Comment les choix énergétiques viennent aux Français...

Ce forum ne traite pas du «grand jeu» mais des réactions plus locales au pic pétrolier, à l'échelle du pays, des régions, ou des villes.

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Re: Comment les choix énergétiques viennent aux Français...

Message par energy_isere » 05 avr. 2013, 19:04

Jéjé a écrit :
phyvette a écrit :
Alter Egaux a écrit :Etude
Les chaudières à condensation ont des rendements équivalents à 105%.
A Marseille je dis pas, mais en Picardie !?
Oui, j'ai aussi failli mettre à la porte mon chauffagiste quand il m'a vendu sa chaudière à condensation. Cela s'explique pourtant :
Il existe deux types de pouvoir calorifique :
* pouvoir calorifique supérieur (PCS) : C'est l’énergie thermique libérée par la combustion d'un kilogramme de combustible. Cette énergie comprend la chaleur sensible, mais aussi la chaleur latente de vaporisation de l'eau, généralement produite par la combustion. Cette énergie peut être entièrement récupérée si la vapeur d'eau émise est condensée, c'est-à-dire si toute l'eau vaporisée se retrouve finalement sous forme liquide.
* pouvoir calorifique inférieur (PCI) : C'est l’énergie thermique libérée par la combustion d'un kilogramme de combustible sous forme de chaleur sensible, à l'exclusion de l’énergie de vaporisation (chaleur latente) de l'eau présente en fin de réaction.

Le rendement d'une chaudière s'exprime comme le rapport entre la chaleur récupérée par la chaudière et la chaleur libérée par le combustible consommé. Or, le PCI est, par définition, toujours inférieur au PCS. Ceci explique pourquoi il est possible d'entendre parler de rendements de chaudières à condensation supérieurs à 100 %. Dans ce cas, le rendement est calculé à partir du PCI, ce qui "gonfle" artificiellement le rendement affiché. Ce procédé permet de réellement comparer tous les types de chaudières (à condensation ou non) sur un pied d'égalité. Par contre, le calcul du rendement à partir du PCI n'est pas des plus honnêtes et une valeur supérieure à 100 % n'a aucun sens physique. Le rendement calculé sur PCS - qui est toujours inférieur à 100 % - devrait être utilisé pour évaluer les rendements de toutes les chaudières.
(Source)
Oui. Cette histoire de PCS et PCI gagnerait à étre davantage connue.
Et pourtant c' est pas la premiére fois qu' on en parle sur ce forum. ;-)

PCS : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pouvoir_ca ... C3%A9rieur

PCI : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pouvoir_ca ... C3%A9rieur

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Re: Comment les choix énergétiques viennent aux Français...

Message par Raminagrobis » 05 avr. 2013, 21:43

D'ailleurs en mettant beaucoup d'eau dans le combustible, on peut avoir un PCI nul, ou même négatif :-D
Toujours moins.

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Re: Comment les choix énergétiques viennent aux Français...

Message par energy_isere » 30 juil. 2013, 18:21

L'énergie a coûté en moyenne 3.200 euros par ménage en 2012

Capital 30 Juillet 2013

Les ménages français ont dépensé en moyenne 3.200 euros en 2012 pour s'éclairer, se chauffer et se déplacer en voiture, soit 200 euros de plus que l'année précédente, selon le bilan énergétique de la France publié mardi.

"En 2012, les dépenses courantes d'énergie des ménages ont augmenté de 6 % par rapport à 2011, soit deux fois plus que l'année précédente. Elles ont ainsi représenté une facture de 3.200 euros en moyenne par ménage", indique ce rapport du ministère de l'Energie.

"Cette augmentation est essentiellement due aux dépenses d'énergie dans le logement, qui ont bondi de 11 %", ajoute le texte.

Le ministère explique ce chiffre par des températures plus fraîches qu'en 2011 et par la hausse des prix de l'énergie.

Cette tendance devrait se poursuivre au cours des prochaines années. Le gouvernement a notamment annoncé une hausse de 5% des tarifs réglementés de l'électricité au 1er juillet 2013, puis une hausse similaire en 2014, pour compenser les coûts croissants d'EDF.

La facture de carburants a connu une faible hausse en 2012 (+1,5%) par rapport à l'année précédente (+11,4%). Elle dépasse cependant les 1.500 euros en moyenne par ménage, note le texte.

Face à la flambée du pétrole en début d'année, le gouvernement avait mis en place une baisse temporaire des prix des carburants fin 2012. Un temps envisagées, plusieurs mesures pérennes, comme la création d'un "chèque carburant" pour les plus bas revenus, ont été abandonnées après le repli des cours.

Au total, les Français ont consacré 91 milliards d'euros courants à leurs achats d'énergie, soit plus de 8 % de leurs dépenses totales, note le rapport.

LA FRANCE PLUS DÉPENDANTE

L'indépendance énergétique de la France a régressé en 2012. La facture d'énergie a atteint un record, à quelque 69 milliards d'euros, contre 61 milliards environ en 2011.

Le pétrole représente une part importante de ce montant, avec près de 55 milliards d'euros d'importations, loin devant le gaz (13,5 milliards d'euros).

L'électricité est la seule énergie exportée par la France mais ces ventes sont en net recul en 2012, notamment vers Allemagne, qui en a importé 38% de moins qu'en 2011.

"L'Allemagne disposant en 2012 d'une électricité à la fois abondante et à prix attractif (photovoltaïque, éolien et charbon) a pu en exporter vers ses voisins, y compris la France", ajoute le rapport.

Les énergies renouvelables restent moins développées en France qu'en Allemagne, mais leur poids dans le mix énergétique progresse, notamment dans la production de chaleur.

Elles représentent désormais près de 10% de la consommation énergétique finale, loin derrière l'électricité non renouvelable (24,4%) ou le gaz (20,8%). L'énergie la plus consommée en France reste le pétrole, qui totalise à lui seul près de 42% du total.
http://www.capital.fr/a-la-une/actualit ... 012-862175

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Message par energy_isere » 15 nov. 2013, 14:25

Dépenses énergétiques : une préoccupation grandissante pour les français

Dans sa 7ème édition du baromètre annuel Énergie-Info sur l'ouverture des marchés, on apprend - sans surprise - que les dépenses énergétiques restent une préoccupation importante pour les français : "44% des foyers ont restreint leur chauffage au cours de l'hiver dernier pour ne pas avoir de factures trop élevées."

Par ailleurs, le niveau de connaissance du marché des consommateurs semble progresser. "Pour la première fois", note l'étude, "plus d'un Français sur deux sait qu'il peut changer de fournisseur d'énergie" (53% en électricité et 55% en gaz).

..............
http://www.enerzine.com/14/16543+depens ... cais+.html

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Message par energy_isere » 29 juil. 2014, 20:40

Les ménages français ont dépensé 3210 euros pour leurs besoins en énergie

Le Figaro 29 Juillet 2014

Les dépenses en énergie se sont élevées en moyenne à 3210 euros en 2013, contre 3170 en 2012. À l'échelle du pays, la facture énergétique a reculé de 4,2%, dans le sillage de la baisse des prix du pétrole et du charbon.

Les dépenses en énergie - couvrant essentiellement le transport et le logement - sont loin d'être un poste négligeable pour les Français. Selon le bilan 2013 publié mardi par le ministère de l'Écologie, ces dépenses se sont élevées en moyenne à 3210 euros par ménage (contre 3170 euros en 2012), soit 6,2% des dépenses globales.

L'analyse de cette facture montre des tendances contrastées: tandis que les dépenses énergétiques pour le logement ont grimpé en moyenne de 100 euros, les sommes dédiées au carburant ont baissé de 60 euros, ceci dans le sillage du recul des prix à la pompe. À titre indicatif, les prix des carburants témoignent actuellement d'une grande stabilité, à hauteur de 1,522 euro pour le super sans plomb 95 et 1,3 euro pour le gazole, le carburant majoritairement utilisé par les automobilistes français.

La facture énergétique de la France s'est élevée à 66 milliards d'euros en 2013

La publication du bilan du ministère de l'Énergie intervient alors que dans le cadre du projet de loi d'orientation énergétique - présenté mercredi en Conseil des ministres -, Ségolène Royal s'assigne comme mission prioritaire de lutter contre la précarité énergétique. On parle précisément de précarité dans ce domaine quand les ménages consacrent plus de 10% de leur budget global aux dépenses énergétiques.

D'un point de vue plus global, la facture énergétique de la France s'est élevée à 66 milliards d'euros en 2013, en repli de 4,6% par rapport au montant record enregistré en 2012. Le baromètre du ministère de l'Énergie indique que cette baisse de la facture est dû au recul des prix du pétrole et du charbon.

Au niveau des volumes, le ministère de l'Énergie précise enfin que les achats de produits pétroliers sont passés sous la barre des 100 millions de tonnes équivalent pétrole pour la première fois depuis 1990. Soit un gain de 3 milliards d'euros pour la facture pétrolière du pays.
http://www.lefigaro.fr/conso/2014/07/29 ... nergie.php

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Message par energy_isere » 06 oct. 2014, 16:19

"La transition énergétique reste largement méconnue ou incomprise"

06 Oct 2014 enerzine

Alors que se discute à l'Assemblée nationale le projet de loi sur la transition énergétique, le médiateur national de l'énergie dévoile les premiers résultats du Baromètre annuel Energie-Info* qu'il publiera à la fin du mois.

La transition énergétique reste largement méconnue ou incomprise. En effet, seuls 18% des ménages savent réellement de quoi il s'agit et 22% en ont entendu parler mais n'ont pas bien compris ce que c'était.

Les 40% de ménages en ayant entendu parler retiennent surtout les bénéfices collectifs de la transition énergétique : protection de l'environnement (86%) et création d'emplois (73%). Les bénéfices individuels attendus sont plus nuancés : si 61% estiment que la transition leur permettra de réaliser des économies d'énergie, 57% craignent une hausse des prix.

Un peu plus de 40% des Français ont également entendu parler des compteurs évolués. Parmi eux, 9 sur 10 ont compris leur intérêt pour la relève à distance des consommations et 8 sur 10 pour la facturation basée sur la consommation réelle et non plus estimée.
Par ailleurs, près de 75% d'entre eux pensent que les compteurs évolués leur permettront de mieux suivre leur consommation mais 40% seulement de faire des économies.

Pour le médiateur, « en l'état, sans un affichage de la consommation dans le logement, le consommateur n'aura aucun moyen pratique de suivre et donc de réduire efficacement ses consommations ; voilà pourquoi je plaide avec constance pour que les compteurs soient équipés d'un afficheur en euros, et en temps réel, dans chaque logement ».

La précarité énergétique reste un sujet prioritaire. Les dépenses énergétiques sont un sujet de préoccupation important pour près de 80% des ménages. Pour 2 ménages sur 3, la facture d'énergie représente un poids important, voire très important pour les plus modestes.

Et malgré la douceur de l'hiver dernier, toujours près d'un ménage sur 2 a restreint son chauffage l'hiver. Et cette privation a été plus souvent systématique (pour 1 ménage sur 4, soit +4 points par rapport à 2013).

Enfin, 2% des ménages (soit 500 000 environ) déclarent avoir subi une coupure ou restriction d'électricité et de gaz, ce qui confirme les chiffres du médiateur (580 000 en 2012 et 370 000 pour la mi-2014).

Le médiateur national de l'énergie apporte un service jugé utile dans le cadre de la transition énergétique. 82% des Français reconnaissent l'utilité de ses missions d'information et d'aide à la résolution des litiges et jugeraient utile que ses compétences soient étendues à toutes les énergies (81%), aux énergies renouvelables (84%) et même aux travaux d'efficacité énergétique (84%).

Ce secteur actuellement sans dispositif de médiation se caractérise par une forte pression commerciale exercée sur les consommateurs : 45% des foyers déclarent avoir été démarchés pour des travaux d'isolation, 43% pour les énergies renouvelables et 34% pour souscrire une nouvelle offre.

Pour Jean Gaubert, « dans le domaine de l'énergie, la concurrence s'exerce de plus en plus sur les offres d'opérations d'efficacité énergétique, et de moins en moins sur les offres de vente d'énergie. Cela conforte le besoin d'accompagnement des ménages, qui doivent pouvoir obtenir de l'aide en cas de litige dans chaque secteur de la transition énergétique, comme c'est le cas aujourd'hui pour le gaz et l'électricité ».

* Enquête réalisée par l'institut CSA du 5 au 13 septembre 2014 auprès de 1513 foyers français interrogés par téléphone.
http://www.enerzine.com/14/17700+la-tra ... rise+.html

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Re: Comment les choix énergétiques viennent aux Français...

Message par energy_isere » 31 juil. 2015, 10:50

Budget énergétique des ménages français : -240 euros par rapport à 2013


31 juillet 2015 enerzine

Le bilan énergétique de la France 2014 qui reste un outil de présentation synthétique des flux des différents produits énergétiques d'un pays donné pour une année donnée vient d'être publié par le Commissariat général au développement durable.

Ce bilan met en cohérence les statistiques portant sur tous les flux énergétiques : l'approvisionnement national, l'activité de transformation de l'énergie, la consommation finale de l'énergie, tant pour des activités énergétiques que non énergétiques.


RESUME :

"L'année 2014 a été la plus chaude depuis 1900 en France et dans le monde. En particulier, l'hiver doux s'est traduit par des besoins en chauffage inférieurs de 7 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) par rapport à une année moyenne. La consommation d'énergie primaire réelle est passée sous la barre symbolique des 250 Mtep, un plancher qu'elle n'avait pas franchi depuis 1995."

"Alors que la demande a baissé, la production nationale d'énergie primaire a augmenté pour la deuxième année consécutive : à 139 Mtep, soit un peu plus d'un Mtep par rapport à 2013. La production d'électricité nucléaire explique ce surcroît de production."

"Le déficit des échanges physiques d'énergie s'est donc nettement réduit en 2014, de 10 Mtep, et s'est établi sous 114 Mtep. Un niveau aussi bas n'avait plus été observé depuis 1988. Le taux d'indépendance énergétique a bondi en 2014 à 55,8 %, un niveau encore jamais atteint."

"À cette réduction des importations nettes d'énergie s'est ajouté un repli des cotations des produits énergétiques sur les marchés internationaux et européens. En conséquence, la facture énergétique de la France s'est réduite de 17 % par rapport à 2013. À environ 55 milliards d'euros, elle a retrouvé un niveau proche de celui du début des années 1980."

"Même hors impact des températures chaudes de 2014, donc corrigée des variations climatiques, la consommation d'énergie primaire est passée de 275 Mtep, son maximum en 2005, à 257 Mtep, soit - 2 Mtep par an en moyenne, confirmant la tendance à la baisse initiée au milieu des années 2000. La consommation finale énergétique s'est élevée à 150 Mtep en 2014 ; niveau bas jamais retrouvé depuis 1996. Elle a diminué d'un peu plus de 1 % par rapport à 2013, dans tous les secteurs à l'exception des transports où elle est restée stable."


Budget énergétique des ménages français : - 240 euros par rapport à 2013

"En conséquence du repli des prix internationaux et européens, les prix à la consommation de l'énergie ont, tous produits énergétiques confondus, diminué en France (- 0,9 %), pour la première fois depuis la crise économique et financière de 2009. Le prix des carburants a notamment baissé de 4,1 % en 2014. Le prix du gaz s'est replié légèrement, pour la première fois depuis cinq ans. En revanche, celui de l'électricité a continué à augmenter de près de 6 % en 2014, une hausse à peine inférieure à celle de 2013 (+ 6,5 %). Au final, le prix de l'énergie utilisée pour le logement a crû de 2 %."

Ces évolutions se sont répercutées sur le budget des Français.

"En 2014, la dépense courante annuelle moyenne en énergie d'un ménage est ainsi passée sous la barre des 3 000 euros, à 2 980 euros précisément, soit un reflux de plus de 7 % et de presque 240 euros par rapport au pic de 2013. La baisse des prix des carburants s'est traduite par une diminution de leur facture de 60 euros annuels. "

"La douceur exceptionnelle des températures hivernales a jugulé l'impact négatif qu'aurait pu avoir la poursuite de la hausse des prix de l'énergie du logement : les dépenses d'énergie dans le logement ont chuté de près de 11 %, en raison d'une moindre consommation, en volume, et se sont allégées ainsi de 180 euros en 2014. "

.................
.................
http://www.enerzine.com/14/18589+budget ... 2013+.html

Télécharger le bilan énergétique de la France en 2014 (161 pages) :
http://www.developpement-durable.gouv.f ... r_2014.pdf

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Re: Comment les choix énergétiques viennent aux Français...

Message par energy_isere » 03 déc. 2016, 13:23

La facture énergétique des ménages a baissé en 2015 grâce aux prix plus faibles des carburants

AFP le 29 nov. 2016

Chaque ménage français a dépensé en moyenne 2 861 euros en 2015 pour couvrir ses besoins en énergie (transport et logement), soit 2,9% de moins sur un an grâce au repli des prix des carburants, d'après un bilan du ministère de l'Environnement et de l'Energie.


"Le recul en 2015 est imputable uniquement à la baisse des dépenses en carburant (-9,3%), les dépenses en énergie domestique augmentant (+ 2,1%)", selon le "Bilan énergétique de la France pour 2015" publié mardi. L'augmentation des dépenses pour le logement (1 681 euros) s'explique par une hausse des volumes consommés en raison d'une légère baisse des températures l'an dernier après une année 2014 très douce. Le prix moyen de l'énergie domestique est resté relativement stable (-0,3%), après une hausse de 2,2% en 2014.

Les achats de carburants et de lubrifiants, qui ont atteint 1 180 euros, ont eux bénéficié d'une baisse des prix pour la troisième année consécutive, tandis que le volumes est resté quasi stable. En 2014, la facture "énergie" des Français s'était inscrite en forte baisse de 8,9% à 2 947 euros en moyenne, après avoir atteint 3.209 euros en 2013.

Au niveau national, la chute des cours du pétrole a permis à la France de réduire fortement sa facture énergétique (c'est-à-dire la différence entre les importations et les exportations d'énergie) : elle a diminué de près de 28% à 39,7 milliards d'euros en 2015, loin du record de 69 milliards d'euros observé en 2012.

D'après le baromètre annuel, cette facture énergétique "équivaut désormais à 1,8% du produit intérieur brut, contre 2,6% en 2014 et plus de 3% entre 2011 et 2013". La consommation finale d'énergie primaire du pays a elle progressé de 1,6% en 2015, principalement en raison de températures plus froides.

"Cette hausse est en premier lieu portée par le gaz, dont la consommation est très sensible au climat. La consommation d'énergies renouvelables et, dans une moindre mesure, celle de pétrole, progressent également. La consommation de charbon, à l'inverse, continue à décliner", selon le document.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... ble-161129

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Re: Comment les choix énergétiques viennent aux Français...

Message par energy_isere » 18 oct. 2022, 09:20

Les Français se disent déjà économes en énergie, selon une enquête du Médiateur de l'énergie

AFP le 18 oct. 2022

Une large majorité de Français se disent prêts à moins consommer d'énergie, ou estiment déjà le faire, en premier lieu pour faire baisser leurs factures, montre le baromètre annuel du Médiateur de l'énergie.

Au total, 31% des personnes interrogées se déclarent prêtes à modifier leurs comportements et 59% disent déjà faire attention et ne pas être en mesure de faire davantage. Seules 10% disent qu'elles ne changeront pas leurs habitudes ou n'ont pas encore décidé, selon des résultats publiés mardi.

Parmi les gestes les plus cités, éteindre les lumières inutiles (75%), baisser le chauffage en cas d'absence (61%), ne pas laisser les appareils électriques en veille (60%), diminuer la température de chauffage (58%).

Quelque 69% des foyers déclarent ainsi avoir réduit le chauffage chez eux pour limiter le montant des factures. Ils sont de plus en plus nombreux, puisqu'ils étaient 53% en 2020.

De ce fait, cette année, 22% des foyers interrogés déclarent avoir souffert du froid pendant au moins 24 heures (contre 20% en 2021 et 14% en 2020).

Quelque 27% déclarent avoir eu du mal à payer certaines factures d'énergie (18% en 2020). Cette année encore, les 18-34 ans sont les plus touchés, 51% déclarant des difficultés.

"Les consommateurs d'énergie sont d'accord pour participer à l'effort national de sobriété énergétique", souligne le médiateur de l'énergie Olivier Challan Belval en commentant cette enquête.

Il reste néanmoins des gestes à mieux faire connaître, comme le décalage de certaines consommations électriques dans la journée, en dehors des périodes de forte consommation que sont les tranches 8H00-13H00 et 17H30-20H30.

"Décaler une partie de sa consommation d'électricité à un autre moment que lors des pics de consommation est l'un des gestes moins souvent évoqués, probablement car il n'est pas encore bien compris", relève-t-il.

Les raisons écologiques étant la seconde motivation des consommateurs, après les factures, "il faut expliquer que décaler les consommations c'est bon pour la planète, puisqu'on évite ainsi de faire fonctionner des centrales de production plus polluantes", ajoute-t-il.

Enquête réalisée par l'institut d'études Becoming du 1er au 16 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 2.006 foyers interrogés par voie électronique pour la quatrième année de suite.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gie-221018

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Re: Comment les choix énergétiques viennent aux Français...

Message par energy_isere » 25 oct. 2022, 09:52

Nucléaire et énergies: le débat public s'ouvre en France

AFP le 25 oct. 2022

A quelle(s) énergie(s) tournera la France de demain? Les Français sont invités à débattre dans les prochaines semaines de la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et plus largement sur les choix énergétiques du pays.

Même si la mobilisation du public est la première inconnue, tant le gouvernement peut donner l'impression d'avoir tranché.

A compter de jeudi, la Commission nationale du débat public (CNDP) lance un débat sur la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires EPR, une obligation légale pour EDF, alors qu'une autre concertation gouvernementale générale sur l'énergie a commencé le 20 octobre.

Car la France est à l'aube de choix de société qui vont l'engager pour des décennies: afin de lutter contre le réchauffement climatique et de parvenir à la neutralité carbone en 2050, le pays doit sortir des énergies fossiles, en recourant à plus d'électricité.

Comment faire? Alors qu'en France, environ 70% du courant vient aujourd'hui du nucléaire mais que le parc de centrales vieillit, le gouvernement veut lancer un programme de six réacteurs de nouvelle génération EPR, avec une option pour huit autres, tout en développant les renouvelables (solaire et éolien marin surtout).

La consultation qui a commencé le 20 octobre et doit durer jusqu'au 31 décembre, avait été promise par Emmanuel Macron en février quand il avait annoncé la relance du nucléaire à Belfort.

Elle se déroulera via une plateforme participative en ligne (concertation-energie.gouv.fr) et plusieurs réunions régionales en présentiel, ainsi qu'un "forum des jeunesses" réunissant 200 jeunes mi-janvier. Lundi, le site avait déjà recueilli plus de 4.000 contributions.

Trois questions sont sur la table: comment adapter notre consommation? Comment satisfaire nos besoins énergétiques tout en sortant de notre dépendance aux énergies fossiles? Comment planifier et financer notre transition énergétique?

Cette concertation bénéficiera du suivi de quatre garants de la Commission nationale du débat public (CNDP), autorité administrative indépendante qui a conseillé le gouvernement sur son organisation.

- "Le jeu est ouvert" -

Le débat public sur les EPR, se tiendra lui jusqu'au 27 février, en Normandie - la construction des deux premiers EPR étant prévus à Penly (Seine-Maritime) - mais aussi à Lyon, Lille, Tours..

Dix thèmes jalonneront les réunions, dont la première sera en duplex à Dieppe et Paris: "impacts sur le territoire", "leçons du premier EPR", "incertitudes climatiques et géopolitiques", mais aussi "avons-nous besoin d'un nouveau programme nucléaire?".

Les réflexions pourront s'appuyer sur plusieurs scénarios à 2050 produits par le gestionnaire du réseau à haute tention RTE et par l'Ademe. Tous incluent une poussée des énergies renouvelables (solaire, éolien...), avec une part variable de nucléaire, démarrant à zéro et accompagnée de fortes mesures de sobriété.

Ces débats interviennent alors que le Parlement doit voter au plus tard en 2024 la feuille de route énergétique de la France (fixant notamment la part de chaque énergie). La synthèse des deux débats sera versée aux travaux parlementaires.

Sans attendre, le gouvernement a annoncé en septembre deux projets de loi d'accélération, l'un des renouvelables et l'autre du nucléaire.

Dans ces conditions, comment susciter une large mobilisation du public ? Les conclusions de ces débats pourront-elles éventuellement changer ces orientations ?

Pour Jean-Claude Delalonde, président de l'Anccli, la fédération des Commissions locales d'information, installées autour de chaque centrale en France, il faudra "écouter les interrogations".

"Le débat public va être lancé alors que le gouvernement a déjà décidé de faire six réacteurs!", s'agace-t-il.

Au ministère de la Transition énergétique, on répond que les "grands axes ont été brossés par le président Emmanuel Macron (...) mais il y a la question du comment. C'est ce qui est au coeur de cette concertation: définir plus précisément la manière dont on va détailler cette politique".

Chantal Jouanno, présidente de la CNDP, insiste: "le jeu est ouvert", avec un Parlement très composite. Pour elle, l'enjeu de la publicité faite autour de ces consultations sera crucial.

Au ministère, on annonce une campagne de communication: "l'énergie a rarement été autant au coeur des débats, donc on pense et on espère qu'il y aura une appétence pour ces débats, en tout cas on fera tout pour".
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-221025

https://concertation-strategie-energie-climat.gouv.fr/

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Re: Comment les choix énergétiques viennent aux Français...

Message par mobar » 25 oct. 2022, 11:38

Encore une mascarade!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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