
724 km2, 6.2 millions d'habitants
PIB 2017 est de 324 milliards de dollars
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Singapour
Elle possède le deuxième port au monde (après Shanghai) en termes d'exportations et de trafic maritime.
Modérateurs : Rod, Modérateurs
https://lenergeek.com/2020/08/25/singap ... flottante/SINGAPOUR PROGRAMME UNE CENTRALE SOLAIRE FLOTTANTE GÉANTE
mar 25 août 2020
Ce lundi 24 août 2020, l’Agence Nationale de l’Eau de Singapour a annoncé la mise en chantier d’une centrale photovoltaïque flottante de 60 MW sur l’un de ses réservoirs. Piloté par Sembcorp Industries, ce projet devrait permettre d’alimenter en électricité les stations d’eau de la cité-Etat
La cité-Etat de Singapour entend verdir son mix énergétique. Face à la forte consommation électrique de la ville et au manque de foncier pour installer des centrales éoliennes ou photovoltaïques, les autorités de Singapour font preuve d’imagination.
Ainsi, quelques jours après le lancement d’un projet photovoltaïque de très grande ampleur dans le Nord de l’Australie, qui devrait, via des câbles sous-marins en courant continu à haute tension, couvrir 20% de la demande en électricité de Singapour, c’est l’Agence Nationale de l’Eau (PUB) de la Cité-Etat qui annonce, ce lundi 24 août 2020, un partenariat avec Sembcorp Industries pour construire une ferme photovoltaïque flottante de grande taille.
La centrale, d’une puissance de 60 MWc et de la taille de 45 terrains de football, sera installée sur le réservoir de Tengeh, à une trentaine de kilomètres de la ville. Le projet a été validé après des essais menés dans des conditions équivalentes, qui prouvent un impact négligeable sur la qualité de l’eau et la biodiversité.
Les panneaux ont par ailleurs été choisis pour répondre aux conditions d’humidité et de chaleur au niveau du réservoir. Les modules photovoltaïques sont ainsi équipés d’une double couche de verre, contre une seule pour les installations au sol ou en toiture. C’est toujours le cas pour une centrale flottante. Le fort niveau d’ensoleillement a également imposé une couche de polyéthylène à haute densité et résistant aux UV. L’ensemble assure une durabilité à l’installation, programmée pour fournir de l’électricité pendant 25 ans.
Système de surveillance spécialisé
Un système de surveillance spécialisé va de plus être mis en place. « Pour optimiser les performances et la fiabilité des opérations, le système est soutenu par une plate-forme de surveillance numérique qui comprend des caméras de sécurité, une surveillance vidéo en direct, des tableaux de bord et des alertes qui aident à suivre les facteurs environnementaux tels que la vitesse du vent, l’irradiation solaire et la température ambiante. Le système détecte également les anomalies qui peuvent indiquer une surchauffe potentielle et un risque d’incendie, pour un dépannage préventif », détaille Sembcorp .
Cette centrale devrait être achevée en 2021 : elle alimentera en électricité verte l’ensemble des usines de traitement des eaux de Singapour. Plus globalement, elle couvrira 7% des dépenses énergétiques de la PUB. « La centrale solaire flottante de 60 MW à Singapour est un progrès significatif vers un avenir sobre en carbone et en énergie propre », a salué l’analyste indien Vikrant Sankhe.
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Currently, 95 per cent of Singapore’s electricity is provided by gas generators, 3 per cent from municipal waste, biomass and solar, and the remainder from fossil fuels. There is room for ‘greening’ the generation mix, but insufficient wind resources and a lack of land suitable for large-scale solar PV installations limit Singapore’s domestic options. The Sun Cable proposal appears to have good prospects for success, though there is one elephant in the room: Singapore’s long-held, albeit understandable, obsession with energy security.
Singapore has no domestic fossil fuel resources, so all gas is imported through existing pipelines from Malaysia and Indonesia, or as liquefied natural gas (LNG). LNG imports started in 2013 and are expected to account for all gas imports by 2027. From an energy security perspective, this is a desirable improvement given the global LNG market is now more flexible than pipeline gas. LNG, however, does little to lower the electricity sector’s carbon footprint. So Singapore’s dilemma is how to lower its carbon footprint while maintaining, or preferably improving, its energy security without increasing the cost of power.
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Source https://www.eastasiaforum.org/2020/08/2 ... y-dilemma/ du 24 août 2020.Estimated to cost approximately AU$22 billion (US$16 billion), the Australia–ASEAN Power Link (AAPL) envisions connecting a 10 GW solar photovoltaic (PV) farm and a 30 GWh battery storage facility, located in Australia’s Northern Territory, to Singapore. It will be implemented via a 4500-kilometre high voltage direct current (HVDC) transmission system, of which 3750 kilometres will be submarine cable.
https://www.usinenouvelle.com/article/v ... x.N1082859Singapour installe une ferme solaire offshore comptant plus de 13 000 panneaux
La république de Singapour, qui reste un des pays les plus pollués au monde, a démarré une ferme solaire offshore XXL. L'installation produira environ 6 millions de kWh par an.
Une petite île bleutée flotte désormais au large de Singapour. La cité-Etat asiatique a démarré le 24 mars une ferme solaire géante qui doit alimenter la presqu'ile en électricité. Avec ses 13 000 panneaux et sa superficie équivalente à sept terrains de football, l'installation devient la plus grande du pays et une des plus importantes de type offshore au monde. Elle sera opérée par le leader national des solutions photovoltaïques, The Sunseap Group. Avec une capacité de 5MW, la ferme produira environ 6 millions de kW-heures d'énergie par an, de quoi compenser "plus de 4 000 tonnes de dioxyde de carbone par an", selon le quotidien singapourien The Straits Times.
13 312 panneaux, 40 onduleurs et plus de 30 000 flotteurs
Faute d'espace sur terre (Singapour compte plus de 6 millions d'habitants pour un espace équivalent à sept fois Paris), la petite république s'est tournée vers l'immensité bleue qui l'entoure. Les 13 312 panneaux et les 40 onduleurs sont soutenus par 30 000 flotteurs et reliés au réseau électrique national par un câble sous-marin. Une station flottante borde l'installation depuis laquelle des techniciens pourront surveiller et intervenir sur la plate-forme en cas de panne.
https://www.pv-tech.org/sembcorps-60mw- ... a-modules/Sembcorp’s 60MW floating PV plant in Singapore now online using Trina modules
ByJules Scully July 7, 2021
A 60MW floating solar project installed on a reservoir in Singapore has been connected to the grid and is now in commercial operation.
The Tengeh Reservoir project was designed and built by Singapore-based energy company Sembcorp Industries, with module supplier Trina Solar announcing its completion today (7 July).
Featuring 12,556 Trina Solar 210 Vertex dual-glass modules, the plant has a 25-year power purchase agreement in place with Singapore’s national water agency PUB, meaning all the country’s waterworks are now powered by renewables.
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https://www.rigzone.com/news/tackling_c ... 4-article/Tackling Carbon Emissions Is Next Singaporean Big Challenge
by Bojan Lepic|Rigzone Staff|Friday, November 11, 2022
Singapore is a major refining and bunkering center and one of the world’s largest aviation hubs, but its latest worry is how to tackle its emissions, a task which will not be so straightforward.
The country’s oil sector contributes around 5 percent of GDP, placing Singapore amongst the top three export refiners globally. Combine this with a power sector almost wholly dependent on fossil fuels and Singapore unsurprisingly sits near the top of the Asia Pacific per capita carbon emissions table. Tackling its emissions will require massive levels of investment and innovation.
As an energy-disadvantaged economy, Singapore is wholly dependent on imported oil for its refining, bunkering, and transportation sectors and generates around 95% of its electricity from imported pipeline gas and LNG. This is not sustainable. Efforts to tackle both its hydrocarbon dependency and emissions must focus on four distinct areas: expanding renewables and storage capacity, increasing renewables imports through regional grid expansions, low-carbon hydrogen, and the use of carbon capture and offsets.
Singapore’s domestic renewable potential is limited by its size and location, placing it bottom of the league for renewables generation across Asia Pacific. This is unlikely to change in the near future and Rystad Energy expects gas and LNG will still account for about 94% of generation by 2030.
Rooftop solar installations are Singapore’s only commercially scalable form of renewable energy. Solar supplied just 0.7% of generation in 2021 but this should grow to 3% in 2030 and 13% in 2050, supported by about 3.4 GW of battery storage capacity. A push into grid-scale floating storage could add a few extra GW of solar capacity, but still leaves gas’s share of total generation at 69% by 2050.
According to Rystad, the wildcard is nuclear. While no firm plans exist to develop a domestic nuclear project, Singapore’s Energy Market Authority earlier this year announced that nuclear power could meet up to 10% of the country’s energy demand by 2050. Nuclear does play a part in our Accelerated Energy Transition 1.5-degree scenario for Singapore, but it remains a long shot.
Singapore kicked off renewable imports in 2022 through 100 MW of hydropower supplied from Laos via Thailand and Malaysia. This is a promising start, but a drop in the ocean compared to what Singapore needs.
More ambitious is the Australia-ASEAN Power Link (AAPL) which aims to bring solar energy from Australia’s Northern Territory to Singapore via a high-voltage direct-current transmission system. The AAPL could supply up to 20% of Singapore’s total electricity needs from 2027 if it proceeds, but this is a big if: infrastructure development, regulatory, and geopolitical hurdles must first be overcome.
Singapore’s recently announced National Hydrogen Strategy suggests that low-carbon hydrogen has the potential to supply up to half of the nation’s power needs by 2050 and play a major role in decarbonizing the Singaporean industry. This is hugely ambitious and will only be achieved if the government commits to massive investment and multiple partnerships with future exporting countries and companies. Going it alone is not an option.
This shouldn’t be a deterrent. Singapore is ideally positioned to leverage its position as an international energy hub to support the development of global hydrogen supply chains and to grow the physical and paper trade in low-carbon hydrogen. Singapore’s LNG sector – from infrastructure to trading to its transparent legal framework – could serve as a useful blueprint. But to date Singapore has little to show beyond plans and studies. The serious money has yet to flow.
Carbon capture and storage and offsets will also need to play a role in decarbonizing Singapore. Several proposals are on the table, including those by ExxonMobil and Shell, for planned CCS hubs to capture emissions from local industries and store these in the region. Along with bio-feedstocks for renewable diesel and sustainable aviation fuel production, CCS hubs would support efforts to reduce emissions from Singapore’s critical refining and bunkering operations.
But this type of cross-border CCUS hub will require dedicated regulatory, commercial, and technical support from governments on a scale that has yet to be seen in the region. So far, Singapore has been slow out of the blocks. Singapore remains a society cooled, transported, and fed by hydrocarbons, with arguably limited pressure from its own population on the government to seriously address climate change.
The carbon price is a good example. Despite being one of the wealthiest per capita countries in the world, Singapore’s current carbon price is only around $3.5/ton, with plans to increase this to above $30/ton by 2026. Beyond this, Singapore’s level of carbon price becomes vaguer. And while Singapore has blazed a carbon price trail in Southeast Asia, compared to most other developed economies it has much further still to travel.
With countries - and their companies - increasingly being measured by their low-carbon credentials, falling behind could hurt Singapore in the race to attract investment and global talent. For a country with a fear of missing out, Singapore must be leading from the front.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 2d5cc52c6cAir Liquide investit dans l'hydrogène à Singapour
AOF•11/03/2024
Air Liquide annonce un partenariat avec la société pétrolière néerlandaise Vopak sur les infrastructures d'importation d'ammoniac, de craquage et de distribution d'hydrogène à Singapour. L'ammoniac est considéré comme l'un des combustibles à faible teneur en carbone pour la production d'électricité et l'industrie maritime : c’est l’un des moyens les plus efficaces de stocker et de transporter l’hydrogène. Une fois transporté, l'ammoniac peut être converti en hydrogène pour contribuer à la décarbonation de l'industrie et de la mobilité.
Les deux partenaires étudieront le développement conjoint de chaînes d'approvisionnement en ammoniac à faible teneur en carbone à Singapour, notamment le développement d'installations de craquage d'ammoniac, les infrastructures associées de stockage et de manutention de l'ammoniac au terminal Banyan de Vopak, et la distribution d'hydrogène à faible teneur en carbone via un réseau de pipelines d'hydrogène.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ins-240823Singapour, très énergivore, s'intéresse aux déserts et aux forêts de ses voisins
AFP le 23 août 2024
Singapour a les yeux rivés sur les déserts d'Australie et les forêts tropicales de Malaisie dans l'espoir qu'à terme ils lui fournissent l'énergie propre dont la cité-Etat a besoin.
Cette semaine, l'Australie a annoncé vouloir construire la "plus grande" centrale solaire au monde, dans le nord du pays. Elle pourrait produire assez d'énergie pour alimenter 3 millions de foyers et alimenter à terme Singapour via un câble sous-marin.
La cité-Etat, qui dépend fortement des importations de pétrole et de gaz, a pour objectif d'atteindre son pic d'émissions de carbone d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050.
Très dépendante des importations de pétrole et de gaz, elle ne dispose pas des conditions nécessaires pour produire de l'énergie éolienne ou hydroélectrique.
Même si Singapour espère produire d'ici 2030 deux gigawatts à partir de son énergie solaire locale, elle manque d'espace pour construire de grandes fermes solaires.
En outre, la demande en énergie de la cité-Etat ne peut qu'augmenter, notamment celle des centres de données, très énergivores, qui représentent déjà 7% de la consommation nationale d'électricité, et jusqu'à 12% d'ici à 2030.
L'autorité singapourienne du marché de l'énergie a déjà accordé des autorisations soumises à conditions pour importer 1 gigawatt du Cambodge, 2 gigawatts d'Indonésie et 1,2 gigawatt du Vietnam.
Ces importations seraient un mélange d'énergie solaire, éolienne mais aussi d'énergie hydroélectrique très répandue mais controversée, car associée à la déforestation.
- "Nombreux défis" -
Selon le groupe de réflexion Ember, les importations d'énergies renouvelables devraient représenter au moins 30% de l'électricité de Singapour d'ici 2035.
"Mais les défis sont nombreux", avertit Niels de Boer, directeur des opérations au sein de l'Université de technologie de Nanyang à Singapour, notamment concernant les distances et les pertes d'énergie.
Ainsi, 4.300 kilomètres de câbles sous-marins seront nécessaires pour acheminer l'énergie solaire entre l'Australie et Singapour, un projet suspendu au feu vert des autorités de l'énergie de Singapour, le gouvernement indonésien et des communautés aborigènes australiennes.
Singapour importe actuellement des combustibles fossiles achetés très facilement sur les marchés.
"Un accord bilatéral à grande échelle pour les importations d'énergie renouvelable limite la flexibilité stratégique de Singapour", note Zhong Sheng, chercheur principal à l'Institut d'études énergétiques de l'Université nationale de Singapour. En cas de problème, "il se peut qu'il y ait peu de sources renouvelables alternatives pour compenser".
Il apparaît donc essentiel pour Singapour de diversifier ses sources d'énergie renouvelable car "plus on diversifie, mieux c'est, en termes de sécurité énergétique", souligne Euston Quah, directeur du Centre de croissance économique de l'Université technologique de Nanyang à Singapour. Pour lui, "le fait de disposer d'une source d'énergie australienne supplémentaire ne peut être qu'une bonne chose".
La cité-Etat est unique, avec une demande d'électricité de plus en plus élevée, cinq fois supérieure à la moyenne régionale. Mais elle est loin d'être la seule à se tourner vers l'étranger pour répondre à la demande, affirme Bradford Simmons, directeur pour l'énergie, le climat et les ressources chez Bower Group Asia.
- "Phénomène mondial" -
La Thaïlande importe 12% de son électricité, produite à partir de charbon et d'hydroélectricité, selon l'Agence internationale de l'énergie.
Le "décalage" entre les pays pouvant produire de l'énergie renouvelable et ceux qui ont une forte demande "ne fera qu'accélérer les incitations au commerce international de l'électricité", et à cet égard "Singapour n'est qu'un élément d'un phénomène mondial plus large", relève M. Simmons.
La demande singapourienne est également prometteuse pour le potentiel inexploité des énergies renouvelables de la région, selon Dinita Setyawati, analyste de la politique de l'électricité en Asie du Sud-Est au sein d'Ember. Cela pourrait "conduire à une transition vers l'énergie propre dans la région et renforcer les ambitions en matière d'énergie renouvelable", explique-t-elle à l'AFP.
Les responsables du Laos et de la région de Sarawak en Malaisie font valoir la demande singapourienne lorsqu'ils discutent des plans de renforcement de la production d'énergie renouvelable.
L'appétit et les ressources financières de la cité-Etat pourraient ainsi aider à surmonter les obstacles, souligne M. Zhong et son " leadership dans ce domaine pourrait inspirer des efforts régionaux mieux coordonnés en matière de transition énergétique à faible émission de carbone".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 98354bf5e6L'économie de Singapour croît de 4% en 2024 et dépasse les prévisions
Boursorama avec AFP •02/01/2025
Singapour a battu les prévisions de croissance économique pour l'année 2024 en enregistrant une hausse de 4% de son produit intérieur brut (PIB) malgré un ralentissement au quatrième trimestre, selon des données préliminaires du gouvernement publiées jeudi.
La cité-Etat, particulièrement dépendante du commerce international, a connu une croissance plus forte qu'en 2023, alors à 1,1%, a indiqué le ministère du Commerce.
Le chiffre surpasse les prévisions du gouvernement qui, en novembre, tablait sur 3,5% pour l'année 2024.
Le secteur manufacturier, secteur clé de cette économie tournée vers les exportations, a notamment enregistré une croissance de 3,5% en 2024, après avoir subi une contraction de 4,3% en 2023 dans un contexte de baisse mondiale de la demande.
Les performances économiques de Singapour sont souvent perçues comme un baromètre de la tendance économique mondiale en raison de sa forte dépendance au commerce international.
Le Premier ministre Lawrence Wong a déclaré dans son message du Nouvel An que les tensions géopolitiques, telles que la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient, continuaient de peser sur l'économie de Singapour, tout comme l'augmentation du coût de la vie.