BIOMAX, LA NOUVELLE CENTRALE AU BOIS DE LA MÉTROPOLE GRENOBLOISE
Un nouvel équipement vers la transition énergétique. Biomax, la future chaudière au bois, viendra renforcer le réseau de chauffage urbain et la production d’électricité de la Métropole.
Biomax est une centrale de cogénération qui produira de la chaleur et de l’électricité à partir d’un générateur de vapeur de 40 MW.
La chaleur produite sera, à la fois, diffusée dans le réseau de chauffage urbain et utilisée pour produire de l’électricité via un groupe turbo-alternateur.
À terme, Biomax produira 220 GWh d’énergie par an, soit 183 GWh de chaleur et 37 GWh d’électricité.
Concrètement, Biomax permettra d’alimenter entre 15 000 et 20 000 logements en chauffage urbain, et 10 000 logements en électricité.
Biomax, qui palliera la fermeture prochaine de la chaufferie au fioul lourd du CEA, sera raccordé au réseau de chaleur métropolitain qui compte déjà trois chaudières principales (Athanor, La Poterne et Villeneuve).
La centrale consommera environ 85 000 tonnes de bois par an : 92% proviendra de plaquettes forestières et 8% de bois recyclé. La totalité de ce bois proviendra de la région puisque la distance moyenne d’approvisionnement est de 62 km autour de Grenoble (100 km maximum).
L’approvisionnement s’effectuera pour partie dans des forêts durablement gérées, c’est-à-dire des forêts bénéficiant par exemple des certifications PEFC, FSC…
UN PROJET PEU POLLUANT ET INNOVANT
Voir l'image en grand Même si elle brûle du bois, Biomax sera peu polluante. Elle respectera en effet les seuils d’émissions de poussières, de dioxyde de soufre, d’oxyde d’azote et de monoxyde de carbone fixés par l’arrêté ministériel du 26 août 2013 « relatif aux installations de combustion d'une puissance supérieure ou égale à 20 MW ».
Le chauffage urbain émet peu de particules car la combustion à haute température est bien maîtrisée et le traitement des fumées très performant.
Le chauffage urbain représente ainsi 1% des émissions de particules du secteur résidentiel sur la Métropole alors qu’il permet d’alimenter 18% des foyers.
D’un coût de 57,6 millions d’euros (HT), Biomax devrait être livrée en mars 2020.
CALENDRIER
3 juillet 2015 : Le Conseil métropolitain adopte la délibération portant création d'une unité de production biomasse sur la Presqu'île
24 mars 2017 : Le Conseil métropolitain étudie l'avant-projet définitif baptisé Biomax
Avril 2017 : Dépôt des dossiers de demande de permis de construire et de demande d'autorisation d'exploiter
Automne 2017 : Début de l'enquête publique
Premier trimestre 2018 : Début des travaux
Décembre 2019 : Premiers essais et raccordement de la centrale au réseau de chauffage central
Mars 2020 : Livraison et ouverture de Biomax