Le chauffage au bois

Isolation, maisons écologiques, écoconstruction... c'est ici.

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Message par Tiennel » 28 nov. 2005, 17:19

lionstone a écrit :La matin si ça baisse sous les 20°, le chauffage central au gaz prend le relais jusqu’à ce que je rallume la cheminée.
Pour que ton bilan soit complet, il faudrait que tu donnes aussi ta consommation de gaz. Par ailleurs, même s'il fonctionne peu, ton chauffage central peut contribuer à équilibrer les températures intérieures : l'eau du radiateur de ton salon va sans doute chauffer le 1er étage, par circulation hydraulique.

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Message par lionstone » 28 nov. 2005, 23:08

Bof, ça tourne très peu au gaz, car pour cela la température doit descendre sous les 20° le matin et il faut qu’il fasse très froid pour ça. Pour les radiateurs je ne remarque rien, surtout que ceux du haut sont à la même température, voire plus, que ceux du bas.
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Message par cosoli » 01 déc. 2005, 22:36

Je viens de finir l'installation de mon poele et pour l'instant je suis satisfait de cette solution.
Le 1étage n'etait pas chauffer et il faisait 12° l'hiver dernier,mais maintenant avec le poele dans l'entrée j'ai 19°.

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Message par energy_isere » 02 déc. 2005, 20:23

Alençon : 1 074 logements chauffés au bois
19-11-2005
En Normandie, la ville d'Alençon chauffe 1 074 logements à l'aide d'une chaufferie centralisée fonctionnant au bois.
Les 3 800 tonnes annuelles de bois, nécessaires à l'alimentation de la chaufferie proviennent des ressources locales forestières. En appoint, deux chaudières secondaires, au gaz naturel, optimisent le fonctionnement des installations.

A l'heure ou les énergies fossiles augmentent fortement, pour les locataires, ce chauffage au bois permet de maîtriser les charges, tandis que pour la collectivité l’utilisation du bois énergie contribue à la lutte contre l’effet de serre en réduisant les rejets de gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère, d'autant que localement, le volume de bois disponible est important.

En Basse-Normandie, l'objectif, à l'horizon 2006, est de parvenir à l'implantation d'une dizaine de chaufferies collectives au bois dans les secteurs de l’habitat et du tertiaire, permettant la valorisation de 30 000 à 50 000 tonnes de bois par an. Ainsi, dans la région, Alençon rejoint les villes de La Ferté-Macé (61), Bayeux (14) et Falaise (14), qui possède déjà des chaufferies bois depuis quelques années.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=2093

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Message par energy_isere » 04 déc. 2005, 00:20

Dans l'émission "C02 mon amour" France Inter le Samedi de 14h à 15h ce 03 Dec il a été question du chauffage au bois pendant 15 minutes.

Il a été re-expliqué le role de la forét dans les échanges gazeux, fait mention que la forét Francaise AUGMENTE, que 1 millions de stéres de bois n'ont pas été utilisée en Bourgogne. Expliqué les 3 sortes d'utilisation du bois : buches - granulés - plaquettes.
Le crédit d'impot de 40% (sur le matériel) pour les poeles et chaudiéres à bois.
C'était trés interessant.

Vous conseille cette émission écolo. Tous les Samedi sur France Inter de 14h à 15h. :) Il y a souvent Jean Marie Pelt qui intervient (il écrit plein de bouquin sur les plantes et l'écologie).

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Schlumpf
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Bois energie

Message par Schlumpf » 04 déc. 2005, 17:03

Je lis les posts de ce thread. Le bois est certainement un combustible d' avenir. Pour l' instant encore fort peu utilisé:

http://www.industrie.gouv.fr/energie/re ... nergie.htm

j' aime bien aussi ce site. Plein de remarques utiles:
http://www.science-decision.net/

Actuellement la France utilise le bois pour le chauffage à hauteur de 8Mtep. On considère que 8Mtep supplémentaires pourraient etre preleves sans difficulte majeure. Néanmoins au regard des 275 Mtep de consommation énergetique totale, le bois restera un acteur minoritaire.

Pour le particulier en revanche, désirant réduire sa facture "chauffage", le bois reste une alternative séduisante: facilité d approvisionnement, simplicité de la transition, fiabilite de l' investissement...

Je viens d' envoyer quelques onze demandes de catalogue d' inserts et autre poele à bois. En trois semaines cinq constructeurs ont répondu...
Bon. Pour certains, il y a encore le temps...[/url]

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Re: Bois energie

Message par energy_isere » 09 déc. 2005, 19:43

http://www.le-bois.com/fiche_actu2.asp? ... en%20force
La Filière Energie-Bois revient en force
Dans un contexte énergétique tendu, le bois redevient à la mode et la filière se développe sur le plan technique. L’enjeu consiste désormais à mobiliser la ressource pour assurer un approvisionnement durable et suffisant pour répondre à la demande.

La filière bois-énergie regroupe toutes les utilisations du bois pour produire de la chaleur, de l’électricité ou les deux simultanément en cas de cogénération. Aux côtés du biogaz et des biocarburants, la filière bois-énergie appartient aux énergies renouvelables basées sur l’utilisation de la biomasse. Elle fait appel aux gisements de bois issu de l’entretien des forêts, des rebus de l’industrie forestière et dans une moindre mesure du bois issu des déchets (déchets du bâtiment).

En France, l’énergie produite à partie de bois représentait, en 2004, 9,4 Mtep soit 50% de la production d’énergies renouvelables (électriques et thermiques confondues) et 4% des besoins énergétiques français. La France doit sa place de premier producteur européen de bois-énergie essentiellement grâce au chauffage domestique qui en consomme 79,5% (soit environ 7,4 Mtep). En effet dans l’habitat individuel, plus de 5 millions de ménages sont équipés d’un chauffage au bois (45 % d’inserts et de foyers fermés, 27 % de foyers ouverts, 13 % de poêle, 9 % de cuisinières et 6 % de chaudières individuelles).
La consommation de bois dans le secteur industriel est de l’ordre de 1,6 Mtep/an (soit 18,2% du total). Elle est essentiellement le fait de l’industrie du bois, du papier-carton et des panneaux qui valorisent leurs propres sous-produits (écorces, sciures, chute) pour couvrir leur besoin en chaleur et en électricité. Elle est en légère croissance, en particulier grâce aux industries de première et seconde transformation du bois. Le parc de chaufferies industrielles à bois est estimé à 1000 unités pour une puissance de 2,5 GW.
Si l’usage professionnel de bois-énergie en agriculture reste stable (0,5%) pour le chauffage des serres principalement, la valorisation dans les secteurs collectif et tertiaire tend à se développer mais ne représente actuellement que 1,8% de la consommation totale de bois-énergie. Depuis 2000 le parc de chaufferies collectives à bois est en progression constante de plus de 13% par an en moyenne. Fin 2004 il comprenait 641 installations soit 430 MW de puissance thermique installée dans les hôpitaux, les écoles et les logements. À Nangis en Seine-et-Marne, par exemple, ce sont les locaux d'un centre spécialisé dans le tri des emballages qui bénéficieront de cette technique tandis qu’à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, une chaufferie au bois assurera la moitié des besoins énergétiques d'un ensemble de sept bâtiments comptant 836 logements.

Malgré cette utilisation relativement importante mais discrète, la filière bois-énergie n’est pas optimisée et la France possède encore un potentiel important de bois. Une grande part des résidus de bois n’est pas encore valorisée et les installations déjà existantes n’ont pas un rendement optimal comparé aux technologies disponibles aujourd’hui. C’est pourquoi l’ADEME a souhaité encourager l’utilisation plus importante et plus efficace du bois comme ressource énergétique. En 1994, un premier plan appelé Bois-énergie et développement local géré par l’ADEME et associant 13 régions françaises a été lancé pour soutenir cette filière. Doté de moyens financiers accrus, un second programme Bois énergie est entré en application au cours de l'année 2000 afin d’accélérer le renouvellement vers les appareils de chauffage au bois à haut rendement et d’augmenter la taille du parc installé. Un grand volet est dédié au développement du bois-énergie dans les secteurs industriels, collectifs et tertiaires avec comme objectif l’installation de 1000 chaufferies et la production de 0,3 Mtep supplémentaires. Avec l’appui des crédits d’impôts de nombreux projets ont pu voir le jour. Ainsi, à Besançon, une chaudière au bois répondant à 65 % des besoins de chaleur d'une cité de 350 logements et représentant un investissement de 350 000 € environ a été subventionnée à hauteur de 20 % par l'ADEME Franche-Comté et de 20 % par le conseil général du Doubs.

Les objectifs de ce plan sont d’ores et déjà atteints en ce qui concerne la quantité de chaufferies installées (1 090). En revanche en termes d’énergie produite, l’objectif n’a été atteint qu’à 73% (soit 0,22 Mtep) cinq ans après le lancement du plan.

Au vue de ce développement et pour pérenniser la filière bois-énergie, il faut désormais assurer un approvisionnement durable de la filière ce qui nécessite une mobilisation de tous les gisements.
Le gisement bois-déchet n’est pas pour l’instant mobilisable en raison du flou réglementaire relatif à la qualité du bois. En effet, le niveau de contamination du bois en substances polluantes comme les métaux ou les solvants est un frein pour l’exploitation de ce gisement. C’est le gisement forestier qui possède la plus grande marge de manœuvre. Une étude réalisée par l’IFN et SOLAGRO a permis d’estimer ce gisement de 7 à 12 Mtep par an selon l’intensité de l’exploitation forestière. Mais les professionnels du secteur du bois craignent une concurrence entre la filière bois-énergie et les industries du bois classique comme les papeteries qui s’approvisionnent déjà dans nos forêts. L’équilibre qui doit être trouvé pour faire coexister les deux filières constitue l’un des principaux enjeux que devra relever la filière bois-énergie dans les années à venir.

Sur le plan environnemental, le bois-énergie contribue à limiter les émissions de CO2. Sa combustion ne fait que restituer dans l’atmosphère une masse de CO2 qui s’y trouvait déjà avant d’être absorbée par l’arbre lors de sa croissance. D’autre part une meilleure mobilisation de la ressource permettrait d’améliorer l’entretien des forêts, activité essentielle pour préserver l’équilibre des écosystèmes forestiers.
Sur le plan économique, la filière bois-énergie permet d’éviter l’importation de plus de 9 millions de tonnes de pétrole chaque année et permettrait de développer localement des activités connexes (broyage, conditionnement par exemple). D’autre part la stabilité du prix du bois est un avantage majeur comparé aux prix du pétrole qui a tendance à augmenter...
Enfin sur le plan social, la filière bois-énergie pèse aujourd’hui l’équivalent de 20 000 emplois en France et permettrait le développement d’autres emplois surtout en zones rurales. Les premiers résultats du programme bois-énergie et développement local 1994-1998 dans les secteurs collectifs et tertiaires ont montré que cinq emplois permanents étaient créés sur le territoire pour 1000 tep de bois valorisées, soit deux à trois emplois supplémentaires par rapport aux filières d’énergies fossiles.

Cependant, il ne faut pas oublier que cette filière n’est réellement renouvelable que si la forêt est renouvelée et gérée de manière raisonnée et durable ce qui sous-entend une approche locale pour adapter au mieux l’approvisionnement aux besoins.

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Message par Jeuf » 26 déc. 2005, 11:57

Il serait interressant de savoir combien de temps la forêt française résisterait au chauffage de plus de 60 millions d'individus
Bon, voilà un truc pas trop compliqué à évaluer. Je dis ça en tant que défenseur du chauffage au bois.
Le bois en france, c'est une production annuelle renouvelable d'environ 25 MTep par an.
Si on rasait toute la forêt française en une année, on obtiendrait 750Mtep (somme de l'énergie des arbres sur pied).
La France, c'est 35 Mtep/an d'énergie finale consommée pour le chauffage des résidences, c'est 60Mtep, je crois (faudrait que je vérifie) en incluant le tertiaire,l'eau chaude sanitaire et la cuisson.
En ce sens, les 25Mtep d'accroissement biologique (dont 10 utilisé actuellement) ne suffisent pas.
Mais, c'est sans compter le fait que toute foret n'est pas exploitée. En effet, une fois à maturié, une foret ne croît plus (je suppose), sans prélèvement elle ne produit rien sinon le bois finirait par s'accumuler à l'infini, alors que sinon, bien géré un hectare peut fournir de manière renouvelable 3 tep/an. Je suppose qu'ainsi on peut obtenir plus de bois.Que voulez vous, maintenant il n'y a plus personne pour faire du bois. C'est pourtant pas compliqué. Si on coupe les arbres en moyenne à 50ans, on prélève un 50ème de la foret tout les ans, pas de quoi fouetter un chat, et ça repousse...

Bon, mais plus important, c'est le fait de supposer qu'on a absolument besoin de 60Mtep pour se chauffer. C'est en moyenne 50m² de locaux résidentiel + tertiaire chauffé par français, à 20 ou 21°C ou je ne sais pas. En tant que décroissant, je défend l'usage du bois, et dit qu'on peut bien vivre à 17 ou 18°C. Mais avant, réduire la consommation de chauffage. Rénover "tout" le parc de batiment pour l'isoler, ça peut prendre 30 ans, mais ça permettra de gros progrès.
Il y a aussi le solaire à intégrer...

Donc, considérons qu'on parte de 60 Mtep de chauffage + eau chaude. Réduire la température de 3°C, c'est -20% de consommation. Voulois chauffer fort son local, c'est une vaine fuite en avant, car la température de confort, c'est celle juste au-dessus de celle où on a l'habitude de rester..après être resté quelque mois à 16 ou 17°, je dis que ça me va très bien. Et puis, en chauffant plus, les autres je sais pas, moi ça m'endort, j'ai plus envie de rien faire, il ne me resterait qu'à rester vautrer devant la télé, tandis que plus on a froid, plus on est motivé pour faire quelque chose, par exemple couper du bois pour le chauffage (et par effet boule de neige : on se chauffe on coupant du bois, en rentrent à la maison, on a pas froid s'il fait 14°C, on réduit de beaucoup sa consommation...).

Améliorer l'isolation (conso moyenne actuelle de chauffage sur tout le parc de logement français : 170kWh/m² et par an, alors qu'avec la reglémentation thermique, on doit construire à 80kWh/m² et par an). Facteur 2.
réduire les surface chauffé par habitant (et vider une partie des lieux qu'on ne pourra pas rénnover). là aussi, c'est une fuite en avant, "je veux toujours plus de m²". ça a augmenté de 50 ou 100%, je sais plus, en trente an, on a vu à la conférence du 26 sept. Ou du moins, ne pas chauffer toutes les surfaces habitables, qui deviennent espace tampon. Mettons qu'on réduise de 30% la surface chauffée par habitant (qui inclut le tertiraire...exemple entre mille, les bars, qui chauffe l'extérieur au GPL avec des "parasol d'hiver", abération dont j'ai récemment découvert l'existence), de toute façon, vous aurez d'autre souci, avec la crise économique du PO, de chauffer le plus possible de m²!

Et puis, compléter avec du solaire. Quelques centaines de millions de m² de capteurs solaires, qui produire quelques Mtep de chaleur chauffage+ECS, mettons 25% des besoins. j'avais fait les calculs en consommation de cuivre, d'énergie pour fabriquer et transporter tout ces capteurs (quelque chose comme 5Mtep, à répartir sur 30 ans) : ça n'était pas insurmontable par rapport à ce que consomme l'indutrie de nos jours comme énergie. Si on dirige le pétrole restant, dans la déplétion, à vouloir nous affranchir de l'énergie fossile pour le chauffage, ça peut se faire sans mal. Si bien sûr, c'est accompagnée d'une décroissance et non d'une croissance des surface par habitant (et puis, la populatio peut aussi diminuer...).

Au final, qu'est-ce qu'on obtient, si on veut chauffer au bois, après sobriété énergétique? Les économies mentionnés ci-haut se multiplie : -20% correspond à un facteur 0,8...on isole mieux, on chauffe moins, on fait une part avec du solaire
donc, au lieu de 60Mtep de chauffage, on fait 60*0.8*0.5*0.7*0.75, on aurait plus besoin que de 13 ou 15Mtep par an de bois (dit autrement : 6 stères par famille de 4 personnes), et la ressource actuelle du pays en bois est donc largement suffisante.

Bien sûr, pour encore lontemps, il faudra du gaz pour chauffer dans le coeur des villes (mais on peut en réduire de pas mal sa consommation aussi, ce qui est aussi nécessaire vu le pic gazier), donc ça réduit encore la pression sur la ressource bois. Qui ne manquera pas. Mais tout comme pour les biocarburant, il ne faut pas avoir pour schéma de pensée le "développement durable" pour lequel "les énergies renouvelabes vont nous sauver sans quand nous ayons à changer notre mode de vie", idée dont je pense que la plupart des gens de ce forum n'ont pas.

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Message par Geispe » 26 déc. 2005, 12:30

dans un système futur à énergies renouvelables, et selon le scénario que l'on admet le bois est nécessaire à de multipes autres choses : charbon de bois (là les besoins pourraient être très importants), construction, clôtures, vannerie et récipients, outils, etc... etc...

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Message par greenchris » 26 déc. 2005, 13:19

Lansing a écrit :Bizarrement les défenseurs du chauffage au bois n'abordent pas ce sujet. Il serait interressant de savoir combien de temps la forêt française résisterait au chauffage de plus de 60 millions d'individus.
Le cas irlandais est effectivement à citer en exemple, ainsi que plusieurs pays d'Europe au 18e et 19e siècle.
Stop au "avec 100 % de .... Ca ne marche pas "

Comme le solaire, comme les huiles végétales brutes, comme les éoliennes, aucune de ses techniques ne permet de remplacer 100% du gachis énergétique actuel.
Il faut prendre et profiter par contre au maximun soutenable de chacune de ces techniques.
Pour le bois, c'est pas loin du double de ce qui est fait actuellement, pour les huiles végétales brutes, c'est l'utilisation au minimum des jachères en culture bio. pour le solaire thermique ce devrait être obligatoire sur tout les nouveaux immeubles (comme à Barcelone).

Merci Jeuf.

En premier les économies, en deuxieme les renouvelables.
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Message par mahiahi » 26 déc. 2005, 14:19

D'autant que 100% de chauffage au bois ne convient pas pour les maisons individuelles : les gens quittant leur domicile de façon prolongée (vacances, mission, etc.) ne peuvent plus alimenter le poèle et le gel peut s'installer.
Les maisons peuvent donc se chauffer au bois, mais à la condition de prévoir une source d'énergie auxiliaire telle que le gaz ou le fioul, pour qu'elles restent en hors-gel
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Message par Jeuf » 26 déc. 2005, 14:37

D'autant que 100% de chauffage au bois ne convient pas pour les maisons individuelles : les gens quittant leur domicile de façon prolongée (vacances, mission, etc.)
Il y a des gens qui me demandent conseil pour leur système de chauffage, parfois, des parisiens qui veulent faire une résidence secondaire, ou ça peut s'appliquer aux résidences principale comme ce que dit Mahiahi.
Ils peuvent se rendre compte que si on est pas là toute l'année, le solaire c'est pas rentable, le bois c'est contraignant, ça fonctionne pas tout seul (sauf chaudière automatique, mais utilisée pour de faible quantités d'énergie, là non plus c'est pas "rentable" du tout). En fait, ça démontre surtout que l'hyper-mobilité actuelle, en plus d'être dépendante pour pétrole l'usage "transport", devient incompatible avec l'usage des énergies renouvelables, donc aussi dépendant d'énergie fossile pour le chauffage, c'est doublement polluant. C'est un exemple d'"effet boule de neige" : si on se dit qu'on voyagera, ça usera du pétrole, et en conséquence un mode de chauffage fossile qui se sur-ajoute à la première pollution. Les solutions palliatives comme la chaudière automatique ou la chaudière gaz d'appoint implique un surcoût d'investissement, pour un même coût de fonctionnement à peut près, qui rebutera les gens, et donc qui s'en tiendront au "tout fossile"
Donc, le fait de partir en voyage et laisser sa maison vide , d'avoir une résidence secondaire, c'est pas du tout durable, par le simple fait d'être incompatible avec mode de chauffage aussi élémentaire que le bois.

En sobriété énergétique, on peut se demander : est-ce qu'on est pas bien chez soi et qu'on ne peut pas rester l'hiver, ou laisser au moins une personne? ...

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Message par Sylvain » 26 déc. 2005, 15:17

Jeuf a écrit :Si on coupe les arbres en moyenne à 50ans, on prélève un 50ème de la foret tout les ans, pas de quoi fouetter un chat, et ça repousse...
Pour une exploitation durable de la forêt, il faudra peut-être tenir compte d'évenuels apports en matière à la forêt pour compenser tout ce que l'on retire.
Je m'explique :
Si on souhaite prélever 4 stères* sur un hectare de forêt chaque année, il faut que, d'une année sur l'autre, 4 stères de bois poussent sur notre hectare de forêt. Pour assurer cette croissance de 4 nouvelles stères, ne devra-t-on compter que sur l'eau de pluie et la capture du CO2 par l'hectare de forêt ? Ou bien devra-t-on en plus apporter des fertilisants (composts, autre, ...) à la forêt ?
Image

* valeur au pifomètre

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Message par greenchris » 26 déc. 2005, 15:24

mahiahi a écrit :D'autant que 100% de chauffage au bois ne convient pas pour les maisons individuelles : les gens quittant leur domicile de façon prolongée (vacances, mission, etc.) ne peuvent plus alimenter le poèle et le gel peut s'installer.
Les maisons peuvent donc se chauffer au bois, mais à la condition de prévoir une source d'énergie auxiliaire telle que le gaz ou le fioul, pour qu'elles restent en hors-gel
Vous avez oubliés les granulés, ça marche comme le fioul, c'est automatique avec un silo, d'ailleurs le bois buche est encore difficile à faire accepter.
Le granulé est beaucoup plus pratique avec une dépense énergétique (électrique) supplémentaire très faible par rapport au buches.
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Message par greenchris » 26 déc. 2005, 15:27

Pour Sylvain, je pense que les feuilles et les branches mortes qui tombent plus les animaux et autres végétaux vivants dans la foret apportent une bonne partie de fertilisants.

4 stères pour un hectare, c'est très peu.
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