Politique energétique mandat de E.Macron

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par Silenius » 18 janv. 2023, 23:07

kercoz a écrit :
31 déc. 2022, 22:52
https://blogs.mediapart.fr/marugil/blog ... -de-macron
""""""Ah ! mes amis, quel jour de fête ! Le Dom Pérignon va couler à flot dans les Ghettos du gotha. En 2022, les dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC40 sur les bénéfices 2021 ont atteint le montant record de 57,5 milliards d’euros, auquel il faut ajouter un autre record, celui des rachats d’action, d’un montant de 22,4 milliards. Le fait que les aides publiques aux entreprises aient atteint le montant de 157 milliards d’euros en 2019, en hausse de 32% par rapport à 2016, est une simple coïncidence.""""""""

J'aime bien le dessin "précaire...précaire"
Soit 858 euros/an et par francais, par jour ca fait 2,35 euro, moins cher que des clopes et ca donne pas le cancer, vive les riches.
(j'aime bien troller Kercoz :lol: )

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par energy_isere » 24 janv. 2023, 00:15

Les particuliers ont réduit de 12% leur consommation de gaz et électricité entre octobre et décembre 2022

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•23/01/2023

"Les efforts de tous ont porté leurs fruits", se sont félicités les ministères de la Transition écologique et de la Transition énergétique.

L'appel à la sobriété énergétique a été entendu. La consommation de gaz et d'électricité des ménages français a baissé de 12% entre octobre et décembre 2022 , ont annoncé lundi 23 janvier sur Twitter les ministères de la Transition écologique et de la Transition énergétique. "Les efforts de tous ont porté leurs fruits (...) Merci à toutes les personnes qui se sont mobilisées, continuons à agir ensemble !", ont félicité les ministères.

Un comportement responsable en pleine crise énergétique, provoquée notamment par la guerre en Ukraine , couplé à une météo particulièrement clémente jusqu'à la mi-novembre, qui a repoussé l'allumage du chauffage . Conséquences de ces deux facteurs, les stockages sont "historiquement bien remplis" avec un niveau qui atteignait le 15 janvier 80% des capacités , bien au-delà de la moyenne de 55% observée sur les six dernières années à la même époque, a indiqué la semaine dernière gestionnaire du réseau de transport de gaz GRTgaz.

Scrutés comme le lait sur le feu depuis l'été, ces stockages étaient "cruciaux" pour le passage de l'hiver en raison des craintes liées au tarissement du gaz russe en "pipeline" depuis le début de la guerre en Ukraine.
...................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 98027310e2

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par energy_isere » 25 janv. 2023, 00:02

Bravo. :smt023
Nucléaire: le Sénat vote un projet de loi de relance plus affirmée

AFP•24/01/2023

Le Sénat a adopté mardi en première lecture, par 239 voix contre 16, un projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, complété de dispositions controversées, comme la suppression du plafonnement à 50% de la part du nucléaire dans le mix électrique d'ici à 2035.

Outre Les Républicains et les centristes, ont voté en faveur du texte les groupes RDPI à majorité Renaissance et Indépendants et la majeure partie du groupe RDSE à dominante radicale. Les écologistes ont voté contre, les groupe PS et CRCE à majorité communiste se sont abstenus.

Mardi soir, députés et sénateurs se sont par ailleurs accordés sur une version de compromis du projet de loi dédié aux énergies renouvelables qui sera soumise à un dernier vote dans les deux chambres.

Après ces deux textes techniques portés par la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, est attendu, au mieux en juin, le projet de loi de programmation énergétique qui doit fixer les trajectoires de la France dans chaque énergie.

Un calendrier contesté par les parlementaires, qui reprochent au gouvernement de légiférer dans le désordre. "Il nous faut respecter le débat public", a insisté la ministre.

Le texte voté mardi, qui sera examiné en mars par l'Assemblée nationale, simplifie les procédures administratives afin de favoriser la construction de nouveaux réacteurs. C'est "la première pierre d'un immense chantier pour la relance du nucléaire en France", a souligné Bernard Buis (RDPI).

Le président Emmanuel Macron a annoncé son intention de construire six nouveaux réacteurs, avec une option pour huit autres.

Le projet de loi est borné à des installations nouvelles situées sur des sites nucléaires existants, ou à proximité. Cela pour une durée limitée à 15 ans dans le texte initial, portée à 27 ans par le Sénat.

Concrètement, les sites seront dispensés d'autorisation d'urbanisme, le contrôle de conformité étant assuré par l'Etat. Le droit d'expropriation sera assoupli.

Ou encore les travaux sur les bâtiments non destinés à recevoir des substances radioactives pourront être engagés avant clôture de l'enquête publique.

Selon la ministre, ces dispositions permettront "de ne pas ajouter un délai de deux à trois années à la construction d'un réacteur".

Les deux prochains EPR devraient être implantés à Penly (Seine-Maritime), suivis de deux autres à Gravelines (Nord), selon les plans d'EDF.

Mme Pannier-Runacher a avancé l'objectif de 2027 - "plutôt fin 2027" - pour "la première coulée de béton" et "2035-2037" pour la mise en service.

- "Relance maximaliste" -

Les sénateurs ont élargi la portée de ce texte technique, en faisant sauter des "verrous" de l'actuelle loi de programmation des énergies.

Ils ont notamment supprimé l'objectif de réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d'électricité d'ici à 2035 et imposé la révision du décret qui prévoit la fermeture de 12 réacteurs existants, en plus des deux de Fessenheim.

Des dispositions qui pourront être revues dans la suite de la navette parlementaire mais qui ont suscité de vives réactions.

Greenpeace France et le réseau Sortir du nucléaire ont annoncé dans un communiqué commun "quitter le débat public" en cours sur de futurs réacteurs, dénonçant "une mascarade démocratique".

Les organisateurs de ce débat public s'étaient eux aussi alarmés de la tournure des discussions au Sénat.

Chantal Jouanno, la présidente de la Commission nationale du débat public, "est en dehors des réalités", a réagi Gérard Longuet (LR) dans l'hémicycle.

"Le nucléaire doit être le fer de lance de la politique énergétique française pour les 30 années à venir", a affirmé la centriste Amel Gacquerre, relevant toutefois que "des questions centrales ne sont pas abordées" dans le texte, notamment le financement.

Les sénateurs ont en outre adopté des amendements visant à intégrer les risques liés au changement climatique dans la démonstration de sûreté des réacteurs et la cyber-résilience.

Ils ont souhaité mieux associer les collectivités locales et ont alourdi les peines sanctionnant les intrusions dans les centrales.

L'écologiste Daniel Salmon a fustigé "un panel de mesures pour une relance maximaliste du nucléaire".

La France, qui tire du nucléaire environ 70% de son électricité, avait décidé en 2015 la fermeture de 14 de ses 58 réacteurs, avant un revirement annoncé par le président de la République en faveur d'un nouveau nucléaire.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0512353ff0

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par energy_isere » 30 janv. 2023, 22:18

Macron réunit vendredi un conseil sur le nucléaire pour fixer sa feuille de route

AFP le 30 janv. 2023

Emmanuel Macron va réunir vendredi un "conseil présidentiel de la politique nucléaire" afin de fixer sa feuille de route pour accélérer la relance de la filière, a-t-on appris lundi auprès de l'Elysée.

Cette réunion à l'Elysée avec notamment les ministres concernés interviendra un an après le discours du chef de l'Etat à Belfort: le 10 février 2022, il avait défini sa politique énergétique avec un vaste plan de relance du nucléaire civil, le développement des renouvelables et notamment de l'éolien marin, et une plus grande sobriété.

"Un an plus tard, les devoirs ont été faits", se félicite-t-on dans son entourage, en évoquant les résultats du plan de sobriété du gouvernement, l'adoption en bonne voie au Parlement du projet de loi pour développer les énergies renouvelables, et le vote du Sénat, en première lecture, d'un texte pour accélérer la construction de nouveaux réacteurs.

Le conseil de vendredi va maintenant "définir une feuille de route qui ira de l'approvisionnement en combustibles au traitement des déchets", a expliqué l'Elysée. Il s'agira aussi de fixer un calendrier pour la construction de six nouveaux réacteurs et des petits réacteurs de type SMR, mais aussi pour la prolongation des réacteurs existants.

Cette réunion aura lieu dans la foulée du premier conseil de la planification écologique organisé la semaine dernière par le président. A l'issue de celui-ci, Emmanuel Macron a affirmé que la France devait "doubler" son "taux d'effort" pour réduire ses émissions de carbone si elle veut atteindre ses objectifs en 2030.

"Pour le président, c'est important de démontrer que sur ces grands enjeux de planification, les choses bougent et que les actes succèdent aux promesses", a-t-on plaidé dans son entourage, alors que le bilan environnemental du chef de l'Etat est souvent critiqué par les organisations non gouvernementales.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ute-230130

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Message par energy_isere » 01 févr. 2023, 09:21

Énergies renouvelables: dernier feu vert de l'Assemblée

AFP le 31 janv. 2023

L'Assemblée nationale a donné son ultime feu vert au projet de loi d'accélération des énergies renouvelables mardi, avant l'adoption définitive attendue au Sénat le 7 février.

Les députés ont adopté le texte par 217 voix contre 169, avec le soutien des socialistes et d'élus du petit groupe indépendant Liot, comme en première lecture.

Les écologistes se sont de nouveau abstenus en critiquant un texte "sans ambition". Communistes, LR et RN ont voté contre.

Ce vote est une satisfaction pour le gouvernement, confronté le même jour à une nouvelle journée de mobilisation contre sa réforme des retraites.

Le projet de loi dédié aux énergies renouvelables (EnR) a donné lieu à un compromis entre députés et sénateurs il y a une semaine.

Il vise à "lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets", a souligné la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. "Nous sommes le seul pays européen à ne pas avoir atteint ses objectifs" en matière d'éolien et de solaire, a-t-elle affirmé.

Les négociations les plus âpres entre députés et sénateurs ont porté sur la planification de zones d'accélération où déployer prioritairement les énergies renouvelables, avec l'avis conforme des communes, ainsi que d'éventuelles zones d'exclusion.

"Les élus locaux proposent et ont le dernier mot sur le zonage", a souligné la ministre Pannier-Runacher. Et les zones d'exclusion ne seront possibles que pour des territoires qui valident des zones d'accélération, a-t-elle rappelé.

La gauche redoute le retour du veto des maires, que réclamait LR pour l'ensemble du territoire. Et des ONG et des acteurs du secteur des renouvelables critiquent une "usine à gaz".

Autre sujet sensible, la définition de l'agrivoltaïsme, combinant agriculture et production d'énergie. Le gouvernement assure que le texte encadre cette pratique, afin d'éviter des dérives aux dépens de la souveraineté alimentaire.

Tout au long des débats, les députés LR, à rebours de leurs collègues sénateurs, ainsi que les élus RN, ont ferraillé contre le projet de loi, pointant les "nuisances" des éoliennes.

Ce texte n'est que le premier volet d'un triptyque sur l'énergie. Au printemps, l'exécutif compte défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté en première lecture au Sénat le 24 janvier.

Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur le futur énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie (nucléaire, renouvelables).
https://www.connaissancedesenergies.org ... lee-230131

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par energy_isere » 04 févr. 2023, 01:34

Macron réaffirme le cap d'une relance du nucléaire à marche forcée

AFP le 03 févr. 2023

Emmanuel Macron a réuni vendredi sa "cabine de pilotage" de la politique nucléaire pour tenir le cap et la cadence de la relance accélérée de la filière, un "chantier prioritaire" décrété il y a un an par le chef de l'Etat face aux crises énergétique et climatique.

A l'issue de la réunion à l'Elysée, la présidence n'a pas fait d'annonce nouvelle sur le calendrier de construction de six nouveaux réacteurs de type EPR2, dont les premières mises en services doivent avoir lieu "d'ici 2035 au plus tard".

Mais le conseil a "passé en revue" le programme et a rappelé vouloir mobiliser tous les acteurs "pour nous assurer que les délais et objectifs" de cette pièce-maîtresse de la stratégie nucléaire de la France "seront respectés", selon un communiqué de l'Elysée.

Le conseil a aussi "acté l'accélération" des travaux en vue du développement de petits réacteurs de type SMR.

Principale nouveauté issue de la réunion de vendredi, "le lancement d'études permettant de préparer la prolongation de la durée de vie des centrales existantes à 60 ans et au-delà, dans des conditions strictes de sûreté garanties par l'Autorité de sûreté nucléaire". L'Etat fait ainsi sienne la demande de l'exploitant EDF qui veut étendre cette durée actuellement limitée à 40 ans.

- "Passage en force" -

Le 10 février 2022 à Belfort, le président, alors en campagne pour sa réélection, avait défini une politique énergétique qui consacrait son changement de pied sur le nucléaire civil, avec ce vaste plan de relance, ainsi que le développement des renouvelables, et une plus grande sobriété.

Depuis, l'adoption d'un projet de loi pour développer les énergies renouvelables est en bonne voie au Parlement, et le Sénat a voté en première lecture un texte pour accélérer et simplifier la construction de nouveaux réacteurs.

En attendant leur adoption définitive, celui de vendredi était donc présenté comme un "point d'étape". D'autant que d'autres rendez-vous empêchaient d'aller plus vite dans les décisions: le débat public sur les nouveaux réacteurs EPR ne se termine que fin février, et le Parlement devra débattre des futures lois de programmation énergétique attendues autour de l'été.

Certains, parmi les organisations écologistes ou dans l'opposition, se sont d'ailleurs offusqués de l'empressement présidentiel.

L'organisation non gouvernementale France nature environnement (FNE) avait estimé que cette réunion "pourrait chercher à faire croire que le lancement de la construction de nouveaux réacteurs est inévitable", déplorant un "passage en force" qui est "un doigt d'honneur au débat public".

"Le président de la République piétine le débat parlementaire", avaient protesté de leur côté les députés socialistes, affirmant que "c'est au Parlement de déterminer souverainement le futur mix énergétique de la France".

"On ne peut pas dire que d'un côté, il y a l'urgence climatique et de l'autre côté, repousser encore et toujours les décisions", notamment avec la crise énergétique amplifiée par la guerre en Ukraine, a répondu l'entourage d'Emmanuel Macron, assurant toutefois respecter "l'ordre" des décisions.

L'année 2023 est cruciale pour l'avenir énergétique de la France qui doit inscrire dans la loi la part dévolue à chaque énergie, et notamment au nucléaire, pour sortir des combustibles fossiles et parvenir à la neutralité carbone en 2050.

"Maintenant que le cap est clair, on a besoin d'une cabine de pilotage et d'un chef à bord", a plaidé l'Elysée, faisant valoir que "l'immense chantier" des nouveaux réacteurs "pèse plus de 60 milliards d'euros" -- même si la question-clé du financement, qui doit encore être tranchée, n'était pas à l'ordre du jour vendredi.

Et ce "chef" veut montrer qu'il est bien "à bord": Emmanuel Macron réunira désormais ce conseil de politique nucléaire deux fois par an pour "assurer un suivi régulier et précis des différents chantiers". En juin, il devra "valider les orientations" de la loi de programmation 2030-2035, puis, fin 2023, il mènera une "revue détaillée du programme d'EPR2".
https://www.connaissancedesenergies.org ... cee-230203

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par energy_isere » 25 févr. 2023, 10:31

Carburants: l'aide aux pêcheurs prolongée jusqu'en octobre

AFP le 25 févr. 2023

Le président Emmanuel Macron a annoncé samedi la prolongation, jusqu'en octobre, de l'aide financière accordée aux pêcheurs pour faire face à la hausse des prix du carburant et qui devait expirer à la mi-mai, a indiqué à la presse le secrétaire d'Etat à la Mer Hervé Berville.

Venu à la rencontre des professionnels de la pêche dès son arrivée au Salon de l'Agriculture, à Paris, le président de la République s'est engagé à "protéger la filière pêche, au nom de la souveraineté alimentaire française", a déclaré à l'AFP le président du comité national des pêches, Olivier Le Nezet, à l'issue de la rencontre.

Ce soutien se traduit d'abord par une prolongation de "l'aide au carburant" qui "reste de 20 centimes (hors-taxe) par litre de gazole jusqu'à fin octobre" et par la mise en place d'un "contrat stratégique de filière" attendu en octobre, a-t-il indiqué.

La prolongation de cette aide pour les carburants est une manière de "donner de la visibilité" au secteur de la pêche, "en attendant la conclusion du contrat stratégique de filière entre tous les acteurs", a précisé M. Berville, qui accompagnait le président.

Le coût de cette aide carburant est d'"environ 2,5 millions d'euros par mois", a-t-il ajouté, soulignant que la France était aujourd'hui le "seul pays qui soutienne à ce niveau-là" ses professionnels de la pêche.

Mi-février, Hervé Berville avait annoncé une prolongation de ce coup de pouce, mais avec une aide dégressive, ramenée de 20 à 10 centimes d'ici à la mi-mai.

Cette aide avait été mise en place par le précédent gouvernement de Jean Castex dans le cadre du "plan de résilience" visant à aider les entreprises à faire face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Alors qu'elle devait initialement expirer fin juillet, elle a donc déjà été prolongée à plusieurs reprises.
https://www.connaissancedesenergies.org ... bre-230225

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par energy_isere » 01 mars 2023, 23:21

suite de 2 posts au dessus.
Relance du nucléaire: les paramètres du financement calés "d'ici la fin de l'année"

AFP•01/03/2023

Subventions, prêts bancaires, appel à l'épargne? Les paramètres du financement du futur programme de centrales nucléaires prévu par l'Etat et EDF pour après 2035 seront fixés d'ici "la fin de l'année" a déclaré mercredi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier Runacher.

"On n'a pas besoin d'un nouvel impôt, on a besoin d'un financement long terme (...) ce qui est sûr c'est que nous calerons les paramètres du financement d'ici la fin de l'année" a dit Mme Pannier Runacher sur France Info.

Le nouveau pdg d'EDF Luc Rémont a rappelé mardi devant une Commission de l'Assemblée nationale que le coût estimé pour la construction des 6 EPR annoncés par Emmanuel Macron l'an passé, était à date de 51 milliards d'euros, une somme impossible à supporter par EDF seule, lourdement endettée.

"Le coût du capital peut faire l'objet d'un travail dans la structuration de ces projets et il y a la faculté de travailler, projet par projet, pour faire que leur coût ne soit pas renchéri, c'est un des sujets sur lesquels nous travaillons pour la série des EPR" a dit M. Rémont mardi.

Parmi les pistes possibles, la ministre a évoqué mercredi matin un apport de l'Etat en capital à EDF dont il est le principal actionnaire, ou un accompagnement de la Caisse des Dépots. Ce sujet, évoqué par le président de la Caisse lui-même Eric Lombard, suscite beaucoup d'émotion car la Caisse gère l'épargne populaire du livret A et finance le logement social en France.

"Je ne dis pas que c'est la solution que nous retenons, mais ça fait partie des sujets qu'il faut que nous regardions" a nuancé la ministre à ce sujet.

Elle s'est défendue par avance de toute dérive budgétaire: "On investit, ce n'est pas une dépense, on investit dans quelque chose qui doit nous rapporter de l'argent" a-t-elle dit en prenant pour exemple les financements publics accordés aux producteurs d'énergie eolienne ou solaire: "On a soutenu les énergies renouvelables et aujourdhui elles rapportent plus de 20 milliards d'euros au budget de l'Etat".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... dcbb02a56a

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par energy_isere » 03 mars 2023, 01:00

"Ne pas avoir le nucléaire honteux" : le plafond de production établi sous François Hollande en passe d'être supprimé

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•02/03/2023

Le gouvernement, qui s'était montré réticent devant le Sénat, a choisi de ne pas s'opposer à la suppression de ces plafonds.


Les députés ont adopté jeudi en commission un article controversé du projet de loi d'accélération du nucléaire, qui supprime l'objectif d'une réduction à 50% la part de l'énergie nucléaire dans le mix électrique français d'ici à 2035.

Introduit par le Sénat, l'article fait sauter un "verrou" introduit dans la loi en 2015 sous la présidence de François Hollande pour réduire la part du nucléaire, que l'exécutif souhaite désormais relancer.

"Il est temps de ne pas avoir le nucléaire honteux", a fait valoir la députée Maud Brégeon (Renaissance, majorité présidentielle), rapporteure du texte, examiné depuis mercredi devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

Elle a plaidé pour un texte qui "va nous permettre d'atteindre la neutralité carbone" et une meilleure souveraineté énergétique. "La filière nucléaire a besoin de signal fort pour pouvoir être relancée", a-t-elle insisté.

Colère du camp écologiste

Le projet de loi vise à favoriser la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, en simplifiant les procédures administratives. Il est limité à des installations nouvelles situées sur des sites nucléaires existants, ou à proximité.

Selon la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, cela va notamment permettre "de ne pas ajouter un délai de deux à trois années à la construction d'un réacteur" Les deux prochains EPR devraient être implantés à Penly (Seine-Maritime), suivis de deux autres à Gravelines (Nord), selon les plans d'EDF.

Après un texte pour accélérer les énergies renouvelables, adopté en janvier par le Parlement, le gouvernement a choisi de débattre de cet autre texte technique avant de fixer des objectifs à atteindre pour chaque énergie, dans un projet de loi de programmation plus politique, attendu au mieux en juin.

Un calendrier contesté par les oppositions, qui reprochent au gouvernement de légiférer dans le désordre.

Les écologistes ont notamment déploré que ce texte technique soit devenu "programmatique" dès lors qu'il supprime le plafond existant de 50% pour l'énergie nucléaire ainsi que le plafond de 63,2 gigawatts de capacité totale de production nucléaire autorisée.

Le gouvernement, qui s'était montré réticent devant le Sénat, a choisi de ne pas s'opposer à la suppression de ces plafonds. "Ce n'est pas une loi programmatique, nous souhaitons qu'il n'y ait ni plancher ni plafond", a fait valoir Mme Pannier-Runacher devant les députés. La France, qui tire du nucléaire environ 70% de son électricité, avait décidé en 2015 la fermeture de 14 de ses 58 réacteurs, avant un revirement annoncé par le président Emmanuel Macron en faveur d'une relance.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 772b347c36

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par mobar » 04 mars 2023, 09:54

"Les parlementaires et sénateurs qui votent, ont voté ou voteront pour la poursuite du nuke seront inscrits d'office sur la liste des liquidateurs envoyés sur le prochain accident nucléaire avec leurs femmes et leurs enfants durant 5 générations!"

Si on avait un article de constitution de ce style, pour sur il aurait moins d'heures de perdues en discussions inutiles à l'assemblée et au sénat! :roll: :wtf: :-"
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par energy_isere » 10 mars 2023, 08:19

Energies renouvelables: l'intérêt public majeur validé au Conseil constitutionnel

AFP le 09 mars 2023

Le Conseil constitutionnel a validé jeudi la reconnaissance de raisons impératives d'intérêt public majeur (RIIPM) pour certains projets d'énergies renouvelables, introduite dans la la loi d'accélération adoptée en février.

La mesure destinée à limiter certains contentieux était attaquée par des députés RN qui ont bataillé tout au long des débats contre les "nuisances" des éoliennes, mais aussi par les députés LR.

Le texte permet notamment que les projets d'installations de production d'énergies renouvelables ou de stockage d'énergie puissent déroger aux interdictions d'atteinte à des espèces protégées ainsi qu'à leurs habitats.

Ses détracteurs contestaient une atteinte au droit de recours.

Or, a répondu le Conseil constitutionnel, le texte ne dispense pas d'un contrôle des autorités pour s'assurer que les projets d'installation ne nuisent pas au maintien des espèces protégées.

"L'avis rendu ce jour par le Conseil constitutionnel est une très bonne nouvelle", s'est félicité la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, qui porte cette loi destinée à faciliter et accélérer le déploiement de fermes solaires et l'éolien en mer.

"L'ensemble des grandes dispositions ont été validées", a-t-elle ajouté, citant aussi la planification de l'éolien en mer et les obligations d'équipements solaires sur les parkings.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nel-230309

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par energy_isere » 11 mars 2023, 11:05

Energies renouvelables: la loi d'accélération promulguée au JO

AFP le 11 mars 2023

La loi d'accélération des énergies renouvelables a été promulguée samedi au Journal officiel, un mois après l'adoption définitive par le Parlement de ce texte prévoyant notamment un développement de l'éolien en mer et du solaire.

En pleine crise énergétique et sous la pression de l'urgence climatique, la loi a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard en la matière.

Elle entend répondre à l'objectif fixé par le président Emmanuel Macron pour 2050 de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.

Le texte avait été définitivement adopté le 7 février par le Parlement, après un dernier vote du Sénat. Jeudi, le Conseil constitutionnel avait validé la reconnaissance de raisons impératives d'intérêt public majeur (RIIPM) pour certains projets d'énergies renouvelables, introduite dans la loi.

Fin 2022, la France affichait environ 66 GW de capacités électriques renouvelables totales réparties entre 40% pour l'hydraulique (barrages), 31% pour l'éolien terrestre et 24% pour le photovoltaïque.

Et le pays ne devrait pas atteindre les objectifs qu'il s'était fixés pour le déploiement des énergies renouvelables électriques sur la période 2019-2023, selon une étude publiée fin janvier.

Pour l'éolien terrestre, l'objectif officiel de 24,1 GW de capacités installées établi pour fin 2023 "ne sera pas atteint", le pays parvenant à peine à 20 GW à fin septembre 2022, note le baromètre annuel Observ'ER.

Du côté du photovoltaïque, malgré un rythme de croissance accru depuis 2021 et un "relèvement partiellement confirmé en 2022 (...), le secteur n'est toujours pas dans la bonne trajectoire", ajoute l'observatoire qui se base, entre autres, sur les données d'Enedis et d'EDF.

Ce texte n'était que le premier de trois volets sur l'énergie. A partir de lundi, l'exécutif va défendre à l'Assemblée nationale le projet de loi favorisant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, voté aisément en première lecture au Sénat le 24 janvier.

Puis le Parlement se prononcera, au mieux cet été, sur l'avenir énergétique de la France, avec la loi de programmation pluriannuelle, fixant la part de chaque énergie, dont le nucléaire.
https://www.connaissancedesenergies.org ... -jo-230311

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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par energy_isere » 14 mars 2023, 00:23

Ouf, exit la stupidité de l'objectif politique de passer à moins de 50% de nucléaire:
Nucléaire: l'Assemblée vote la suppression du plafond de production

AFP le 13 mars 2023 -

Dans le sillage du Sénat, l'Assemblée nationale a supprimé lundi soir l'objectif de réduction à 50% de la part de l'énergie nucléaire dans le mix électrique français d'ici à 2035, lors de l'examen du projet de loi d'accélération du nucléaire.

Introduit par le Sénat, l'article adopté en première lecture fait sauter un "verrou" introduit dans la loi en 2015 sous la présidence de François Hollande pour réduire la part du nucléaire, que l'exécutif souhaite désormais relancer.

Il a été voté par 97 voix contre 36 à l'Assemblée, LR et RN soutenant le camp présidentiel.

L'écologiste Julie Laernoes a dénoncé une mesure qui "change la nature du texte" en remettant en cause des objectifs "débattus démocratiquement", après la "catastrophe de Fukushima" de 2011.

L'ancienne ministre Barbara Pompili (Renaissance) s'est jointe à la gauche pour critiquer la "forme" de cet article, qui prend de vitesse la future loi de programmation pluriannuelle de l'énergie, attendue au mieux cet été.

"J'étais très heureuse d'avoir contribué au discours de Belfort" d'Emmanuel Macron, consacré notamment à la relance du nucléaire en février 2022, mais la loi en cours d'examen "est supposée être une loi technique" d'accélération, pas une loi de programmation sur le mix énergétique, a-t-elle argumenté.

A droite, le chef de file des députés LR Olivier Marleix s'est réjoui à l'inverse de mettre fin à un accord sur les 50% écrit à ses yeux sur un "coin de table" entre socialistes et Verts fin 2011, avant la présidentielle et les législatives de 2012.

La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a expliqué qu'elle ne veut "ni plafond ni plancher" sur le sujet, alors que l'énergie nucléaire représente environ 70% de la production d'électricité habituellement, mais seulement 63% en 2022 en raison des arrêts de plusieurs réacteurs pour corrosion.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-230313

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phyvette
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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par phyvette » 14 mars 2023, 00:57

Les lois à la con sont toujours abrogées.
Le prochain gouvernement devra supprimer les ZFE et le DPE immobilier. :twisted:
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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mobar
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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

Message par mobar » 14 mars 2023, 12:03

energy_isere a écrit :
14 mars 2023, 00:23
Ouf, exit la stupidité de l'objectif politique de passer à moins de 50% de nucléaire:

Il n' a plus besoin d'objectif politique, avec les malfaçons et les arrêts intempestifs dus au vieillissement du parc, le 50% max d'élec nuke va bientôt être dépassés à la baisse! :lol: :lol:

Et ce ne sont pas 6+8 EPR2 qu'on est de toute façon incapable de construire d'ici 2050 qui changeront quelque chose!

Avec 14 arrêts de réacteurs actuels programmés d'ici 2035 (minimum 14 x 900 MW), la chute de production du nuke est inévitable
https://www.leparisien.fr/economie/14-r ... 954812.php
Les arrêts de réacteurs devraient avoir lieu parmi les plus anciens sites, soit : Tricastin (Drôme et Vaucluse), Bugey (Ain), Gravelines (Nord), Dampierre (Loiret), Blayais (Gironde), Cruas (Ardèche), Chinon (Indre-et-Loire) et Saint-Laurent (Loir-et-Cher).
Image
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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