https://www.connaissancedesenergies.org ... ays-230211Turkménistan: changements dans le secteur énergétique, crucial pour le pays
AFP le 11 févr. 2023
Le président du Turkménistan a relevé de ses fonctions le ministre de l'Economie et deux vice-ministres responsables de l'Energie et du secteur pétrogazier, crucial pour ce pays reclus d'Asie centrale dont l'économie dépend des exportations de gaz naturel.
Les décrets signés par le chef de l'Etat, Serdar Berdymoukhamedov, ont été publiés samedi par le journal étatique Turkménistan Neutre.
Le pays dispose des quatrièmes réserves mondiales de gaz naturel, selon l'entreprise britannique BP, mais reste dépendant des exportations vers la Chine et, dans une moindre mesure, vers la Russie et l'Iran.
A l'automne, cette ex-république soviétique a exprimé sa volonté, sans plus de précisions, de livrer du gaz via la mer Caspienne à l'Europe, qui cherche à réduire sa dépendance au gaz russe, en plein conflit armé en Ukraine.
Pour diversifier ses exportations, le Turkménistan compte aussi sur le projet de gazoduc TAPI, qui doit le relier à l'Inde et au Pakistan via l'Afghanistan. Mais ce projet souffre de difficultés récurrentes, notamment en raison du retour des talibans au pouvoir à Kaboul.
Mi-janvier, le vice-ministre turkmène en charge du secteur pétrogazier avait été sévèrement réprimandé par le président Berdymoukhamedov, tout comme le dirigeant de l'entreprise étatique Türkmengaz, qui fait office de facto de ministre du gaz.
Et ce alors que l'Ouzbékistan, pays voisin en proie à une crise énergétique, avait annoncé l'arrêt temporaire des importations de gaz turkmène en raison des froids anormaux frappant l'Asie centrale.
Début février, le ministre de la Sécurité nationale - les services secrets turkmènes - et le juge en chef de la Cour suprême avaient été également remerciés.
Turkménistan
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Re: Turkménistan
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Re: Turkménistan
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... e059&ei=46Cratère de méthane au Turkménistan : Washington propose d’aider le pays à colmater la fuite géante
Article de Christelle GUIBERT 12 juin 2023 ouestfrance
Au nom du climat, les États-Unis aideraient le Turkménistan à boucher un cratère de méthane qui brûle depuis cinquante ans.
C’est un gouffre brûlant de 70 mètres de large, dans le désert de Karakum, au Turkménistan. On le surnomme « Les portes de l’enfer », car il crache du feu en continu, alimenté par du méthane qui fuit depuis les années 1970.
Non documenté, le site reste mystérieux. La théorie la plus plausible est une implosion du sol, après que des chercheurs de gaz soviétiques ont cherché un gisement à exploiter ; le Turkménistan en regorge. Pour maîtriser l’immense fuite de méthane, la plus importante au monde, des responsables russes ont décidé d’y mettre le feu. Mauvaise idée. Il brûle depuis un demi-siècle…
Le cratère est devenu une attraction que le monde ne peut plus tolérer. Cette bombe de gaz à effet de serre serait responsable d’une bonne partie des 4,4 millions de tonnes de méthane que le Turkménistan a relâché dans l’atmosphère, en 2022. L’ex-président turkmène, Gourbangouly Berdymoukhammedov, a essayé de la boucher, en vain, depuis des années. Serdar, son fils et actuel président, va peut-être y parvenir.
Selon des informations de l’agence américaine Bloomberg, les États-Unis ont proposé d’aider le Turkménistan à colmater cette fuite géante – et les autres, l’État d’Asie centrale étant réputé pour ses infrastructures gazières vieillissantes – dans le cadre des efforts diplomatiques de Washington pour lutter contre le changement climatique . Si l’opération aboutit, ce sera historique : toutes les tentatives soviétiques et turkmènes, depuis l’indépendance en 1991, ont échoué jusqu’ici.
Washington ne vise sans doute pas seulement le titre de champion du climat de l’année dans cette affaire. La Russie et la Chine convoitent aussi les riches ressources naturelles des Berdymoukhammedov.
a part un effet d' annonce c'est un peu creux.
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Re: Turkménistan
Ce trou est devenu une bombe climatique vidéo 12 mn (les 7 premières minutes en fait ) https://www.youtube.com/watch?v=mSyErHxNbss
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Re: Turkménistan
moins que si il ne brulait pas et que le méthane s'échappait intégralement dans l'atmosphère non ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: Turkménistan
l'idée est de récupérer le gaz qui s'échappe et de l'utiliser. Mais pas évident, c'est dans un coin paumé.
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Re: Turkménistan
https://www.connaissancedesenergies.org ... fer-241025Le Turkménistan, important émetteur de méthane, cherche à fermer ses "portes de l'Enfer"
AFP le 25 oct. 2024
Le Turkménistan, pays reclus d'Asie centrale, a assuré vendredi oeuvrer pour fermer les "portes de l'Enfer", cratère en feu d'où s'échappe depuis un demi-siècle du méthane, gaz à effet de serre responsable du changement climatique, selon les scientifiques.
"Nous avons foré un puits à Darvaza pour capter le gaz", a déclaré vendredi le ministre du gaz Maksat Babaïev lors d'une conférence énergétique dans la capitale Achkhabad, référence à ce brasier de méthane d'environ 60m de large situé au milieu des étendues désertiques de cette ex-république soviétique.
"Cela va permettre de réduire les émissions et nous prévoyons de forer un deuxième puits", a-t-il poursuivi, alors que le Turkménistan fait partie des plus importants émetteurs mondiaux de méthane.
Le cratère de Darvaza, surnommé "portes de l'Enfer", s'est formé en 1971, quand des scientifiques ont accidentellement percé une poche de gaz souterraine lors de forages à quelques 270 kilomètres au nord de la capitale Achkhabad.
Craignant que le cratère n'émette des gaz empoisonnés et pour assécher le gisement, les autorités soviétiques y avaient mis le feu, qui brûle depuis lors et relâche en continu du méthane.
Doté des quatrièmes réserves mondiales de gaz selon des estimations, le Turkménistan du président Serdar Berdymoukhamedov est l'un des pays les plus fermés au monde et ne laisse que peu d'informations filtrer.
Mais ces dernières années, d'importants progrès dans la surveillance satellitaire des émissions de méthane ont permis l'identification des sources d'émissions de méthane notamment au Turkménistan, recordman du monde des fuites de ce gaz, d'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Vendredi, le ministre Maksat Babaïev s'est félicité d'une baisse de 10% des émissions de méthane dans son pays entre 2020 et 2023, citant un rapport de Kayrros, société d'ingénierie environnementale basée à Paris et référence en la matière.
D'une durée de vie plus courte mais au pouvoir bien plus réchauffant que le CO2, le méthane est responsable d'environ 30% du réchauffement planétaire depuis la révolution industrielle, selon les chercheurs, et sa concentration dans l'atmosphère ne cesse d'augmenter.
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Re: Turkménistan
https://www.connaissancedesenergies.org ... ran-250211Le Turkménistan se met d'accord avec la Turquie pour lui livrer son gaz via l'Iran
AFP le 11 février 2025
Le Turkménistan et la Turquie ont annoncé mardi s'être mis d'accord pour que le gaz turkmène soit livré à Ankara via l'Iran, à l'heure où le Turkménistan, pays reclus d'Asie centrale, cherche à accéder à de nouveaux marchés.
L'accord signé entre la compagnie publique turque BOTAS et Turkmengaz "permettra au gaz turkmène d'arriver dans notre pays", s'est félicité le ministre turc de l'Energie Alparslan Bayraktar sur X.
"Le flux de gaz devrait débuter le 1er mars 2025", a-t-il précisé.
Côté turkmène, le journal officiel Neutralny Turkmenistan a indiqué qu'un accord pour faire transiter le gaz par l'Iran avait été annoncé lors d'une conversation téléphonique entre Gourbangouly Berdymoukhamedov, l'ancien dirigeant turkmène qui continue de facto de gouverner avec son fils Serdar élu président en 2022, et le président iranien Massoud Pezeshkian.
Gourbangouly Berdymoukhamedov a également indiqué, lors de cet entretien, que le Turkménistan avait proposé de construire une ligne de retransmission électrique entre la centrale électrique turkmène de Mary, située à 359 km de la capitale Achkhabad, et Mashhad, grande ville dans le nord-est de l'Iran.
Tous les documents relatifs à ce projet, qui doit être réalisé par des sociétés iraniennes, ont déjà été signés, affirme Neutralny Turkmenistan.
L'ambassadeur turc au Turkménistan, Ahmet Demirok, a affirmé à la presse en septembre dernier que la Turquie "envisage de recevoir 300 milliards de mètres cubes de gaz en provenance du Turkménistan sur 20 ans", pour ses propres besoins comme pour des exportations vers le marché européen.
Selon lui, la première étape prévoit une livraison de 2 milliards de mètres cubes de gaz.
La Turquie, pays situé aux portes du Caucase et de l'Europe, s'est positionnée en "hub" gazier.
Le Turkménistan dispose des quatrièmes réserves mondiales de gaz naturel, mais reste dépendant des exportations vers la Chine et, dans une moindre mesure, vers la Russie et l'Iran.
Jusqu'à présent, le gaz turkmène était essentiellement exporté via le marché russe. Mais le pays a également intensifié ses livraisons à la Chine et cherche des moyens d'accéder à d'autres marchés, via la Turquie.
Cette ex-république soviétique affiche notamment sa volonté de livrer du gaz via la mer Caspienne à l'Europe, qui cherche à réduire sa dépendance au gaz russe, en plein conflit armé en Ukraine.