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par Jeudi » 16 sept. 2022, 13:52
tita a écrit : ↑16 sept. 2022, 09:45
Glycogène a écrit : ↑16 sept. 2022, 09:37
tita a écrit : ↑16 sept. 2022, 09:23
Sauf qu'évidemment, y'a 23% de la population française qui se chauffe au gaz.
J'en fais partie.
Et je suis fier de ne pas participer aux pointes de conso d'elec par le chauffage, avec un rendement de chaudière à gaz de 90%.
D'autant plus que le besoin de ces pointes est fourni par des centrales à gaz, avec un rendement de 40 à 50%.
Oui, bien sûr. C'est logique que convertir de l'énergie fossile en électricité pour ensuite la reconvertir en chauffage, ça entraîne plus de pertes que d'utiliser directement la ressource pour chauffer (la chaleur perdue dans les centrales thermiques ne chauffe pas quelque chose d'utile). Enfin, ça peut se discuter dans le cas des pompes à chaleur.
Je me chauffe au gaz, et j’en ai honte. Bien entendu que les PACs sont largement meilleures, y compris quand l’électricité vient d’une centrale électrique au gaz!
Pour que ça se discute il faut prendre une usine antédiluvienne avec un rendement de 35%, plus une PAC entrée de gamme qui donne un facteur multiplicatif de 2,5, et alors oui ça donne à peu près la même efficacité énergétique… mais ça donnera moins de fuites de méthane, sachant que quelques % de fuite suffisent à doubler l’impact CO2 equivalent, et cela contribue non seulement à effacer les pointes, mais aussi à absorber les excès de production en heures creuses.
Avec des hypotheses plus raisonnables, une centrale à gaz moderne fait 60% de rendement et une bonne PAC donne un coefficient multiplicateur de 5 (sauf les PAC air-air en climat nordique, qui en arrachent quand c’est trop froid -PAC géothermique SVP), ce qui nous fait 300% donc un bon trois fois plus d’efficacité énergétique qu’une chaudière thermique, toujours en contribuant à absorber les heures creuses autant que les pointes, toujours en limitant le réseau de distribution du gaz donc les fuites.
Victime de harcèlement? Contactez moi par mp pour une action collective.
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par tita » 16 sept. 2022, 15:14
J'imagine même que des PACs fonctionnant au gaz doivent exister. Mais faut pas oublier qu'en-dessous d'une certaine température extérieure (-20°C), une PAC air-eau perd son rendement et ne vaut guère mieux qu'un simple chauffage élec. Bref, suivant où on habite, c'est pas non plus miraculeux.
Mais mon propos n'est pas de parler du système de chauffage le plus efficace, juste de voir la situation actuelle et qu'est-ce que ça implique pour l'hiver en terme de conso électrique, et où il y a le plus de marge pour réduire la puissance consommée. Parce que oui, on vit sur ce qui a été fait dans les 50 dernières années, et même les plus "écologistes luttant contre le RC" peuvent très bien se retrouver avec un chauffage fonctionnant aux énergies fossiles. Parce que tout ça ne se remplace pas du jour au lendemain...
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par GillesH38 » 16 sept. 2022, 17:27
chez moi combi PAC-air-air + cheminée à bûche (insert) s. A priori je peux passer l'hiver au chaud en m'adaptant aux prix/coupures (la cheminée est moins pratique à entretenir et moins rapide à démarrer donc en semaine quand il ne fait pas trop froid j'utilise la PAC programmable, mais sinon je peux tout faire au bois).
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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par energy_isere » 17 sept. 2022, 10:46
CRAINTE DE COUPURES, FACTURES EN HAUSSE: LES ENTREPRISES SE RUENT SUR LES GROUPES ÉLECTROGÈNES
Timothée Talbi BFM Le 16/09/2022
La conférence de presse d'Elisabeth Borne sur la situation énergétique n'aura que partiellement rassuré les entreprises. La cheffe du gouvernement n'a pas complètement écarté le risque de coupures de courant et le prix de l'électricité sera quand même sujet à une hausse significative. De quoi conforter dans leur décision les entreprises et organismes qui ont anticipé cette double-problématique en s'équipant d'un groupe électrogène. Cette machine est dotée d'un moteur thermique, souvent alimenté en diesel, pour ensuite produire de l'électricité.
Un relais aux défaillances du réseau
Dirigeant de l'entreprise 2AST, l'une des leaders dans la vente de ces produits, Armand Alexanian a observé un véritable raz-de-marée sur ses produits après l'émergence des premières hypothèses autour d'éventuelles coupures d'électricité dans les mois à venir.
"Ca a commencé dès la fin du mois de juillet et la demande s'est accentuée au lendemain du 15 août avec la reprise de l'activité, explique-t-il. Le mois dernier, nos ventes ont augmenté de 40% et la tendance devrait se poursuivre jusqu'à la fin du mois d'octobre."
Le directeur de l'entreprise impute davantage cette recrudescence de sollicitations au risque de coupure d'électricité plutôt qu'à la hausse des prix de l'énergie qui concerne un nombre restreint de gros consommateurs "dont la facture a été multipliée par 10". Il faut dire que beaucoup d'acteurs dans certains secteurs d'activités ne peuvent pas se permettre de subir des coupures d'électricité.
C'est notamment le cas de celles évoluant dans l'agroalimentaire ou la grande distribution ou encore de certains sites industriels. "Les entreprises qui ont des chambres froides ou les grosses structures ne peuvent pas prendre le risque d'arrêter leurs machines car elles mettent parfois plusieurs heures à redémarrer, explique le patron d'une des filiales de 2AST. Dans ce cas-là, le groupe électrogène prend le relais du réseau."
"Le groupe ne sera jamais suffisant pour alimenter toute l'usine"
En effet, même si leur puissance peut varier de quelques dizaines kilovoltampères (kVA) pour des PME à quelques milliers pour des grands bâtiments, les groupes électrogènes ne sont souvent qu'une substitution partielle. Cyril Baudouin est le directeur d'exploitation du sité Valohé de biostabilisation des déchets à Montblanc (Hérault) et a récemment acheté un groupe électrogène de 350 kVA pour la somme de 35.000 euros.
Je consomme beaucoup d'électricité, environ 140.000 kWh par mois pour une facture mensuelle de 25.000 euros, car j'ai des ventilateurs qui tournent 24 heures sur 24, explique-t-il. Le groupe va permettre de "secourir" mon traitement de l'air en cas de coupure mais il ne sera jamais suffisant pour alimenter toute l'usine, elle servira juste pour quelques équipements."
La logique est la même pour ce supermarché du sud de la France qui a dépensé 45.000 euros pour installer un groupe électrogène de 320 kVA afin d'assurer la continuité de sa chaîne de froid. "On a un système qui fait qu'il prend le relais automatiquement s'il y a une microcoupure, explique l'un des employés. En revanche, il consomme 40 litres à l'heure donc on ne tiendra pas si on doit l'utiliser sur trois ou quatre jours." D'autant plus que les risques de coupure pourraient ne pas constituer sa seule préoccupation en 2023:
"On est sous contrat avec Enedis donc la facture ne va pas bouger sur 2022 mais j'ai peur qu'elle double l'année prochaine", redoute l'employé.
Pour augmenter la puissance électrique dont ils disposent, des clients de l'entreprise 2AST ont ainsi de nouveau toqué à sa porte. "Certains nous ont sollicités car ils ont besoin de machines supplémentaires ou plus grosses", indique Armand Alexanian.
..............................
https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 60032.html
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par energy_isere » 20 sept. 2022, 00:19
Face à la flambée des prix de l’électricité, les producteurs d’endives craignent la faillite
Emile BENECH. - 19 sept 2022
Le secteur de la production d’endives est frappé de plein fouet par la hausse des prix de l’énergie. Près de la moitié de la filière pourrait voir sa facture d’électricité multipliée par huit ou par dix, dans les mois qui viennent. De quoi inquiéter, vendredi 16 septembre 2022 la région Hauts-de-France, principal lieu de production du légume.
Vers une pénurie d’endives produites en France l’année prochaine ? C’est la crainte des représentants de la filière, dont le cri d’alarme a été relayé vendredi 16 septembre 2022 par la Région Hauts-de-France, où se trouvent 95 % des champs de ce légume. Et c’est la hausse des coûts de l’énergie qui fait craindre au secteur une crise « sans précédents ».
Une facture passant de 80 000 à 800 000 €
Pour produire des endives, il faut mettre les racines dans des réfrigérateurs tout l’hiver, ce qui coûte cher en électricité. Et, selon la Région, relayée notamment par Lille Actu , entre 40 % et 50 % des 350 entreprises productrices de ce légume doivent renouveler leurs contrats d’électricité.
Avec la flambée des prix de l’électricité, la facture pourrait donc être multipliée par huit ou par dix. « Une facture de 80 000 € sur une exploitation type en 2022, passerait à 800 000 € début 2023, ce qui est tout simplement insupportable économiquement », écrit la Région, présidée par Xavier Bertrand. Elle appelle le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, à prendre des mesures pour aider le secteur fortement fragilisé.
........................
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... b50c4a3504
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par energy_isere » 20 sept. 2022, 23:55
Sobriété énergétique: les stations de ski planchent sur un "scénario du pire" de 25% d'économies
AFP le 20 sept. 2022
Les exploitants de stations de ski, confrontés à la hausse des prix de l'énergie qui les met dans une "situation tendue", travaillent à des mesures pouvant aller, dans un "scénario du pire", jusqu'à "20 ou 25%" d'économies, a déclaré mardi la ministre déléguée en charge du Tourisme.
"J'ai beaucoup travaillé avec les Domaines skiables de France (...) la situation est tendue, elle va être tendue cet hiver", a affirmé Olivia Grégoire lors d'une audition devant la Commission des affaires économiques de l'Assemblée.
Dans le cadre de plans de sobriété visant à atteindre 10% d'économies d'énergie, les opérateurs de domaines skiables "sont en train en ce moment-même de travailler sur des économies (...) qui pourraient aller au-delà de 20%, en cas de tensions lourdes", a-t-elle poursuivi.
"ll faut nous préparer, dans un scénario du pire, à pouvoir atteindre -20, -25%", a ajouté la ministre, saluant "le volontarisme, et non pas l'abattement, de (ces) acteurs".
Parmi les propositions "très pragmatiques" sur lesquelles ces professionnels travaillent, figure la possibilité de "réduire les plages horaires" d'activité d'un "certain nombre de stations", a précisé Mme Grégoire, indiquant qu'elle se rendra le 30 septembre à Lyon, pour assister au congrès de Domaines Skiables de France.
En outre, dans le cadre de la renégociation, "notamment tacite", de contrats avec un fournisseur d'énergie, "le médiateur de l'énergie peut être saisi par n'importe qui, n'importe quelle PME (...) qui se sent +arnaqué+ dans (ce) cadre", a encore affirmé Mme Grégoire, aussi ministre déléguée aux PME.
"Il y a quelques voyous possibles qui en ce moment reconduisent de façon tacite des contrats d'énergie: la saisine de la médiation de l'énergie doit être activée", a-t-elle dit.
Début septembre, des exploitants de stations de ski, en pleine renégociation de leurs contrats de fourniture électrique, s'étaient dits très inquiets avant le début de la saison hivernale, et avaient appelé le gouvernement à agir pour "remettre de la rationalité" dans le secteur.
Quelque 30% de sociétés de remontées mécaniques sont amenées à renégocier cette année leur contrat triennal de fourniture de courant, qui expire fin novembre.
Un "échange" sera organisé jeudi au ministère de l'Economie, avec l'ensemble des élus de la montagne, a encore indiqué Mme Grégoire, concluant: "On va trouver des solutions, le sujet est compliqué".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ies-220920
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par Jeuf » 23 sept. 2022, 00:20
J'ai vu un webinaire avec un chef d'énédis disant comment peut s'organiser des coupures tournantes. il y aura un site internet dédié et on le saura par adresse, un jour à l'avance, si j'ai bien compris.
Mais peu de chance que ça arrive, sauf gros aléa sur le parc de production ou froid de l'hiver .
Avant la coupure , il y a un bon moyen d'action qui est de baisser de 5% la tension, et ça marche bien, pour baisser de -45% la conso. ça a pu être testé localement (pour des cables en limite de capacité) sans problème.
Pas de coupure : pas marrant, je dis.
Mais comme les problèmes ça arrive groupés, après une pandémie, une guerre, pourquoi pas un accident nucléaire?
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par mobar » 23 sept. 2022, 00:34
Jeuf a écrit : ↑23 sept. 2022, 00:20
Mais comme les problèmes ça arrive groupés, après une pandémie, une guerre, pourquoi pas un accident nucléaire?
On n'a jamais été aussi près et on s'en rapproche tous les jours un peu plus!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
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par energy_isere » 23 sept. 2022, 09:03
Jeuf a écrit : ↑23 sept. 2022, 00:20
Avant la coupure , il y a un bon moyen d'action qui est de baisser de 5% la tension, et ça marche bien, pour baisser de -45% la conso.
Il y a une nouvelle physique ?
Peux tu donner un lien vers une source de RTE ou Enedis qui affirme cela ?
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par energy_isere » 23 sept. 2022, 09:29
Energie: l'Etat va apporter 40 à 50 millions d'euros à Aluminium Dunkerque
AFP le 22 sept. 2022
L'État va apporter 40 à 50 millions d'euros d'aide à Aluminium Dunkerque, plus vaste fonderie d'aluminium d'Europe, dans le Nord, pour l'aider à "passer l'hiver" et faire face à la hausse des prix de l'énergie, a annoncé jeudi le ministre délégué à l'Industrie Roland Lescure.
"Aluminium Dunkerque, ce sera entre 40 et 50 millions d'aides directes, de soutien, pour passer l'hiver sans trop de heurts, si évidemment les prix de l'énergie restent là où ils sont", a déclaré le ministre, en visite jeudi à Dunkerque.
Cette aide s'inscrit dans le cadre du fonds d'appui lancé en juillet et prolongé fin août, destiné aux entreprises qui rencontrent des difficultés pour honorer leurs factures énergétiques dans un contexte de forte inflation.
"Aluminium sera sans doute le plus grand récipiendaire de cette aide", a souligné M. Lescure.
"Nous sommes vraiment en attente d'accompagnement de la part du gouvernement", mais "dans le contexte actuel, 40 à 50 millions, ça ne compense même pas un mois de pertes par rapport aux prix de l'électricité actuels", a réagi sur place la directrice générale du site à Loon-Plage, Amélie Hennion.
"Ce ne sera pas assez pour passer l'hiver", a-t-elle ajouté. L'entreprise a déjà été contrainte de réduire sa production de 20%, mais n'envisage de "solutions de chômage technique" que "si la situation se poursuit", a-t-elle dit.
Aluminium Dunkerque avait déjà dû réduire sa production l'hiver dernier à cause des prix de l'électricité.
M. Lescure a souligné que l'entreprise consommait "à peu près autant d'électricité que la ville de Marseille". "Evidemment, avec le triplement de la facture d'électricité entre 2021 et 2022, ca fait des sommes extrêmement importantes", a-t-il ajouté.
Depuis l'automne 2021, avec la flambée des prix de l'énergie, exacerbée par la guerre en Ukraine, l'Europe a réduit d'un million de tonnes sa production d'aluminium, soit de 50%, ont affirmé les industriels européens des métaux dans une lettre à la Commission européenne début septembre.
Les signataires de ce texte, dont Aluminium Dunkerque, estiment que la crise énergétique "constitue une menace existentielle" pour leur avenir.
Fondée en 1991, l'usine de 650 salariés avec plus de 200 sous-traitants a une capacité de 284.000 tonnes d'aluminium par an, pour un chiffre d'affaires de 560 millions d'euros.
Ancien fleuron de Pechiney, elle avait été rachetée en décembre 2018 par Liberty House, filiale de GFG Alliance spécialisée dans la métallurgie, auprès du géant minier anglo-australien Rio Tinto pour 500 millions de dollars.
Elle est la propriété de la société de capital-investissement American Industrial Partners (AIP) depuis octobre.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-220922
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par Jeuf » 23 sept. 2022, 10:24
energy_isere a écrit : ↑23 sept. 2022, 09:03
Jeuf a écrit : ↑23 sept. 2022, 00:20
Avant la coupure , il y a un bon moyen d'action qui est de baisser de 5% la tension, et ça marche bien, pour baisser de -45% la conso.
Il y a une nouvelle physique ?
Peux tu donner un lien vers une source de RTE ou Enedis qui affirme cela ?
erreur de frappe
je voulais dire 4 -5%
4 à 5%
Par contre, je ne sais pas s'il y a eu des tests avec des zones avec chauffage électrique . Avec des thermostat, si on baisse la tension, le chauffage ne vas pas consommer moins, il va juste travailler avec moins d'intermittence.
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par energy_isere » 23 sept. 2022, 10:33
OK, je préfère.
J'ai l'oeil.
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par energy_isere » 23 sept. 2022, 21:26
Crise énergétique : à Paris, les musées municipaux et mairies d'arrondissement éteints la nuit à 22h dès ce vendredi
AFP le 23 sept. 2022 -
L'Hôtel de Ville de Paris, la tour Saint-Jacques, les quatorze musées municipaux et les mairies d'arrondissement cesseront d'être éclairés à 22h00 à partir de ce vendredi en raison de la crise énergétique.
Parmi les monuments les plus imposants de la capitale, l'Hôtel de Ville était jusqu'ici éclairé jusqu'à 01h00 du matin. La tour Eiffel également, qui sera désormais éteinte au départ du dernier visiteur à 23h45, comme l'avait annoncé le 13 septembre la maire de Paris Anne Hidalgo.
Cet hiver, les Champs-Elysées seront aussi moins éclairés : les illuminations de Noël seront éteintes dès 23h45, contre 2h00 les années précédentes, et seront retirées dès le 2 janvier, une semaine plus tôt que prévu.
Les commerçants et enseignes sont également invités à éteindre leurs vitrines et écrans entre 22h00 et 7h00, une mesure qui "devra être généralisée avant le 15 octobre", selon le Comité des Champs-Elysées, qui regroupe des enseignes de la célèbre avenue.
Ce n'est pas encore le cas des ponts de la capitale, dont la fin de l'illumination ornementale pourra se faire si elle est compatible avec les impératifs de sécurité pour la navigation fluviale.
La Ville de Paris va également baisser d'un degré la température dans ses bâtiments, y compris pour l'eau dans sa quarantaine de piscines. De 19°C, le thermomètre va ainsi passer à 18°C dans les bâtiments en journée, et à 12°C quand ils seront inoccupés le soir et le week-end.
Cette application ne concernera pas les lieux accueillant les publics vulnérables, comme les Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et les crèches. Elle sera "progressive, en fonction de la qualité du bâti", souligne la mairie.
Les prix de l'énergie ont fortement augmenté ces derniers mois, sur fond de tensions liées à l'invasion russe de l'Ukraine. Dans de nombreux pays, particuliers, entreprises ou organismes publics cherchent à réduire leur consommation.
https://www.connaissancedesenergies.org ... edi-220923
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par energy_isere » 24 sept. 2022, 08:58
La météo de l'électricité bientôt sur France télévision pour éviter les coupures
AFP le 23 sept. 2022
Face à la crise énergétique, France Télévisions s'est engagé vendredi à sensibiliser les Français sur les gestes à mettre en oeuvre pour éviter les coupures d'électricité cet hiver, en relayant notamment Ecowatt, la météo de l'électricité, sur ses antennes.
La présidente du groupe audiovisuel public, Delphine Ernotte, et son homologue de RTE (Réseau de transport d'électricité), gestionnaire des lignes à haute et très haute tension, Xavier Piechaczyk, ont signé vendredi un "partenariat inédit" en ce sens.
France télé affichera ainsi sur ses antennes, le moment venu, des pictogrammes conçus dans le cadre du dispositif Ecowatt, qui permet aux usagers de voir en temps réel le niveau d'électricité disponible dans le pays grâce à un signal en trois couleurs: vert (normal), orange (tendu), et rouge (très tendu, synonyme de coupures inévitables si rien n'est fait pour baisser la consommation).
Concrètement, les téléspectateurs seront invités à modifier leur pratiques en fonction du pictogramme à l'écran, le rouge devant les pousser à modérer leur consommation pendant les pics, entre 8h et 12H et entre 18H et 20H.
S'il n'est pas nécessaire d'éteindre sa télé, pas la plus gourmande en énergie, "on peut par exemple lancer sa machine à laver à 22h plutôt qu'à 19H", explique Delphine Ernotte à l'AFP.
On peut aussi décaler la cuisson de son "gratin de courgette" de 19h à 19H45, abonde Xavier Piechaczyk, rappelant que le chauffage et la cuisson sont très énergivores.
Autant de gestes auxquels sera sensibilisé le public de France Télé, soit "4 Français sur 5 chaque semaine", notamment lors des programmes d'information ou des bulletins "météo-climat", selon Delphine Ernotte, qui revendique une mission de service public.
Il ne s'agit pas "de mettre la France à l'arrêt", seulement de "faire attention quand il faut", insiste Xavier Piechaczyk, qui espère "économiser au moins 5% d'électricité le soir à 19h".
Pour France Télé, cette initiative s'inscrit dans un "virage environnemental" plus vaste pour répondre à "l'urgence climatique", avec notamment la création d'une "équipe climat" chez les journalistes ou la "délocalisation régulière" du 13H de France 2 sur les lieux frappés par la crise...
Le groupe s'engage aussi à respecter diverses mesures de sobriété énergétique en interne, comme l'extinction lumineuse de tous ses bâtiments à compter de 21h30, et à travailler avec des société de production respectant certains critères, notamment en matière d'empreinte carbone.
https://www.connaissancedesenergies.org ... res-220923
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par energy_isere » 16 oct. 2022, 10:21
Electricité: l'alimentaire parmi les secteurs "prioritaires" cet hiver, selon Marc Fesneau
AFP le 15 oct. 2022
Pour répondre à l'inquiétude grandissante des industriels, le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a assuré samedi lors du Salon international de l'alimentation "faire en sorte" que les secteurs agricole et agroalimentaire soient "prioritaires" en cas de coupures d'électricité cet hiver.
Lors de l'inauguration de ce salon à Villepinte (Seine-Saint-Denis), le ministre a été interrogé à ce sujet par de nombreux industriels de la filière laitière, préoccupés par la flambée des prix de l'énergie et le risque de délestage.
"Le lait ne se garde pas", a prévenu Emmanuel Besnier, PDG du géant Lactalis, qui a demandé au ministre si le gouvernement envisageait d'exempter l'industrie laitière de potentielles coupures.
Dans le cas où l'alimentation électrique venait à être temporairement interrompue cet hiver, "nous avons veillé a faire en sorte que l'agriculture et l'agroalimentaire soient dans les sujets prioritaires", a répondu Marc Fesneau lors d'un point presse.
Le ministre a aussi espéré que les discussions européennes prévues la semaine prochaine à Prague apporteraient "de la visibilité", notamment sur une potentielle décorrélation des prix du gaz et de l'électricité.
Après avoir absorbé la flambée du coût de l'alimentation animale, l'industrie laitière doit désormais faire face à celle de l'énergie. Yvan Borgne, directeur commercial export de la coopérative laitière Laïta, a fait état de "factures de gazole en hausse de 20%, de gaz multipliées par quatre".
Le ministre de l'Agriculture a assuré que l'Etat viendrait en aide aux "industries agroalimentaires énergo-intensives" pour tenter de réduire leur facture énergétique.
Une partie de ces hausses devra toutefois, selon lui, être "absorbée par le coût" - autrement dit, être répercutée dans le prix d'achat des produits par les supermarchés, puis dans le panier du consommateur.
Depuis plusieurs mois, les industriels bataillent avec la grande distribution pour obtenir ces hausses de prix qui, in fine, conditionnent aussi le revenu des éleveurs.
"Les hausses qu'on a fait passer sont de l'ordre de 15-20%, mais il va falloir redoubler encore l'an prochain", a prévenu M. Borgne, soulignant le difficile compromis entre prix bas pour le consommateur et juste rémunération des agriculteurs.
Par ailleurs, M. Fesneau a fustigé le "zèle" des distributeurs à infliger des pénalités logistiques à leurs fournisseurs en cas de retard de livraison. Il a estimé que le législateur pourrait être amené à intervenir si les abus devenaient trop nombreux.
https://www.connaissancedesenergies.org ... eau-221015