Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

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Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

Message par energy_isere » 21 mai 2012, 11:09

La nouvelle ministre de l’écologie fait débat

Le 16 mai 2012, Nicole Bricq, anciennement rapporteur générale de la commission des finances du Sénat, a été nommée ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie au sein du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Le même jour, Frédéric Cuvillier, alors député-maire de Boulogne-sur-Mer, a été nommé ministre délégué auprès de la ministre de l’écologie, chargé des transports et de l’économie maritime. Comme en atteste l’intitulé, l’énergie est de nouveau rattachée au ministère de l’écologie, échappant ainsi à Cécile Duflot, secrétaire nationale d’EELV, qui se voit confier le ministère de l’égalité des territoires et du logement.

Si certaines associations telles que le WWF ont salué la nomination de Nicole Bricq à la tête du ministère de l’écologie, d’autres expriment quelques inquiétudes, notamment en raison de l’absence d’étiquette écologie de l’élue. Ses expériences connues en la matière reposent principalement sur sa fonction de conseillère technique au cabinet de Ségolène Royal alors ministre de l’Environnement, assumée de 1992 à 1993. Egalement auteur d’un rapport sur la fiscalité écologique en 1997, elle a notamment fait partie de la commission d’enquête à l’assemblée nationale suite à la catastrophe d’AZF.

Cécile Cassie
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=5167

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par Remundo » 21 mai 2012, 11:47

Selon Wikipédia, voici le CV de Madame BRICQ
Wikipedia a écrit : En 1970, Nicole Bricq obtient une maîtrise en droit privé (Université Bordeaux IV.
Au début des années 1980, elle est nommée Première secrétaire de la Fédération de Paris du PS.
Longtemps membre du Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste (CERES ; courant du parti socialiste mené par Jean-Pierre Chevènement considéré comme classé à la gauche du PS), puis de Socialisme et République.
En 1986, elle est élue conseillère régionale au Conseil régional d'Île-de-France où elle sera présidente de la commission culture.
De 1988 à 1990, elle est conseillère technique au cabinet du ministre de la Défense (JP Chevènement, lequel succédait alors à André Giraud).
En 1991, faisant partie de ceux qui approuvent l'engagement de la France dans la Guerre du Golfe, elle rompt avec Jean-Pierre Chevènement (avec lequel elle avait déjà exprimé des différences de positions concernant l'Europe).
Plus tard, elle participe activement à Socialisme et démocratie, auprès de Dominique Strauss-Kahn.

De 1992 à 1993, elle a été conseillère technique au cabinet de la ministre de l'environnement Ségolène Royal (qui succédait alors à Brice Lalonde).
En 1997, elle est élue députée du département de Seine-et-Marne.

En 1998, elle produit pour le compte de la Commission des finances, de l'économie générale et du Plan un rapport d'information sur la fiscalité environnementale[2] suggérant notamment une réforme de la fiscalité au service de l'environnement[3] et un renforcement de l'application du principe pollueur-payeur.

En 2001, elle devient conseillère municipale (d'opposition) à Meaux[4].
De 1997 à 2002 (alors cadre de direction de profession), elle est députée[5] de la sixième circonscription de Seine-et-Marne (Meaux-Nord), prenant la circonscription de Jean-François Copé (UMP) à la faveur d'une triangulaire.
En 2004 (le 26 septembre) elle est élue sénatrice de Seine-et-Marne (après avoir été députée de ce même département). Elle siège à la commission des Finances.
En 2008 (octobre), elle est élue vice-présidente de la commission des finances du Sénat.
En 2011 (octobre), élue à nouveau en 2011 sénatrice socialiste de Seine-et-Marne, elle est désormais aussi rapporteure générale du budget au Sénat[6] au sein de la Commission des Finances[7].
À ce titre et pour préparer le débat sur les prélèvements obligatoires (Sénat, novembre 2011) elle produit avec la commission des finances un rapport[8] contenant un bilan critique et argumenté de la politique de prélèvements obligatoires pour la période 2007-2012, assorti de pistes et propositions de réforme pour le quinquennat à venir[9] (voir plus bas).
Durant cette période, elle est aussi un soutien important à François Hollande[10] depuis 2009.
En 2012 (16 mai), elle est nommée Ministre de l'environnement. Elle est dans cette tache assistée par Frédéric Cuvillier[11],[1] pour ce qui concerne les transports et de l'économie maritime. Elle est également en charge des questions d'énergie. Le portefeuille du logement sera de la responsabilité de Cécile Duflot (EELV)
C'est une haute fonctionnaire socialiste de longue date, initialement formée dans le domaine du droit privé, puis se spécialise par la suite dans les questions fiscalo-budgétaires.

Hormis son petit passage au cabinet de Ségolène Royal en 92/93 et son rapport fiscal "pollueur-payeur", aucune formation scientifique, ou bien compétences sur l'énergie et questions écologiques notables...

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par akochan » 21 mai 2012, 12:13

Parce que duflot ou son copain ministre on en sans doute des compétences écologiques... :shock:
J'en connais certainement beaucoup plus sur l'écologie que duflot futur députée parisienne. Hormis séjourner aux Maldives dans un habitat respectueux de l'environnement, je ne pense pas qu'en étant élue a Paris elle aura beaucoup de problèmes avec l'environnement. D'après son cv, elle n'a aucune compétence scientifique dans ce domaine. Je ferais de ce point de vue beaucoup plus confiance a Claude allègre. :mrgreen:

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par energy_isere » 02 avr. 2014, 20:53

Ségolène Royal au ministère de l'Ecologie : une femme d'influence pour une fonction instable

Usine Nouvelle le 02 avril 2014,

Ségolène Royal devient la quatrième ministre de l’Ecologie du quinquennat de François Hollande. Une fonction dont l’instabilité devrait être compensée par le poids politique de l’ex-compagne du Président.

Ségolène Royal rempile. Elle qui avait déjà occupé entre 1992 et 1993 la fonction de ministre de l’Environnement de Pierre Bérégovoy prend aujourd’hui la tête du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. Numéro deux du gouvernement, elle se démarque nettement de ses trois prédécesseurs à ce poste : Nicole Bricq, Delphine Batho et Philippe Martin. Contrairement à ces derniers, elle est un poids lourd politique, avec de forts soutiens au PS, ce qui la rend capable de tenir tête à n’importe quelle personne… En particulier à celui qui pourrait bien devenir son meilleur ennemi, Arnaud Montebourg, le nouveau ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique.

Son poids politique et médiatique doit être la preuve de l’importance donnée à la transition énergétique par le gouvernement. C’est en particulier un signal envoyé aux Verts, dont François Hollande peut difficilement se passer pour assurer sa majorité. Ces derniers ont pour leur part refusé ce ministère, une décision créant de fortes dissensions en interne. Du point de vue des idées, le ministère du boulevard Saint-Germain devrait s’inscrire dans la continuité, en ligne avec la volonté présidentielle. Ségolène Royal a toujours fait preuve d’une forte fibre verte qu’elle a mise en œuvre dans sa région, en favorisant le financement des projets d’efficacité énergétique et d’énergies vertes par exemple.

Fessenheim, l'efficacité énergétique : les défis à venir

De manière plus générale, elle est hostile au gaz de schiste et favorable à une sortie du nucléaire mais sur une longue période. Elle était plutôt opposée à l’écotaxe, qui allait, selon elle, soulever trop d’oppositions (les faits lui ont donné raison). Elle propose un accroissement de la fiscalité du diesel mais refuse une écologie punitive. Enfin, elle est clairement anti-OGM et a même soutenu José Bové sur le sujet…

L’ensemble de ces positions et son poids médiatique devraient assurer que la loi de programmation de transition écologique – principal dossier de la nouvelle ministre – sera bien présentée au parlement d’ici la fin 2014, en comportant des engagements forts sur la fermeture de Fessenheim, sur l’efficacité énergétique ou encore sur la diminution de la consommation d’hydrocarbures.

Vers un antagonisme fort

A coup sûr, de nouveaux couacs sont à venir. Malgré sa demande insistante, Arnaud Montebourg n’a pas réussi à obtenir le rapprochement de l’énergie et de l’industrie. La demande lui a été refusée, car cela aurait mis définitivement les Verts dans l’opposition. Pourtant, même si Arnaud Montebourg aura moins de temps pour défendre l’atome, les hydrocarbures non conventionnels ou le diesel, il n’abandonnera pas ces dossiers et affrontera les convictions de Ségolène Royal.

D’autant plus qu’il existe quelques "dossiers" dans le passé de ces deux politiques au verbe acerbe. Récemment, Arnaud Montebourg avait ouvertement lâché Ségolène Royal sur le dossier Heuliez, alors que cette dernière militait pour une aide de l’Etat. Plus ancien mais toujours vif, souvenons-nous qu’en 2007, lors de la campagne présidentielle, Arnaud Montebourg, porte-parole de la candidate socialiste, avait lancé : "Ségolène Royal n’a qu’un seul défaut, c’est son compagnon (NDR : François Hollande,alors)". Une saillie qui avait forcé Ségolène Royal à le suspendre de ses fonctions.
http://www.usinenouvelle.com/article/se ... le.N252915

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par akochan » 02 avr. 2014, 22:03

Franchement lamentable. ](*,) Elle s'était pris une grosse raclée contre Sarkosy, elle s'en est pris une autre à l'election législative dans sa circonscription, donc cette dame n'a aucune légitimité, sans compter la grosse claque qu'elle s'était prise avec l'autre blondasse par son ancien copain. Je trouve vraiment fort de la part de Hollande de nous ressortir sa vieille qu'il a jeté aux ordures il n'y a pas si longtemps que ça. Quand par deux fois les électeurs vous ont rejeté lors de scrutins electoraux, vous n'avez pas à prétendre à un poste de ministre. Encore du copinage d'enarque. ](*,)
C'était la place de Yves Cochet, le seul capable et crédible pour ce poste.

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par Pi-r2 » 02 avr. 2014, 22:09

ça me rappelle
Beaumarchais dans le Mariage de Figaro a écrit :Il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint
Quelqu'un de compétent à un ministère ? :shock: Hérétique, va !
les bonnes idées triomphent toujours, c'est d'ailleurs à cela qu'on reconnait qu'elle étaient bonnes

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Message par yvesT » 02 avr. 2014, 22:35

@akochan
lol, pas faux
Peut-être un coup de Valls pour faire chier Hollande, qui sait ..

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par matthieu25 » 03 avr. 2014, 15:00

yvesT a écrit :@akochan
lol, pas faux
Peut-être un coup de Valls pour faire chier Hollande, qui sait ..
Je pense plutot Que c est un coup de Hollande pour decridibiliser valls pour ensuite remettre un autre premier ministre sans envergure dans 2 ans, ce qui va permettre a hollande de se representer en 2017.
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par ni chaud ni froid » 03 avr. 2014, 15:37

akochan a écrit :Parce que duflot ou son copain ministre on en sans doute des compétences écologiques... :shock:
J'en connais certainement beaucoup plus sur l'écologie que duflot futur députée parisienne. Hormis séjourner aux Maldives dans un habitat respectueux de l'environnement, je ne pense pas qu'en étant élue a Paris elle aura beaucoup de problèmes avec l'environnement. D'après son cv, elle n'a aucune compétence scientifique dans ce domaine. Je ferais de ce point de vue beaucoup plus confiance a Claude allègre. :mrgreen:
Tu es taquin...Mais je suis pleinement d'accord avec toi.
lock-out pending...

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par energy_isere » 04 avr. 2014, 12:36

Pourquoi les écologistes (EELV) ne participent pas au gouvernement

04 Avril 2014 enerzine

Au lendemain du scrutin municipal, les écologistes ont annoncé dans un communiqué avoir pris acte de la volonté de François Hollande de la sortie de la dépendance de la France au pétrole et au tout nucléaire.

"Toutefois, à ce stade, nous ne pouvons qu'espérer un véritable changement de cap. La non remise en cause des orientations budgétaires ne nous semble pas de nature à permettre cette transition énergétique de grande ampleur que nous appelons de nos voeux" a indiqué Emmanuelle Cosse, Secrétaire nationale d'EELV.

Elle ajoute que les écologistes soutiendront "sans faille le gouvernement à chaque fois qu'il s'engagera sur le chemin du progrès et de l'écologie, mais s'opposeront aux renoncements et quand l'écologie ne sera pas au rendez-vous."

Et de conclure, "Malgré les propositions faites par Manuel Valls, les conditions en l'état ne sont pas réunies pour qu'Europe Ecologie Les Verts participe au gouvernement. Nous serons des partenaires vigilants et présents pour que cette transition s'incarne dans des mesures d'ampleur."
http://www.enerzine.com/604/17134+pourq ... ment+.html

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par sherpa421 » 04 avr. 2014, 13:46

La vraie raison de la non participation d'EELV elle est :
http://vidberg.blog.lemonde.fr/2014/04/ ... ient-loin/
La guerre tue.
Moi, j'aime pas le foot.

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par energy_isere » 25 avr. 2014, 18:14

Ségolène Royal veut créer 100 000 emplois grâce à la transition écologique

25 Avril 2014 Usine Nouvelle

La ministre a esquissé les grandes lignes des 5 chantiers qui guideront son action à la tête du ministère. Ils doivent conduire à créer 100 000 emplois d’ici 3 ans.

Ce vendredi 25 avril, pour sa première sortie officielle, la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Ségolène Royal, s’est parée d’un ton solennel, bien plus que ce à quoi nous ont habitué ses prédécesseurs. Parmi l’assemblée dense de journalistes et de conseillers réunis dans le grand auditorium du boulevard Saint Germain, d’aucuns y ont décélé une dimension présidentielle. A défaut d’Elysée, le discours de Ségolène Royal n’était guère bien éloigné d’un discours de politique général qu’aurait prononcé un nouveau Premier Ministre.

En guise de propos liminaires, la ministre a répété à plusieurs reprises que les grands dossiers devaient être accélérés. Par ailleurs, elle a annoncé qu’elle comptait créer 100 000 emplois en trois ans grâce à la mutation écologique et énergétique du pays. "C’est l’objectif que l’on va atteindre grâce aux territoires, aux grands groupes et au tissus de PME-PMI", assure la ministre. Ce même nombre de création d’emplois avait déjà été avancé par la deuxième ministre de l’environnement du quinquennat de François Hollande, Delphine Batho.

Cinq chantiers

Pour y parvenir, la ministre a annoncé que son action allait se diviser en cinq chantiers majeurs. Le premier est la mise en place d’un nouveau modèle énergétique et la lutte contre le changement climatique. Cela implique la finalisation du projet de loi de transition énergétique qui devrait passer en commission en juillet prochain. La ministre ne s’est en revanche pas engagée sur une date de vote définitif. Elle veut aussi accélérer la rénovation énergétique des bâtiments où l’objectif de 500 000 logements par an n’a pas été atteint. Ou encore initier une réforme de la fixation des tarifs de l’électricité.

Les quatre autres chantiers concerneront : la protection et la reconquête de la biodiversité et les paysages ; la santé, l’environnement et l’économie circulaire ; les transports ; les emplois nouveaux et la croissance verte. L’ensemble de ces objectifs s’inscriront en filigrane dans la préparation des grands rendez-vous européens et internationaux, comme la conférence de Paris Climat 2015.

Pour ce qui est des sujets sensibles, la ministre s’est montrée plus prudente que lors de ses premières heures en poste. Concernant l’écotaxe, la ministre assure simplement qu’une proposition sera faite la semaine prochaine pour "dégager des financements afin de financer les infrastructures". Interrogée sur le nucléaire et la fermeture de la centrale de Fessenheim, Ségolène Royal renvoie à la future loi de transition énergétique. Enfin, elle n’a pas fait allusion une seule fois aux gaz de schiste, ni aux hydrocarbures en général. Elle s’était prononcée dans un premier temps en faveur d’une revue de la politique française en matière d’hydrocarbures non conventionnels.
http://www.usinenouvelle.com/article/se ... ue.N258188

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par energy_isere » 28 avr. 2014, 13:11

Transition écologique : S. Royal veut créer 100.000 emplois sur 3 ans

28 Avril 2014 enerzine

Ségolène Royal, ministre de l'Écologie et de l'Énergie, a présenté vendredi dernier à la presse les 6 chantiers qui seront engagés d'ici cet été dans l'objectif prioritaire de créer 100.000 emplois sur trois ans.

Selon la ministre fraîchement nommée par le gouvernement Valls, l'écologie permet de faire le lien entre chaque individu, "dans sa vie quotidienne, aux enjeux planétaires".

Pour Ségolène Royal, le développement durable repose sur trois piliers :

"D'abord le progrès économique, avec la croissance verte et des emplois nouveaux et durables, les industries vertes, l'écoconstruction, la chimie verte, les nouveaux matériaux, les transports propres, la rénovation énergétique des bâtiments, etc. Ensuite, du progrès social, du bien-être et du pouvoir d'achat, Une meilleure alimentation, une eau de qualité, la protection de la santé par rapport à la pollution de l'air, plus de pouvoir d'achat avec les économies d'énergie qui permettent la baisse des charges. Enfin, le troisième pilier, c'est le progrès écologique, c'est-à-dire le progrès des relations entre l'homme et son milieu avec la reconquête de la biodiversité, les trames vertes et bleues mises en place dans toutes les régions. Associer les territoires et la démocratie territoriale à ces enjeux est d'ailleurs un gage d'efficacité et de rapidité, tout comme agir avec la densité exceptionnelle des milieux associatifs. "

Elle ajoute :

"Car le défi écologique, c'est aussi un défi démocratique majeur. Ce changement ne peut s'accomplir de façon harmonieuse et efficace que si chacun se sent partie prenante et se mobilise. À nous de protéger ce système écologique fragile, à nous de le réparer, à nous d'en inventer le futur en faisant de la France l'une des premières puissances écologiques d'Europe."

"Depuis trois semaines en responsabilité, je me suis attelée à de multiples chantiers : mise en place des équipes, prises de contact avec un certain nombre de parlementaires, de partenaires de la France en Europe et dans le monde, rencontre des représentants de partenaires associatifs, d'opérateurs, de grandes entreprises…"

"Le travail s'accélère sur les actions concrètes et sur trois projets de loi, concernant la biodiversité, la transition énergétique et le code minier."

"Tous ces chantiers seront conduits dans le dialogue environnemental, institué notamment dans le cadre du Conseil national de la transition écologique et déjà à l'œuvre en vue de l'organisation de la troisième Conférence environnementale qui se tiendra à l'automne."

Détail des 6 phases du chantier :

I - Mettre en place un nouveau modèle énergétique et la lutte contre le changement climatique

1. Finalisation du projet de loi de transition énergétique
2. Accélération des filières d'énergie renouvelables, dont l'éolien en mer et le solaire, la biomasse et les énergies marines
3. Accélération de la rénovation énergétique des bâtiments (logements, bâtiments publics, secteur tertiaire et industriel)
4. Réforme des modes de fixation des tarifs de l'électricité
5. Organisation de la conférence bancaire et financière de la transition énergétique
6. Adoption des derniers plans de protection de l'atmosphère
7. Finalisation du projet de loi réformant le code minier

II - Protéger et reconquérir l'eau, la biodiversité, les paysages

8. Examen au Parlement du projet de loi sur la biodiversité
9. Lancement des travaux de création de l'agence française pour la biodiversité
10. Signature du décret redonnant au Marais Poitevin le statut de parc naturel régional

III - Santé environnement, prévention des risques, économie circulaire

11. Adoption de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens
12. Approbation de la stratégie nationale de gestion du risque d'inondation
13. Intégration d'un volet « économie circulaire » dans le projet de loi de transition énergétique
14. Élaboration du Plan déchets 2020
15. Préparation de la négociation européenne sur les OGM

IV - Transports

16. Signature de tous les volets « mobilité » dans les contrats de plan
17. Modalités de financement des infrastructures de transports
18. Examen au Parlement du projet de loi de réforme ferroviaire

V - Emplois nouveaux et croissance verte

19. Développement des filières d'avenir dans le cadre des 34 plans industriels
20. Mise en œuvre du volet « transition écologique » des Investissements d'avenir
21. Modernisation et simplification du droit de l'environnement
22. Signature de la convention FEEBAT pour la formation des artisans de la rénovation énergétique et mobilisation des filières de formation pour la transition écologique

VI - Les grands rendez-vous européens et internationaux

23. Préparation de la Conférence Paris Climat 2015 (COP 21)
24. Réunion des ministres de l'Énergie du G7 les 5 et 6 mai à Rome)
25. Conseil informel des ministres de l'Environnement et de l'Énergie de l'Union européenne les 14, 15 et 16 mai ; Conseil des ministres européens de l'Environnement le 12 juin ; Conseil des ministres de l'Énergie le 13 juin
26. Réunions à Bonn (les 5 et 6 juin) et à Nairobi (les 26 et 27 juin) pour l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement, dans le cadre des négociations internationales sur le climat.
27. Nous aurons aussi à préparer le conseil européen de juin 2014 qui reviendra sur les questions énergétiques et la COP biodiversité qui se tiendra cet automne
.
http://www.enerzine.com/604/17220+trans ... -ans+.html

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par mobar » 28 avr. 2014, 14:09

Ce que je retiens et qu'il faudrait qu'elle explicite (si possible en évacuant la langue de chêne habituelle) :
"Car le défi écologique, c'est aussi un défi démocratique majeur. Ce changement ne peut s'accomplir de façon harmonieuse et efficace que si chacun se sent partie prenante et se mobilise. À nous de protéger ce système écologique fragile, à nous de le réparer, à nous d'en inventer le futur en faisant de la France l'une des premières puissances écologiques d'Europe."
Comment on fait, en pratique, pour relever le défi démocratique majeur?

- référendum d'initiative populaire avec un seuil réaliste de citoyens signataires (100 000 par exemple)
- consultation systématique sur les points ne faisant pas consensus entres les assoc et les lobbies
- débat public non biaisé avec des rapporteurs tirés au sort sur les listes électorales
- ...

ou par une simili consultation électronique caviardée par des agents duement appointés par les services du MEDDE et un vote à l'assemblée, en catimini / en période de vacances / en scéance de nuit?

Le diable est dans les détails :^o
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

Message par energy_isere » 20 mai 2014, 21:03

Transition énergétique : les 10 plans de la Nouvelle France Industrielle

20 Mai 2014 enerzine

Ségolène Royal et Arnaud Montebourg ont piloté le 16 mai dernier une réunion de travail avec les responsables des 10 plans concernés par la transition énergétique, parmi les 34 plans de la Nouvelle France industrielle.

Un point d'étape a été fait sur les travaux menés par les équipes projets, regroupant compétences industrielles et représentants de l'État, conduisant à l'élaboration d'une feuille de route, détaillant les actions et les projets concrets qui seront tous validés avant l'été.

Lancés le 12 septembre 2013 par François Hollande et le Ministre de l'Économie, du Redressement Productif et du Numérique, Arnaud Montebourg, les 34 plans de la Nouvelle France Industrielle entendent ériger la France comme leader mondial, sur ces 34 marchés d'avenir à forte croissance.

Pour le gouvernement, la transition énergétique demeure un levier stratégique permettant d'atteindre cet objectif : "notre pays est déjà en pointe dans ce domaine grâce à un tissu de constructeurs, de chercheurs et de PME répartis sur l'ensemble du territoire national."

Après une présentation des filières et des enjeux pour l'activité et l'emploi, les participants ont échangé sur les enjeux de la loi de programmation de la transition énergétique, et la mise en place de mesures concernant les filières et les territoires. Ils ont enfin abordé la préparation de la rencontre avec les entreprises et les régions, prévue à l'occasion de la prochaine Conférence environnementale, cet automne.

Trois axes :

1) Contribuer au nouveau modèle énergétique : économies d'énergie et énergies renouvelables

La consommation et les économies d'énergies sont au cœur des démarches engagées par les industriels pour moderniser la politique énergétique de la France. Quatre plans étaient représentés lors de la réunion de travail :

- Rénovation thermique des bâtiments
- Usine du futur, dont un des volets concerne la sobriété énergétique
- Réseaux électriques intelligents
- Energies renouvelables

2) Soutenir l'innovation en faveur de la mobilité écologique

La réunion a été l'occasion de rappeler la volonté du Gouvernement de développer les véhicules ayant un impact carbone très faible. Les échanges ont ainsi porté sur les trois plans relatifs à la mobilité durable :

- Autonomie et puissance des batteries
- Bornes électriques de recharge
- La voiture pour tous consommant 2 litres aux 100 km

3) Encourager l'usage de ressources et matériaux verts

La France dispose de matières premières abondantes telles que le bois, les agro-ressources et les matériaux issus de nos déchets sur lesquelles la France peut s'appuyer pour revoir ses modes de production et de consommation. Trois plans sont engagés dans cette démarche :

- Industries du bois
- Chimie verte et biocarburants
- Recyclage et matériaux verts
http://www.enerzine.com/14/17289+transi ... elle+.html

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