Une centrale électrique près de Saint-Brieuc
Publié : 16 janv. 2006, 18:54
Une centrale électrique près de Saint-Brieuc?
http://www.ouest.france3.fr/info/17213832-fr.php
Benoit LE VAILLANT france3 Publié le 11/01 à 18:01
RTE, qui gère les réseaux électroniques, a rendu public ce projet.
L'Ouest ne produit pas assez d'électricité, par rapport à ce qui est consommé. Un constat qui ne date pas d'aujourd'hui. Des projets sont régulièrement avancés pour assurer l'alimentation de la région en électricité.
En plus du projet de centrale électrique dans la région de Saint-Brieuc, ,il y a la future ligne THT Cotentin-Maine qui fait beaucoup parler.
Centrale à St-Brieuc : des nombreux candidats
Aux côtés d'EDF, RTE (Réseau de transport d'électricité) construit et entretient les llignes à Haute tension. Et RTE a pour obligation de veiller à la bonne qualité du courant qui passe dans les lignes.
Or, l'opérateur estime que la Bretagn est en situation de fragilité. Il va donc lancer un appel d'offre pour que soit construite d'ici 2009 une nouvelle Centrale électrique dans les Côtes d'armor. Ce qui est nouveau, c'est qu'en lançant cet appel d'offre, RTE propose à ceux qui sont intéressés de construire une nouvelle centrale. Ça peut être EDF, mais ça peut aussi être Gaz de France qui va déjà construire une nouvelle centrale à gaz à Montoir-de-Bretagne en Loire-Atlantique pour produire de l'électricité. Ça peut être aussi les industriels du secteur qui ont déjà construit des Centrales en France. Suez par exemple.
Et puis, il y a d'autres industriels qui ont déjà manifesté leur intérêt pour une Centrale. C'est le cas du Breton Bolloré. C'est aussi le cas du groupe Doux qui rêve - selon les syndicats d'EF - d'une centrale pour transformer ses effluents d'élevage.
Bref, centrale thermique ou autre mode de production alternative, on ne sait pas encore. En revanche, les syndicats estiment qu'EDF ne sera pas candidate. Ils le déplorent...
La Bretagne trop dépendante
Aujourd'hui, la Bretagne est dépendante des autres régions pour son électricité. Il y a bien eu dans les années 60 une centrale nucléaire à Brennilis dans le Finistère mais elle est en cours de déconstruction.
Aujourd'hui, c'est la centrale thermique de Cordemais en Loire-Atlantique qui alimente tout l'Ouest de la Bretagne. Le reste de l'Ouest est alimenté par le nucléaire : Flamanville dans la Manche, Chinon en Indre-et-Loire et même Civaux dans la Vienne.
Pour faire face aux poines de consommation, des turbines à combustion sont installées dans le Finistère à Dirinon et à Brennilis mais elles ne suffisent pas.
De même l'usine marémotrice de la Rance, près de Saint-Malo, donne une production marginale. Il faut savoir quand même qu'en France l'éloignement moyen entre une centrale et les clients est de 80 km.
Entre Cordemais et Brest, il y a 300 km. 300 km de lignes qui impliquent une dégradation de l'électricité avec une tension variable, ce qui rebute des entreprises qui souhaitent s'installer en Bretagne.
Appel d’offre pour un projet de centrale électrique en Bretagne
-
Une annonce méprisante sur la forme et inacceptable sur le fond
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=2995
Ronan Divard Porte-parole de l'UDB / Mouezh Unvaniezh Demokratel Breizh
Pour l’Union démocratique bretonne (UDB), l’annonce par le directeur régional de RTE (Réseau de transport d’électricité) d’un projet de centrale électrique en Nord Bretagne est méprisante sur la forme et inacceptable sur le fond.
Le Conseil régional de Bretagne vient en effet de lancer une démarche de réflexion et de concertation sur la question des énergies afin de définir et mettre en oeuvre un programme pour 2007. RTE est d’ailleurs fort logiquement associé à cette démarche.
Dans ce contexte, la décision de RTE de lancer un appel d’offres pour la construction d’une centrale sans que les élus aient été consultés est parfaitement inadmissible. Un tel dédain à l’égard des élus bretons est révoltant.
Cette annonce est le résultat d’une décision du directoire de RTE, décision purement technocratique qui émane d’un système centralisé et anti-démocratique. Comble de l’impudence, RTE a le front d’annoncer que c’est le producteur, l’opérateur privé retenu, qui aura le choix de la technologie…
Les élus bretons et les citoyens bretons qu’ils représentent n’auraient-ils donc pas voix au chapitre ? Allons-nous revenir au temps où le système voulait imposer aux Bretons une centrale nucléaire à coups de matraques ?
L’UDB considère que des alternatives existent, et que deux axes sont à privilégier de façon concomitante :
- la maîtrise de la consommation énergétique. Le Danemark a ainsi diminué de 40% ses dépenses d’énergie dans les bâtiments en modifiant ses normes de construction et d’isolation… - une nouvelle logique dans la production d’énergie avec une décentralisation s’appuyant sur la filière des énergies renouvelables.
De toute évidence, l’avenir énergétique de la Bretagne doit se concevoir de façon globale et maîtrisée et non pas sur la base de décision concoctées et imposées de l’extérieur par des technocrates.
Contacts : ronan.divard@wanadoo.fr
http://www.ouest.france3.fr/info/17213832-fr.php
Benoit LE VAILLANT france3 Publié le 11/01 à 18:01
RTE, qui gère les réseaux électroniques, a rendu public ce projet.
L'Ouest ne produit pas assez d'électricité, par rapport à ce qui est consommé. Un constat qui ne date pas d'aujourd'hui. Des projets sont régulièrement avancés pour assurer l'alimentation de la région en électricité.
En plus du projet de centrale électrique dans la région de Saint-Brieuc, ,il y a la future ligne THT Cotentin-Maine qui fait beaucoup parler.
Centrale à St-Brieuc : des nombreux candidats
Aux côtés d'EDF, RTE (Réseau de transport d'électricité) construit et entretient les llignes à Haute tension. Et RTE a pour obligation de veiller à la bonne qualité du courant qui passe dans les lignes.
Or, l'opérateur estime que la Bretagn est en situation de fragilité. Il va donc lancer un appel d'offre pour que soit construite d'ici 2009 une nouvelle Centrale électrique dans les Côtes d'armor. Ce qui est nouveau, c'est qu'en lançant cet appel d'offre, RTE propose à ceux qui sont intéressés de construire une nouvelle centrale. Ça peut être EDF, mais ça peut aussi être Gaz de France qui va déjà construire une nouvelle centrale à gaz à Montoir-de-Bretagne en Loire-Atlantique pour produire de l'électricité. Ça peut être aussi les industriels du secteur qui ont déjà construit des Centrales en France. Suez par exemple.
Et puis, il y a d'autres industriels qui ont déjà manifesté leur intérêt pour une Centrale. C'est le cas du Breton Bolloré. C'est aussi le cas du groupe Doux qui rêve - selon les syndicats d'EF - d'une centrale pour transformer ses effluents d'élevage.
Bref, centrale thermique ou autre mode de production alternative, on ne sait pas encore. En revanche, les syndicats estiment qu'EDF ne sera pas candidate. Ils le déplorent...
La Bretagne trop dépendante
Aujourd'hui, la Bretagne est dépendante des autres régions pour son électricité. Il y a bien eu dans les années 60 une centrale nucléaire à Brennilis dans le Finistère mais elle est en cours de déconstruction.
Aujourd'hui, c'est la centrale thermique de Cordemais en Loire-Atlantique qui alimente tout l'Ouest de la Bretagne. Le reste de l'Ouest est alimenté par le nucléaire : Flamanville dans la Manche, Chinon en Indre-et-Loire et même Civaux dans la Vienne.
Pour faire face aux poines de consommation, des turbines à combustion sont installées dans le Finistère à Dirinon et à Brennilis mais elles ne suffisent pas.
De même l'usine marémotrice de la Rance, près de Saint-Malo, donne une production marginale. Il faut savoir quand même qu'en France l'éloignement moyen entre une centrale et les clients est de 80 km.
Entre Cordemais et Brest, il y a 300 km. 300 km de lignes qui impliquent une dégradation de l'électricité avec une tension variable, ce qui rebute des entreprises qui souhaitent s'installer en Bretagne.
Appel d’offre pour un projet de centrale électrique en Bretagne
-
Une annonce méprisante sur la forme et inacceptable sur le fond
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=2995
Ronan Divard Porte-parole de l'UDB / Mouezh Unvaniezh Demokratel Breizh
Pour l’Union démocratique bretonne (UDB), l’annonce par le directeur régional de RTE (Réseau de transport d’électricité) d’un projet de centrale électrique en Nord Bretagne est méprisante sur la forme et inacceptable sur le fond.
Le Conseil régional de Bretagne vient en effet de lancer une démarche de réflexion et de concertation sur la question des énergies afin de définir et mettre en oeuvre un programme pour 2007. RTE est d’ailleurs fort logiquement associé à cette démarche.
Dans ce contexte, la décision de RTE de lancer un appel d’offres pour la construction d’une centrale sans que les élus aient été consultés est parfaitement inadmissible. Un tel dédain à l’égard des élus bretons est révoltant.
Cette annonce est le résultat d’une décision du directoire de RTE, décision purement technocratique qui émane d’un système centralisé et anti-démocratique. Comble de l’impudence, RTE a le front d’annoncer que c’est le producteur, l’opérateur privé retenu, qui aura le choix de la technologie…
Les élus bretons et les citoyens bretons qu’ils représentent n’auraient-ils donc pas voix au chapitre ? Allons-nous revenir au temps où le système voulait imposer aux Bretons une centrale nucléaire à coups de matraques ?
L’UDB considère que des alternatives existent, et que deux axes sont à privilégier de façon concomitante :
- la maîtrise de la consommation énergétique. Le Danemark a ainsi diminué de 40% ses dépenses d’énergie dans les bâtiments en modifiant ses normes de construction et d’isolation… - une nouvelle logique dans la production d’énergie avec une décentralisation s’appuyant sur la filière des énergies renouvelables.
De toute évidence, l’avenir énergétique de la Bretagne doit se concevoir de façon globale et maîtrisée et non pas sur la base de décision concoctées et imposées de l’extérieur par des technocrates.
Contacts : ronan.divard@wanadoo.fr