Le conflit Russo-Ukrainien.
Modérateurs : Rod, Modérateurs
- GillesH38
- Hydrogène
- Messages : 30540
- Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
- Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
- Contact :
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
ainsi que sur la raffinerie Kinef à Leningrad, le twist dit à 800 km du front mais c'est plutot à 1800 km comme le dit un commentaire.
https://x.com/bayraktar_1love/status/19 ... 7865514221
20 millions de t/ an soit soir environ 500 000 barils/j
https://x.com/bayraktar_1love/status/19 ... 7865514221
20 millions de t/ an soit soir environ 500 000 barils/j
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
-
- Hydrogène
- Messages : 2699
- Inscription : 13 nov. 2005, 09:58
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
17 raffineries touchées en 1 mois et demi. C’est un bon rythme.
Ca fait quasiment 3 par semaines.
Et je ne vois rien qui puisse ampecher les ukrainiens de continuer.

Ca fait quasiment 3 par semaines.
Et je ne vois rien qui puisse ampecher les ukrainiens de continuer.
-
- Gaz naturel
- Messages : 1241
- Inscription : 23 août 2023, 16:40
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
Peut-être l'adaptation ?Je ne vois rien qui puisse empêcher les ukrainiens de continuer.
Les ukrainiens ont choisis une tactique qui a l'air de fonctionner. Les russes je suppose réfléchissent (et trouveront) un moyen de calmer les dégâts. Ne serait-ce, de base, qu'en renforçant la protection des cibles.
Croire qu'une entité ne va pas changer de fonctionnement quand on lui provoque des modifications importantes est un leurre de l'esprit. Le même leurre que celui qui a fait croire à nos grosses têtes que les trainstrains de sanctions allaient être hypers efficace, incapables qu'ils étaient d'imaginer l'adaptation de la Russie. Ou tout les gens de pouvoir qui font ou proposent des lois sans tenir compte de comment les gens réagiront et s'adapteront à leurs lois.
Je ne dit pas que tout ceci n'a pas d'effets nuisibles pour la Russie, je dis qu'il ne faut pas croire que l'on a trouvé l'arme ou la tactique miracle et que l'autre va regarder les bras croisés.
Supertomate qui a du mal à s'adapter à son nouveau millénaire
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 100384
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
https://www.connaissancedesenergies.org ... sie-250913L'Ukraine frappe un des plus grands complexes de raffinage de pétrole de Russie
Connaissance des Énergies avec AFPparue le 13 septembre 2025
Un drone ukrainien s'est écrasé samedi sur l'un des plus grands complexes de raffinage de pétrole de Russie, y provoquant un incendie, a annoncé un responsable russe.
Ce site, qui appartient à la compagnie pétrolière russe Bachneft, se trouve dans la banlieue d'Oufa, une ville située dans le centre du territoire russe, à environ 1.400 kilomètres de la ligne de front en Ukraine.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux semblent montrer un drone qui vole vers ce complexe avant d'exploser en une boule de feu, projetant un nuage de fumée dans le ciel.
"Aujourd'hui, une installation de Bachneft a été la cible d'une attaque terroriste menée par des drones", a affirmé le chef de la région russe du Bachkortostan, Radiï Khabirov, sur Telegram.
Un de ces engins s'est écrasé sur l'usine, tandis qu'un autre a été abattu, a-t-il poursuivi.
"Il n'y a eu ni morts ni blessés. Le site de production a subi des dégâts mineurs et un incendie s'est déclaré, qui est actuellement en train d'être éteint", a encore dit M. Khabirov.
Une source au sein du renseignement militaire ukrainien (GUR) a revendiqué auprès de l'AFP la responsabilité de cette attaque.
Depuis que la Russie a déclenché en février 2022 une offensive militaire de grande envergure en Ukraine, celle-ci a notamment riposté en attaquant des raffineries de pétrole russes afin de limiter la capacité de Moscou à financer ce conflit.
Une vague d'attaques ukrainiennes contre de tels sites au cours de l'été a affecté la capacité industrielle de plusieurs d'entre eux, parmi les plus importants, et fait grimper les prix du carburant à la pompe.
En 2016, le Kremlin a décrit le complexe de raffinage de pétrole de Bachneft à Oufa comme étant "l'un des plus grands" de Russie, soulignant qu'il produisait plus de 150 types de produits pétroliers.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 100384
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
-
- Hydrogène
- Messages : 2699
- Inscription : 13 nov. 2005, 09:58
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
Je suis d’accord avec le fait que les russes vont chercher à tout prix à s’adapter.
Soit par de la protection, soit par de la dissuasion.
Pour l’instant, ils donnent le sentiment que leur capacité de protection se dégrade.
Et la derniere operation de dissuasion date de plus de 9 mois sans se montrer convaincante.
Donc wait and see.
Soit par de la protection, soit par de la dissuasion.
Pour l’instant, ils donnent le sentiment que leur capacité de protection se dégrade.
Et la derniere operation de dissuasion date de plus de 9 mois sans se montrer convaincante.
Donc wait and see.
-
- Hydrogène
- Messages : 2699
- Inscription : 13 nov. 2005, 09:58
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
Ca discute du sujet avec les IA.
https://x.com/i/grok/share/Mbqa6ncD4L4lmBd3ICwjjo5XJ
En resumé. Effondrement de l’economie dans moins d’un an au rythme actuel. Surement plus vite compte tenu des effets d’entrainement.
Mai la discussion ne porte pas sur les moyens de la Russie de stopper l’hemoragie.
https://x.com/i/grok/share/Mbqa6ncD4L4lmBd3ICwjjo5XJ
En resumé. Effondrement de l’economie dans moins d’un an au rythme actuel. Surement plus vite compte tenu des effets d’entrainement.
Mai la discussion ne porte pas sur les moyens de la Russie de stopper l’hemoragie.
-
- Hydrogène
- Messages : 2699
- Inscription : 13 nov. 2005, 09:58
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
J’ai posé la question
Reponse
1. Enhancing Defensive Capabilities
Air Defense Upgrades: Russia could deploy more advanced air defense systems (e.g., S-400, Pantsir-S1) or mobile units to protect refineries. The Atlantic Council (February 2025) noted Russia’s plans to shield oil infrastructure with missile systems after earlier drone strikes, though its stretched defenses—focused on Ukraine and border regions—limit scalability. Cost estimates for S-400 batteries (~$200-300 million each) suggest a financial strain given the 45% drop in oil profits (Rosstat, Q1 2025).
Electronic Warfare (EW): Jamming Ukrainian drones with EW systems (e.g., Krasukha-4) could reduce strike accuracy. The Centre for European Policy Analysis (May 2025) reports Russia’s EW success rate against small drones at ~30-40%, but scaling this across 100+ refineries is logistically daunting.
Decentralized Refining: Relocating or building smaller, dispersed refining units could mitigate concentrated losses. However, this takes months to years and requires investment Russia can ill afford with sanctions biting (U.S. Treasury, January 2025).
2. Operational Adjustments
Crude Oil Exports: Shifting from refined products to crude exports could bypass refining losses. Russia’s “shadow fleet” of tankers (Reuters, August 2025) already moves ~1.5 million bpd despite sanctions. The International Energy Agency (2023) notes Russia’s pre-war crude export capacity at 4.5 million bpd, but sanctions (e.g., G7 price cap at $60/barrel) cap revenue, and refining losses reduce domestic fuel availability.
Fuel Rationing: Prioritizing military fuel (50,000-70,000 bpd, per S&P Global, November 2024) over civilian use could buy time. Historical precedent exists—Soviet rationing during WWII—but risks unrest, as seen in Crimea’s fuel queues (The Guardian, August 2025).
Alternative Supply Chains: Importing refined products from allies like Iran or Venezuela could offset losses. Iran’s refining capacity (1.8 million bpd, OPEC, 2025) is strained, and Venezuela’s output (700,000 bpd) is unreliable due to U.S. sanctions, limiting this option.
3. Diplomatic and Political
LeveragePressure on Ukraine’s Allies: Russia could escalate threats or hybrid warfare (e.g., cyberattacks, energy blackmail via TurkStream) to push the U.S. and EU to restrain Ukraine. The U.S. has warned against deep strikes (RFERL, May 2025), and Trump’s potential 2025 re-election (speculated in X posts like @loubruno4) might shift policy, though current support remains strong.
Ceasefire Negotiations: Offering a temporary truce to halt strikes could allow repairs. However, with Russia’s 40% federal revenue tied to energy (IEA, 2023) and war goals unmet, this seems unlikely unless losses escalate further.
Sanctions Evasion: Strengthening ties with China and India for oil trade (e.g., India’s 1.2 million bpd imports, Reuters, 2025) could fund defenses, though China’s cautious stance (WSJ, September 2025) limits full backing.
4. Retaliatory Escalation
Counter-Strikes: Targeting Ukrainian energy infrastructure (e.g., power grids, as in 2022-23) could pressure Kyiv to divert resources. The CSIS (May 2025) notes Russia’s Shahed drone saturation, but Ukraine’s air defenses (e.g., Patriot systems) have improved, reducing effectiveness.
Escalation Threats: Nuclear saber-rattling or attacks on NATO assets might deter Western support, though this risks broader conflict, as NATO’s response remains untested (Euronews, September 2025).
Feasibility and Limits
Financial Constraints: With a growing budget deficit (Russian Finance Ministry, 2025) and sanctions cutting export revenues, large-scale defense upgrades or imports are tough. The $200 billion “war chest” (Bloomberg, 2024) is dwindling.
Logistical Strain: Dispersing refineries or repairing damaged ones (e.g., Syzran, hit August 2025) takes time—months for minor fixes, years for major rebuilds—outpacing Ukraine’s strike tempo (~26,667 bpd daily loss).
Military Priority: Allocating fuel to the army (60,000 bpd) over civilians could trigger domestic backlash, as seen in fuel crises (The Guardian, August 2025), weakening Putin’s grip.
International Isolation: Allies like China are reluctant to fully compensate for losses, and sanctions evasion is increasingly difficult with Western monitoring (U.S. Treasury, 2025).
My Take
Russia’s best shot to slow this evolution lies in a mix of enhanced air defenses and crude export shifts, but these are stopgaps, not solutions. The differential model we discussed suggests a collapse threshold (e.g., military demand outstripping supply) by mid-2026 unless the strike rate drops. Defenses might halve Ukraine’s effectiveness (reducing ( k ) from 0.0053 to 0.00265/day), pushing the timeline to late 2026, but transportation bottlenecks and military fuel needs could still trigger a non-linear crash sooner. Diplomatic pressure might delay Western aid, but Ukraine’s momentum—backed by X users’ enthusiasm (e.g., @khsolo
)—suggests Russia’s reactive stance is losing ground.I’m curious—what do you think Russia’s most likely move is, given these constraints? Should we model a scenario where defenses improve, or explore how Ukraine might counter these efforts?
Reponse
1. Enhancing Defensive Capabilities
Air Defense Upgrades: Russia could deploy more advanced air defense systems (e.g., S-400, Pantsir-S1) or mobile units to protect refineries. The Atlantic Council (February 2025) noted Russia’s plans to shield oil infrastructure with missile systems after earlier drone strikes, though its stretched defenses—focused on Ukraine and border regions—limit scalability. Cost estimates for S-400 batteries (~$200-300 million each) suggest a financial strain given the 45% drop in oil profits (Rosstat, Q1 2025).
Electronic Warfare (EW): Jamming Ukrainian drones with EW systems (e.g., Krasukha-4) could reduce strike accuracy. The Centre for European Policy Analysis (May 2025) reports Russia’s EW success rate against small drones at ~30-40%, but scaling this across 100+ refineries is logistically daunting.
Decentralized Refining: Relocating or building smaller, dispersed refining units could mitigate concentrated losses. However, this takes months to years and requires investment Russia can ill afford with sanctions biting (U.S. Treasury, January 2025).
2. Operational Adjustments
Crude Oil Exports: Shifting from refined products to crude exports could bypass refining losses. Russia’s “shadow fleet” of tankers (Reuters, August 2025) already moves ~1.5 million bpd despite sanctions. The International Energy Agency (2023) notes Russia’s pre-war crude export capacity at 4.5 million bpd, but sanctions (e.g., G7 price cap at $60/barrel) cap revenue, and refining losses reduce domestic fuel availability.
Fuel Rationing: Prioritizing military fuel (50,000-70,000 bpd, per S&P Global, November 2024) over civilian use could buy time. Historical precedent exists—Soviet rationing during WWII—but risks unrest, as seen in Crimea’s fuel queues (The Guardian, August 2025).
Alternative Supply Chains: Importing refined products from allies like Iran or Venezuela could offset losses. Iran’s refining capacity (1.8 million bpd, OPEC, 2025) is strained, and Venezuela’s output (700,000 bpd) is unreliable due to U.S. sanctions, limiting this option.
3. Diplomatic and Political
LeveragePressure on Ukraine’s Allies: Russia could escalate threats or hybrid warfare (e.g., cyberattacks, energy blackmail via TurkStream) to push the U.S. and EU to restrain Ukraine. The U.S. has warned against deep strikes (RFERL, May 2025), and Trump’s potential 2025 re-election (speculated in X posts like @loubruno4) might shift policy, though current support remains strong.
Ceasefire Negotiations: Offering a temporary truce to halt strikes could allow repairs. However, with Russia’s 40% federal revenue tied to energy (IEA, 2023) and war goals unmet, this seems unlikely unless losses escalate further.
Sanctions Evasion: Strengthening ties with China and India for oil trade (e.g., India’s 1.2 million bpd imports, Reuters, 2025) could fund defenses, though China’s cautious stance (WSJ, September 2025) limits full backing.
4. Retaliatory Escalation
Counter-Strikes: Targeting Ukrainian energy infrastructure (e.g., power grids, as in 2022-23) could pressure Kyiv to divert resources. The CSIS (May 2025) notes Russia’s Shahed drone saturation, but Ukraine’s air defenses (e.g., Patriot systems) have improved, reducing effectiveness.
Escalation Threats: Nuclear saber-rattling or attacks on NATO assets might deter Western support, though this risks broader conflict, as NATO’s response remains untested (Euronews, September 2025).
Feasibility and Limits
Financial Constraints: With a growing budget deficit (Russian Finance Ministry, 2025) and sanctions cutting export revenues, large-scale defense upgrades or imports are tough. The $200 billion “war chest” (Bloomberg, 2024) is dwindling.
Logistical Strain: Dispersing refineries or repairing damaged ones (e.g., Syzran, hit August 2025) takes time—months for minor fixes, years for major rebuilds—outpacing Ukraine’s strike tempo (~26,667 bpd daily loss).
Military Priority: Allocating fuel to the army (60,000 bpd) over civilians could trigger domestic backlash, as seen in fuel crises (The Guardian, August 2025), weakening Putin’s grip.
International Isolation: Allies like China are reluctant to fully compensate for losses, and sanctions evasion is increasingly difficult with Western monitoring (U.S. Treasury, 2025).
My Take
Russia’s best shot to slow this evolution lies in a mix of enhanced air defenses and crude export shifts, but these are stopgaps, not solutions. The differential model we discussed suggests a collapse threshold (e.g., military demand outstripping supply) by mid-2026 unless the strike rate drops. Defenses might halve Ukraine’s effectiveness (reducing ( k ) from 0.0053 to 0.00265/day), pushing the timeline to late 2026, but transportation bottlenecks and military fuel needs could still trigger a non-linear crash sooner. Diplomatic pressure might delay Western aid, but Ukraine’s momentum—backed by X users’ enthusiasm (e.g., @khsolo
)—suggests Russia’s reactive stance is losing ground.I’m curious—what do you think Russia’s most likely move is, given these constraints? Should we model a scenario where defenses improve, or explore how Ukraine might counter these efforts?
Dernière modification par alain2908 le 14 sept. 2025, 17:20, modifié 4 fois.
- GillesH38
- Hydrogène
- Messages : 30540
- Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
- Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
- Contact :
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
les IA ne font que répéter ce qu'elles lisent sur le net, sans plus de fiabilitéalain2908 a écrit : ↑Hier, 17:03Ca discute du sujet avec les IA.
https://x.com/i/grok/share/Mbqa6ncD4L4lmBd3ICwjjo5XJ
En resumé. Effondrement de l’economie dans moins d’un an au rythme actuel. Surement plus vite compte tenu des effets d’entrainement.
Mai la discussion ne porte pas sur les moyens de la Russie de stopper l’hemoragie.

Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
-
- Hydrogène
- Messages : 2699
- Inscription : 13 nov. 2005, 09:58
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
je suis d'accord mais ça permet d'avoir une bonne synthèse des leviers.
Pour l'instant, il ne m'a pas proposé la livraison de missiles Patriot à la Russie pour renforcer sa défense, je vais le lui suggérer
Edit : Il n'est pas convaincu par mon idée
Pour l'instant, il ne m'a pas proposé la livraison de missiles Patriot à la Russie pour renforcer sa défense, je vais le lui suggérer

Edit : Il n'est pas convaincu par mon idée

Je pense que, théoriquement, les missiles Patriot pourraient aider à protéger les raffineries en ralentissant les pertes, peut-être en repoussant la collapse de 3 à 6 mois si plusieurs batteries étaient déployées rapidement. Cependant, dans le monde réel, les barrières politiques, logistiques et économiques rendent cette hypothèse très peu probable avant que la situation ne devienne critique. La Russie semble plus susceptible de s’appuyer sur le Krona-E et des défenses improvisées, bien que cela puisse ne pas suffire face à l’escalade ukrainienne. Le facteur militaire (60 000 barils/jour de demande) accentue encore la pression, et sans une solution rapide, la cascade pourrait survenir d’ici début 2026, Patriot ou pas.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 100384
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
https://www.france24.com/fr/europe/2025 ... ukrainiensL'Ukraine vise à nouveau une importante raffinerie de pétrole russe
Des drones ukrainiens ont visé la raffinerie de pétrole de Kirichi, l'une des plus importantes de Russie, déclenchant un incendie lorsque des débris sont tombés d'un drone abattu, ont déclaré des responsables russes dimanche. Il s'agit de la deuxième infrastructure pétrolière russe à être prise pour cible en moins de 48 heures.
France24 le : 14/09/2025
Des drones ukrainiens ont attaqué la raffinerie de pétrole de Kirichi, dans le nord-ouest de la Russie – l'une des plus importantes du pays –, déclenchant un incendie lorsque des débris sont tombés d'un drone abattu, ont déclaré des responsables russes dimanche 14 septembre.
Alors que les grandes puissances discutent de la manière de mettre fin au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, la guerre des drones s'intensifie.
Des drones russes ont ainsi été abattus en Pologne, pays membre de l'Otan, tandis que l'Ukraine a lancé des attaques contre les raffineries et les oléoducs de la Russie, deuxième exportateur de pétrole au monde.
La raffinerie du groupe pétrolier russe Surgutneftegaz à Kirichi, l'une des deux principales raffineries de Russie, a été attaquée par des drones ukrainiens, ont déclaré des responsables russes.
Alexandre Drozdenko, gouverneur de l'oblast de Leningrad, a déclaré que trois drones avaient été détruits dans la zone de Kirichi et qu'un incendie provoqué par la chute de débris avait été éteint. Il n'y a pas eu de blessés.
Le commandement des drones ukrainiens a confirmé avoir attaqué la raffinerie et a déclaré avoir "mené une frappe réussie".
Reuters n'a pas été en mesure de vérifier dans l'immédiat l'ampleur des dégâts éventuels subis par la raffinerie.
Kirichi raffine environ 17,7 millions de tonnes par an (355 000 barils par jour) de brut russe, soit 6,4 % de la production totale du pays.
La Russie a déclaré que plus de 80 drones ukrainiens avaient été détruits au cours de la nuit.
Une compagnie pétrolière de la République du Bashkortostan, une région de Russie, maintiendra ses niveaux de production malgré une attaque de drone samedi, a déclaré le président de la région, Radiï Khabirov.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 100384
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
https://www.franceinfo.fr/monde/europe/ ... urn%C3%A9s.Guerre en Ukraine : les pertes de l'armée russe dévoilées
franceinfo le 14/09/2025
Alors que le Kremlin tente par tous les moyens de camoufler le nombre de soldats tombés au combat, deux médias russes en exil s'affairent à les recenser. 125 000 hommes auraient ainsi perdu la vie en trois ans.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
La Russie ne compte plus ses morts. Depuis cet été, l'Institut de statistique russe ne publie plus aucun chiffre sur la mortalité dans le pays. Un moyen de cacher les pertes humaines liées à la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine reste vague à chaque intervention sur le sujet. "Nos pertes, surtout lorsqu'il s'agit malheureusement de vies, sont bien moindres que du côté ukrainien", déclarait le 6 juin 2024. Mais des médias russes en exil ont mené l'enquête et ils dévoilent l'ampleur de ce mensonge.
125 000 hommes tués au combat en trois ans. C'est le chiffre donné par Mediazona et Meduza, deux médias russes indépendants. Depuis trois ans, ils recensent méticuleusement chaque soldat tué au front. Pour pallier le manque de données officielles, ces médias ont dû enquêter par des moyens détournés. "Nous travaillons avec des journalistes du service russe de la BBC ainsi qu'avec une équipe de bénévoles qui vérifient toutes les informations accessibles au public. Qu'il s'agisse de messages publiés par les administrations locales dans des petites villes et villages russes ou encore de publications sur les réseaux sociaux de proches évoquant la mort de leurs êtres chers en Ukraine. Certaines personnes se rendent aussi dans les cimetières pour photographier les tombes, mentionnant des soldats tombés récemment au combat", explique Alexander Borodikhin, journaliste à Mediazona.
Une stratégie basée sur l'omerta
Sur le site Internet Mediazone, la liste de ces soldats est actualisée grâce au registre de succession. On retrouve l'identité du soldat décédé, son âge, la région où il est tombé, ainsi qu'un lien vers la source qui confirme son décès. Un travail de fourmis contre l'omerta mise en place par le Kremlin. "La Russie s'attache effectivement à minimiser le coût de la guerre pour l'armée et pour la société et maximiser les comptes rendus d'avancée qu'elle présente comme spectaculaires, même lorsqu'elles ne le sont pas. Ne pas donner les moyens d'estimer le coût considérable, inégalé pour l'histoire russe, de la guerre pour la population, cela fait partie de cette stratégie", affirme Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférence à l’Université Paris-Nanterre.
Une stratégie partagée par son ennemi. L'armée ukrainienne ne communique pas non plus sur ses pertes au combat.
- kercoz
- Hydrogène
- Messages : 13883
- Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
- Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
C'est qd même beaucoup...le double des morts palestiniens ...qui ne sont pas restés sous les ruines...et qui n'ont pas d'uniformes et souvent trop jeunes pour en porter.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
- phyvette
- Modérateur
- Messages : 13373
- Inscription : 19 janv. 2006, 03:34
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.

пошел на хуй пу́тин

- GillesH38
- Hydrogène
- Messages : 30540
- Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
- Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
- Contact :
Re: Le conflit Russo-Ukrainien.
la question n'est pas tant le nombre de morts que pourquoi ils sont morts. Il y a eu bien plus de morts lors de la 2e guerre mondiale (la "grande guerre patriotique") mais là on comprend contre qui et pourquoi ils s'étaient battus.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".