Bien sur qu'une relocalisation de l'offre et de la demande sont nécessaires, elles ne sont cependant pas suffisantes.kercoz a écrit :[
Hors des fondamentaux , tu impose ? Le PPCM ça ne fonctionne pas . Seule une relocalisation de l'offre et de la demande peut sauver qq chose . De plus avec moins d'energie pour la culture , les transports , je ne vois pas comment gerer le truc . On n'y est pas arrivé avec l'energie gratos qui annulait temps et distance . Si ces facteurs ont un impact sur les prix des matieres (commestibles ou non), tu ne peux que repartir de la base et voir ce que tu peux faire avec ton sol et ton energie dispo . Forcer un centralisme c'est direct dictature. Le semblant d'humanisme démocratique n'a pu exister que grace a l'energie bon marché.mobar a écrit :
S'interroger et apporter des réponses à une hiérarchisation des besoins avec une bonne connaissance des disponibilités des ressources et de leur renouvellement permet de définir un niveau de population acceptable pour le territoire.
La démarche se doit d'être faite par approches successives en intégrant la disponibilité décroissante des fossiles, l'innovation et la fin des gaspillages qui permettent de diminuer le besoin. Tout cela dans l'explication, la discussion et la transparence qui seules permettent de créer de la compréhension et de l'adhésion.
Ce que tu appelles semblant d'humanisme démocratique est un progrès inventé par les Lumières que le pétrole pas cher à rendu possible.
L'innovation et l'adaptation aux nouvelles conditions peuvent permettre de continuer à progresser si l'on intègre la dimension démographique et que l'on ne cède pas à la tentation de la dictature ou de l'homme providentiel.
La vision globale de la finitude des ressources se doit d'être partagé par tous pour que des solutions locales et forcément différentes puissent être mise en œuvre avec succès.
Il ne s'agit pas de centralisme, mais de vision partagée d'une problématique qui nous concerne tous.
Sur le long terme, on reviendra de toute façon à des niveaux de population adaptés aux capacités d'accueil de la planète. Même les démographes envisagent un peak démographique.
L'idée fait son chemin.