Situation dans les DOM

Ce forum ne traite pas du «grand jeu» mais des réactions plus locales au pic pétrolier, à l'échelle du pays, des régions, ou des villes.

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Message par energy_isere » 04 sept. 2010, 10:49

Guadeloupe : la préfecture révise à la baisse le prix des carburants

La préfecture de la Guadeloupe a annoncé par un communiqué vendredi que le prix des carburants, qui est fixé par arrêté préfectoral dans les départements d'Outre-mer, baissera lundi de 4 centimes d'euro pour le super et de 2 centimes pour le gazole.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 5b7c48390d

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Message par energy_isere » 02 sept. 2011, 12:50

Les départements d'Outre-Mer commandent 9 centrales PV

Siemens a indiqué hier avoir reçu une commande qui porte sur 9 centrales photovoltaïques pour la Martinique et la Guadeloupe, départements d'Outre-Mer (DOM) français, de la part de Sun Development**.
La capacité cumulée de 8 MWc permettra d'alimenter en énergie propre jusqu’à 3 200 foyers sur ces territoires. La mise en service des premières centrales est prévue pour fin 2011.

En tant que maître d'œuvre, Siemens assurera l'ingénierie, l'approvisionnement et la construction (IAC) ainsi que la gestion de projet pour une livraison clés en main des centrales photovoltaïques.

L'étendue de la fourniture couvrira toute la panoplie nécessaire à leur bon fonctionnement : des onduleurs PV, à l'appareillage électrique moyenne tension, en passant par les systèmes de conduite et de surveillance. Pur les centrales solaires en Martinique et en Guadeloupe, Siemens proposera également ses services d'assistance et de maintenance.

« Ces commandes prouvent que nous sommes le partenaire idéal pour mener à bien un projet complet et que nous sommes capables de réaliser des centrales photovoltaïques dans un délai court » a déclaré Olivier Gueydan, directeur du secteur Energy de Siemens France.

Dans la continuité de cette annonce, 6 centrales solaires seront également construites en Italie dans les régions des Marches, Latium, Ombrie et Pouilles pour divers clients. La capacité installée globale atteindra 16,7 MWc.

** Société spécialisée dans la conception et l'exploitation des centrales photovoltaïques.
http://www.enerzine.com/1/12535+les-dep ... s-pv+.html

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Message par energy_isere » 28 déc. 2012, 21:02

La production d’électricité en Nouvelle-Calédonie

19 décembre 2012 lenergeek.com

En raison de sa situation isolée, la Nouvelle-Calédonie doit produire toute l’électricité dont elle a besoin. Si les énergies fossiles sont encore massivement utilisées sur l’archipel, des moyens de production plus durables ont vu le jour au cours des dernières années.

Le mix électrique néo-calédonien repose à 76,2% sur les énergies fossiles, à 15,7% sur l’énergie hydraulique, à 7,5% sur l’énergie éolienne, à 0,6% sur l’énergie solaire (3MW) et à 0,05% sur la biomasse (0,2MW). La puissance totale installée en Nouvelle-Calédonie est de 494 MW.

Presque la totalité de l’électricité néo-calédonienne (97% pour 2009-2010) est produite par la société d’économie mixte Enercal (société néo-calédonienne d’énergie).

Du fioul importé de Singapour et du charbon australien

L’autosuffisance de l’archipel est en grand partie assurée par les énergies fossiles en provenance de Singapour (fioul) et d’Australie (charbon). En raison de l’amenuisement des ressources et de l’augmentation de leur coût, la Nouvelle Calédonie a développé au cours des dernières années des moyens de production d’électricité alternatifs, hydraulique et éolien en tête.

Les principales centrales thermique sont la centrale thermique de Doniambo (160 MW) qui alimente l’usine métallurgique SLN, la centrale thermique de Prony (100 MW), la centrale thermique de Népoui (53 MW) et la centrale thermique de Ducos (45,6 MW).

Des micro-centrales autonomes

Il existe par ailleurs de nombreuses centrales thermiques autonomes pour alimenter des communautés isolées qui ne sont pas reliées au réseau de transport d’électricité néo-calédonien (Enercal en possède 6). En effet, environ 4% de la production électrique de l’archipel n’est pas relié au réseau interconnecté.

L’hydroélectricité est la seconde source d’électricité (77,8 MW de puissance installée). Le barrage de Yaté (68 MW), inauguré en 1959, alimente aussi l’usine métallurgique SLN de Doniambo.

Les deux autres principales centrales hydroélectriques de Nouvelle-Calédonie sont celle de la Néaoua (7,2 MW) et celle de la Tu (2,2 MW).

Neuf microcentrales hydrauliques d’une puissance totale de 0,1 MW ont été mises en service entre 1982 et 1991. Elles permettent d’alimenter les village non reliés au réseau électrique.

La Nouvelle-Calédonie dispose d’une puissance éolienne de 36,9 MW. Les principales fermes éoliennes sont celles de Prony (12,3 MW), celle de Négandi (3,4 MW), celle de Touango (5MW), celle de Kaféate (11,6 MW), et la ferme éolienne de Mont Mau (4,1MW).

L’éolien est particulièrement développé dans la région de Mont Dore. 50% de la consommation électrique de la seconde commune de Nouvelle-Calédonie est d’origine éolienne.

Une petite île entièrement solaire

L’énergie photovoltaïque fournit 0,6% de l’électricité néo-calédonienne. L’île de Tiga (150 habitants) est entièrement alimentée en électricité grâce à des installations solaires.

Enfin la centrale biomasse de Ouenghé, sur l’île d’Ouvéa, fonctionne à l’huile de coprah. Elle peut fournir jusqu’à 30 % de l’électricité d’Ouvéa.
http://lenergeek.com/2012/12/19/la-prod ... caledonie/

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Message par energy_isere » 09 janv. 2014, 14:57

La Guadeloupe, laboratoire d'énergies vertes

17 Dec 2013 Le Figaro

La part des énergies renouvelables dans le bilan électrique de l'île était de 15,6 % en 2012. Selon la loi Grenelle de l'environnement, Il devra être de 50 % en 2020.

Baignée de soleil, brossée par les alizés, surplombée par la Soufrière, son volcan de Basse-Terre, productrice de canne à sucre (12.000 ha sur 30.000 cultivés), la Guadeloupe est prédisposée aux énergies renouvelables. Mais des contraintes géographiques et techniques encadrent solaire, éolien, géothermie et biomasse.

La région a fixé des objectifs de production pour chaque source verte. Car, selon la loi Grenelle de l'environnement, la part des énergies renouvelables dans le bilan électrique de l'île devra être de 50 % en 2020. Elle était de 15,6 % en 2012. Le pari n'est pas simple. La Guadeloupe dépend à 93 % des énergies fossiles, et son bilan carbone est désastreux. Sa consommation électrique a augmenté de 40 % sur la dernière décennie.

Pour répondre à la demande, qui ralentit depuis trois ans, les centrales traditionnelles sortent de terre. Après celle au charbon, en 2010, d'un opérateur privé, EDF construit à Jarry «une centrale au fioul de 220 mégawatts (MW), pour remplacer une centrale de 160 MW. Elle sera mise en service à partir d'août 2014», précise Pascal Mithois, directeur d'EDF en Guadeloupe. Les énergies renouvelables y sont pourtant moins onéreuses. «Le fioul coûte autour de 200 euros le mégawattheure (MWh). Nous rachetons l'éolien entre 150 et 170 euros, la géothermie à 105 euros et le solaire entre 110 et 120 euros, contre 450 pour le prix de rachat des premiers projets solaires», ajoute ­Pascal Mithois. En métropole, l'énergie nucléaire fait tomber le prix à 55 euros.

Cumul de subventions

Le solaire a enregistré la plus forte croissance ces dernières années. Des panneaux photovoltaïques sont installés pour les ballons d'eau chaude, grâce aux «subventions qui se cumulent: un prêt à taux zéro de la région, une prime d'EDF et un crédit d'impôt à l'équipement», détaille Céline Jules, responsable énergie de la région. Mais la construction de fermes solaires est plus encadrée, pour ne pas réduire la taille des parcelles agricoles. Pour cette raison, une ferme de 5 MW projetée par EDF a été retoquée par la région.

Depuis deux ans, en Guadeloupe, les projets sont plus longs à se concrétiser. Les énergies intermittentes (solaire et éolien) sont limitées à 30 % de la puissance injectée sur le réseau électrique d'EDF. Atteint en 2012, ce seuil est un moyen d'éviter une grande panne, si un gros nuage, une éruption de cendres volcaniques ou un cyclone venaient bloquer les productions alternatives.

Les projets intègrent donc le stockage d'énergie. Sur l'île de Marie-Galante, le projet de recherche Maia, cofinancé par l'Europe, l'Ademe et la région, va servir à relier entre eux une ferme solaire, une batterie lithium-ion et un moteur à ­biocarburant, afin d'alimenter en électricité, en permanence, une distillerie et des particuliers. «Dans une deuxième étape, nous proposerons aux opérateurs d'éoliennes de rejoindre Maia», promet François Monroux, responsable de la zone Antilles d'Akuo Energy. Il vise notamment le parc éolien de Petite-Place.

D'une puissance trop faible, corrodées par l'air marin, 25 éoliennes y sont remplacées par 9 d'une capacité améliorée, qui seront couplées à une batterie. Surtout, chacune peut être couchée en deux heures, en cas d'alerte aux cyclones. Même performance à Saint-François, en Guadeloupe, où la société Quadran exploite un parc de 20 éoliennes d'une puissance totale de 4,4 MW. Face aux risques cycloniques, une autre méthode est étudiée à Sainte-Rose: les éoliennes seront orientées face au vent. De plus, la société d'ingénierie Seider a déposé une demande de brevets pour son idée de «pales sécables», rapidement démontables.

La piste de la canne à sucre

Autre difficulté: l'implantation d'éoliennes est bloquée à moins de 30 km du radar de Météo-France, au Moule ­(Guadeloupe), soit sur les meilleurs gisements de vents de l'île. Depuis août 2011, l'avis de Météo-France est prépondérant dans ces installations. Car «rien ne permet de distinguer l'écho d'un écran de pluie et celui d'éoliennes», explique Philippe Bleuse, responsable local de Météo-France. Pour lever cette contrainte, des «matériaux furtifs» pour les pales sont étudiés. Enfin, pour les différentes centrales, notamment celle du Moule, qui brûle déjà de la bagasse (résidu fibreux de canne à sucre), la combustion de toute la plante est envisagée. Le projet de recherche agronomique Rebecca a permis d'identifier la canne ayant le meilleur potentiel énergétique. Près de Capesterre, au milieu des champs, Jean-Louis Chopart, chercheur au Cirad, centre de recherche agronomique, explique: «La canne à sucre a 2 à 3 fois le rendement du bois. Après des tests en plein champs, 4 variétés sont qualifiées dont 3 importées de la Barbade.» Ces solutions préparent la transition énergétique de la Guadeloupe. Le Grenelle a fixé à 2030 l'autonomie énergétique de l'Outre-Mer. Pour remplir son contrat, la région a reculé l'objectif de… vingt ans.

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Eilienne bipale rabatable anti cyclonique au parc St François


La bien nommée Bouillante, vitrine de la géotermie en France

Pour sa transition énergétique, la Guadeloupe a besoin de ses centrales à géothermie, dites à haute température (160-180 °C). Le site de la commune de Bouillante produit 3 % des besoins en électricité de l'île. Avec une troisième tranche à l'étude et la modernisation de vieilles installations, ce ratio pourrait flirter avec les 20 %.

Le fonctionnement de ce site, unique en France, est simple: de la vapeur d'eau, prélevée dans un réservoir souterrain naturel d'eau très chaude, est utilisée pour faire tourner une turbine à gaz traditionnelle. Pour réussir cet exploit, la vapeur doit être débarrassée de débris (silicate, gouttelettes, etc.). Et l'eau très chaude, ponctionnée en même temps que la vapeur, doit être refroidie et réinjectée dans le réservoir pour y maintenir la pression.

Mais le contrôle à 97,8 % de la société de géothermie de Bouillante par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) suscite des critiques. «Sa mission est celle d'un centre de recherches, pas ­celle d'un industriel», avancent ses détracteurs. François Demarcq, PDG du site et directeur général délégué du BRGM, en convient. Malgré d'anciennes difficultés d'exploitation, l'électricité d'origine géothermique coûte deux fois moins cher que celle au fioul. Soit une économie, selon François Demarcq, «de 58 millions d'euros en cumul depuis 2005 pour les abonnés à l'électricité en France, du fait du mécanisme de péréquation» qui garantit l'égalité tarifaire sur tout le territoire. «Au fil du temps, EDF n'a pas suivi les augmentations de capital», ajoute Didier Gauthier, directeur général délégué de Bouillante. L'électricien ne détient plus que 2,2 % des parts. Le BRGM suscite également des critiques, car il détient la concession du site jusqu'en 2050.

Jusqu'à ce qu'EDF renonce à la géothermie, en avril 2013, la guerre picrocholine faisait rage. Bouillante devait être une vitrine pour d'autres projets, notamment pour la Dominique. Cette dernière installation de 120 MW coûterait 600 millions d'euros et alimenterait, par câbles sous-marins, Guadeloupe et Martinique. Afin de fédérer d'autres compétences nationales, le projet Geotref, validé par le Commissariat général à l'investissement, a été doté de 11,5 millions sur un budget total de 68,5 millions sur quatre ans. Ces recherches visent à mieux comprendre le fonctionnement des réservoirs géothermiques et à développer d'autres projets en outre-mer et à l'étranger. Trois entreprises françaises (Teranov, Kidova et Magnitude) pilotent Geotref afin d'adapter des méthodes d'exploration du pétrole à la géothermie.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/12 ... vertes.php

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Message par energy_isere » 13 janv. 2014, 19:49

Energie solaire: Saft remporte un contrat de plusieurs millions d'euros à La Réunion

PARIS Romandie

Le groupe français de batteries Saft a annoncé lundi avoir remporté, en consortium, un contrat de plusieurs millions d'euros pour la construction d'une centrale de production d'électricité photovoltaïque et de stockage d'énergie sur l'île de la Réunion.

La centrale, d'une capacité de 9 mégawatts (MW), intègre un système de stockage de l'énergie au lithium-ion de 9 mégawattheures afin d'assurer l'intégration de l'électricité d'origine photovoltaïque au réseau d'électricité de l'île, a précisé Saft dans un communiqué.

Implanté au Port, le projet est réalisé par Saft pour le producteur français d'énergie renouvelable Akuo Energy, en partenariat avec l'espagnol Ingeteam Power Technology et le réunionnais CorexSolar. La livraison est prévue au cours du premier semestre 2014.

Baptisé Bardzour, ce projet figure parmi les 16 projets de fermes solaires attribués en 2012 à l'issue d'un appel d'offres de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) pour une capacité totale de 50 mégawatts en Corse et dans les départements d'outre-mer.

Le stockage de l'énergie permet de pallier l'intermittence de la production d'électricité issue des énergies renouvelables. Il jouera une rôle important dans la croissance continue de la part des énergies renouvelables, déjà compétitives, dans les réseaux non interconnectés en permettant à l'énergie solaire photovoltaïque et éolienne de devenir une composante prévisible et fiable du mix énergétique, souligne Saft.

Le potentiel du marché du stockage de l'énergie dans les territoires d'outre-mer est estimé à plusieurs centaines de MW, ajoute le groupe.
http://www.romandie.com/news/n/_Energie ... 141844.asp

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 25 janv. 2014, 20:28

J' avais raté ça en oct 2013.
La Réunion : une nouvelle centrale thermique qui sécurise l’alimentation électrique

17 octobre 2013 / energeek.com

EDF a inauguré, vendredi 11 octobre, sa nouvelle centrale thermique de Port Est à la Réunion. Développée pour remplacer la centrale de Port Ouest, cette nouvelle installation, plus moderne et plus respectueuse de l’environnement que son aînée, produira environ 25% de l’électricité consommée dans ce département d’Outre-mer. Elle permettra également de renforcer et de sécuriser l’alimentation électrique de l’île.

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Système énergétique insulaire isolé du réseau métropolitain, la Réunion voit son mix-électrique réserver une part importante aux énergies renouvelables, en raison des propriétés propres à son territoire. Toutefois, la forte croissance démographique de l’île et la demande en énergie toujours plus importante ont entraîné une résurgence de l’utilisation des énergies fossiles, peu respectueuse de l’environnement mais nécessaire pour pallier l’intermittence des énergies renouvelables et assurer l’approvisionnement des foyers réunionnais.

Une nouvelle centrale, de nouveaux équipements…

La centrale thermique de Port Est a été construite pour prendre le relais de l’ancienne usine de Port Ouest, stoppée en avril dernier après 50 ans d’activité. Répartie sur une surface de 11 hectares, cette nouvelle installation d’EDF est composée de 12 moteurs diesel d’une puissance totale de 210 MW qui utilisent du fioul et du gazole pour produire de l’énergie.

La centrale de Port Est permettra, selon Cédric Dupuis (responsable du chantier) de « répondre aux besoins croissants d’électricité à la Réunion » où la « consommation énergétique a été multipliée par 16″ en 37 ans. Moderne, performante et plus respectueuse de l’environnement, elle permettra de couvrir 25% des besoins en électricité de l’île.

Exploitée par EDF Production Electrique Insulaire, Port Est a nécessité un investissement de 500 millions d’euros. Confiée aux groupes Eiffage et Clemessy, sa construction a mobilisé 2.000 ouvriers, dont 70% d’origine réunionnaise. Aujourd’hui en service, elle emploie 87 personnes.

… pour des performances optimisées

La centrale de Port Est a bénéficié de plusieurs innovations techniques afin de réduire son impact sur l’environnement. Grâce à ses moteurs diesel de nouvelle génération (équipés d’un dispositif catalytique de filtrage des gaz), Port Est consomme 15% de combustible de moins que la centrale de Port Ouest. Des performances amplifiées grâce à l’utilisation d’un combustible à faible teneur en soufre et aux cheminées construites pour « optimiser la dispersion des émissions ».

La centrale de Port Est est également présentée comme un « aménagement modulable » qui s’ajuste autres moyens de production d’électricité de l’île. Facilement et rapidement mobilisable lors des pics de consommation, cette centrale thermique peut ainsi compléter, prendre le relais ou laisser sa place à la production renouvelable de la Réunion.

« Le thermique classique et les énergies renouvelables ne se repoussent pas mais se complètent. L’île compte à ce jour près de 35% de renouvelable, sa place est donc dans le peloton de tête en France et même en Europe. Il faut continuer sur le chemin du renouvelable, bien évidemment, mais il faut quand même sécuriser l’alimentation électrique » a expliqué Henri Lafontaine, directeur exécutif d’EDF.
http://lenergeek.com/2013/10/17/la-reun ... lectrique/

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Message par energy_isere » 14 avr. 2014, 19:56

Martinique : Siemens modernise la centrale électrique (40,6 MWe)

14 Avril 2014 enerzine

Siemens a annoncé récemment avoir signé un contrat avec l'entité SEI (Systèmes Energétiques Insulaires) du groupe EDF afin de réaliser la rénovation clé-en-main du contrôle-commande de la centrale électrique de Pointe des Carrières en Martinique.

La centrale de Pointe des Carrières est un élément central au cœur du dispositif d'alimentation électrique de la Martinique puisqu’elle produit annuellement 40 % de l'énergie électrique consommée sur l'île. Elle est composée de deux moteurs à fuel lourd d'une puissance unitaire de 40,6 MWe.

Il s'agit des plus gros moteurs diesel 2 temps au monde, avec une puissance mécanique développée de près de 60.000 chevaux. La centrale permettra ainsi de couvrir les besoins en électricité de plus de 90.000 foyers.

"Nous nous réjouissons de ce contrat avec EDF. C’est un nouveau pas vers un système d’énergie distribuée, offrant plus d’indépendance et de sécurité d’approvisionnement. La technologie de Siemens soutient EDF dans ses programmes de modernisation et d’optimisation de ses sites, mettant ainsi son outil industriel au service de la transition énergétique" a déclaré Olivier Gueydan, directeur du secteur Energy de Siemens France.

Le système SPPA-T3000 livré est un système de contrôle-commande qui permet de réaliser l'ensemble des tâches d'automatisation au sein de la centrale (contrôle moteur, démarrage et arrêts, équipements auxiliaires).
http://www.enerzine.com/15/17169+martin ... -mwe+.html

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Message par energy_isere » 30 avr. 2014, 19:09

Saint-Pierre et Miquelon : la France a demandé l’extension du plateau continental

le 24/04/2014 lemarin.fr

La France vient de déposer à la Commission des limites du plateau continental son dossier pour l’extension de Saint-Pierre et Miquelon. Elle s’oppose frontalement aux revendications du Canada.

L’information sur ce dépôt, réalisé le mercredi 16 avril, était passée quelque peu inaperçue pour cause de week-end pascal. Seul un communiqué du ministère des Affaires étrangères du vendredi 18 avait annoncé le dépôt de cette « demande relative à la collectivité d’outre-mer de Saint-Pierre et Miquelon, en application des dispositions de la convention des Nations unies sur le droit de la mer ».

Cette démarche suit une lettre d’informations préliminaires déposée en 2009 et respecte la promesse d’un communiqué du président de la République du 24 juillet 2013.

Annick Girardin, nouvelle secrétaire d’État au développement et à la Francophonie et auparavant députée de l’archipel, a beaucoup milité pour ce dossier depuis 2008. Dans un communiqué, elle estime que « la dernière phase de ce dossier s’ouvre enfin ».

Selon elle, la France et le Canada doivent « trouver une solution négociée et mutuellement satisfaisante » car « le dépôt de demandes concurrentes par la France et le Canada a pour effet de bloquer les dossiers des deux pays ». Le Canada avait déposé un dossier en décembre 2013, qui concernait aussi l'Arctique.

Mais on est encore très loin d’un accord. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères canadien a indiqué, le mercredi 23, que « la France n’a droit à aucune zone maritime, ni même à un plateau continental étendu, allant au-delà de ce qui lui a été accordé par arbitrage en 1992 ».

Aucune date n’a été fixée pour l’examen des revendications françaises mais la CLPC doit examiner la demande du Canada cet été.
]

http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... ental.html

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 03 mai 2014, 14:10

Les Iles Eparses pourraient devenir un différent pétro-gazier majeur entre la France et Madagascar

Agence Ecofin 29 Avril 2014

Les Iles Eparses, quatre petites îles, situées dans le très prolifique Canal du Mozambique regorgeant d'importants gisements d'hydrocarbures, mettent dos à dos depuis 40 ans la France et le Madagascar. Ces Iles, classées à un moment de l’histoire parmi les Terres australes et antarctiques françaises, ont été revendiquées dans les années 1970 par Madagascar, à l’époque du président Didier Ratsiraka.

En 1979, les Nations Unies tranchent le litige et appellent la France, dans une résolution, à restituer ces quatre îles au Madagascar, rapporte Radio France International (RFI). « L'appel reste lettre morte », a relevé cette radio française, faisant état des enjeux à la fois stratégiques, économiques et environnementaux de ces quatre petites îles dont les eaux territoriales pourraient contenir d’immenses réserves d’hydrocarbures en raison de leur proximité du riche bassin Rovuma mozambicain.

Les Iles Comores qui détiennent aussi des blocs dans le Canal du Mozambique ont récemment octroyé des licences d’exploration aux compagnies Safari Petroleum et Western Energy pour trois blocs couvrant 17 697 km2, liés au delta de Rovuma.

Selon RFI, lors d’une récente conférence, des syndicats, des diplomates et des enseignants chercheurs malgaches ont remis la question sur le tapis, revendiquant une fois encore la souveraineté du Madagascar sur les Iles Eparses aux ressources pétro-gazières encore mal connues.
http://www.agenceecofin.com/hydrocarbur ... madagascar

Îles Éparses de l'océan Indien WIKIPEDIA
.........
Contentieux territoriaux
Les îles Éparses de l'océan Indien situées dans le canal du Mozambique, soit l’île Europa, Bassas da India, les îles Glorieuses et l’île Juan de Nova, sont revendiquées par Madagascar, tandis que la ZEE des îles Glorieuses chevauche celle revendiquée par les Comores4. La revendication de ce pays sur l’île Tromelin est moins claire mais cette dernière île est revendiquée depuis 1976 par Maurice4.

Projets pétroliers et gaziers
Un arrêté du 23 mai 2005 autorise des prospections préalables d'hydrocarbures liquides ou gazeux portant sur le sous-sol marin (offshore). L'autorisation dite « APP de Juan de Nova maritime » porte sur une superficie de « 62 000 kilomètres carrés environ », au large de l'île Juan de Nova15.
.................

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Message par mobar » 13 mai 2014, 09:58

energy_isere a écrit :pepin,

as tu des infos sur l'utilisation de la bagasse (reste des tiges de cannes à sucre) comme materiaux combustible pour les centrales electriques à la Réunion ?

J'ai vaguement entendu parler de ca.
Pour la bagasse à la Réunion (et ailleurs) demander à Albioma

http://www.albioma.com/wp-content/uploa ... 201306.pdf
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Re:

Message par energy_isere » 13 mai 2014, 11:27

mobar a écrit :
energy_isere a écrit :pepin,

as tu des infos sur l'utilisation de la bagasse (reste des tiges de cannes à sucre) comme materiaux combustible pour les centrales electriques à la Réunion ?

J'ai vaguement entendu parler de ca.
Pour la bagasse à la Réunion (et ailleurs) demander à Albioma

http://www.albioma.com/wp-content/uploa ... 201306.pdf
merci pour le pdf.

A noter :
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: Re:

Message par energy_isere » 01 sept. 2014, 21:43

"Engager la Martinique dans la transition énergétique"

01 Sept 2014 enerzine

La ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie est actuellement en déplacement en Martinique afin de valoriser les Outre-mer insulaires dans le cadre du projet de territoire à énergie positive.

Ségolène Royal s'est rendue dimanche à Bellefontaine où 2 projets consacrés aux énergies renouvelables lui ont été présentés :

Le premier représente un projet pilote d'Energie Thermique des Mers (ETM), une plate-forme flottante de production d'électricité qui exploite la différence de température entre les eaux de surface et les eaux profondes des océans. L'ETM est une technologie respectueuse de l'environnement qui concourt à la stabilité des réseaux insulaires fragiles.

L'autre projet (Biomasse - Albioma) est consacré à la production d'électricité et de chaleur à partir de bagasse, un résidu de canne à sucre. La bagasse constitue la principale source d’énergie renouvelable de l'île (voir plus bas).

Organiser la transition énergétique dans les outre-mer

Une conférence régionale sur la Transition Energetique pour la Croissance Verte est également à l'ordre du jour sur l'invitation de Serge Létchimy, Président de la Région Martinique. Seront abordés :

♦ Le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte
♦ L'état d'avancement du Schéma Régional du Climat, de l'Air et l'Energie en Martinique
♦ La convention d'engagement « Martinique Île Durable »
♦ La manière dont la Martinique peut répondre à l'appel à projet « Territoires à Energie Positive » du ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.

Le saviez-vous ?

- La production en énergie renouvelable livrée au réseau électrique est de 3%

- La Martinique acceuille un parc éolien sur son territoire : le parc de Morne Carrière au Vauclin

- En 2008, 208.000 tonnes de cannes à sucre ont été broyées en Martinique dans les distilleries et sucreries, générant 62.000 tonnes de bagasse dont 53.000 pour la production d’énergie.

Actuellement, la bagasse est valorisée en quasi-totalité par les distilleries et la sucrerie du Galion. Elle constitue la principale source d’énergie renouvelable de l’île et est en grande partie brûlée en chaudière à des fins de production de vapeur pour un usage thermique et mécanique.
http://www.enerzine.com/14/17576+engage ... ique+.html

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 29 déc. 2014, 10:46

Albioma : feu vert pour la centrale biomasse Galion 2 en Martinique

Le 15/12/2014 Boursier.com

Albioma indique ce matin que l'avenant tarifaire bagasse/biomasse pour la centrale Galion 2 en Martinique a été signé le 5 décembre avec EDF, après validation par la Commission de Régulation de l'Énergie.

D'une puissance de 40 MW, l'installation, implantée à côté de la sucrerie du Galion à laquelle elle fournira de la vapeur, utilisera la bagasse produite par cette dernière. Albioma développera également de nouvelles filières qui permettront de mobiliser localement d'autres formes de biomasse : la paille de canne à sucre, la partie non-valorisée de la bagasse de distilleries, les taillis sous futaie forestière, la fraction non-fermentescible des déchets verts et les plantes énergétiques cultivées sans conflit d'usages. À terme, la biomasse locale devrait représenter près de 40 % des approvisionnements de la centrale.

Le complément de biomasse sera importé sous forme de granulés de bois d'Amérique du Nord et du Brésil. Le démarrage de l'installation est désormais prévu au premier semestre 2017. Le contrat a une durée de 30 ans à compter de la mise en service industrielle.

L'investissement, de l'ordre de 170 millions d'euros, sera porté par Albioma Galion, filiale à 80 % d'Albioma et à 20 % de COFEPP, son partenaire historique aux Antilles. Il sera financé par une dette projet à long terme d'environ 120 millions d'euros.
http://www.boursier.com/actions/actuali ... 07965.html

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 22 févr. 2015, 20:48

Feu vert pour une centrale 100% biomasse en Martinique

Posté par Frédéric DOUARD le 23 janvier 2015

Jusqu’à aujourd’hui, la production d’électricité renouvelable en Martinique ne représente que 3% environ de la production électrique de l’île. Une petite moitié de cette production est assurée par l’usine d’incinération des ordures ménagères de Fort de France qui produit près de 30 GWh par an. Deux lignes de combustion des déchets ménagers y assurent ainsi une puissance électrique en base de 4 MW. Cette installation est exploitée par la Martiniquaise de Valorisation pour la Communauté d’agglomération du centre de la Martinique (CACEM). L’UIOM est donc actuellement l’unique source d’énergie renouvelable non intermittente de l’île.

Parallèlement, à côté de la sucrerie du Galion basée à Trinité, une centrale de pointe au fioul équipée d’une turbine de 40 MWé a été mise en service en 2007. Cette centrale est exploitée par la Compagnie de Cogénération du Galion (CCG), filiale de la société Albioma, anciennement Séchilienne-Sidec. En 2011, Albioma, qui portait le projet d’une centrale chabon-bagasse nommé Galion 2, alimentée à 95% en charbon, a signé un contrat de vente d’électricité avec EDF. Mais l’entreprise avait alors été dans l’impossibilité de mettre en œuvre le projet en raison de la non-acceptation par la population et les élus locaux de l’usage du charbon en Martinique. La décision de changement du mix de combustible a été prise en 2013 au profit d’une solution 100% biomasse et ce projet a pu redémarrer avec le soutien fort des élus locaux. A la suite de ces événements, le 5 décembre 2014, Albioma signait avec EDF, un avenant tarifaire à ce contrat de 2011 pour le passage de la solution initiale bagasse-charbon celle du 100% biomasse, et ce après validation par la Commission de Régulation de l’Énergie. D’une puissance de 36,5 MWé, l’installation sera implantée à juste à côté de la sucrerie du Galion, utilisera la bagasse produite par la sucrerie et lui fournira de la vapeur.

Dans le cadre de ce projet, la bagasse ne sera pas suffisante en quantité (5% seulement des besoins) et Albioma devra mobiliser d’autres biomasses. Localement, l’entreprise a prévu de collecter de la paille de canne à sucre, une partie non-valorisée de la bagasse de distilleries, des taillis sous futaie forestière, la fraction non-fermentescible des déchets verts et des plantes énergétiques cultivées sans conflit d’usages, le tout représentant 5% des approvisionnements au démarrage. À terme, la biomasse locale devra représenter 35 % des approvisionnements de la centrale. Le complément de biomasse, 90% au démarrage et 65% à terme, sera importé sous forme de granulés de bois d’Amérique du Nord et du Brésil. Le démarrage de l’installation est désormais prévu au premier semestre 2017. Le contrat a une durée de 30 ans à compter de la mise en service industrielle.

L’investissement, de l’ordre de 170 millions d’euros, sera porté par Albioma Galion, filiale à 80 % d’Albioma et à 20 % de COFEPP, son partenaire historique aux Antilles. Il sera financé par une dette projet à long terme d’environ 120 millions d’euros. Le projet représente une création nette d’environ 40 emplois directs et 240 emplois indirects permanents.
http://www.bioenergie-promotion.fr/3926 ... artinique/

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Re: Situation dans les DOM

Message par energy_isere » 01 mars 2015, 20:57

La Réunion sur la (longue) voie de son indépendance énergétique

27 février 2015 / Écrit par: Guy Belcourt energeek

Si le mix électrique de la Réunion est toujours dominé par des ressources fossiles polluantes, la part des énergies renouvelables ne cesse cependant d’augmenter au fil des années. En 2014, les énergies vertes ont notamment permis de répondre à plus d’un tiers des besoins en électricité des habitants de cette île française située dans le Sud-Ouest de l’océan Indien.

Selon le bilan énergétique 2014 révélé par EDF vendredi 20 février, la production d’électricité de l’île de la Réunion a connu une croissance modérée de 1,78% au cours de l’année 2014. 12 mois pendant lesquels l’électricien français a généré 2.857.193 MWh d’électricité et procédé à 4.700 nouveaux raccordements destinés à alimenter 8.013 nouveaux clients.

Système électrique insulaire qui ne bénéficie évidemment pas de connexion au réseau électrique continental, la Réunion voit son mix électrique majoritairement dominé par le charbon et le diesel, qui ont respectivement permis de produire 42,4% et 24,4% de l’électricité consommée en 2014.

Toutefois, les énergies renouvelables garanties (celles facilement stockables, comme l’hydraulique, la biomasse…) et intermittentes (solaire et éolien) voient leur niveau de production augmenter chaque année pour atteindre, en 2014, une part de 33% du mix électrique de l’île.

Malgré la forte sécheresse qui a frappé l’île l’année dernière, le parc hydraulique d’EDF a permis de répondre à 15% des besoins électriques des réunionnais (soit une production s’élevant à 424.760 MWh). La seconde source renouvelable de l’île est la bagasse (résidu fibreux de la canne à sucre), qui a permis de répondre à 8,8% de la demande électrique grâce à 251.206 MWh d’électricité généré dans des centrales thermiques. Enfin, le photovoltaïque a généré quelques 235.944 MWh d’électricité.

L’éolien et la biomasse ne représentent pour l’instant qu’une petite part du mix de la Réunion (0,5% chacun). 15.684 MWh d’électricité ont cependant été générés par les aérogénérateurs de l’île alors que la valorisation de sources d’origine végétales a permis de produire 13.142 MWh.

« Si l’on veut arriver à ces taux de 50% [d’énergie renouvelable] ou cette autonomie énergétique plus tard en 2030, il faut progresser sur l’ensemble des énergies renouvelables. En tout cas ce qui est sûr c’est que la biomasse est un axe intéressant. Aujourd’hui La Réunion est en avance avec les deux usines qui brûlent de la bagasse », a notamment souligné Michel Magnan, directeur général d’EDF Réunion.
http://lenergeek.com/2015/02/27/la-reun ... ergetique/

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