L'Irak
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Re: L'Irak
La Corée du Sud signe un accord de 3.55 milliard de $ avec l' Irak pour le développement d' un secteur pétrolier dans le Sud de l' Irak :
Les Chinois sont aussi sur un coup à 3.5 Milliard de $, voir ce post : http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 06#p218706 de Nov 2008.
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid= ... refer=homeSouth Korea Signs $3.55 Billion Iraq Oil Field Accord
Feb. 24 (Bloomberg) -- South Korea signed a non-binding agreement valued at $3.55 billion to develop an oil field in southern Iraq as it seeks a foothold in the country with the world’s third-largest crude oil reserves.
South Korean President Lee Myung Bak and his Iraqi counterpart Jalal Talabani signed the deal to develop the oil field in Basra, where most of Iraq’s crude reserves are located, Lee’s office said in a statement after the two leaders met in Seoul today.
......
Les Chinois sont aussi sur un coup à 3.5 Milliard de $, voir ce post : http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 06#p218706 de Nov 2008.
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Re: L'Irak
pour confirmer les chiffres :energy_isere a écrit :C' est surtout qu' un crétin chef a entrainé son équipe de crétins du gouvernement US à faire cette guerre.porteco a écrit :Ils ne s'en moque pas car ils en ont besoin, bien sûr, mais il serait bien moins onéreux de l'acheter que de financer une guerre ! Cette occupation de l'Irak a couté BIEN PLUS que ce qu'ils auraient pu acheter en pétrole et toute autre MP et biens de consommation .... en ces 8 ans !
Une guerre est toujours un effort financier important pour un pays (d'ailleurs les USA en paye le prix fort). Elle a plombé leur déficit....
En l'occurence à l'époque et jusqu'à l'été 2008, la justification n'est pas la disponibilité de la ressource mais, oui, bien leur crédibilité pure et simple.
Aujourd'hui, cette crédibilité est mise à mal par ailleurs et de façon bien plus prononcée encore : leur incapacité à maintenir leur budget, leur économie "interne" est en perdition (faillites, chômage etc...), leur PIB plombé etc...
Ils n'ont donc plus de raison de chercher à garder l'Irak...et le quitte ...pourtant ils ont encore besoin de pétrole !!!!.....
Un Obama à cette époque n' aurais sans doute pas mené cette guerre.
Ca c' est aboslument vrai, je l' avais déjà signalé dans le fil sur l' Irak.Cette occupation de l'Irak a couté BIEN PLUS que ce qu'ils auraient pu acheter en pétrole et toute autre MP et biens de consommation .... en ces 8 ans !
Avec 3 millions de baril/jour ca donne environ 1000 millions de baril en une année.
En valorisant à disons 50$ le baril ca fait 50 milliard de $ en pétrole de revenu pour l' Irak.
Le cout annuel de la guerre pour les US est supérieur, et les US n' achétent qu' une faible partie de ce pétrole.
dans Boursorama sur un article concernat la dette US prévue pour 2009 http://www.boursorama.com/infos/actuali ... df288cf331:
.....
Le budget 2009 comprend une enveloppe supplémentaire de 75,5 milliards de dollars pour l'effort de guerre en Irak et en Afghanistan.
En 2010, les dépenses militaires pour ces deux fronts s'élèveront à 130 milliards de dollars avant de tomber à 50 milliards de dollars les années suivantes. Elles étaient de 190 milliards de dollars en 2008.
....
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Re: L'Irak
Irak : nouveaux forages avec une compagnie britannique
(src : AFP, AP)
La compagnie publique irakienne IDC a signé un accord jeudi avec la société britannique Mesopotamia Petroleum, en vue de développer de nouveaux forages dans le pays.
Il s'agit du plus important contrat signé depuis l'invasion américaine en 2003. Et la première coentreprise créée avec un groupe britannique.
Selon l'accord, la future société commune Oil Service Company, sera dotée d'un capital de 90 millions de dollars, pour un projet se évalué à 400 millions de dollars. IDC en détiendra 51%.
Cette société sera chargée de forer 60 puits de pétrole par an, pour une production unitaire de 2 000 barils par jour. A terme, 120 000 barils annuels sont envisagés.
Les premiers puits seront creusés dans le sud, autour de des provinces de Bassorah et de Maysan, en employant des technologies nouvelles et en prenant en compte la formation du personnel, précise le gouvernement irakien.
On recense 115 milliards de barils de réserves en Irak, qui placent le pays en troisième place mondiale. A ce jour, le pays produit 2,18 millions de barils par jours, dont 1,6 sont destinés à l'exportation. Le pays entend augmenter de 4,5 millions de barils par jour cette production dans les 6 ans.
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Re: L'Irak
Irak : retrait du gros des troupes américaines d’ici 2010
France Info
Fin août 2010. C’est l’échéance que s’est fixée Barack Obama pour retirer les deux tiers des troupes américaines d’Irak. Passé cette date, une simple force résiduelle devrait rester sur place. Le retrait total est programmé avant la fin 2011.
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Re: L'Irak
L'Irak veut produire plus de pétrole pour financer sa reconstruction :
Les autorités irakiennes mettent les bouchées doubles pour augmenter la production de pétrole, et les revenus qui en découlent, afin de financer la reconstruction du pays: Bagdad a récemment assoupli les conditions posées aux sociétés étrangères candidates à l'exploitation de l'or noir irakien pour qu'elles puissent être rapidement à pied d'oeuvre.
Avec la chute des prix du baril, passé de près de 150 dollars en juillet à environ 40 dollars, le gouvernement irakien craint de manquer de moyens pour financer la reconstruction, et estime que la solution passe par une hausse de la production de brut.
Bagdad a présenté en février de nouvelles règles pour les groupes étrangers voulant exploiter le pétrole irakien: ils pourront désormais augmenter leurs participations dans des joint ventures nouées avec des compagnies irakiennes et atteindre plus facilement leurs objectifs de production. En revanche, les firmes étrangères verront leur contrat résilié si elles n'ont pas commencé leurs opérations dans le pays six mois après l'avoir signé.
Les exportations de pétrole représentent plus de 90% des recettes irakiennes. L'effondrement des cours a conduit à réviser à la baisse le projet de budget pour cette année, désormais estimé à 64 milliards de dollars contre 79 milliards auparavant. La chute du baril a également conduit Bagdad à réduire de 40% ses projets de reconstruction. Or, selon les autorités américaines, les efforts de reconstruction sont indispensables pour consolider les progrès sécuritaires enregistrés dans le pays.
Les autorités irakiennes ont présenté les nouvelles règles lors d'une réunion à Istanbul rassemblant une trentaine de sociétés autorisées à postuler pour les premiers contrats pétroliers et gaziers proposés en Irak depuis l'invasion américaine de 2003.
L'Irak espère que les contrats, qui seront attribués en juin, doperont sa production -actuellement 2,4 millions de barils par jour (mbj)- de 1,5 mbj d'ici trois ou quatre ans.
Les sociétés étrangères interviendront dans le cadre de joint ventures avec des compagnies publiques irakiennes. L'Irak a accepté d'augmenter leur participation de 49% à 75% dans ces partenariats, selon un haut responsable irakien ayant requis l'anonymat.
Les analystes avaient estimé peu probable que l'Irak propose aux multinationales ce qu'elles veulent le plus: un contrat leur accordant une partie de la production. Mais les nouvelles règles constituent un progrès pour ces firmes étrangères, et les experts estiment qu'elles ne peuvent laisser passer l'occasion de prendre pied en Irak, qui possède les troisièmes réserves mondiales de pétrole.
"Les compagnies pétrolières étrangères ont besoin d'être présentes en Irak, qui est probablement la dernière grande région avec du pétrole à bas coût en abondance", explique Muhammad-Ali Zainy, du Centre pour les études énergétiques mondiales, basé à Londres.
L'Irak a nationalisé son industrie pétrolière il y a une trentaine d'années, limitant le rôle des entreprises étrangères dans ce secteur. Les sanctions onusiennes imposées après l'invasion du Koweït en 1990 ont encore un peu plus limité le développement de l'industrie pétrolière irakienne.
Ces sanctions ont été levées après la chute de Saddam Hussein en 2003, mais la situation sécuritaire très instable qui a suivi a entravé les efforts pour augmenter la production. Malgré le net recul de la violence depuis un an, les risques d'attentats demeure.
Les sociétés étrangères devraient pouvoir déployer des personnels en Irak, mais le coût de leur protection pourrait représenter un obstacle, selon Leila Benali, du cabinet Cambridge Energy Research Associates. "Au bout du compte, c'est une affaire de coût", ajoute-t-elle.
Mais selon de nombreux experts, le plus grand risque est ailleurs: dans un manque d'encadrement juridique. L'adoption d'une législation nationale est retardée depuis des mois en raison de divergences entre les Kurdes et le gouvernement central, dominé par les chiites, sur la répartition des ressources pétrolières entre l'Etat et les régions.
Le gouvernement irakien affirme que les lois précédentes offrent un cadre légal suffisant. Mais il pourrait tenter de renégocier les contrats passés avec les groupes étrangers après adoption d'une nouvelle législation. AP
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Re: L'Irak
Pain, pétrole et corruption
ce soir sur ARTE 20h45 22h15
Durée: 90 mn.
Genre : Docu-info - Société
Origine: Fra. 2009. Stéréo.
Réalisation: Denis Poncet et Rémy Burkel.
Résumé
«Pétrole contre nourriture»: ce programme initié par l'ONU en 1996 visait à répondre aux besoins humanitaires de la population irakienne sous embargo. L'Irak devait vendre une quantité limitée de son pétrole, sous contrôle de l'ONU, et acheter en échange de la nourriture et des médicaments. En janvier 2004, un quotidien irakien publie une liste de personnalités et d'entreprises qui ont touché des pots-de-vin dans le cadre de cette opération humanitaire. L'ONU constitue discrètement une commission d'enquête indépendante, présidée par Paul Volcker, qui rend un rapport édifiant en 2005, accusant près de 2500 individus et sociétés internationales dans une trentaine de pays. Depuis, très peu de procès ont eu lieu et les mises en examen sont tout aussi rares.
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Re: L'Irak
http://www.google.com/hostednews/ap/art ... wD96RE5380
Ah tiens, j'étais tellement pris par la Géorgie, puis Gaza, la crise financière, le possible pic pétrolier de l'été dernier, que j'avais un peu oublié que c'était encore la guerre là-bas.
L'Histoire va tellement en ce moment... Tellement vite que par exemple, GW bush, qui a quitté la maison blanche il y a quelques semaines seulement, est complètement oublié;
Ah tiens, j'étais tellement pris par la Géorgie, puis Gaza, la crise financière, le possible pic pétrolier de l'été dernier, que j'avais un peu oublié que c'était encore la guerre là-bas.
L'Histoire va tellement en ce moment... Tellement vite que par exemple, GW bush, qui a quitté la maison blanche il y a quelques semaines seulement, est complètement oublié;
Toujours moins.
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Re: L'Irak
Le ministre Irakien du pétrole voudrait que les Japonais contribuent au developpement pétrolier aux coté d' occidentaux :
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid= ... efer=japanIraq Minister Says Japan Wanted in Oil Projects, Nikkei Reports
March 14 (Bloomberg)
Iraq wants Japanese companies to help develop its oil fields, the Nikkei newspaper reported, citing an interview with Iraqi Oil Minister Hussain al- Shahristani.
The Mideast nation is studying technical details of proposals for development of its Nasiriyah field and a refinery, Nikkei cited Shahristani as saying.
Two European alliances led by Italy’s Eni SpA and Spain’s Repsol YPF SA and a Japanese group comprising Nippon Oil Corp., Inpex Corp. and JGC Corp. are competing to develop the field in southern Iraq with an estimated daily output of 300,000 barrels, Nikkei said.
Iraq will name a developer for the project, which is expected to cost as much as 1 trillion yen ($10 billion), as early as April, after receiving estimates this month, the report said, citing the oil minister.
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Re: L'Irak
L'Irak rouvre les vannes à Total
Le groupe français a répondu à l'appel d'offres de Bagdad avec l'américain Chevron sur deux champs.
16/04/2009 Usine Nouvelle
« Total a une très bonne chance d'avoir un bon contrat en Irak. » Selon le vice-président irakien, Adil Abd al-Mahdi, le groupe français est bien placé pour exploiter plusieurs gisements d'hydrocarbures dans ce pays qui en détient les troisièmes réserves mondiales. C'est du moins ce qu'il a dit cette semaine après avoir rencontré les dirigeants de Total et le président Sarkozy.
Ravagé par la guerre, l'Irak va reprendre la production d'or noir et a pour cela lancé deux appels d'offres. Le premier a conduit à présélectionner 35 compagnies sur six champs pétroliers et deux champs gaziers, le second est en cours sur dix champs pétroliers et un champ gazier. C'est dans le cadre du second que le vice-président irakien a cité Total. Le groupe de Christophe de Margerie y fait candidature commune avec l'américain Chevron pour deux sites. Ces deux sites afficheraient un potentiel de production d'un million de barils par jour pendant quatorze ans.
Le 24 mars, une délégation irakienne était venue à Paris rencontrer le Medef. Bagdad multiplie les contacts avec les investisseurs occidentaux pour reconstruire le pays. La semaine dernière encore, la compagnie britannique Foster Wheeler a remporté un contrat de 128,5 millions de dollars (97 M€) pour concevoir une raffinerie de 300 000 barils par jour à Nassiriyah, à 350 km au sud de Bagdad. A lui seul, le champ de Nahr Bin Oumar convoité par le duo Total-Chevron (et sur lequel Total lorgnait déjà avant la guerre) nécessiterait un investissement d'une quinzaine de milliards de dollars.
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Re: L'Irak
on parle abondament de la grippe A/H1N1 (puisque le terme de grippe Mexicaine ou porcine est pas approprié d' aprés l' OMS)
ce qui géne la perception d' autres évenements assez importants :
ce qui géne la perception d' autres évenements assez importants :
L'armée britannique met fin à ses opérations en Irak
LEMONDE.FR avec AFP
Les forces britanniques ont mis fin, jeudi 30 avril, à leurs opérations de combat en Irak, lors d'une cérémonie dans la ville de Bassorah, concluant six ans de présence dans le sud du pays. Le drapeau de la 20e brigade blindée britannique a été amené, un mois après une cérémonie identique qui mettait un terme à la présence du quartier général britannique à Bassorah (550 km au sud de Bagdad) et la base a été remise au Américains.
"Ce jour marque la fin de notre mission de combat pour soutenir le gouvernement irakien mais cela ne signifie pas la fin des relations entre la Grande-Bretagne et l'Irak", a assuré le général Tom Beckett, commandant de la 20e brigade blindée. "Nous sommes tristes de quitter nos amis irakiens, mais nous quittons ce pays avec le sentiment du devoir accompli. Nous partons la tête haute".
CINQUANTE ANS APRÈS LE PRÉCÉDENT DÉPART D'IRAK
A Londres, le premier ministre britannique Gordon Brown a salué la fin de la mission de combat des troupes britanniques, qui marque selon lui un "nouveau chapitre" dans les relations entre Londres et Bagdad après six ans de présence. "Aujourd'hui se clôt le chapitre de la mission de combats en Irak" et s'ouvre "un nouveau chapitre dans nos relations", a déclaré M. Brown lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue irakien Nouri Al-Maliki.
Auparavant, l'armée britannique avait rendu un hommage solennel à la mémoire de ses 179 hommes et des 55 soldats d'autres pays opérant avec elle dans le sud de l'Irak, tués depuis l'invasion conduite par les Etats-Unis en 2003, alors qu'elle se prépare à quitter le pays. Ce retrait intervient cinquante ans après le précédent départ britannique d'Irak en mai 1959, quand les derniers soldats quittèrent la base d'Habbaniyah, à l'ouest de Bagdad, mettant fin à une présence de quarante ans.
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Re: L'Irak
L’Irak confirme le retrait des troupes américaines de ses villes avant le 30 juin
mardi 5 mai Xinhua
Le gouvernement irakien a confirmé lundi son attachement au calendrier de retrait des troupes américaines des villes irakiennes avant le 30 juin, et à un retrait complet des troupes américaines d’Irak fin 2011.
"Le gouvernement irakien s’attache au calendrier inscrit dans l’accord de sécurité entre les Etats-Unis et l’Irak sur le retrait des troupes américaines de toutes les villes le 30 juin de cette année", a déclaré le porte-parole du gouvernement irakien, Ali al-Dabbagh, dans un communiqué.
Il a affirmé l’attachement de l’Irak à la date butoir de 2011, la qualifiant de "non extensible" et indiquant que le processus de remise des responsabilités aux forces de sécurité irakiennes était en cours.
M. al-Dabbagh a ainsi réagi à l’inquiétude croissante quant à la dernière reprise des violences, qui pourrait entraîner la prolongation de la présence des troupes américaines dans des villes irakiennes, surtout dans la province septentrionale de Nineveh.
Selon les termes d’un accord de sécurité signé l’année dernière entre l’Irak et les Etats-Unis, les troupes américaines se retireront des villes irakiennes fin juin de cette année et de tous les territoires irakiens fin 2011.
Sources Xinhua
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Re: L'Irak veut augmenter sa production
Le profil eia de l'iraq vient d'être mis à jour et on y trouve ce tableau :

Ca donne 84 Gb, sensiblement moins que les 115 Gb des chiffres OPEP. Cette liste de champs semble assez complète (tous les super géants y sont en tout cas).
La production cumulée est de 32 Gb... Faut il en déduire que le chiffre OPEP inclue la production passée? Ce serait sans doute un peu rapide.
La question est évidemment de savoir ce que valent ses chiffres. Ce sont ceux données aux compagnies pétrolière pour les appels d'offre.
Pour Majnoon par exemple, gisement découverts en 1975 et pratiquement jamais exploité, on lisait il y a quelques années que le gisement avait "entre 5 et 40 Gb", ce qui en faisaient le super-géant le moins bien connu du monde.
Nous voilà avec un chiffre de 12.6 Gb. Que vaut-il? Est-il issu de travaux d'évaluation récents sur le gisement?
Les 32 Gb produits jusqu'ici proviennent en grande majorité de seulement deux gisements : Kirkouk et Rumaila. Ces deux-là sont avancés dans leur cycle de vie.
Les autres sont encore tout frais.
Clairement, l'Iraq st de loin le moins "déplété" des 5 grands producteurs du moyen orient.
Clairement, c'est le seul pays au monde a avoir des réserves inexploitées d'une tel ampleur, mis à part les pétroles non conventionnelsdu vnz et du canada.

Ca donne 84 Gb, sensiblement moins que les 115 Gb des chiffres OPEP. Cette liste de champs semble assez complète (tous les super géants y sont en tout cas).
La production cumulée est de 32 Gb... Faut il en déduire que le chiffre OPEP inclue la production passée? Ce serait sans doute un peu rapide.
La question est évidemment de savoir ce que valent ses chiffres. Ce sont ceux données aux compagnies pétrolière pour les appels d'offre.
Pour Majnoon par exemple, gisement découverts en 1975 et pratiquement jamais exploité, on lisait il y a quelques années que le gisement avait "entre 5 et 40 Gb", ce qui en faisaient le super-géant le moins bien connu du monde.
Nous voilà avec un chiffre de 12.6 Gb. Que vaut-il? Est-il issu de travaux d'évaluation récents sur le gisement?
Les 32 Gb produits jusqu'ici proviennent en grande majorité de seulement deux gisements : Kirkouk et Rumaila. Ces deux-là sont avancés dans leur cycle de vie.
Les autres sont encore tout frais.
Clairement, l'Iraq st de loin le moins "déplété" des 5 grands producteurs du moyen orient.
Clairement, c'est le seul pays au monde a avoir des réserves inexploitées d'une tel ampleur, mis à part les pétroles non conventionnelsdu vnz et du canada.
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Re: L'Irak
L'objectif de l'Iraq est de porter sa production pétrolière à 6 Mb/j d'ici 10 ans.
Soit 3.6 Mb/j de plus qu'actuellement. Supposons qu'ils y arrivent. Ca fait en moyenne 360 000 b/j de production additionnelle chaque année. Entre 2007 et 2008 leur production a croissue de 280 000 b/j.
On sait tous ici que l'érosion de capacité due à la déplétion des gisements exploités est de l'ordtre de 3-4 Mb/j par an dans le monde. Et tend à augmenter.
au mieux l'Iraq peut compenser le déclin de ses voisins et maintenir la production du moyen orient +/- constante d'ici 2020.
Soit 3.6 Mb/j de plus qu'actuellement. Supposons qu'ils y arrivent. Ca fait en moyenne 360 000 b/j de production additionnelle chaque année. Entre 2007 et 2008 leur production a croissue de 280 000 b/j.
On sait tous ici que l'érosion de capacité due à la déplétion des gisements exploités est de l'ordtre de 3-4 Mb/j par an dans le monde. Et tend à augmenter.
au mieux l'Iraq peut compenser le déclin de ses voisins et maintenir la production du moyen orient +/- constante d'ici 2020.
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Re: L'Irak
Des compagnies Japonaises favorites pour signer contrat de developement de champ pétrolier à Nassiriya, pour 10 milliards de $ .
Si cela se concrétise, ce sera le plus gros deal depuis la chute de Saddam Hussein.
Si cela se concrétise, ce sera le plus gros deal depuis la chute de Saddam Hussein.
http://uk.reuters.com/article/idUKT31007720090626TOKYO, June 26 (Reuters)
A group of Japanese companies led by refiner Nippon Oil Corp is in the final stage of talks to win a $10 billion development contract for Iraq's huge Nassiriya oilfield, a Japanese newspaper reported on Friday, the biggest foreign oil deal since the fall of Saddam.
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