois l'impression qu'on essaie de séparer le concept bioclimatique, passif et écologique... La combinaison des trois me semble être la meilleure solution.
A+
Seb