echazare a écrit :Que l'on soit pour ou contre cette politique, je ne vois pas l'effet que l'une ou l'autre peuvent avoir sur l'efficacité énergétique mais bon ....
Si on arrive à un transport ferovierre plus efficace, ponctuel, economique, fiable, .... alors d'avantage de fret et de personne seront transportés par le train. Il y aura donc une baisse du transport routier.
La liberalisation a pour but affiché cette meilleure efficacité.
Est ce vrai ?
Le fret semble donner raison aux partisants de la liberalisation: on est un des seuls pays où la part du fret feroviere diminue, même en volume, et une des raisons est la faible competitivité de la SNCF par rappport au transport routier.
Voir par exemple l'article du Monde sur le sujet :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 715,0.html
extrait :
La situation est d'autant plus critique qu'après s'être fait dépasser par les routiers la SNCF est désormais concurrencée par des opérateurs ferroviaires privés. Impossible donc d'affirmer que le fret est "structurellement" déficitaire. Là où la SNCF perd de l'argent, d'autres espèrent bien en gagner.
Depuis le 1er avril, le fret ferroviaire est totalement libéralisé en France. Désormais, n'importe quel opérateur privé peut faire circuler des trains de marchandises. Ils sont six à avoir obtenu des licences, dont deux les exploitent déjà : Euro-Cargo Rail, filiale du britannique EWS, et CFTA Cargo, filiale de Veolia Transport. Les autres sont Europorte 2 (Eurotunnel), B-Cargo (SNCB), CFL Cargo (CFL) et Rail4Chem.
Le résultat ne s'est pas fait attendre. "L'arrivée de la concurrence a confirmé un handicap de compétitivité très important", reconnaît M. Pepy. A travail égal, la facture d'un opérateur privé peut être de 20 % à 30 % moins élevée. Non seulement le privé est moins cher, mais il est plus rapide. "Avec l'arrivée des nouveaux opérateurs, tous les référentiels se sont retrouvés par terre", déplore M. Véron.
