Politique energétique mandat de E.Macron
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Re: Politique energétique mandat de E.Macron
Il est fort possible que la disparition de l'ISRN ait pour objectif non avoué de ne pas fermer certaines centrales anciennes. Et tant pis si ça pète.
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Re: Politique energétique mandat de E.Macron
Si ça pète, ce sera pas 50% de nuke mais 0% de nuke et quelques millions de ménages qui déménagent!
Les espoirs mis dans le nuke dans les années 70 se sont tous envolés :
- pas d'indépendance énergétique,
- pas de solution pour les déchets
- une énergie plus chère d'année en année alors que les alternatives voient leur prix baisser,
- aucune installation de stockage de déchets ultimes qui ai fonctionné plus d'une dizaine d'année sans accident majeur
- tous les opérateurs nucléaires mondiaux dans le rouge et obligés d'être refinancés par les états
- la puissance installée et la production d'électricité nucléaire mondiale baisse d'année en année
Bientôt la fin ... et des milliers de milliards à provisionner pour démanteler, décontaminer et surveiller pendant des siècles les merdes produites en moins de 60 ans d'exploitation du nuke civil
Un fiasco sans équivalent dans l'histoire du monde!
Le démantèlement des réacteurs actuellement en service risque de couter bien plus cher que la danseuse EPR de Flamanville qui elle va nous couter plus de 20 milliards d'euros et ne fonctionnera peut être jamais!
https://reporterre.net/En-Allemagne-le- ... nucleaires

Les espoirs mis dans le nuke dans les années 70 se sont tous envolés :
- pas d'indépendance énergétique,
- pas de solution pour les déchets
- une énergie plus chère d'année en année alors que les alternatives voient leur prix baisser,
- aucune installation de stockage de déchets ultimes qui ai fonctionné plus d'une dizaine d'année sans accident majeur
- tous les opérateurs nucléaires mondiaux dans le rouge et obligés d'être refinancés par les états
- la puissance installée et la production d'électricité nucléaire mondiale baisse d'année en année
Bientôt la fin ... et des milliers de milliards à provisionner pour démanteler, décontaminer et surveiller pendant des siècles les merdes produites en moins de 60 ans d'exploitation du nuke civil
Un fiasco sans équivalent dans l'histoire du monde!
Le démantèlement des réacteurs actuellement en service risque de couter bien plus cher que la danseuse EPR de Flamanville qui elle va nous couter plus de 20 milliards d'euros et ne fonctionnera peut être jamais!
https://reporterre.net/En-Allemagne-le- ... nucleaires
Le coût de démantèlement d’une centrale nucléaire est évalué à 500 millions d’euros minimum par les experts du secteur. En Allemagne, il est pris en charge par les exploitants privés eux-mêmes, à l’exception des centrales d’ex-RDA. À Rheinsberg, la facture a explosé : un milliard d’euros, payé par le contribuable. À Greifswald, on frôle les 7 milliards d’euros.
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
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Re: Politique energétique mandat de E.Macron
https://www.connaissancedesenergies.org ... ete-230321La relance du nucléaire votée à l'Assemblée, sans la réforme de la sûreté
AFP le 21 mars 2023
Avec le soutien de LR, du RN et de communistes, l'Assemblée nationale a largement adopté mardi en première lecture le projet de loi de relance du nucléaire, amputé de la réforme controversée de la sûreté.
Ce vote, par 402 voix contre 130, offre une brève respiration au gouvernement, secoué par la contestation contre la réforme des retraites. Celle-ci a été adoptée au forceps lundi après le rejet d'une motion de censure à neuf voix près.
En s'opposant au nucléaire, la cheffe du groupe écologiste Cyrielle Chatelain n'a pas manqué d'attaquer un exécutif "défait", "empêché", au "banc des morts-vivants".
Après le vote, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a au contraire loué la "co-construction" menée sur ce texte dédié à l'atome, envoyant "un signal clair à notre filière" nucléaire "qui a souffert d'injonctions contradictoires dans le passé".
Soutenu à une très large majorité au Sénat fin janvier, il doit poursuivre son parcours parlementaire avec un compromis entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire ou lors d'une deuxième lecture.
Technique, ce projet de loi réduit les procédures et les délais pour concrétiser les promesses d'Emmanuel Macron de bâtir six nouveaux réacteurs EPR à l'horizon 2035, et lancer des études pour huit d'autres. Il est limité aux nouvelles installations situées sur des sites nucléaires existants ou à proximité.
Pour "atteindre la neutralité carbone", il ne faut "plus avoir le nucléaire honteux": tel est le slogan des députés macronistes comme la rapporteure Maud Bregeon, ancienne d'EDF, qui a ferraillé contre EELV et les Insoumis, favorables à la sortie de l'atome et au passage aux 100% renouvelables à partir de 2045.
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Re: Politique energétique mandat de E.Macron
suite de ce post du 2 nov 2022 viewtopic.php?p=2356857#p2356857
https://www.connaissancedesenergies.org ... ret-230417Duralex: la production redémarre après cinq mois d'arrêt
AFP le 17 avr. 2023
Le verrier Duralex a relancé sa production lundi sur son site historique de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), après cinq mois de mise à l'arrêt en raison des prix élevés de l'énergie, a constaté un journaliste de l'AFP.
"L'Etat a été au rendez-vous, avec 15 millions d'euros pour aider au redémarrage de l'activité. (...) On a aujourd'hui un redémarrage, en grande partie parce que les prix de l'énergie ont baissé, mais aussi en partie parce que l'Etat a fait son boulot", s'est félicité le ministre délégué chargé de l'Industrie, Roland Lescure, en visite sur le site lundi matin.
"On a mis en place des aides énergie qui ont été utiles", a-t-il estimé.
L'entreprise basée dans la banlieue d'Orléans avait mis son four en veille en novembre 2022 et placé l'ensemble de ses salariés en chômage partiel pour économiser sur l'énergie et préserver ses finances.
"Sans l'aide de l'Etat, on n'en serait pas là, on aurait pris des décision beaucoup plus drastiques il y a quelques mois", a abondé le président de Duralex, José-Luis Llacuna, qui a estimé les pertes du verrier à 2 millions d'euros pendant l'arrêt de la production.
"Les 250 salariés de Duralex ont très bien tenu pendant ces cinq mois. (...) Ils sont tous là au rendez-vous", a-t-il apprécié.
"Les prix de l'énergie se stabilisent un tout petit peu, même si c'est toujours au double ou au triple de ce que c'était avant. (...) Au prix du mégawatt/heure annoncé pour la fin 2022, c'était une folie de continuer à produire", a assuré le dirigeant, qui a déjà conclu des contrats avec les fournisseurs d'énergie pour 2023 et 2024.
"L'énergie est achetée pour 2023 et 2024, ce n'est plus un sujet", a-t-il insisté, déplorant toutefois une certaine "frilosité de la demande".
La Maison française du verre, qui possède les marques Pyrex et Duralex, a ainsi déjà placé les salariés de ses sites Pyrex de l'Indre en activité partielle, pour faire face à "une baisse de la demande".
A son arrivée, M. Lescure a été interpellé par environ 80 manifestants opposés à la réforme des retraites, encadrés par la police.
"Grâce à nous, ils vont pouvoir travailler", a conclu le ministre, après un échange tendu.
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Re: Politique energétique mandat de E.Macron
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-230417« Transition verte » : le régulateur boursier français réfléchit à une définition
AFP le 17 avr. 2023
Comment définir une entreprise en cours de transition environnementale ? La réponse n'existe pas pour l'instant dans la réglementation européenne, mais l'Autorité française des marchés financiers (AMF) travaille pour faire évoluer le cadre légal.
Dans son large "Pacte vert", la Commission européenne s'est intéressée à la finance verte et à la création de règles pour l'encadrer. Mais sa définition de l'investissement durable" est pour le moment trop floue pour les acteurs du secteur et sa "taxonomie verte", qui classe les secteurs d'activité économiques selon leur impact sur le climat et l'objectif d'atténuation et d'adaptation au changement climatique, a ses limites.
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Re: Politique energétique mandat de E.Macron
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 8242f14ee2Relance du nucléaire: adoption définitive en vue au Parlement
AFP•16/05/2023
Pour faciliter la construction de nouveaux réacteurs, le Parlement s'apprête à adopter définitivement le projet de loi de relance du nucléaire mardi par un ultime vote de l'Assemblée nationale, où la cause de l'atome semble gagner du terrain.
Après la séance de questions au gouvernement, les députés se prononceront en fin d'après-midi sur ce texte largement validé au Sénat il y a une semaine.
Son adoption ne devrait pas poser de problème. En première lecture, l'Assemblée l'avait largement soutenu par une coalition des voix de la majorité présidentielle, de LR, du RN et de communistes.
Technique, le projet de loi simplifie les démarches afin de concrétiser l'ambition d'Emmanuel Macron de bâtir six nouveaux réacteurs EPR à l'horizon 2035, et de lancer des études pour huit autres.
Il est limité aux nouvelles installations situées dans des sites nucléaires existants ou à proximité, comme à Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord)...
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Re: Politique energétique mandat de E.Macron

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 8242f14ee2Le Parlement adopte largement la loi de relance du nucléaire
AFP•16/05/2023
Pour faciliter la construction de nouveaux réacteurs, le Parlement a définitivement adopté mardi le projet de loi de relance du nucléaire, par un ultime vote de l'Assemblée nationale, où la cause de l'atome gagne du terrain.
Une semaine après un large soutien du Sénat, les députés ont voté le texte par 399 voix contre 100, avec une coalition de voix du camp présidentiel, de LR, du RN et de communistes.
Seuls les groupes écologiste et LFI ont voté contre. Le PS, qui s'était opposé au texte en première lecture, s'est cette fois abstenu, après avoir décrit le nucléaire comme une "énergie de transition" vers les renouvelables.
La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher vante un "texte majeur" pour "produire une énergie indépendante, compétitive et décarbonée", et appelle de ses voeux un "consensus politique" en matière énergétique.
Dans la matinée, elle avait réuni à Paris une quinzaine de représentants de pays européens pro-nucléaires, afin de peser dans la "stratégie énergétique" de l'Union européenne.
Technique, le projet de loi français simplifie les démarches afin de concrétiser l'ambition d'Emmanuel Macron de bâtir six nouveaux réacteurs EPR à l'horizon 2035, et de lancer des études pour huit autres.
Il concerne les nouvelles installations situées dans des sites nucléaires existants ou à proximité, comme à Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord)...
Dans le sillage du Sénat, les parlementaires ont levé un verrou introduit en 2015 sous François Hollande, et déjà modifié sous Emmanuel Macron. Le texte supprime ainsi l'objectif d'une réduction à 50% de la part de l'énergie nucléaire dans le mix électrique français d'ici à 2035 (initialement 2025), tout comme le plafond de 63,2 gigawatts de capacité totale de production nucléaire autorisée.
Au grand dam des opposants au nucléaire, il prend de vitesse la future loi de programmation pluriannuelle de l'énergie, attendue au mieux cet été.
"Tout a été fait dans le désordre. (...) Seule cette loi de programmation pourrait décider de la relance ou non du nucléaire", s'est indigné l'Insoumis Maxime Laisney.
L'ONG Greenpeace et le réseau Sortir du nucléaire n'ont pas manqué de protester: "le gouvernement met donc la charrue avant les bœufs et acte une relance à marche forcée", dénoncent-ils.
- "Bataille culturelle" -
Autre point sensible, le texte durcit les sanctions en cas d'intrusion dans les centrales, avec une peine portée d'un à deux ans de prison et de 15.000 à 30.000 euros d'amende.
A l'Assemblée, écologistes et LFI ont ferraillé contre le projet de loi, en insistant sur les "tonnes de déchets" du nucléaire, et sur la fissure importante sur un circuit de secours d'un réacteur de Penly, annoncée début mars.
Julie Laernoes (EELV) a dénoncé le "matraquage effréné pour faire oublier à la population les dangers du nucléaire et ses déboires technologiques et financiers"
Insoumis et Verts promettent un recours devant le Conseil constitutionnel. Les deux partis militent pour une sortie de l'atome et le passage à 100% d'énergies renouvelables à partir de 2045.
Mais douze ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, les écolos reconnaissent avoir perdu du terrain dans leur "bataille culturelle" contre l'atome, à l'image des sondages qui montrent une adhésion grandissante au nucléaire.
A l'Assemblée, une commission d'enquête parlementaire menée par le LR Raphaël Schellenberger et le macroniste Antoine Armand, ouvertement pro-nucléaires, a pointé du doigt une "divagation politique" depuis trente ans sur les questions énergétiques.
Face à l'urgence climatique, et après les craintes de coupures de courant cet hiver sur fond de guerre en Ukraine, "il ne faut plus avoir le nucléaire honteux", plaide la députée Renaissance Maud Bregeon, ancienne d'EDF et rapporteure du projet de loi.
A droite, les LR soutiennent le texte tout en critiquant "le tête-à-queue spectaculaire" d'Emmanuel Macron sur la question.
Comme prévu, les parlementaires n'ont pas réintroduit la réforme controversée de la sûreté nucléaire voulue par le gouvernement.
Mais l'exécutif juge toujours nécessaire de fondre l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), expert technique, au sein de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le gendarme des centrales, malgré les protestations des syndicats.
Et en commission mixte paritaire, députés et sénateurs ont enlevé un amendement voté à l'Assemblée qui visait à empêcher toute fusion en garantissant une organisation duale entre IRSN et ASN.
Ce texte sur le nucléaire fait suite à une loi d'accélération des énergies renouvelables, adoptée en février.