Dunkerque aura son terminal méthanier
A l'issue de 2 mois de débat public, le Port Autonome de Dunkerque (PAD) a pris la décision de mener à terme le projet d'implantation d'un terminal méthanier, qui verra transiter 4 à 5 millions de tonnes de GNL par an.
Courant 2006, le Port Autonome de Dunkerque a désigné EDF comme maître d'oeuvre d'un terminal méthanier sur la zone industrielle portuaire. La Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a été saisie : 9 réunions de consultation et de débat avec le public concerné ont été tenues entre le 17 septembre et le 14 décembre 2007.
A l'issue de cette procédure, le conseil d'administration a rendu sa décision, vendredi 6 juin : le projet sera mené à son terme, pour une mise en service en 2012. Sous réserve toutefois de la décision d'EDF qui doit intervenir début juillet.
Le Conseil d'administration du PAD a également, au cours de sa séance, retenu le site du Clipon, en adaptant le projet initial aux contraintes environnementales. Le nouveau plan du terminal entend réduire "de manière notable" son impact environnemental.
Le terminal méthanier représente un investissement de 700 millions d'euros pour EDF, 300 millions d'euros pour GRT GAZ et 50 à 70 millions d'euros pour le PAD.
Il devrait générer à lui seul un trafic de l'ordre de 4 à 5 MT /an (Dunkerque, 3ème port de France affiche un trafic annuel de plus de 57 MT/an). D'autres retombées économiques et sociales sont attendues à terme : 20 millions d'euros de taxes professionnelles et foncières pour les collectivités, 50 emplois directs et 100 emplois indirects, et jusqu'à 1200 emplois sur le chantier du futur site en période de pointe.
Avec un transit de 6 milliards de mètre cubes de gaz liquéfié par an, ce projet marquera pour EDF un pas significatif sur le marché du GNL. Le groupe entend peser 15% du marché européen d'ici 2015.
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[France] Le prix du gaz va-t-il exploser ?
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Re: [Gaz nat] Le gaz en France
du Gaz pour les Chtimi's :
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Re: [Gaz nat] Le gaz en France
La hausse des prix du gaz à nouveau d'actualité
Gaz de France voudrait demander une nouvelle augmentation des tarifs du gaz pour les particuliers, de 9,5%, selon le Parisien/Aujourd'hui en France de ce mardi. Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, et la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, affirment qu'il n'y aura pas de nouvelle augmentation des prix du gaz pour les particuliers en juillet. Mais rien ne dit qu'elle n'aura pas lieu après.
Le quotidien affirme que le gouvernement, "embarrassé", pourrait choisir de "couper la poire en deux en autorisant une hausse de tarifs deux fois inférieure au chiffre avancé par GDF". Dans ce cas, la hausse de gaz depuis le début de l'année serait de l'ordre de "14 à 15% en six mois", rappelle le quotidien. Les tarifs du gaz pour les particuliers se chauffant au gaz ont déjà augmenté deux fois cette année: de 4% début janvier et de 5,5% fin avril.
Fin mai, le PDG de Gaz de France, Jean-François Cirelli, n'avait pas exclu de demander une nouvelle hausse des tarifs du gaz en juillet "compte tenu de l'évolution inquiétante du prix du pétrole", affirmant cependant qu'aucune demande en ce sens n'avait été faite par l'entreprise "à ce jour" .
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) avait, quant à elle, réclamé une augmentation du gaz de 1,5% le 1er juillet, pour compenser l'augmentation des tarifs d'utilisation des canalisations par les fournisseurs.
Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a affirmé ce mardi qu'il n'y aurait pas de nouvelle augmentation des prix du gaz pour les particuliers en juillet, dans une interview sur I-télé. Pour fixer les prix du gaz, le gouvernement doit concilier entre plusieurs choses, a expliqué le porte-parole et secrétaire d'Etat à l'Industrie. Tout d'abord "le prix du gaz est aligné sur celui du baril du pétrole" qui ne cesse d'augmenter, a rappelé le porte-parole et secrétaire d'Etat à l'Industrie. "Deuxièmement, lorsque le gouvernement minimise les hausses, il est attaqué par les concurrents de GDF qui disent +le prix du tarif réglementé n'est pas assez élevé+, et enfin la question du pouvoir d'achat", a-t-il ajouté. "Nous mesurons bien tout ça. Et nous n'avons pas prévu d'augmenter au mois de juillet le prix du gaz", a insisté Luc Chatel. Mais rien ne dit que l'augmentation n'aura pas lieu plus tard.
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, interrogée par l'agence à Reuters en marge d'une rencontre avec les partenaires sociaux au ministère du Travail, a également lancé : "il n'y aura pas d'augmentation des tarifs du gaz au mois de juillet". Mais interrogée sur l'éventualité d'une hausse avant le mois de janvier, elle a répondu : "ça, on verra."
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Re: [Gaz nat] Le gaz en France
ben justement, il en est question !dans un autre fil, kercoz a écrit :En fait, pendant qu'on craint de se faire couper le gaz, on pênse pas trop a raler sur la "non baisse" du prix sois disant "collé" au pétrole .

Entendu ce matin sur Frace-Inter, et confirmation de l' info ici :
GDF Suez pourrait baisser les tarifs de gaz en avril
PARIS (Reuters) - Une éventuelle baisse des tarifs du gaz sera décidée en avril à partir du bilan de l'évolution des prix du pétrole, du gaz et du dollar, déclare le P-DG du groupe GDF Suez, Gérard Mestrallet.
"Les prix du gaz seront gelés jusqu'en avril. Vous savez que les répercussions des hausses du pétrole n'avaient lieu qu'avec six mois de retard, donc une partie de ces hausses n'auront pas lieu", a-t-il expliqué sur Radio Classique.
"C'est donc à partir du mois d'avril que le bilan sera fait en fonction de l'évolution du prix du pétrole, du prix du gaz, bien entendu, qui lui est lié, et du cours du dollar. On pourra à ce moment-là envisager une baisse du prix du gaz. Il faudra faire le bilan à ce moment-là de l'évolution de ces trois paramètres", a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, répété que "la crise russo-ukrainienne n'a aucun impact ni sur nos contrat d'approvisionnement à long terme, ni sur la fourniture de gaz à nos clients".
"Aujourd'hui il n'y a aucune inquiétude à avoir sur l'approvisionnement des consommateurs français en matière de gaz", a-t-il souligné en mettant en avant un portefeuille d'approvisionnement "très diversifié".
"La Norvège, les Pays-Bas contribuent d'ailleurs plus que la Russie à l'approvisionnement de la France et du groupe. La Russie, pour l'ensemble du groupe GDF Suez, représente moins de 15%", a précisé Gérard Mestrallet.
Suez GDF est en outre protégé par ses capacités de stockage, les deuxièmes en Europe, a-t-il fait valoir.
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Re: [Gaz nat] Le gaz en France
Consommation record de gaz naturel
(src : GDF Suez)
Selon GDF Suez, le volume de consommation française de gaz naturel a atteint des records historiques à cause de la vague de froid qui sévit actuellement en Europe, la plus forte depuis 10 ans.
Les 6 et 7 janvier 2009, le volume de gaz est monté en flèche pour atteindre + 40% par rapport à la même période de 2008. Le 7 janvier, la France a même connu une pointe de consommation de 145 000 MW, un niveau jamais atteint.
Parallèlement, GDF Suez fait savoir que "l’interruption quasi-totale de fourniture de gaz russe transitant par l’Ukraine prive, depuis deux jours, le Groupe d’environ 15% de ses approvisionnements totaux en Europe".
En outre "l’ensemble des installations techniques du Groupe (plus de 200 000 km de canalisations, stations de compression, terminaux méthaniers, stockages…) est utilisé à pleine capacité afin d’assurer la continuité de la fourniture de gaz naturel à ses clients" assure le géant gazier.
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Re: [Gaz nat] Le gaz en France
Et dire qu'il a 4 jours, le problème de l'ukraine ne devait pas nous concerner ...
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...
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Re: [Gaz nat] Le gaz en France
http://eco.rue89.com/2009/01/10/reserve ... le-a-labriRéserves de gaz : la France est-elle à l'abri ?
eco.rue89.com 10/01/2009
Depuis le début de la crise gazière, les gestionnaires français de l'approvisionnement en gaz naturel optent pour une communication rassurante. Qu'en est-il réellement des réserves françaises en cas de crise?
Le bureau d'études et de conseil en écologie Horizons a mené l'enquête et la livre en exclusivité à Eco89. (Lire le document ci-contre)
Ces estimations extrapolent les observations issues des hivers précédents, les publications ministérielles sur la situation gazière n'étant disponibles que jusqu'à l'hiver 2007.
De quelles réserves de gaz dispose la France ?
La France dispose de 14 sites de stockage souterrain du gaz naturel, douze sont exploités par GDF-Suez et deux par Total. La capacité de stockage totale, 14 milliards de mètres cubes, équivaut environ au quart de la consommation nationale annuelle. Elle permet pendant la période hivernale de forte consommation de compléter les approvisionnements par importation.
Schématiquement, la France puise chaque hiver dans ses stocks, puis les remplit de nouveau chaque été. Ces stocks constituent donc des équipements de gestion saisonnière de l'approvisionnement, plus que des véritables stocks "de secours" destinés à compenser d'éventuelles ruptures d'approvisionnement.
Les publications ministérielles indiquent traditionnellement l'état des stocks au début de l'hiver (au 31 décembre) et à la fin de l'hiver (au 31 mars): le solde observé pouvant ainsi s'apparenter à une possible réserve stratégique en cas de crise.
Quatre-vingt jours de réserves
Durant les quatre derniers hivers, de 2005 à 2008, la France a ainsi puisé entre 50% et 80% de ses réserves habituelles. Pour les hivers 2006 et 2007, on peut estimer par ailleurs quel aurait été l'impact d'un arrêt des livraisons de gaz russe sur ce stock stratégique. Les livraisons russes représentant 16% de l'approvisionnement national, la capacité de la France à s'en priver totalement aurait été respectivement de 63 jours en 2006 et de 98 jours en 2007.
Autrement dit, dans l'hypothèse où toutes les autres sources d'approvisionnement (norvégienne, hollandaise, algérienne...) seraient restées sûres, et si aucun épisode de froid exceptionnel ni aucune défaillance technique sur un quelconque équipement ne surviendrait, un arrêt des livraisons russes au début janvier 2006 aurait suffi à épuiser totalement les stocks nationaux dès le début du mois de mars, événement inédit pour la sécurité gazière française.
GDF-Suez n'a pas communiqué les données permettant de réaliser cette simulation pour l'hiver 2009, notamment la situation précise des stocks au 31 décembre 2008. Si la France dispose effectivement de 80 jours de stock, cela signifie bien que, si l'arrêt des livraisons russes se prolongeait à ce délai, les réserves stratégiques françaises se retrouveraient totalement épuisées avant la fin de la période de soutirage hivernal.
Le réseau de gaz français est-il sous tension ?
Les consommations de pointe peuvent être significativement supérieures aux moyennes hivernales pendant les courts épisodes de froid intense. GDF-Suez a indiqué que les niveaux de consommation enregistrés ces derniers jours, franchissant des records absolus, dépassaient de plus de 40% les niveaux de 2007.
Dans ces conditions, et en dépit de toutes les réserves constituées, la capacité de la France à assurer, dans des délais instantanés, un débit de livraison satisfaisant le débit de consommation de pointe, est critique. En particulier, les stockages sont actuellement soutirés à leur débit maximal, structurellement peu flexibles et inférieurs au débit équivalent des consommations moyennes hivernales.
Une marge de sécurité de 11%
Nous avons échafaudé deux scénarios, celui d'une rupture des livraisons russes et celui d'un rupture aggravée par un froid intense. Il en ressort que, au cas où les deux facteurs se cumuleraient, la marge de sécurité nationale (c'est-à-dire la différence entre le débit maximal d'alimentation du réseau et le débit des consommations de gaz), à l'échelle d'une journée, se limiterait à 11%, contre 25% dans les périodes hivernales normales. C'est un niveau de risque très élevé, qui signifie qu'aucun arrêt même momentané de l'un des points d'entrée ou de l'un des sites de stockage ne pourrait être supporté sans procéder à des coupures de livraison immédiates sur une partie des consommateurs.
Bien que relevant éminemment des intérêts stratégiques et des obligations du service public du transport du gaz, l'exploitation des stockages est de fait devenue une activité commerciale privée. A moyen et long terme, la sécurité d'approvisionnement gazier doit tenir compte du déclin, amorcé dès 2009, des capacités de production globales en Mer du Nord, compte-tenu de l'épuisement des ressources.
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Re: 2007: Liberalisation du marche du gaz - favorable ou pas?
Salut,
La grande bretagne fait baisser ses prix aux consommateurs pour refleter de la baisse du prix du gaz en gros. Preuve que le liberalisme peut s'autoreguler - en tout cas plus rapidement que dans un systeme non-ouvert a la concurence (france?) - Non?
Merci de vos commentaires,
aim
La grande bretagne fait baisser ses prix aux consommateurs pour refleter de la baisse du prix du gaz en gros. Preuve que le liberalisme peut s'autoreguler - en tout cas plus rapidement que dans un systeme non-ouvert a la concurence (france?) - Non?
Merci de vos commentaires,
aim
- kercoz
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Re: 2007: Liberalisation du marche du gaz - favorable ou pas?
Je serais plutot pour la liberalisation.
La meilleur façon d'optimiser la déplétion c'est d'augmenter les prix et un état qui n'est viable que sur un court terme a trop de pression . Il faussera les prix et stimulera la conso ce qui ne peut qu'agraver les dégats
La meilleur façon d'optimiser la déplétion c'est d'augmenter les prix et un état qui n'est viable que sur un court terme a trop de pression . Il faussera les prix et stimulera la conso ce qui ne peut qu'agraver les dégats
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re:
GDF Suez : vers un fort repli des tarifs du gaz le 1er avril.
(CercleFinance.com)
Les prix du gaz devraient baisser de l'ordre de 7% à 10% le 1er avril prochain dans le sillage du fort repli des cours du pétrole, rapporte Le Figaro dans son édition de vendredi.
Le journal précise que la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui doit rendre un avis consultatif dans ce dossier en début de semaine prochaine, pourrait proposer une baisse de l'ordre de 10%.
Mais Le Figaro indique que le ministère de l'Économie aurait l'intention de donner un peu de 'marge de manoeuvre' à GDF Suez en optant pour une réduction des tarifs de l'ordre de 7%, quitte à atteindre l'objectif des 10% en deux temps.
Coté sur l'indice CAC 40, le titre GDF Suez était relativement stable (+0% à 24,3 euros) vendredi matin à la Bourse de Paris.
- Alturiak
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Re: Re:
L'état est le principal actionnaire, mais peut-il imposer ce genre de décisions à GDF ?Mais Le Figaro indique que le ministère de l'Économie aurait l'intention de donner un peu de 'marge de manoeuvre' à GDF Suez en optant pour une réduction des tarifs de l'ordre de 7%, quitte à atteindre l'objectif des 10% en deux temps.
Si relativement stable c'est +0%, stable c'est quoi ?Coté sur l'indice CAC 40, le titre GDF Suez était relativement stable (+0% à 24,3 euros) vendredi matin à la Bourse de Paris.
- phyvette
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Re: Re:
Oui mais en tant qu'Etat, pas en qualité d'actionnaire, les prix régulés de GdF du gaz naturel, sont fixés par le gouvernement après avis de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Ils sont calculés par une formule basée sur les prix du pétrole/cours du dollar/coûts stockage/de transport + une faible marge de commercialisation.Alturiak a écrit : L'état est le principal actionnaire, mais peut-il imposer ce genre de décisions à GDF ?

пошел на хуй пу́тин

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Re:
Les prix du gaz vont baisser de 11,3% au 1er avril :
Les tarifs réglementés du gaz naturel vont baisser de 11,3% au 1er avril, ont annoncé vendredi le ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo et la ministre de l'Economie Christine Lagarde dans un communiqué commun.
Les ministres "ont saisi pour avis la Commission de régulation de l'énergie d'un projet d'arrêté ministériel imposant une baisse des tarifs réglementés du gaz naturel fourni par GDF-Suez de 0,528 centimes d'euro hors taxe par kilowattheure au 1er avril 2009", précise le communiqué.
"Pour les ménages et les clients professionnels bénéficiant toujours de tarifs réglementés, cette baisse se traduira par une réduction des factures de gaz naturel de 11,3% en moyenne", est-il ajouté.
Les tarifs réglementés du gaz naturel, qui concernent 93% des consommateurs français, sont fixés par le gouvernement après avis de la Commission de régulation de l'énergie
Ils sont calculés selon une formule prenant en compte les prix du pétrole, le cours du dollar ainsi que les coûts d'acheminement, de stockage et de commercialisation..
Les tarifs réglementés du gaz pour les particuliers avaient augmenté de 15,2% en 2008.
Les ministres rappellent que "depuis août 2008, environ 1 million de ménages modestes peuvent bénéficier du tarif spécial de solidarité du gaz naturel à leur demande".
"Il s'agit d'une réduction forfaitaire pouvant atteindre 118 euros quel que soit le fournisseur de gaz. Si les tarifs réglementés baissent, le montant de la réduction forfaitaire ne sera pas réduit pour autant", ajoutent-ils.
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Re: [Gaz] Le prix du gaz va-t-il exploser en France ?
Pourquoi le gaz est il indexé sur le prix du baril d'ailleurs ?
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: [Gaz] Le prix du gaz va-t-il exploser en France ?
En gros, la loi de l'offre et de la demande avec le principe de substitution.
Par exemple, aux USA, les gens se chauffent au fuel ou au gaz suivant les cours respectifs. Ce qui aboutit naturellement à l'indexation réciproque.
Maintenant, en France, cela est réglementé. Par exemple, la hausse du prix de gaz est atténuée et différée quand le pétrole monte. Du coup, à la descente, il y a le même retard.
Un exemple : la dernière augmentation du gaz l'an dernier aurait été beaucoup plus violente si les "gaziers" avaient immédiatement répercutés le pétrole à plus de 100$ le baril.
il suffit d'ailleurs de comparer dans le temps le tarif au kWh du fuel et du gaz pour voir que, en France, l'indexation (partielle en fait) est plutôt à l'avantage des consommateurs de gaz ...
Maintenant, on ne peut pas répercuté partiellement les augmentations et totalement les diminutions !
Par exemple, aux USA, les gens se chauffent au fuel ou au gaz suivant les cours respectifs. Ce qui aboutit naturellement à l'indexation réciproque.
Maintenant, en France, cela est réglementé. Par exemple, la hausse du prix de gaz est atténuée et différée quand le pétrole monte. Du coup, à la descente, il y a le même retard.
Un exemple : la dernière augmentation du gaz l'an dernier aurait été beaucoup plus violente si les "gaziers" avaient immédiatement répercutés le pétrole à plus de 100$ le baril.
il suffit d'ailleurs de comparer dans le temps le tarif au kWh du fuel et du gaz pour voir que, en France, l'indexation (partielle en fait) est plutôt à l'avantage des consommateurs de gaz ...
Maintenant, on ne peut pas répercuté partiellement les augmentations et totalement les diminutions !