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Re: Chauffage urbain

Publié : 25 mars 2014, 12:20
par energy_isere
Le futur réseau de chaleur biomasse de Rezé en Loire Atlantique

25 Mars 2014 enerzine

Le 22 Mars, le Président de l'AFUL (Gilles Retière) et le Président d'Idex (Thierry Franck de Préaumont) ont lancé les travaux relatifs au réseau de chaleur du quartier Rezé Château.
L'AFUL est constitué de la Ville de Rezé, de la Région des Pays de la Loire et de trois bailleurs sociaux (Habitat 44, La Nantaise d'Habitation et Atlantique Habitations), réunis en Association Foncière Urbaine Libre

Pour répondre aux besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de ses abonnés, Idex installera une nouvelle chaufferie, principalement composée d'une chaudière bois de 5 MW et de deux chaudières gaz d'une puissance totale de 13 MW.

La production annuelle de cette nouvelle chaufferie sera de l'ordre de 20.000 MWh, réalisée à 85% à partir d'énergie biomasse sous forme de plaquettes forestières issues de la région des Pays de la Loire (6.000 tonnes par an).

La chaufferie existante des trois bailleurs sociaux, dotée d'une centrale de cogénération de 1,3 MW, est conservée en appoint secours en fonction du développement à venir du réseau de chaleur.

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http://www.enerzine.com/6/17081+le-futu ... ique+.html

Re: Chauffage urbain

Publié : 29 mars 2014, 21:42
par energy_isere
ah ben il était temps :
L'Université de Bourgogne abandonne le charbon pour son chauffage

Si les étudiants continueront à aller au charbon à la fac, ils ne seront désormais plus chauffer par ce minerai. La chaudière à charbon du campus va être démantelée cette semaine après plus de 50 ans de fonctionnement au profit du gaz urbain.

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L'hiver, quand il faisait zéro degré dehors, on brûlait ici 30 tonnes de charbon par jour ! Désormais, fini la houille, l'université est raccordée au réseau de chauffage urbain du Grand Dijon.

Les travaux de raccordement ont été réalisés durant l’été 2013, puis deux chaudières gaz d’appoint secours seront mises en places. La chaleur provient de l'incinérateur de l'agglomération et bientôt de la centrale à bois en cours de construction boulevard Petitjean au sud du campus.
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http://bourgogne.france3.fr/2014/03/25/ ... 42025.html

Re: Chauffage urbain

Publié : 08 avr. 2014, 12:24
par energy_isere
Bordeaux : un quartier durable alimenté par 70 % d'énergies renouvelables

08 Avril 2014

Le réseau de chaleur du quartier durable des Bassins à flot alimentera en chauffage et eau chaude sanitaire une partie de Bacalan et des Chartrons, deux quartiers historiques de Bordeaux.
Il sera alimenté par 70 % d'énergies renouvelables et locales provenant de trois sources différentes : le bois énergie, la récupération des calories des eaux traitées de la station Louis Fargue et la géothermie de surface.

A terme, ce seront plus de 750.000 m2, soit 5.000 logements, bureaux et commerces implantés dans ce nouveau quartier et conçus dans l'esprit des politiques de Développement Durable de la ville, qui seront desservis par les 10 km du réseau.
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http://www.enerzine.com/14/17147+bordea ... bles+.html

Re: Chauffage urbain

Publié : 04 nov. 2014, 21:30
par energy_isere
La chaufferie de Decazeville tourne la page du charbon

Le 29 octobre 2014

Voilà plusieurs semaines que la chaufferie centrale, en contrebas du collège Paul-Ramadier, à deux pas du gymnase du Baldy, est en travaux. Des travaux relativement lourds qui ont pour objet de changer d’époque, ni plus, ni moins. En effet, le chantier piloté par le nouveau gestionnaire de l’équipement, la société Cofely Service (GDF-Suez), qui a décroché la délégation de service public au printemps 2013, tient dans l’aménagement d’une toute nouvelle chaufferie, ce qui s’est notamment traduit par la construction d’un local supplémentaire.

Ce nouvel «outil» performant assurera les besoins en chauffage de la ville à hauteur de 90% par le bois et à hauteur de 10% par le gaz. Adieu donc les chaudières au charbon en fonctionnement depuis des lustres. Charbon, qui, est-il vraiment utile de le rappeler, fut longtemps l’un des symboles forts du territoire; et ce, même si celui qui était brûlé dans la chaufferie decazevilloise est très longtemps venu en droite ligne de Colombie…


2,8 M€ investis pour 4 M€ d’économies sur 20 ans

Au-delà de l’aménagement de cette nouvelle chaufferie, il est également prévu le renouvellement des réseaux enterrés, en très mauvais état dans certains secteurs de la commune. Cette partie de l’intervention se déroulera selon un programme pluriannuel: 30% du réseau dès à présent; 35% sur les deux années qui viennent et 35% prévus entre 2021 et 2022. L’investissement consenti pour cette mise à niveau du réseau de chaleur devrait avoisiner, au total des interventions programmées, les 2,8 M€.

L’approvisionnement en bois de la nouvelle chaufferie sera assuré par les entreprises Issoria et Braley, qui ont été retenues par la Ville pour la fourniture de 50% de plaquettes forestières et pour 50% de mélange issu de scieries, d’écorces et de déchets verts. L’ensemble de ces combustibles sera issu de productions situées dans un rayon inférieur à 80 km autour de Decazeville.

La mise en service de la nouvelle chaufferie est imminente et le réseau de chaleur alimentera cet hiver et comme par le passé les bâtiments municipaux, l’office HLM et ces différentes cités, l’hôpital, les établissements scolaires notamment. Pour mémoire, lors de la présentation du projet de rénovation, au printemps 2013, les techniciens en charge de ces aménagements avaient souligné les importantes économies qui seront réalisées par la Ville, soit 4 M€ sur 20 ans par rapport aux coûts de ces dernières années.
http://www.centrepresseaveyron.fr/2014/ ... 943183.php

Re: Chauffage urbain

Publié : 03 déc. 2014, 14:46
par energy_isere
Modernisation du réseau de chaleur biomasse de Rezé, en Loire-Atlantique

03 Dec 2014 enerzine

La société Idex et l'AFUL Rezé-Château ont inauguré les nouvelles installations du réseau de chaleur biomasse du quartier du Château de Rezé qui comportent de nombreuses extensions et modernisations.
Au programme de ces améliorations : un réseau plus que quintuplé et une nouvelle chaufferie biomasse de 5 MW.


Les travaux de modernisation et d'extension s'inscrivaient dans le cadre d'un contrat confié à Idex par l'AFUL Rezé-Château en janvier 2013. Celui-ci comprend le financement, la conception, la réalisation et l'exploitation du réseau de chaleur du quartier du Château pour une durée de 20 ans.

85 % en biomasse

Pour répondre aux besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de ses abonnés, Idex a réalisé une nouvelle chaufferie, principalement composée d'une chaudière bois de 5 MW et de deux chaudières gaz d'une puissance totale de 13 MW.

La production annuelle de cette nouvelle chaufferie sera de l'ordre de 18.000 MWh, réalisée à 85 % à partir d'énergie biomasse sous forme de plaquettes forestières ou de bois en fin de vie issus de la région Pays de la Loire (5.500 tonnes par an).

La chaufferie existante des trois bailleurs sociaux, dotée d'une centrale de cogénération de 1,3 MW, est conservée en appoint secours en fonction du développement à venir du réseau de chaleur.

5 fois plus grand

Après 20 mois de travaux et la réalisation de deux fonçages sous la ligne du tramway et d'un fonçage sous une ligne SNCF, le réseau de chaleur dessert environ 1400 équivalents logements ainsi que divers bâtiments et installations publics, grâce à ses 32 sous-stations réparties sur 6,6 km (contre 10 sous-stations sur 1 km jusqu'à maintenant).

Ainsi configuré, il permet d'éviter 3.800 tonnes de CO2 par an.

L'ADEME qui soutient au travers du fonds chaleur les projets contribuant à la transition énergétique a octroyé une aide à hauteur de 2,7 M€.

* Constitué de la Ville de Rezé, de la Région Pays de la Loire et de trois bailleurs sociaux (Habitat 44, La Nantaise d'Habitation et Atlantique Habitations), réunis en association foncière urbaine Libre.

** 800 logements au Château, 300 appartements à la Maison radieuse, 117 appartements à la résidence Les Mahaudières appartenant à LNH, deux maisons de retraite...

*** La Cité de la formation santé - social Marion-Cahour, un lycée, un collège, des écoles, des équipements sportifs et culturels...
http://www.enerzine.com/6/17915+moderni ... ique+.html

Re: Chauffage urbain

Publié : 05 nov. 2015, 13:35
par energy_isere
Un vaste réservoir d'eau chaude pour chauffer l'université à Brest

05 Nov 2015 enerzine

Optimiser le réseau de chaleur brestois est encore possible, ce que confirme le projet de construction d'un « stockage d'énergie » : installé sur le site de l'Université et alimenté par le réseau de chaleur, ce vaste réservoir d'eau chaude sera le premier ouvrage de ce type en France, puisque «décentralisé» et implanté à distance de l'unité de valorisation énergétique des déchets (UVED).

Conçu pour s'intégrer dans un milieu urbain à proximité d'un axe structurant, l'architecture a fait l'objet d'une attention particulière. Il prendra la forme d'un cylindre de 20 mètres de haut et 9 mètres de diamètre, et permettra de satisfaire en partie les importants besoins en chauffage de l'Université. Chargé au moment où la demande en chaleur est faible et donc à partir de la récupération de chaleur issue de l'UVED, il permet d'éviter l'appoint par l'énergie gaz au démarrage du chauffage le matin.

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Un projet technique innovant

Le chantier sera lancé en décembre pour une mise en service à l'hiver 2016. Ce sera alors une nouvelle source de valorisation de la chaleur de récupération de l'UVED de 2500 MWh / an soit le chauffage équivalent de 400 logements. Elle permettra de réduire de 12 700 tonnes de CO2 sur 20 ans les émissions de la métropole.

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Dimensions : diamètre de 9.5 m et hauteur de 19.5 m pour un volume de 1000 m3, réalisé en acier double enveloppe avec une forte isolation.

Calendrier de réalisation : Ce projet sera réalisé sur une période de travaux de décembre 2015 à juin 2016 pour une mise en service pour la prochaine saison de chauffe.
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http://www.enerzine.com/14/18839+un-vas ... rest+.html

Re: Chauffage urbain

Publié : 21 déc. 2015, 18:22
par energy_isere
Toulouse choisit Dalkia pour la réalisation d’un nouveau réseau de chaleur

Par Marina Angel (Midi-Pyrénées) Usine Nouvelle le 21 décembre 2015,

Toulouse Métropole vient d'attribuer à Dalkia, filiale du groupe EDF, un contrat de délégation de service public pour la conception, la réalisation et l’exploitation d'un nouveau réseau de chaleur et de froid. Un chantier de 49 millions d'euros.

A partir de la récupération de l’énergie fatale de l’usine de valorisation des déchets du Mirail et de la récupération de la chaleur des datacenters des centres de recherches de l’Espace Clément Ader, sur le site de Montaudran Aerospace, à Toulouse (Haute-Garonne), le nouveau réseau de chaleur de Toulouse Métropole produira et distribuera de la chaleur et de l’eau chaude sanitaire à pas moins de 135 immeubles (l'équivalent de 15 000 logements) des quartiers toulousains de Rangueil (dont le CHU de Rangueil), Empalot, Niel, Saouzelong, St-Exupéry, Montaudran Aerospace et Malepère.

Un investissement de 49 millions d'euros

Au programme : le raccordement à l’usine d'incinération des ordures ménagères du Mirail et la création d’un réseau de 36 km de canalisations, mais aussi la construction d'une chaufferie gaz sur la zone Plaine Campus Aerospace afin de fournir un complément de chaleur et d'assurer un éventuel secours, ainsi qu’une sous-station enterrée près de l’Espace Clément Ader et la réalisation d'une boucle d’eau tempérée sur la zone d'activités de Montaudran Aerospace.

Le projet porte globalement sur un investissement de 49 millions d'euros, dont 14 millions d'euros de subventions au titre du fond chaleur de l'Ademe, pour une capacité globale de production de 140 GWh, dont 90 au titre de la valorisation de l'usine d'incinération du Mirail (exploitée par Veolia), 10 en valorisation de l'énergie fatale des datacenters et 40 pour la chaufferie gaz.

"C'est le plus grand réseau de chaleur mis en chantier en France depuis ces 5 dernières années", se félicite Pierre Trautmann, adjoint au maire de Toulouse, en charge de la commande publique. Le contrat de DSP (Délégation de service public) vient d'être officiellement signé, ce vendredi 18 décembre avec Jean-Michel Mazalerat, président de Dalkia. Les premiers travaux devraient être lancés dès le début de l'année 2017, dans la foulée des dernières études, qui seront engagées dès le premier trimestre 2016. L'ensemble du réseau devrait être opérationnel pour le mois d'avril 2018.

Ce nouveau réseau de chaleur viendra ainsi compléter un premier réseau historique, mis en service depuis 1967, exploité par le groupe Coriance (également en DSP) et qui a déjà fait l'objet de plusieurs extensions en 2006, 2014 et 2015. "Ce premier réseau ne valorisait qu'à peine 45 % de la chaleur produite par l'usine d'incinération. Nous avions donc largement la matière première nécessaire pour engager ce nouveau projet", précise Pierre Trautmann.

La carte du numérique

L’innovation et notamment le recours aux technologies numériques ont été placés au cœur de cette opération. Dalkia prévoit en effet un dispositif complet de pilotage intelligent avec notamment la pose de 36 kilomètres de fibres optiques intégrées dans les canalisations, des sous-stations communicantes pour chacun des 135 immeubles desservis et un raccordement de l'ensemble du réseau au centre de pilotage de la performance énergétique de Dalkia, à Borderouge, au Nord-Est de Toulouse.

Depuis le 1er septembre 2015, Dalkia a en effet mis en service à Toulouse une nouvelle plateforme de pilotage de l'efficacité énergétique, baptisée DESC, pour Dalkia energy savings center, dédiée à la gestion de 6 300 installations déjà en exploitation dans le Sud-Ouest de la France. Un centre pilote qui permet à la filiale d'EDF de traiter en temps réel l'ensemble des données remontant des bâtiments grâce à un système d'information conçu en interne.

Des partenariats avec des start-up locales sont également prévus, pour favoriser le développement de nouvelles applications dédiées à la gestion de l'énergie.

Dalkia Sud-Ouest (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin et Poitou-Charente), dont la direction régionale est basée à Toulouse, réalise un chiffre d’affaires annuel de 300 millions d’euros et compte 845 salariés.
http://www.usinenouvelle.com/article/to ... ur.N370445

Re: Chauffage urbain

Publié : 25 janv. 2016, 13:59
par energy_isere
Stiring-Wendel inaugure son réseau de chaleur

25 janv 2016

La ville de Stiring-Wendel a annoncé dans un communiqué avoir confié au Groupe ENGIE, à travers sa filiale ENGIE Cofely, la délégation de service public de son réseau de chaleur pour une durée de 25 ans.


La reprise de ce réseau de chaleur existant, dont la production d'énergie était réalisée par une chaufferie mixte charbon / fioul, a suscité une réflexion globale sur le territoire avec la volonté forte d'intégrer des énergies renouvelables dans la production de chaleur.

ENGIE Cofely a proposé à la ville de Stiring-Wendel de raccorder le réseau existant à la centrale de cogénération biomasse en fonctionnement depuis 2013 sur le territoire de Forbach. Cette solution s'est imposée car elle présente des avantages à la fois économiques et environnementaux :

- la construction d'une chaufferie biomasse dédiée sur le territoire de Stiring-Wendel aurait eu un coût très élevé (plusieurs millions d'euros) dont l'amortissement aurait eu un impact sur le prix de vente de la chaleur.

- les délais de construction de la chaufferie biomasse à proximité de la chaufferie charbon actuelle auraient été plus longs que les travaux de raccordement à la centrale de cogénération de Forbach.

Une énergie locale, renouvelable et stable

ENGIE Cofely achète la chaleur produite à partir de biomasse à la centrale de production de Forbach, soit 5 500 KW et la réinjecte dans le réseau. Ainsi 80 % de l'énergie distribuée aux abonnés est d'origine renouvelable, ce qui permet aux utilisateurs de bénéficier d'un taux de TVA réduit à 5,5% et d'une économie moyenne de 22 %. Une chaufferie d'appoint fonctionnant au gaz naturel apporte les 20 % restants, pour absorber les pointes de consommation en hiver ou assurer le réseau en cas d'indisponibilité de la chaufferie biomasse.

Côté travaux, 1.400 mètres de tranchées ont été ouvertes pour raccorder le réseau existant de StiringWendel à la centrale de production d'énergie de Forbach. Les sous-stations des abonnés ont été améliorées avec les équipements de pilotage à distance (CofelyVision) et une télésurveillance afin d'optimiser en temps réel la fourniture d'énergie.

Durant les 25 années de la délégation, ENGIE Cofely et la ville de Stiring-Wendel espèrent étendre ce réseau à d'autres abonnés.

Enfin, ENGIE Cofely participe à l'économie locale dans la mesure où son département d'exploitation situé à Forbach, emploie des résidents de la ville de Stiring-Wendel.
http://www.enerzine.com/6/19020+stiring ... leur+.html

Re: Chauffage urbain

Publié : 03 févr. 2016, 09:55
par energy_isere
Biogaz à Pont-à-Mousson : la proximité, un atout pour le réseau

10/01/2016 estrepublicain.fr

Le site de stockage et de production de Lesménils présente l’avantage d’être très proche de l’agglomération mussipontaine, à moins d’1,5 km des premières habitations. Et assez proche également des 14 bâtiments à desservir, à savoir : le centre technique municipal, le centre des sports, la piscine communautaire, le gymnase, l’école Pompidou ou encore la maison de retraite Saint-François-d’Assise ; les logements collectifs du Parterre et rue du Général-Houdemon (plus de 400 logements), du Pré Latour (158 logements), soit plus de 1.000 personnes.

Le délégataire Cofely espère démarrer les travaux d’installation du réseau de conduites d’eau chaude début mars. L’objectif étant de rendre le circuit opérationnel pour la fin 2017. Du côté de Suez, l’installation de la nouvelle unité devrait démarrer dans le courant de ce mois de janvier.

Le réseau fonctionnera en circuit fermé. L’eau chaude partira du site de Lesménils, alimentera en chauffage les bâtiments grâce à des échangeurs de chaleur, puis reviendra à Lesménils pour y être à nouveau chauffée.

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Depuis 2008, La moitié du biogaz capté sur le site de Lesménils alimente un premier moteur qui, couplé à une génératrice, produit de l’électricité. Bientôt, l’autre partie alimentera une seconde chaudière, qui produira 85 % de besoins en eau chaude du réseau de chaleur. Les 15 % restant seront fournis par la chaufferie au gaz naturel. L’eau chaude sera distribuée à travers un réseau de conduites souterraines jusqu’aux quatorze bâtiments à alimenter.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de ... -le-reseau

Re: Chauffage urbain

Publié : 11 févr. 2016, 09:27
par energy_isere
Inauguration de la chaufferie bois du réseau de chaleur à Martigues

11 fev 2016 enerzine

Après 18 mois d'études et de travaux, la société Cantoperdrix Production Energétique, filiale à 100% de Dalkia, dédiée à l'exploitation du réseau de chaleur Canto-Perdrix pour une durée de 24 ans, a mis en service la nouvelle chaufferie bois au mois de novembre dernier.

Cet investissement d'avenir, soutenu par l'Ademe dans le cadre du fonds chaleur, a nécessité, outre la construction de la nouvelle chaufferie bois, une extension de 2,5 km de réseau, la modernisation des sous-stations existantes, ainsi que la création de deux nouvelles sous-stations pour le raccordement de deux nouveaux usagers, le parc locatif Notre-Dame des Marins, géré par 13 Habitat (743 logements) et l'Hôpital des Rayettes (540 lits).

L'utilisation du bois comme énergie renouvelable locale (l'approvisionnement est réalisé dans un rayon de 100 km maximum autour de Martigues) répond ainsi à la volonté de la Ville de transformer le réseau existant en un réseau exemplaire et vertueux. Cela va réduire les émissions de CO2 de la chaufferie de 59 % hors cogénération (de 7 300 t/an à 3 000t/an) et va entraîner une baisse du tarif de vente de la chaleur de 10 % pour l'ensemble des abonnés. Ce projet va permettre en outre la création de 6 emplois dans la filière amont d'approvisionnement.

Ainsi, 6 700 tonnes de bois par an seront nécessaires pour alimenter les 2 chaudières d'une puissance totale de 4,5 MW. Grâce à cette nouvelle chaufferie bois, associée à la cogénération avec deux moteurs d'une puissance totale de 2 MWe et à deux chaudières gaz d'une puissance de 12 MW, ce sont près de 3 300 équivalent-logements qui seront alimentés en chauffage et eau chaude sanitaire. Le montant des travaux s'élève à 4 345 000 euros, financés par Cantoperdrix Production Energétique et par l'Ademe à hauteur de 1 250 000 euros.
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http://www.enerzine.com/6/19064+inaugur ... gues+.html

Re: Chauffage urbain

Publié : 11 mars 2016, 20:02
par energy_isere
Les Parisiens pourront se chauffer au bois grâce à une nouvelle chaudière biomasse XXL

Par Pierre Monnier Usine Nouvelle le 11 mars 2016

La compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) a inauguré, jeudi 10 mars, à Saint-Ouen, une plate-forme logistique pour l'approvisionnement en granulés de bois de sa centrale de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Désormais, le chauffage urbain parisien proviendra pour plus de moitié des énergies renouvelables et de récupération.

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La plate-forme logistique biomasse de CPCU à Saint-Ouen, inaugurée le 10 mars. Crédits : Antoine Février

Dans la zone d’aménagement concerté des Docks de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), la nouvelle plate-forme logistique biomasse construite par la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) sort du lot. Sous les panneaux laissant imaginer des bureaux de travail se cachent en réalité cinq silos de bois sous forme de granulés ainsi qu’un bâtiment de déchargement. "Nous avons voulu que cette plate-forme s’inscrive dans le tissu urbain", assure Frédéric Martin, le président de CPCU.

Une chaleur issue majoritairement des énergies vertes

La Compagnie parisienne de chauffage urbain est une entreprise publique locale, filiale de la Ville de Paris et du groupe Engie, qui fournit du chauffage à 500 000 logements chaque année. Pour embrasser les objectifs fixés par le Plan climat de Paris, 75 millions d’euros ont été investis pour construire la plate-forme logistique biomasse de Saint-Ouen. Testée depuis la fin janvier 2016, elle devrait entrer en fonction au cours des prochaines semaines.

En réduisant de moitié l’utilisation du charbon, l’arrivée de cette nouvelle installation évitera un rejet de 300 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année. Le charbon sera désormais remplacé par de la biomasse, sous la forme de granulés de bois. Cela fait entrer la biomasse dans le mix énergétique de CPCU à hauteur de 10%. La compagnie voit ainsi l'utilisation d’énergies propres devenir majoritaire dans sa création de chaleur.

Dans le détail, le mix énergétique de CPCU se composera désormais pour 41% de la valorisation des déchets, 10% de biomasse, 2% de biocombustible et 1% de géothermie pour les énergies vertes, auxquels il faut ajouter 16% de charbon et 30% de gaz.

Comment ça marche ?

Le chargement de granulés arrive à Saint-Ouen par train, grâce à des rails acheminant les wagons dans le bâtiment de déchargement. Il faut deux trains pour approvisionner les quelque 1 300 tonnes nécessaires quotidiennement à l’alimentation des chaudières.

A l’intérieur du bâtiment, les wagons sont ouverts pour remplir les fosses situées en sous-sol. Une trémie emporte ensuite le granulé jusqu’aux cinq silos pouvant contenir 15 000 tonnes du combustible.

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Le déchargement se fait directement des wagons dans une fosse reliée aux silos. (Antoine Février)

Une galerie d’un kilomètre relie la plate-forme biomasse à la chaudière de CPCU située à l’opposé de la ZAC des docks. C’est seulement quelques mètres avant l’entrée dans le brûleur que le charbon est amené et mélangé aux granulés. Car certaines chaudières ne sont pas encore compatibles au tout-biomasse. "Nous sommes pour le moment à 50-50, mais nous allons tenter de passer à 60% de biomasse, explique le président de CPCU, Frédéric Martin. Le prochaine objectif est de supprimer la seconde moitié du charbon de notre mix énergétique."

L’absence de la filière bois française

Bien que le projet soit assez intéressant pour pousser une délégation japonaise à visiter le site pour reproduire le modèle au pays du Soleil-Levant, l’histoire aurait été trop belle sans aucun raté. "Pour le moment, nous faisons livrer notre granulé par bateau des États-Unis, avoue Frédéric Martin. Il est ensuite transporté par train depuis Rouen jusqu’au site."

La filière bois française n’a pas pu répondre favorablement à l’appel d’offres de CPCU. "Nous avons besoin de 140 000 tonnes de granulés chaque année, alors qu’en France nous ne pouvions en avoir que 40 000 tonnes pour un prix plus élevé de 30%, détaille Marc Barrier, directeur général de CPCU. Nous lancerons un nouvel appel d’offres en avril 2017 pour prendre le relais d’approvisionnement en 2019, et nous espérons que la filiale française pourra en être." Ce retard est dû au faible usage de granulé en France, le plus souvent à usage domestique. La filière du bois française doit maintenant prendre en compte l’usage industriel du granulé, au risque d’être à nouveau délaissée au profit des États-Unis.


Pas si loin du granulé des particuliers

CPCU utilisera un granulé fabriqué par l’entreprise américaine Zilkha Black Pellet. La particularité de ce granulé : sa couleur noire. C’est d’ailleurs la seule différence avec un granulé utilisé par les particuliers dans leur chaudière domestique. Cette couleur est due à une étape supplémentaire rendant hydrophobe le granulé : un passage de 10 à 15 minutes sous une vapeur à 180°. Cela permet de réduire les poussières émises par les granulés lors de leur manipulation. Ce détail insignifiant lorsqu’un particulier rempli son silo avec un sac de 15 kg devient vite un problème lorsque l’on manœuvre les granulés par tonne.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... xl.N383387

Re: Chauffage urbain

Publié : 07 avr. 2016, 13:26
par energy_isere
Chaufferie urbaine : Besançon à la pointe sur les énergies renouvelables

07 Avril 2016 enrezine

Depuis plusieurs décennies, la Ville de Besançon a mis en place un réseau de chaleur qui dessert les bâtiments de Planoise, un grand quartier périphérique de Besançon. Aujourd'hui, il concerne le chauffage et l'eau chaude de l'équivalent de 21 000 habitants.

En 2016, une nouvelle étape répond à l’enjeu de la qualité du service aux abonnés et à l’environnement. Deux nouvelles chaudières bois sont mises en exploitation et permettent ainsi d’atteindre plus de 85% d’énergie renouvelable pour alimenter le réseau de chaleur. 40 000 tonnes de bois sont nécessaires, dont 3 000 environ issues de nos propres forêts de Besançon, créant plus d’une vingtaine d’emplois en Franche Comté rien que pour l’approvisionnement.

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Les points clefs de la nouvelle chaufferie

Le nouveau bâtiment accueille deux chaudières bois d'une puissance unitaire de 8 MW avec les périphériques et le silo de stockage pour 5 jours d'autonomie et une chaudière gaz naturel de 19 MW en complément des autres chaudières existantes au fioul, au charbon et au bois.

Tous ces équipements sont utilisés selon le degré de rigueur hivernal avec une priorité à la vapeur de l'usine de valorisation énergétique du SYBERT et au bois.

Ainsi, la consommation en bois pour une année sur l'ensemble du site sera de l'ordre de 40 000 tonnes de plaquettes forestières ce qui correspond à une multiplication par trois de la consommation actuelle. A elles seules, les nouvelles chaudières consommeront 27 000 tonnes. Par jour de grand froid, cela représente une livraison de 12 camions par jour.

A noter, la spécificité de ces chaudières qui sont conçues pour utiliser également des cimes de résineux à hauteur de 10 000 tonnes par an, ce qui a nécessité une conception particulière de la chaudière pour ce combustible peu valorisé ailleurs en France et permet de conforter la filière résineux de Franche Comté avec un nouveau débouché.

La nouvelle chaufferie a bénéficié de l'expérience de l'installation de 2006 en matière d'exploitation et de pérennité des équipements. C'est avec une véritable démarche d'écoconception qui a permis d'aboutir à une installation à la fois performante, sûr et sobre du point de vue des coûts d'exploitation. En particulier, des choix ambitieux et innovants sur la technologie ont porté sur :

• Une filtration des fumées très performante : <10 mg/Nm3 soit bien au-delà des normes actuelles (< 20 mg/Nm3).'
• Des performances techniques poussées : avec des chaudières haut rendement équipées d'économiseurs qui permettent de gagner près de 6 % de rendement,
• Une fiabilité et maintenabilité des équipements accrues avec notamment une installation compacte qui permet de réduire la longueur des convoyeurs du bois et un système de silo actif qui réduit l'utilisation du grappin,
• une intégration architecturale soignée et à la rationnelle avec un accès au stockage par un « pont de grange » limitant les terrassements par utilisation de la différence de niveau du terrain pour la réalisation des fosses de dépotage.

Coût et financement

L'investissement nécessaire pour l'opération s'élève à 16 700 000 € HT.
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http://www.enerzine.com/14/19205+chauff ... bles+.html

Re: Chauffage urbain

Publié : 29 avr. 2016, 13:01
par energy_isere
Le chauffage urbain de Chambéry renouvelable à 66% avec sa deuxième chaufferie bois

Posté par Frédéric DOUARD le 11 avril 2016

L’augmentation du coût des énergies fossiles et la volonté de diminuer les émissions de gaz à effet de serre ont conduit la Ville de Chambéry et son concessionnaire La Société Chambérienne de Distribution à engager dès 2005 la transition énergétique du réseau de chaleur. En 2008, tout commence par un raccordement à l’usine de valorisation énergétique (incinération des ordures ménagères) représentant aujourd’hui un quart des besoins annuels du réseau, qui se montent à plus de 220 GWh. Fin 2011, la production de chaleur se met au bois-énergie avec une première chaudière à eau surchauffée Compte.R. de 7 MW, assurant 14 % des besoins du réseau pour une consommation de 14 000 tonnes de bois par an. Et en 2015, c’est une nouvelle chaufferie construite à Bissy avec deux nouvelles chaudières vapeur Compte.R. de 8 MW chacune, consommant 33 000 tonnes de bois par an et couvrant 27% des besoins du réseau.

Après un investissement cumulé de près de 20 millions d’€, c’est 66% de la chaleur livrée qui est désormais issue des énergies renouvelables et de récupération. Cette trajectoire permet à la Ville de Chambéry de maîtriser l’évolution des coûts énergétiques pour les années à venir, de baisser le coût de la chaleur livrée aux abonnés de 14% et d’envisager de nouveaux raccordements compte tenu de la compétitivité accrue du réseau.

Le réseau de chaleur de Chambéry, c’est aujourd’hui 780 bâtiments raccordés, 60 km de linéaire et l’équivalent de 28 000 logements chauffés.

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vec sa nouvelle chaufferie bois de Bissy, Chambéry porte son réseau de chaleur à 66 % de sources renouvelables, photo Frédéric Douard
http://www.bioenergie-promotion.fr/4551 ... erie-bois/

Re: Chauffage urbain

Publié : 29 avr. 2016, 20:28
par kercoz
C'est débile. Suffit de concentrer encore un peu la densité de population urbaine et on arrive tres vite a une situation de zero énergie . Qd tu mets 10 types dans 15 m2 , il y a une auto production de chaleur corporelle suffisante pour éviter un chauffage d'appoint.
Le chauffage urbain n'est un problème que par une insuffisance d' urbanité.

Re: Chauffage urbain

Publié : 16 mai 2016, 12:55
par energy_isere
Weiss livre trois chaudières biomasse totalisant 15,5 MW à Arras

Posté par Frédéric DOUARD le 29 avril 2016

La création de cette chaufferie bois répond à la volonté de la Communauté Urbaine d’Arras de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de faire faire des économies à ses administrés. Elle alimentera la partie ouest de la ville avec notamment le centre hospitalier, l’hôpital privé des Bonnettes, la citadelle, le tribunal, la piscine Daullé, des crèches et écoles de la ville d’Arras et des logements collectifs gérés par Pas-de-Calais Habitat, le tout représentant représente près de 8 000 équivalent-logements.

Les trois chaudières de la chaufferie biomasse d’Arras, fournies par l’entreprise française Weiss-France, ont été posées entre le 5 et le 8 avril 2016. Cette spectaculaire manutention a nécessité un acheminement préalable par six convois exceptionnels et l’utilisation d’une grue de 300 tonnes.

L’opération est réalisée dans le cadre d’une extension du réseau de chaleur ouest d’Arras de 10 à 20 km. Cette chaufferie biomasse dont le coût est de 14 millions d’euros permettra une économie annuelle globale de plus de 11 000 tonnes de CO2 par an et assurera jusqu’à 20 % d’économies d’énergie sur l’ensemble des logements chauffés.

Le réseau de chaleur, exploité par Dalkia Nord, distribuera près de 85 GWh par an aux abonnés via 106 points de distribution. L’objectif de couverture de besoin par la biomasse est proche de 60%.
http://www.bioenergie-promotion.fr/4579 ... w-a-arras/