il dit qu'ici on parle francais et pas flamand. Mais comment on fait pour parler flamand dans les Yvelines ?mahiahi a écrit :Spreekt niet Vlaams, hier spreekt men Frans!phylippe a écrit :Wat zeg je?
Eens niet twee

Modérateurs : Rod, Modérateurs
phylippe a écrit :Wat zeg je?
mahiahi a écrit : Spreekt niet Vlaams, hier spreekt men Frans!
Eens niet twee![]()
Je ne suis pas né où je suis, et ma famille n'est pas près de moiSchlumpf a écrit : il dit qu'ici on parle francais et pas flamand. Mais comment on fait pour parler flamand dans les Yvelines ?![]()
Schlumpf a écrit :Avec le verre de bière j'aurais du y penser (Stella Artois ou Grimbergen ?)!
Kwak (bon d'accord, le verre n'est pas le bon)!Schlumpf a écrit :Avec le verre de bière j'aurais du y penser (Stella Artois ou Grimbergen ?)!
Hélas, la délocalisation frappe aussi par là : ils vont partir à Jupille (patrie de la Jupiler)felis a écrit :Hoegaarden rulez!
tu dis ça pour nous faire plaisir ou tu le penses vraiment ?felis a écrit :Schlumpf a écrit :Avec le verre de bière j'aurais du y penser (Stella Artois ou Grimbergen ?)!Hoegaarden rulez!
Revenons à nos moutonspour eviter ce probleme peut être une idée ouvrir quelques autres petits forum pour les allophones? Je ne sait pas, un anglais, un allemand et un espagnol pour le reste du monde? Je crois que Oleocene est dejà un des meilleurs forum mondiaux sur ces themes, comme ça deviendra le top absolu!
EnerzineLa cour d'appel fait monter les prix de l'énergie
La Cour d'appel de Bruxelles a estimé que le régulateur national belge (la Creg) est trop interventionniste dans les tarifs des réseaux de distribution d'énergie.
En effet, le juge de la Cour d'appel estime que ce ne sont pas les instances nationales mais bien les régionales qui sont compétentes pour les propositions de prix.
La part des tarifs dans le réseau de distribution intervient pour 23% dans le total de la facture d'électricité des ménages et de 29% dans celle du gaz.
Cette décision pourrait entrainer une hausse prochaine des prix énergétiques. De fait, le directeur des prix à la Creg (Monsieur Guido Camps), s'attend à voir une augmentation sensible des tarifs à partir de 2008. Cette hausse pourrait être de l'ordre de 5% en suivant la seule règle d'amortissement du réseau.
Les objectifs principaux d’ASPO Belgique sont:
Evaluer les ressources mondiales en énergies fossiles en tenant compte des incertitudes
Evaluer la date probable du pic de production de pétrole et de gaz, et le taux de déclin qui suivra ces pics, afin de fournir une base solide à toute politique énergétique
Etudier les conséquences du déclin de la disponibilité en les différentes énergies fossiles en tenant compte de la demande en énergie ainsi que des aspects technologiques, économiques, sociaux et politiques
Mons. L'UMH sensibilise aux dangers de la raréfaction de cette énergie fossile
La fin de l'âge d'or du pétrole ?
Il faut anticiper le pic du pétrole. Onze scientifiques ont rédigé une résolution. Pour alerter les politiques.
SAINTGHISLAIN,VALERY
jeudi 07 juin 2007, 02:54
Entretien
Patrick Brocorens est chercheur au service de chimie des matériaux nouveaux de l'UMH. Ce Tournaisien ne travaille pas sur les énergies fossiles mais l'une d'elles, le pétrole, retient toute son attention. Depuis 2006 et la flambée des prix à la pompe, ce jeune scientifique tente de conscientiser l'opinion publique à un phénomène méconnu mais qui pourrait changer la face de l'Humanité : le pic du pétrole.
Sur le sujet, les experts se contredisent.
Certains, comme chez Exxon, en nient l'existence du pic du pétrole. D'autres sont plus conscients du danger, comme Chevron qui a lancé une campagne de sensibilisation. Le problème, c'est que la demande est croissante avec des pays comme l'Inde ou la Chine. Probablement que dans cent ans, on pompera encore du pétrole mais pas assez vite pour faire face à la demande.
Le pic, nous y sommes ?
Nous ne le saurons qu'après avoir franchi cette étape. C'est ça justement le problème.
Que va-t-il alors se passer ?
Le pétrole va se raréfier. Les prix vont réagir à n'importe quel événement. Puis, ils vont augmenter avant une phase de pénurie.
De quels indices disposez-vous ?
Depuis 2005, la production pétrolière stagne. Les chiffres des grandes compagnies sont même en baisse de 5 à 6 % par an. Si Exxon est parvenu à stabiliser sa production entre 2001 et 2006, ce n'est pas le cas des autres. Shell est à - 8,2 %. D'autres ont perdu jusqu'à 20 % en cinq ans ! On découvre de moins en moins de pétrole dans le monde. En 2003, les compagnies ont investi 8 milliards de dollars pour trouver l'équivalent de 4 milliards de pétrole et de gaz. Même les Saoudiens, dans des articles passés inaperçus, annoncent que leur capacité de production a chuté de 5 à 12 % par an ! L'Indonésie, pays membre de l'Opep, importe désormais son pétrole.
Que faut-il faire ?
Les économies d'énergie du type « dimanche sans voiture » ou la limitation de la vitesse sur les autoroutes même si elles ont un impact favorable sur l'environnement ne seront pas suffisantes. Il faut développer des énergies alternatives le plus rapidement possible. Il est temps d'agir : la Belgique dépend entièrement des exportations de pétrole. Or, un pays producteur, quand il entre en phase de déclin, la première chose qu'il fait est de réduire ses exportations.
Le biocarburant ?
Pour produire par exemple le bio éthanol de maïs, il faut énormément d'énergie fossile. Or, en moyenne chaque jour, le Belge consomme 6,8 litres de pétrole. Tous les secteurs de la société risquent d'être affectés. Le transport, aérien notamment, est directement concerné. Notre mode de chauffage, aussi. Et tout le secteur agroalimentaire. Le pétrole intervient aussi dans l'agroalimentaire : des engrais azotés à l'emballage. Les vêtements aussi. Toute notre économie repose sur le pétrole et ses dérivés.
Et les énergies renouvelables ?
Elles ont malheureusement peu de rendement. Les panneaux solaires, comme les éoliennes, sont des dérivés du pétrole. Il faut développer dès maintenant ces énergies tant que le pétrole est encore disponible. Pour pouvoir améliorer leur rendement actuel et faire chuter leurs coûts de production beaucoup trop élevés.
Vous prévoyez de profondes mutations de la société.
L'Homme va devoir changer son mode de vie. Il faudra réfléchir à sa façon de se déplacer, de se chauffer, de consommer aussi. Est-ce encore raisonnable de manger du kiwi de Nouvelle-Zélande ou de boire du vin chilien ? L'agriculture sans engrais chimiques a de beaux jours devant elle. Et les circuits courts de distribution et de commerce aussi. Ce pourrait être aussi la fin du tourisme exotique de masse tant les frais de carburant des avions seront élevés.
Que faites-vous pour conscientiser au pic du pétrole ?
Une résolution a été rédigée. Elle a déjà été envoyée aux 262 bourgmestres de Wallonie et à leurs 19 collègues de Bruxelles. Et le 21 mai, le texte, paraphé par onze scientifiques de l'UMH, a été adressé aux quatre grands partis francophones ainsi qu'aux ministres wallons. Il sera envoyé aussi à la région flamande et au prochain gouvernement fédéral. Nous espérons conscientiser le plus de monde possible. Si on connaît mal un problème, on risque de mettre en place des solutions qui risqueraient de l'aggraver. Au politique de réfléchir aux priorités qu'il compte tracer.
http://www.aspo.be/doc/Resolution_Peak_ ... l_2007.pdf14 juin 2007
Ce jeudi 14 juin, une Résolution sur le Pic du pétrole signée par 11 scientifiques de l’Université de Mons-Hainaut a été envoyée aux 308 bourgmestres flamands. Il s'agit de la suite de la campagne d'information et de sensibilisation de nos responsables politiques à la réalité du Pic du pétrole commencée le 26 avril. Depuis cette date, la Résolution a été envoyée aux 262 bourgmestres wallons et 19 bourgmestres bruxellois, aux quatre grands partis francophones, et aux ministres wallons. Cette campagne d’information se poursuivra jusqu’en septembre.