Autant parler des deux en même temps...
Tout d'abord, les agriculteurs. Ils s'insurgent contre la hausse récente des prix du pétrole. Ils réclament naturellement une baisse des taxes sur le carburant, des mesures fiscales, etc. Un point intéressant : ils demandent également un développement du carburant vert pour réduire leur dépendance au pétrole. Autre point intéressant : un paysan expliquait qu'il avait besoin de "X" (je ne sais plus combien) de litres de carburant pour produire 1 litre de lait (si ma mémoire est bonne). J'aurais aimé que le journaliste poursuive son raisonnement et se demande combien coûterait la nourriture si le pétrole devait poursuivre sa flambée.
Dans un autre domaine, les chauffeurs de taxis menacent d'entrer dans la danse. Ils ne peuvent en effer pas répercuter la hausse sur leurs clients car leurs prix sont encadrés.
Il ne manque plus que les chauffeurs routiers, et nous serons au complet.
Et maintenant : les agriculteurs et les chauffeurs de taxis
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- Eric
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Non, il s'agit d'un reportage que j'ai pris en route dans la journée à la télé. Il me semble que le paysan parlait de lait, mais je n'en suis pas sûr à 100% (j'ai écrit la nouvelle plusieurs heures après, et je venais de zapper).
Il disait quelque chose du genre : "on doit dépenser N litres de carburant pour fabriquer 1 litre de XXX", et je crois bien qu'il parlait de lait. De toute façon, même s'il parlait de blé ou de sucre d'orge, ça ne change pas grand chose. Le reportage parlait surtout des problèmes financiers des paysans mais ne s'attardait pas sur les effets de la flambée du brut sur le volume et le prix de la production agricole. Dommage...
Il disait quelque chose du genre : "on doit dépenser N litres de carburant pour fabriquer 1 litre de XXX", et je crois bien qu'il parlait de lait. De toute façon, même s'il parlait de blé ou de sucre d'orge, ça ne change pas grand chose. Le reportage parlait surtout des problèmes financiers des paysans mais ne s'attardait pas sur les effets de la flambée du brut sur le volume et le prix de la production agricole. Dommage...
- Eric
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L'acalmie était de courte durée. Les agriculteurs remettent ça, et ils comptent bloquer une vingtaine de dépôts et de raffineries aujourd'hui.
Deux citations intéréssantes :
Deux citations intéréssantes :
S'abritant de la pluie dans une bétaillère, Jérôme Breuil, un agriculteur de 26 ans, tout fraîchement installé à Allassac (Corrèze), peste contre la flambée du baril : « l'augmentation du prix du pétrole va me coûter 10.000 Francs (1.500 euros, n.D.L.R.) supplémentaires dans mon exploitation. C'est deux mois de salaire », affirme-t-il.
Et tout ça, pour un baril qui atteint à peine les 55 $... La réaction des agriculteurs face à un barril à 100 ou 150 $ promet d'être "intéressante".Mais pour Philippe Leymat, la solution doit également passer les biocarburants. « Nous dépendons à 300 % du pétrole.
Les biocarburants sont une source de diversification possible mais il n'y a pas de volonté politique », regrette-t-il.
- MadMax
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Avantage au sujet le plus ancien... et ouvert pas le Grand Manitou 

Le revenu net agricole moyen a baissé de 10% en 2005
15/12/2005 - 16h29
PARIS (Reuters) - Le revenu net agricole par actif a reculé en France de 10% en moyenne, en termes réels, en 2005 comparé à 2004, selon les comptes prévisionnels de l'agriculture publiés par l'Insee.
Cette baisse est imputable à un recul des volumes, qui n'a pas compensé l'évolution des prix, ainsi qu'à l'impact de la flambée des prix du carburant sur les coûts de production.
La viticulture est la plus fortement touchée, avec un revenu en recul de 37% en moyenne. Hors viticulture, le revenu agricole aurait diminué de 3% en moyenne.
"Ce résultat global ne reflète pas la diversité des situations", note le ministère de l'Agriculture qui relève un revenu "nettement plus favorable" pour les filières spécialisées de l'élevage.
Le revenu moyen des élevages hors sol augmente en effet de 9% en 2005, en raison d'une "bonne performance" des élevages de porcins et d'un raffermissement des cours.
Parallèlement, les subventions d'exploitation versées à la branche agricole augmentent de 13,3% pour s'élever à 1,82 milliard d'euros en 2005 contre 1,61 milliard en 2004, grâce notamment aux indemnités liées aux calamités agricoles, par exemple la sécheresse.
L'Assemblée permanente des Chambres d'agriculture (APCA) a dénoncé une "baisse dramatique et inacceptable" du revenu qui s'inscrit dans une "dégradation continuelle depuis 7 ans".
Elle déplore un "désengagement de l'État" et appelle à "des mesures cohérentes en matière de politique agricole".
"Au moment où se décident les perspectives budgétaires de la PAC et les règles du jeu pour les échanges mondiaux à l'OMC, cette baisse du revenu est dramatique", précise l'organisme dans un communiqué.
L'APCA demande aux pouvoirs publics "de faire en sorte que l'agriculture ne serve pas de monnaie d'échange dans les négociations internationales".
De son côté, la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) affirme que l'agriculture est "en danger" et se demande si "on veut encore des paysans dans les campagnes demain ?".
Elle s'inquiète d'une libéralisation "incontrôlée" des échanges mondiaux et des propositions de révision du budget agricole européen.
- hyperion
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je prends mon café tous les matins dans un bar dont le patron est viticulteur. l'ambiance n'a jamais été favorable à l'Europe ou à la mondialisation. mais en ce moment ils sont prêt pour sortir les fusils et on comprend qu'ils sont mûrs pour faire des bêtises.il n'y a pratiquement rien de vendu sur la vendange 2004 alors celle de 2005 c'est tout juste s'il faut pas racheter des cuves..... les coopératives sont en train d'exploser,seul ceux qui sont indépendants s'en tirent un peu moins mal.
dans qlques années peut être pourront-ils tirer des revenus du bio ethanol. mais cela n'existera que si le prix du barril multiplie tous les records.
la mondialisation ou plutot le libre échange nous a été présenté comme favorable à presque tous les acteurs économiques excepté qlq secteurs etroits comme certains agriculteurs ,alors on ne dit rien, ensuite de plus en plus de secteurs sont touchés,puis tous. en fait elle est nocive pour tout lemonde exceptés qlq tres rares entités dans tous les secteurs. à la fin même le commerce mondial diminue, c'est ce que Lamy constate.
remettre des douanes ,vous n'y pensez pas.....
au début d'une phase de protectionisme,il y a souvent des conflits,alors on associe ceux-ci au protectionisme,alors qu'ils sont la conséquence d'une phase de libre échange excessive en intensité et en temps.
dans qlques années peut être pourront-ils tirer des revenus du bio ethanol. mais cela n'existera que si le prix du barril multiplie tous les records.
la mondialisation ou plutot le libre échange nous a été présenté comme favorable à presque tous les acteurs économiques excepté qlq secteurs etroits comme certains agriculteurs ,alors on ne dit rien, ensuite de plus en plus de secteurs sont touchés,puis tous. en fait elle est nocive pour tout lemonde exceptés qlq tres rares entités dans tous les secteurs. à la fin même le commerce mondial diminue, c'est ce que Lamy constate.
remettre des douanes ,vous n'y pensez pas.....
au début d'une phase de protectionisme,il y a souvent des conflits,alors on associe ceux-ci au protectionisme,alors qu'ils sont la conséquence d'une phase de libre échange excessive en intensité et en temps.
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique
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- Goudron
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Bravo la solidarité tu pourrais au moins prendre un verre de vin!je prends mon café tous les matins dans un bar dont le patron est viticulteur
Plus sérieusement cette région viticole souffre aussi de la diminution de la consommation de vin de de table chez les français, en plus de la concurrence.
un peu d'histoire la revolte des vignerons de l'hérault en 1907,
http://perso.wanadoo.fr/acap.cruzy/fr/m ... ulture.htm
au moins on ne peut pas les accuser d'être manipulés par des immams...