LES PARTICULES FINES (PM2,5):
Les particules fines désignent les poussières et les gouttelettes microscopiques qui flottent dans l'air et dont le diamètre est de moins de 2,5 micromètres (PM 2,5). Leur composition dépend de leur origine, de la saison et des conditions atmosphériques. Les particules fines se composent surtout de sulfates, de nitrates, de carbone, de substances organiques, de minéraux provenant du sol et de métaux.
Les particules fines s’observent en milieux rural et urbain, et ce, tout au long de l'année. Elles sont un des principaux composants du smog.
Les sources d’émission:
Elles sont générées par le chauffage au bois (+ de 45%), l’industrie (+ de 30%), et le transport (+ de 15%). Les particules se forment aussi dans l’air par réaction chimique à partir de polluants précurseurs comme les oxydes de soufre et d’azote.
Les feux de forêt, l’érosion des matériaux et du sol, les carrières et les sablières, les activités agricoles et les éruptions volcaniques émettent également des particules fines dans l’atmosphère.
Les effets sur la santé et l’environnement:
En raison de leur petite taille, les particules fines dont le diamètre est inférieur à 2,5 µm pénètrent profondément dans le système respiratoire et peuvent s’y déposer. De courtes expositions peuvent provoquer de la toux, des irritations et des inflammations des bronches. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement sensibles aux effets des particules fines de même que les personnes souffrant d'asthme, de pneumonie, de bronchite, d'emphysème ou d’autres maladies respiratoires chroniques. Elles augmentent aussi la vulnérabilité aux infections respiratoires.
Elles peuvent également provoquer chez les groupes sensibles des maladies et des accidents cardiovasculaires.
Plusieurs études épidémiologiques montrent que les visites aux urgences, les admissions dans les hôpitaux et les décès augmentent lorsque les concentrations de particules fines dans l’air s’élèvent. Les effets sur de longues périodes d’exposition, moins bien documentées que les effets à court terme, se traduisent par une diminution permanente des fonctions pulmonaires ainsi que par une augmentation des taux de mortalité par maladie cardiovasculaire et cancer du poumon.
La nature des substances chimiques liées aux particules est un déterminant important de leurs effets toxiques. La présence sur les particules de substances comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les dioxines explique leurs effets cancérogènes. Des études récentes commencent à lever le voile sur les mécanismes entraînant des effets sur la santé, que ce soit par les particules et/ou par les interactions possibles avec d’autres polluants.
La végétation est aussi altérée par le dépôt de particules sur les feuilles, réduisant l'apport en lumière et diminuant l'efficacité de la photosynthèse. Par leur composition, les particules peuvent aussi attaquer directement la structure des feuilles (nécrose) et la composition du sol. L’affaiblissement qui en résulte peut rendre la plante plus vulnérable aux maladies et aux parasites.
En absorbant ou en diffusant la lumière, les particules fines forment un genre de brume dans l’air qui diminue la visibilité.
source :
http://perso.orange.fr/trebla-mountain/ ... luants.htm