https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3bcfe74cb7Equateur: panne d'électricité dans tout le pays, le gouvernement blâme le manque d'investissements
AFP •20/06/2024
L'Equateur a subi mercredi après-midi une panne générale d'électricité à "l'échelle nationale" en raison de la défaillance du réseau qui a provoqué des scènes de "chaos", le gouvernement blâmant le manque d'investissements passé dans des installations vétustes.
La panne a commencé à 15H17 (20H17 GMT) et l'electricité est revenue progressivement pour être "rétablie à 95% (3.500 MW)" au niveau national trois heures plus tard, a affirmé le ministre de l'Énergie, Roberto Luque.
Le métro a été paralysé, nécessitant l'évacuation de milliers de passagers, parfois sur les voies mais apparemment dans le calme, selon des vidéos diffusées par des médias.
"Il y a une défaillance dans le réseau qui a provoqué des déconnexions en cascade, donc il n'y a pas d'électricité dans tout le pays", a-t-il d'abord annoncé dans l'après-midi sur le réseau social X, sans donner plus d'explications. "Nous concentrons tous nos efforts pour résoudre le problème le plus rapidement possible", a-t-il ajouté.
Trois heures plus tard, à 18H41 heure locale (23H41 GMT), l'électricité était "rétablie à 95% (3.500 MW)" au niveau national, a affirmé le ministre, graphiques à l'appui.
- "Black-out sur le système" -
C'est "une défaillance de la ligne de transmission Milagro Zhoray (qui) a provoqué un +black-out+ sur le système national", a-t-il précisé.
"Pendant des années, il y a eu un manque d'investissement dans ces systèmes et réseaux électriques, et aujourd'hui nous en subissons les conséquences", a expliqué le ministre.
La coupure a surpris les Équatoriens, notamment les habitants de la capitale Quito et les usagers de son métro. Le courant est revenu progressivement, d'un quartier à l'autre, une heure après la panne, du moins à Quito, une ville de quelque trois millions d'habitants, a constaté l'AFP.
"La coupure nationale a touché TOUTE la capitale", a commenté son maire sur X, Pabel Muñoz. "L'incident doit être très important pour qu'il ait affecté même l'énergie du métro de Quito, qui utilise un système pourtant autonome", s'est-il alarmé, disant avoir ordonné "l'activation de toutes les équipes de réaction de la municipalité de Quito pour faciliter la mobilité, prévenir les accidents aux principaux carrefours et gérer les espaces publics".
Des agents municipaux ont été déployés en urgence sur les carrefours routiers, en plein chaos alors que les feux de signalisation étaient hors service. La presse locale évoquait d'ailleurs un "chaos routier" sur les carrefours embouteillés.
Le même chaos routier a été observé dans la grande ville portuaire de Guayaquil, sur la côte Pacifique, selon un correspondant de l'AFP, faisant état de nombreuses personnes coincées dans les ascenseurs en panne dans les grands immeubles de bureaux et d'habitations.
Toujours à Guayaquil, l'entreprise en charge de la gestion de l'eau potable a appelé la population à "prendre des mesures et faire des réserves" d'eau, en attendant le retour à la normale.
Le tramway de la ville de Cuenca, dans le sud du pays, a également cessé de fonctionner. A Quito, l'internet a par ailleurs été temporairement coupé, a constaté l'AFP, et le réseau de téléphone cellulaire perturbé par intermittences, selon la presse.
- "Crise énergétique" -
"En raison de la panne d'électricité au niveau national et afin d'assurer la sécurité de la communauté éducative, les cours sont suspendus dans tous les établissements éducatifs" publics et privés, a annoncé le ministère de l’Éducation.
Le ministre Roberto Luque n'a pas précisé avec exactitude l'ampleur de la panne, ou les éventuelles victimes que l'incident aurait pu entrainer.
"Cet événement est un VRAI reflet de la crise énergétique que nous vivons, avec le manque d'investissement dans la production (ce qui s'est passé en avril), le manque d'investissement dans la transmission (ce qui s'est passé aujourd'hui) et dans la distribution", a-t-il simplement commenté à l'issue de la panne.
En avril, l’Équateur avait subi des coupures de courant programmées pouvant aller jusqu'à 13 heures en raison d'une sécheresse prolongée, des réservoirs hydroélectriques à leur minimum, et de la vétusté des infrastructures, selon les autorités. Les coupures ont cessé en mai avec le retour des pluies.
Le pays est par ailleurs plongé depuis janvier dans une grave crise sécuritaire, confronté à la violence du narcotrafic et des gangs criminels auxquels le président Daniel Noboa, élu fin 2023 pour 18 mois, a déclaré la "guerre".
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https://www.connaissancedesenergies.org ... one-240627Equateur: fuite de pétrole et pollution du fleuve Napo, affluent de l'Amazone
AFP le 27 juin 2024
Une fuite de pétrole d'ampleur encore indéterminée a contaminé le fleuve Napo, l'un des principaux affluents de l'Amazone dans le nord-est de l'Equateur, affectant les communautés locales, a indiqué jeudi la compagnie pétrolière nationale Petroecuador.
La rupture de conduites de pétrole est à l'origine de cet incident dans le bloc 16, situé dans la province amazonienne d'Orellana, selon Petroecuador.
Il y a eu par la suite "de fortes pluies dans la zone, ce qui a entraîné une partie des hydrocarbures retenus par des barrières (posées en urgence) vers le fleuve Napo", a expliqué l'entreprise publique.
Ces barrières avaient été installées de façon préventive pour "protéger les masses d'eau bordant le fleuve Napo". "Des barrages supplémentaires sont actuellement placés pour empêcher l'avancée des traces d'hydrocarbures dans les rivières et ainsi minimiser l'impact des pluies", a ajouté Petroecuador qui affirme, sans donner plus de détails, être communication directe avec les communautés affectées.
Traversant le Pérou et l'Equateur, le fleuve Napo est l'un des principaux affluents de l'Amazone dans cette partie de l'Amérique Latine.
"Nouvelle catastrophe environnementale causée par les hydrocarbures dans le #RioNapo", a commenté sur le réseau X l'avocat équatorien Pablo Fajardo, qui lutte depuis des années contre la pollution générée par l'activité pétrolière dans cette partie amazonienne de l'Equateur
"Les résidents des communautés de la paroisse #Pañacocha, (dans la province voisine de) Sucumbios dénoncent cela", a-t-il ajouté, vidéo à l'appui montrant une rivière avec des taches huileuses à sa surface.
Interrogé par l'AFP, M. Fajardo a précisé que cette vidéo avait été envoyée par une communauté indigène locale Quichua, et qu'une équipe d'activistes se rendra sur place vendredi à l'aube pour constater l'ampleur des dégâts.
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suite de ce post du 21 aout 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 1#p2375531
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 404bf266eeEquateur: des populations indigènes demandent la suspension de l'extraction pétrolière dans une réserve naturelle
AFP •21/08/2024
Une cinquantaine d'indigènes Waorani ont exigé mardi à Quito la suspension de l'extraction pétrolère en Amazonie en l'application du résultat d'une consultation populaire. Le gouvernement équatorien affirme qu'elle sera respectée.
"Tout l'Equateur a dit qu'il ne voulait plus de l'extractivisme dans le bloc 43", a déclaré Zenaida Yasacama, vice-présidente de la puissante Confédération des nationalités indigène de l'Equateur (Conaie), en soutien de la demande d'une partie du peuple Wao.
Il y a un an, 59% des électeurs équatoriens ont voté pour mettre fin à l'extraction des ressources pétrolières dans cette zone. Elle est située à l'intérieur du parc de Yasuni (est), où vivent plusieurs communautés indigènes, dont certaines en isolement volontaire.
Le résultat de la consultation prévoyait l'arrêt progressif de l'extraction dans un délai d'un an. Le gouvernement a néanmoins continué a extraire plus de 50 000 barils par jour.
"Nous sommes venus exiger que le (vote) soit respecté à Yasuni", a déclaré Yasacama en clamant "vive Yasuní", lors de la manifestation pacifique d'une cinquantaine d'indigènes et d'écologistes devant le ministère de l'énergie.
Par la suite, le gouvernement a déclaré dans un communiqué que l'engagement du président Daniel Noboa, en poste depuis neuf mois, "reste ferme".
Il a ajouté qu'une commission gouvernementale "se consacre à l'application de la décision populaire, qui sera respectueuse de l'environnement, sachant que la fermeture anticipée d'un bloc pétrolier est une situation sans précédent pour l'industrie".
Occupant seulement 0,08% du million d'hectares du parc amazonien protégé, le bloc 43 est le plus grand producteur de pétrole de Yasuní et contribue à hauteur de 10% au total national.
Le chef de la communauté Waorani, Juan Bay, a lancé un appel dans la capitale pour "sauver la Terre, (et) sauver ce poumon du monde qu'est Yasuní".
Des experts indépendants en matière de droits de l'Homme ont déclaré dans un communiqué mardi que l'Équateur devait respecter la volonté du peuple.
Ils ont également exprimé leur inquiétude quant au forage de nouveaux puits et ont invité les autorités à mettre en œuvre de toute urgence le processus de transition.
L'année dernière, l'Équateur a estimé que la fermeture du bloc 43 entraînerait des pertes de 16,47 milliards de dollars sur deux décennies.
L'ONG Amazon Frontlines, qui travaille avec la population Waorani, a déclaré que la "non-observation" de Quito "met à nouveau en évidence les actions insuffisantes de nombreux gouvernements dans le monde pour respecter leurs engagements" en matière de lutte contre le changement climatique.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... ans-240821Equateur: la fin de l'extraction pétrolière dans une réserve naturelle prendra au moins 5 ans
AFP le 21 août 2024
La fin de l'extraction pétrolière dans une réserve naturelle d'Amazonie équatorienne, décidée en août 2023 par référendum, prendra encore au moins cinq ans, a annoncé mercredi le ministre de l'Energie, Antonio Goncalves.
La suspension de la production de pétrole du bloc 43, dans le parc Yasuni (est), prendra "cinq ans et cinq mois", a indiqué M. Goncalves sur une TV locale.
"Nous allons déjà commencer à fermer certains puits. Il n'y a pas eu d'investissement dans les champs ITT (Ishpingo, Tambococha et Tiputini)", connu comme bloc 43, depuis le référendum du 20 août 2023, a-t-il expliqué.
Lors de cette consultation, 59% des électeurs ont voté pour mettre fin à l'extraction des ressources pétrolières du bloc 43, situé dans une région à la très riche biodiversité et où vivent plusieurs communautés indigènes, dont certaines en isolement volontaire.
Le résultat de la consultation prévoyait l'arrêt progressif de l'extraction dans un délai d'un an. Le gouvernement a néanmoins continué a extraire plus de 50.000 barils par jour.
Selon M. Goncalves, un comité gouvernemental mis en place par le président Daniel Noboa, en poste depuis neuf mois, a préparé un plan de retrait, qui "est le plus rapide et qui garantit en même temps d'atténuer au maximum tout risque environnemental, juridique, financier et social".
"Ceci est sans précédent", a-t-il assuré. "Cela n'a jamais été fait dans aucun pays (...) Nous n'avons pas vraiment d'exemple à suivre".
Occupant seulement 0,08% du million d'hectares du parc amazonien protégé, le bloc 43, géré par l'entreprise publique Petroecuador, est le plus important (en production) des blocs opérés dans le Yasuni.
Mardi, à Quito, des indigènes Waorani vivant dans le Yasuni et des écologistes ont manifesté devant le ministère de l'Energie pour demander que la fermeture de l'ITT, telle qu'elle a été décidée lors de la consultation populaire, soit rapidement mise en oeuvre.
Des experts indépendants de l'ONU et des ONG se sont joints à ces protestations. L'exécutif a déclaré le même jour que le président Noboa "s'engageait fermement à respecter cette décision".
L'année dernière, l'Equateur a estimé que la fermeture du bloc 43 entraînerait des pertes de 16,47 milliards de dollars sur deux décennies.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... que-240909L'Équateur teste une centrale électrique flottante face à la crise énergétique
AFP le 09 sept. 2024
L'Équateur a commencé dimanche à tester une centrale électrique flottante, d'une capacité de 100 mégawatts, a indiqué Rafael Quintero, le vice-ministre de l'électricité et des énergies renouvelables du pays qui connaît une grave crise énergétique.
Fourniture d'électricité d'urgence
"Après cette période de test, qui ne devrait pas durer plus de deux jours, nous aurons deux autres jours de fonctionnement expérimental au cours desquels 100 mégawatts devraient être distribués de manière régulière et entrer ensuite en fonctionnement commercial", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Le secteur de l'électricité est en état d'urgence depuis le mois d'août en Equateur en raison d'une sécheresse prolongée, de réservoirs hydroélectriques à leur minimum, et de la vétusté de ses infrastructures.
Le navire-centrale, de la société turque Karpowership, fournisseur d'électricité d'urgence (à partir de combustibles fossiles) présent également dans plusieurs pays d'Afrique de l'ouest, est arrivé en Equateur en août et est ancré dans le fleuve Guayas à Guayaquil (sud-ouest). "Nous allons faire fonctionner près de 1 200 mégawatts dans les prochains mois" pour couvrir le déficit énergétique du pays, a ajouté le ministre depuis Guayaquil.
Des pannes d'électricité à répétition
En avril, l'Equateur a connu des pannes d'électricité pouvant durer jusqu'à 13 heures, les réservoirs de plusieurs centrales hydroélectriques étant au plus bas. Mi-juin, le pays a connu une panne généralisée causée par la défaillance d'une ligne de transmission.
Samedi, une "erreur humaine", selon M. Quintero, a provoqué une panne d'électricité d'environ quatre heures dans plus d'une dizaine de provinces.
Le vice-ministre a également appelé les industries et les entreprises disposant de centrales électriques à éviter d'utiliser l'électricité produite par le système national.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... que-240915L'Equateur annonce une coupure nationale du réseau électrique
AFP le 15 sept. 2024
L'Equateur sera privé d'électricité pendant au moins huit heures mercredi soir et tôt jeudi matin en raison d'une "maintenance préventive" du système de transmission électrique, a annoncé dimanche la présidence de la République.
Le président Daniel Noboa "a ordonné la réalisation d'une maintenance préventive dans toutes les installations" du système, pour laquelle "le service électrique sera suspendu à l'échelle nationale" de 22H00 locales (03H00 GMT) mercredi à 06H00 (11H00 GMT) jeudi, a annoncé la présidence dans un communiqué publié dimanche sur ses réseaux sociaux.
Les travaux seront effectués dans quatre sous-stations du système national de transmission dans les provinces de Morona Santiago (sud-est), Santa Elena, Guayas (sud-ouest) et Azuay (sud).
En avril, l'Équateur a subi des pannes d'électricité programmées pouvant durer jusqu'à 13 heures en raison d'une sécheresse prolongée qui a réduit au minimum les réservoirs de production d'énergie hydroélectrique.
Le barrage de Mazar, dans la province d'Azuay, qui alimente la principale centrale hydroélectrique du pays, a atteint un niveau d'eau de 0% au milieu du mois.
Les coupures ont pris fin temporairement en mai avec le retour des pluies, mais un nouveau rationnement a été décrété en juin en raison de l'accumulation de sédiments dans le barrage de Mazar.
Il y a une semaine, une nouvelle panne temporaire s'est produite sans avertissement "en raison d'un défaut dans le jeu de barres" d'une sous-station connectée au système de production de Paute (sud des Andes), a annoncé à l'époque l'opérateur national d'électricité (Cenace).
Le secteur de l'électricité a été déclaré en situation d'urgence au mois d'août en raison de nouveaux records de faibles débits fluviaux.
Ce mois-là, une barge exploitée par la société turque Karpowership, d'une capacité de 100 mégawatts, a été ancrée dans le fleuve Guayas à Guayaquil (sud-ouest) pour "couvrir le déficit" énergétique du pays, avait alors déclaré le vice-ministre de l'électricité, Rafael Quintero.
En Équateur, 92% de l'électricité provient de centrales hydroélectriques.
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9ef7d86f1dCoupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs
AFP •15/11/2024
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La pire sécheresse depuis six décennies a mis en péril les centrales hydroélectriques, qui fournissent 70% de l'électricité du pays, faisant vivre un cauchemar logistique au quotidien à de nombreux Equatoriens.
Ces rationnements ont commencé en avril et se sont intensifiés en septembre. Le gouvernement prévoit de les prolonger au moins jusqu'en décembre, alimentant le sentiment d'une crise profonde dans un pays déjà fortement affecté par la violence du narcotrafic et les tensions politiques.
La crise de l'électricité entraîne "beaucoup de pertes", avec un "impact sur divers aspects tels que la réfrigération (des aliments), les retards de livraison, les paiements par cartes bancaires", détaille Fabio Marotti, propriétaire d'un restaurant italien du centre-ville.
"Le téléphone et l'internet sont régulièrement en panne. (...) Beaucoup de gens ont peur de sortir le soir", déplore-t-il, inquiet d'une situation qui ne sera pas résolue "rapidement". "C'est une autre pandémie que nous vivons, une autre crise majeure."
Dans les immeubles de bureau du secteur privilégié de La Carolina, les employés privés d'ascenseur entre 08H00 et 14H00 n'ont d'autre choix que de monter à pied les étages des hauts édifices. Ils sont aussi, pendant ces coupures, privés d'eau potable et courante.
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- GillesH38
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Re: L'Équateur
encore des qui n'ont pas l'air sensible au charme de l'intermittence pour retrouver le sens de la vraie vie, mais c'est dingue ça, qu'est ce qu'ils ont tous ?
LeLama, tu veux pas retourner dans ton pays d'origine pour leur expliquer ? un pays avec des coupures d'électricité, tu t'y sentiras surement bien, et puis ça te fera une aventure, c'est bien l'aventure !

LeLama, tu veux pas retourner dans ton pays d'origine pour leur expliquer ? un pays avec des coupures d'électricité, tu t'y sentiras surement bien, et puis ça te fera une aventure, c'est bien l'aventure !
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: L'Équateur
https://www.connaissancedesenergies.org ... eur-250304Un consortium sino-canadien obtient la concession du plus grand champ pétrolier d'Equateur
AFP le 04 mars 2025
L'Equateur a accordé à un consortium sino-canadien l'exploitation pour 20 ans de Sacha, le plus grand champ pétrolier du pays, a annoncé lundi le gouvernement.
Ce consortium, composé de filiales des groupes chinois Sinopec et canadien New Stratus Energy, remplacera la compagnie pétrolière publique Petroecuador dans ce champ situé à Orellana, dans l'est du pays, et en activité depuis cinq décennies.
Le contrat de concession, qui sera signé en avril, prévoit de porter d'ici trois ans à 100.000 barils par jour la production du gisement, qui en 2024 s'élevait à environ 76.000 barils par jour.
Les autorités équatoriennes ont reconnu que les infrastructures du site étaient "détériorées".
"On a beaucoup parlé de Sacha, on a dit que c'était le joyau de la couronne, mais j'ai le regret de dire que c'est une couronne rouillée et que les joyaux ont besoin d'être polis", a déclaré la ministre équatorienne de l'Energie, Inés Manzano.
L'Etat équatorien touchera une avance de 1,5 milliard de dollars à la signature du contrat, et des royalties indexées sur le cours du pétrole brut.
Ce projet a été dénoncé par la principale organisation indigène du pays, Conaie, qui a estimé dans un communiqué que l'Equateur devra se contenter "des miettes de son propre pétrole" et a critiqué le président Daniel Noboa, qui brigue un second mandat.
"Ce pillage n'est pas une coïncidence. Daniel Noboa cherche désespérément des ressources pour utiliser l'Etat à des fins électorales", a affirmé Conaie.