Le Brésil

[geopolis]

540 milliards de $ d'investissement seront nécessaires au Brésil dans le secteur de l'énergie de 2010 à 2019 pour satisfaire la demande croissante selon un rapport commandé et dévoilé par le gouvernement brésilien mardi.

BRASILIA (Dow Jones)--Brazil will require 951 billion Brazilian reals ($540 billion) in investment in the energy sector from 2010 to 2019 to meet growing demand, the government-sponsored Energy Research Corporation, or EPE, said Tuesday.
According to EPE's 10-year planning report, 70.6% of the investment, or the equivalent of BRL672 billion, will be required for the petroleum and gas sectors, while another BRL214 billion, or 22.5%, will be required for electricity generation and transmission. Biofuels will require BRL66 billion, or 6.39% of the total.

The group made its projections based on requirements for economic growth of approximately 5% annually during the period.
The study showed the country would add 6,300 megawatts annually to its electric generating capacity and 36,797 kilometers in transmission lines.
However, a major portion of the additional energy generation, about 60%, will come from projects already under construction, including the country's Jirau and Santo Antonio hydroelectric facilities.

In addition to increasing electricity generation, the report said, the country will also expand petroleum production by nearly 2 1/2 times in the next 10 years. Petroleum output should expand from BRL2 million barrels a day presently to more the 5 million a day in 2019. With that level of production, the report said the country would become a net exporter of 2 million barrels a day of crude oil.
Additionally, the think tank said Brazil would stop becoming an importer of petroleum derivatives by 2014, and by 2019 would become a net exporter of 230,000 barrels per day equivalent.

Alongside expanding oil output, the report said the country would increase natural gas production through 2019 by 67% to 116 million cubic meters daily.
Regarding biofuels production, the report said Brazil would increase ethanol output by 2 1/2 times through the end of 2019 to 64 billion liters annually.

[Raminagrobis]

lien: le brésil lance le premier d'une série de pétrolier d'une capacité de 1 000 000 barrils. ils seront voués à l'exportation de pétrole brésilien.

[energy_isere]

Nouvelle découverte de petits gisements de pétrole en offshore au Brésil :

Brazil’s Petrobras Announces New Offshore Oil Finds

RIO DE JANEIRO – Brazilian state-controlled energy company Petrobras has announced the discovery of two separate accumulations of medium-gravity oil in deep waters off the southeastern coast.

The first pocket of oil was discovered in a block located in the Campos Basin’s Caratinga Field at a depth of about 4,000 meters (2.5 miles) and some 106 kilometers (65 miles) off the coast of Rio de Janeiro state.

That first accumulation has an estimated recoverable volume of 105 million barrels of crude.

In drilling the same Carimbe well, another accumulation was found at a depth of 4,275 meters that is probably an extension of a deposit identified early this year in the Barracuda area.

If a link between the two reserves is confirmed, the combined recoverable volume could climb to 360 million barrels.

Petrobras added that tests to evaluate the productivity of these newly discovered accumulations are still pending.

The Campos Basin accounts for 90 percent of Brazilian crude production.

http://www.laht.com/article.asp?Article ... ryId=14090

Quelques jours de consommation mondiale de plus.

[energy_isere]

Le Brésil songe à redéployer son programme nucléaire

Quatre centrales nucléaires pourraient surgir d’ici 2020 dans ce pays à forte croissance économique qui possède par ailleurs des réserves d’uranium colossales. Un projet en proie aux polémiques, à la veille de l’élection présidentielle, alors que le programme nucléaire actuel, Angra 1 et Angra 2, issu de la période militaire, s’est heurté à maints problèmes.

«Il est temps de songer à la mise en œuvre de la seconde phase de notre programme nucléaire et nous devons savoir quel sera degré de protectionnisme dans ces technologies de l’atome.» Le nouveau ministre brésilien en charge de l’Energie, Marcio Zimmermann, a fait de telles déclarations lors d’une rencontre, sur place, avec des journalistes étrangers. Une manière d’entrouvrir une porte sur les projets qui mûrissent, à Brasilia, dans le domaine de l’énergie nucléaire, un sujet qui prête le flanc à de vives polémiques dans ce pays.

La campagne électorale commence à battre son plein, au Brésil, et les questions liées à la production d’électricité seront, une fois de plus, au cœur des débats. Car le Brésil explose en termes de croissance économique. Il devient impératif pour ses dirigeants d’éviter ce qui s’était produit au début du millénaire: un gigantesque blackout qui avait paralysé toute une partie du pays pendant plusieurs heures.
De mai 2009 au même mois de l’année suivante, la consommation d’électricité a augmenté de près de 9 %. Selon le ministère de l’Energie, le parc de production (toutes énergies comprises) est de 112.000 mégawatts à l’heure actuelle, et il faudrait que la capacité installée se hisse à 190.000 mégawatts en 2020.


DANS UN DECOR DE REVE

Mais l’atome suscite encore maintes réticences au Brésil, non seulement à cause d’inquiétudes liées à l’environnement, mais aussi en raison des problèmes générés par l’embryon du programme nucléaire qu’est Angra 1 et Angra 2. La seule centrale nucléaire en fonctionnement au Brésil, située dans un cadre enchanteur (des plages de sable fin, dans l’Etat de Rio) a été mise en œuvre à la suite d’une coopération entre le Brésil et l’Allemagne. Ce partenariat bilatéral, décidé par la dictature militaire, s’est avéré désastreux sur le plan financier et les ennuis techniques se sont multipliés. Toujours est-il que les deux réacteurs à eau pressurisée fonctionnent à plein régime : la production d’Angra 1 correspond à 657 mégawatts et celle d’Angra 2 (inauguré, quant à lui, en 2001) fait 1350 mégawatts.

Selon les chiffres disponibles, qui se contredisent, Angra 1 et Angra 2 fournissent 1,5 % à 3 % de l’électricité actuellement consommée par les Brésiliens. En 2014, une autre centrale nucléaire - en fait, le réacteur Angra 3, actuellement en construction - devrait compléter ce dispositif, d’une capacité comparable à Angra 2.

Un spécialiste du Brésil à Paris, suivant ces questions de près, confirme que «l’intention des autorités est de doubler le parc nucléaire, en termes de mégawatts, à l’horizon 2020.» Les chiffres que cette source distille épousent les projets caressés par les autorités brésiliennes: il serait question de construire quatre centrales nucléaires supplémentaires.

LES ECOLOGISTES VOIENT ROUGE

La région qui accueillerait les futurs «chaudrons à atome» serait le Nordeste. En fait, la région la moins développée du Brésil, par ailleurs celle dont la croissance industrielle est la plus soutenue. Et ce spécialiste consulté par l’Usine Nouvelle de poursuivre: «Si le gouvernement songe autant à développer le nucléaire, c’est parce qu’il faudra des sources complémentaires de production d’énergie, dans un contexte progressif de saturation des capacités dans l’hydroélectrique.»

Mais pourquoi faire la part belle à l’atome, dans un pays où des énergies renouvelables tel le photovoltaïque et l’éolien, entre autres options, pourraient mener la danse? Les mouvements écologistes, qui risquent de cartonner aux prochaines élections générales (outre leur président, les Brésiliens désigneront en octobre leurs députés et les gouverneurs des 27 Etats) ne vont pas manquer de tirer à boulet rouge sur le nouveau programme nucléaire qui se trame. Le successeur du président Lula pourrait bien être son actuel ministre de la Maison civile, Dilma Rousseff, dont les rapports avec les milieux industriels s’avèrent excellents et qui se montre fort sensible aux problèmes ayant trait à l’énergie.

De surcroît, le Brésil veille sur un «joli trésor de guerre»: des réserves d’uranium parmi les premières au monde. Le ministère de l’Energie (dont les compétences s’étendent aux matières premières) estiment à 800.000 tonnes de telles réserves. Pour l’instant, le géant sud-américain n’exporte pas d’uranium.

LES FRANCAIS SUR LES RANGS

Parmi les investisseurs étrangers qui s’intéressent de près au Brésil: Areva. Ce n’est pas pour rien que le leader mondial de la filière nucléaire était au nombre des principaux sponsors de l’Année de la France au Brésil, en 2009, soucieux de peaufiner son image de marque.
En réalité, Areva a déjà un solide pied au pays de la samba, fort de 2700 collaborateurs. Comme ce groupe le rappelle sur son site institutionnel, il a «participé pour plus de 50 % à l’achèvement des travaux de construction d’Angra 2». Et il dit avoir livré une grande partie des équipements d’Angra 3.
En décembre 2008, l’électricien brésilien Eletronuclear et Areva ont signé un protocole d’entente sur la coopération industrielle entre les deux groupes.

http://www.usinenouvelle.com/article/le ... re.N133189

[energy_isere]

PETROBRAS va lancer une augmentation de capitale assez massive.
Le senat Brésilien vient de donner l' autorisation pour cela.

Il est question d' une augmentation de capital de 50 à 60 milliards de $. C' est à dire qu' ils vont chercher cette somme chez les investissseurs.

Cet argent frais doit servir pour pouvoir investir dans les gros champs anté saliféres.

voir cet article en Anglais sur Rigzone :
http://www.rigzone.com/news/article.asp?a_id=94571

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Petrobras will then be able to move forward with the massive share offer, which analysts estimate could be valued at between $50 billion and $60 billion. About one-third of the shares will be swapped for the government-held oil rights. The federal oil company will hold a shareholders meeting June 22, when investors will vote to approve a request to increase the company's capital by as much as 150 billion Brazilian reals ($81.3 billion) via the sale of new common and preferred shares.

Petrobras needs the cash generated from the share offer to fund development of the so-called pre-salt oil fields. Petrobras plans investments of between $200 billion and $220 billion in the 2010-2014 period. The presalt finds were made under a thick layer of salt in the Santos Basin off the coast of Sao Paulo and Rio de Janeiro states. The oil lies under more than 2,000 meters of water and a further 5,000 meters under sand, rock and a shifting layer of salt. Development of the fields is expected to be pricey and complicated, given the technical challenges of operating in the relatively new oil frontier.

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http://www.rigzone.com/news/article.asp?a_id=94571

[energy_isere]

suite du post précedent :

Lula veut donner à Petrobras les moyens de ses ambitions

Le 22 juin 2010

Le conseil d’administration du géant pétrolier brésilien devait prendre une décision le mardi 22 juin 2010 au sujet d’une augmentation du capital dans des proportions jamais vue. Devenu autosuffisant, le Brésil pourrait même devenir un des principaux exportateurs d’or noir dans une vingtaine d’années.

«Nous ouvrons l’une des plus grandes page de l’histoire du capitalisme», s’est enthousiasmé le ministre des Finances à Brasilia, Guido Mantega. Effectivement, Petrobras fait la une, ces jours-ci, de la presse économique au Brésil, bien qu’une telle page soit en partie masquée par une catastrophe naturelle survenue dans le Nordeste. (Une trentaine de morts, à la suite d’inondations.) Ce mardi, le conseil d’administration du groupe pétrolier et énergétique, réunie en assemblée générale, devait se pencher sur une augmentation du capital entre 25 et 80 milliards de dollars. «Cela reviendrait à accroître de près de 30 % les finances de Petrobras», résume un observateur, en réalité un diplomate français au Brésil.

EN PLEINE CAMPAGNE ELECTORALE

Lancé dans une vertigineuse fuite en avant, Petrobras doit trouver de quoi alimenter un plan quinquennal d’investissements, sur le territoire national, de 224 milliards de dollars. Si l’on prend en compte les remboursements de la dette accumulée, cela signifie - comme le résume le quotidien Valor – qu’il faut «pomper» sur le marché 96 milliards de dollars d’ici 2014. Comment résoudre une telle équation? La solution repose entre les mains du gouvernement du président Lula, détenant 40 % du capital et 70 % des droits de vote. Or, la voie dans laquelle semble s’engager Brasilia surprend et même déconcerte bien des spécialistes, économistes et hommes politiques, au moment même où la campagne électorale bat son plein. (Scrutin en octobre.) «L’Etat envisage de renforcer son emprise sur Petrobras», poursuit cet observateur sur place. Brasilia pourrait céder cinq milliards de barils, puisés dans les réserves de Petrobras, en échange d’actions de Petrobras.

LES RESERVES POURRAIENT TRIPLER

Ces grandes manœuvres heurtent d’autant plus toute un pan des milieux économiques et politiques que le gouvernement Lula procède, parallèlement, à une recapitalisation d’une banque publique, Banco do Brasil.

En fait, les Brésiliens veulent mieux tirer parti de leurs énormes richesses pétrolières, en partie inexploitées. Estimées à 14 milliards de barils, les réserves actuelles de laFédération brésilienne pourraient tripler, au gré des prospections entreprises au large des cotes, notamment ce point névralgique qu’est devenu l’Etat de Rio de Janeiro. A des profondeurs allant de 3.000 à 6.000 mètres sommeille ce que les Brésiliens appellent, avec une étincelle de fierté dans les yeux, «le pré sal» (le pré sel). Des gisements, à profusion, de pétrole, emprisonnés sous une épaisse armure de sel.

LES PERSPECTIVES DE L'INDUSTRIE EN SONT BOULeVERSEES

Le site d’infos en ligne UOL a donné une idée de cette manne: la production de pétrole dit «pre-sal» devrait atteindre un rythme journalier de 150.000 barils à partir en 2014, alors que la production totale frôlerait 4 millions. En 2020, Petrobras et ses partenaires pourraient extraire environ 1,2 millions de barils dans les régions côtières, la production nationale passant alors à 5,4 millions. Bien entendu, ce ne sont que des projections, mais toujours est-il que les découvertes en matière de prospection accumulées ces dernières années ont bouleversé les perspectives de l’industrie pétrolière au Brésil. Après avoir accédé à l’autosuffisance, ce pays songe à entrer dans le club des principaux exportateurs d’or noir à l’horizon 2030.

RECUL A L'INTERNATIONAL

Ombre à ce brillant tableau: toujours selon Valor, Petrobras semble délaisser son développement à l’international au profit du Brésil-même. Les investissements du pétrolier vert et or dans la trentaine de pays où il évolue (nombre d’entre eux sur le continent africain) sont en net recul : 11,5 milliards seront injectés dans ces lointaines filiales pendant le plan quinquennal en cours, contre 16,8 milliards précédemment. Explications à ce sujet de José Sergio Gabrielli, le président de Petrobras: «Nous préférons donner la priorité aux actions à court terme, celles sur notre propre territoire.»

http://www.usinenouvelle.com/article/lu ... ns.N134195

[Raminagrobis]

Lien Le Brésil veut investior 224 milliards de dollars d'ici 2020 en vue de doubler sa production de pétrole, ce qui en ferait sans doute le 3e producteur du monde après l'arabie saoudite et la russie.
Ca commence par une augmentation de capital de pétrobraz de 25 milliards.

[energy_isere]

BRASILIA 14 juillet (Reuters) - Le gouvernement brésilien a lancé mardi son appel d'offres pour la construction d'une ligne ferroviaire à grande vitesse entre Rio de Janeiro et Sao Paulo.

Le marché devrait représenter 19 milliards de dollars (15 milliards d'euros environ). Il constitue le projet d'infrastructure le plus ambitieux du pays.

Les entreprises intéressées ont jusqu'au 29 novembre pour faire parvenir leur dossier de candidature.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva souhaite que cette ligne soit opérationnelle pour les Jeux olympiques de 2016, qui seront organisés à Rio. Mais il est plus probable que les premiers trains appelés à relier les deux villes à 280 km/h ne circuleront pas avant 2017.

La ligne à grande vitesse mettra Rio et Sao Paulo, distantes de 530 km, à 90 minutes l'une de l'autre, contre une heure en avion et six heures par la route.

D'après le ministre brésilien des Transports Paulo Sergio Passos, des entreprises française, allemande, japonaise, sud-coréenne, espagnole et chinoise ont exprimé leur intérêt.

Le groupe français Alstom (ALSO.PA: Cotation), l'allemand Siemens (SIEGn.DE: Cotation) et le japonais Mitsui (8031.T: Cotation) seraient sur les rangs, selon les médias brésiliens.

Le vainqueur de l'appel d'offre sera connu le 16 décembre. (Fernando Exman et Bruno Peres, Henri-Pierre André pour le service français)

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt ... 7N20100713

[Raminagrobis]

très bien mais

Mais il est plus probable que les premiers trains appelés à relier les deux villes à 280 km/h ne circuleront pas avant 2017.

La ligne à grande vitesse mettra Rio et Sao Paulo, distantes de 530 km, à 90 minutes l'une de l'autre, contre une heure en avion et six heures par la route.

Heu là ca bugge : 530 km / 280 km/h = 113 minutes, sans le moindre rrêt et en accélérant/décélérant immédiatement

Il vole aux heures de pointes un avion tous les quart d'heures entre ces deux villes, ça fait partie des 5 lignes aériennes les plus fréquentées au monde. Donc énorme potentiel en termes de traffic.

[energy_isere]

La production mensuelle du Bresil chute légerement ( de 2.0 %) sur les deux derniers mois.
La production repasse juste sous les 2 millions de b/j.

http://af.reuters.com/article/energyOil ... 4920100719

[energy_isere]

Quand les nouvelles plates formes pétroliéres de Pétrobras font aussi tourner les industriels Francais :

Véolia retenu pour du desionisation d' eau de mer pour des plate formes offshores.
Cette eau sert essentiellement au forage. Il faut enlever les ions sulfates et autres ions divalents.

Veolia : contrat avec Petrobras au Brésil.

(CercleFinance.com) - Veolia Eau, à travers sa filiale Veolia Eau Solutions & Technologies (VWS), a remporté le contrat de fourniture d'une installation de traitement d'eau, dans le cadre du projet de Petrobras ' Papa Terra P63 ' (production pétrolière offshore) situé dans la région du Campos Basin, au Brésil. Il représente un chiffre d'affaires total estimé à environ 30 millions d'euros pour Veolia Eau.

Ce contrat de conception et de construction a été attribué par QUIP S.A., compagnie brésilienne en charge pour Petrobras de la réalisation de la plate-forme flottante (FPSO). C'est le second contrat de ce type à être attribué par QUIP S.A. à Veolia Eau Solutions & Technologies.

L'installation traitera l'eau de mer à l'aide d'une unité de prétraitement et d'un système d'élimination des sulfates et autres ions divalents (SRP), afin de produire une eau d'injection dont la qualité est primordiale pour la mise en pression du réservoir pétrolifère. L'unité fournira 54,054 m3/jour d'eau et sa livraison est prévue pour 2012.

[energy_isere]

Les industries brésiliennes plus dévoreuses d’énergie que jamais

Le 24 août 2010 Usine Nouvelle

Quelques mois avant les élections générales, le gouvernement Lula a publié des statistiques faisant état d’une flambée de la consommation d’électricité par le secteur industriel. Nombre de grandes entreprises réalisent d’importants investissements. Cette année, le PIB or et vert devrait croître de 6,6%.

De toute évidence, la première économie de la région latino-américaine a le vent en poupe. L’augmentation de la consommation d’électricité dans le secteur industriel pendant le mois de juillet 2010 a été la plus importante enregistrée par les autorités. Ce mois-là, les industries ont utilisé 15.900 kilowatt-heure (GW), une flambée de 13,7 % par rapport à juillet 2009. L’Entreprise d’études énergétiques (EPE), organe lié au ministère des Mines et Energies, fait le diagnostic suivant : «Conjugué à d’autres facteurs tels que les indices d’activité, cette évolution de la consommation d’électricité démontre que le Brésil se remet non seulement de la crise financière mondiale mais qu’il bénéficie aussi d’une accélération de la production et de l’activité économique en général».

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http://www.usinenouvelle.com/article/le ... is.N137050

[energy_isere]

suite de ce post viewtopic.php?p=275415#p275415 les vacances ayant passées,

Petrobras procède à une ouverture de capital record

Le 03 septembre 2010 Usine Nouvelle

Le géant brésilien cherche à accroître de 40 % sa valeur de marché, pour financer un ambitieux programme de prospection au large des côtes brésiliennes. Curieusement, selon les médias dans ce pays, la part du gouvernement dans le capital du groupe pétrolier s’en trouverait renforcée.



Soixante-quatre milliards de dollars (49,8 milliards d'euros) : c’est l’apport de sang frais que Petrobras espère obtenir grâce à l’augmentation de capital annoncée officiellement le 3 septembre 2010. Cette augmentation représente 40 % de la valeur de la compagnie, un joyau qui vaut son pesant d’or et surtout de pétrole : 150 milliards de dollars.

En réalité, une telle manœuvre viserait à renforcer la part des fonds publics dans ce groupe pétrolier parmi les plus importants au monde. Selon le site UOL, ancré à São Paulo, «le gouvernement pourrait s’octroyer la moitié de Petrobras». Il s’agirait d’élever à 50 % la part de l'Etat dans le capital, alors qu’elle «se limite» aujourd’hui à 39,8 %. Pour ce faire, les autorités fédérales peuvent avoir recours à plusieurs institutions ayant le bras long financièrement : en particulier la Caixa Economica, un énorme groupe bancaire public, la Banque de Développement Economique et Social, etc.

C’est le gouvernement Lula (au pouvoir depuis 2002) qui a modifié la législation sur le pétrole, car une plus large participation de l’Etat dans le capital de la compagnie lui permettra de percevoir davantage de «royalties» sur l’exploitation des nouveaux gisements.

Les Brésiliens veulent mieux tirer parti de leurs gigantesques richesses pétrolières. Estimées actuellement à 14 milliards de barils, les réserves de la Fédération brésiliennes pourraient bien tripler au fil des prochaines années si les prospections entreprises au large des côtes portent tous leurs fruits. A des profondeurs entre 3.000 et 6.000 mètres sommeillent des gisements, à profusion, de pétrole dissimulés sous une épaisse carapace de sel.

http://www.usinenouvelle.com/article/pe ... rd.N137716

[energy_isere]

Le Brésil multiplie les contrats pour renforcer son industrie militaire :

Le Brésil a signé un nouvel accord de coopération militaire avec le Royaume-Uni cette semaine confirmant sa volonté d'asseoir sa puissance au niveau régional et de renforcer son industrie de défense.

Brasilia envisage notamment d'acheter 11 embarcations à Londres, à condition d'obtenir des transferts de technologie suffisants, comme dans ses précédents partenariats du même genre conclus avec les Etats-Unis, l'Italie, la Russie, la Pologne et surtout la France.

Le géant sud-américain (193 millions d'habitants) a déjà acheté à Paris quatre sous-marins d'attaque Scorpène et la coque d'un cinquième qui sera dotée d'un propulseur nucléaire développé la marine brésilienne, ainsi que 50 hélicoptères de transport EC-725 assemblés au Brésil.

En outre, le Rafale du constructeur français Dassault est le favori d'un appel d'offres géant pour l'achat de 36 avions de chasse, dont le résultat est attendu d'ici la fin d'année.

Le but du Brésil est non seulement de rénover ses équipements militaires vieillissants mais aussi de protéger son immense territoire et ses ressources naturelles, en particulier ses gigantesques réserves de brut en eaux très profondes qui pourraient le transformer en géant pétrolier.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva, qui quittera le pouvoir le 31 décembre, entend aussi accompagner son ambitieuse politique diplomatique en Amérique latine et dans le reste du monde.

Le Brésil "a besoin de consolider son pouvoir de dissuasion pour appuyer ce nouveau rôle", estime Sabrina Medeiros, professeur de relation internationales à l'école de guerre navale.

Pour cela, le pays entend aussi reconstituer une industrie de défense de pointe, lui permettant d'être autosuffisant en matière militaire.

Sa nouvelle stratégie de défense adoptée en 2008 se fonde ainsi sur le principe que tout achat d'équipement étranger doit inclure un transfert de technologies permettant à terme au Brésil de produire lui-même ce matériel.

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http://www.boursorama.com/infos/actuali ... e08658aec3

[energy_isere]

Ah ! Des nouvelles de l' augmentation de capital de Petrobras dont j' avais parlé le 3 septembre.

Petrobras porte son augmentation de capital à 60,6 milliards :

SAO PAULO/RIO DE JANEIRO (Reuters) - Le géant pétrolier brésilien Petrobras a annoncé vendredi que son augmentation de capital, déjà l'une des plus importantes jamais lancées, pourrait atteindre l'équivalent de 60,6 milliards d'euros, ce qui suggère que l'opération suscite une forte demande.

L'option de surallocation (greenshoe) pourrait porter sur 940 millions d'actions supplémentaires, au lieu des 564 millions prévues au départ, a précisé le groupe.

Ce relèvement pourrait signifier que les investisseurs ne sont pas préoccupés par la perspective de l'accord d'échange "pétrole contre actions" de 43 milliards de dollars conclu avec les pouvoirs publics, un arrangement qui, pour certains analystes, pénalise les actionnaires privés du groupe.

"C'est bon signe: cela pourrait signifier qu'un gros acheteur, comme un fonds souverain, a exprimé son intérêt", a commenté Marcio Macedo, gérant d'Humaita Investimentos à Sao Paulo.

L'action préférentielle Petrobras, le titre du groupe le plus traité, cédait 0,23% à 26,30 reals dans l'après-midi à la Bourse de Sao Paulo.

Au début du mois, le groupe avait annoncé son intention d'émettre 1,59 milliard de nouvelles actions préférentielles et 2,17 milliards d'actions ordinaires (hors option de surallocation).

Aux cours de clôture de jeudi, ces émissions représenteraient un montant global de 107 milliards de reals (47,8 milliards d'euros).

Le prix d'émission des nouveaux titres doit être fixé le 23 septembre, moins de deux semaines avant le scrutin présidentiel au Brésil.

L'opération, qui devrait se traduire par une augmentation de la participation de l'Etat au capital de Petrobras, vise à financer une partie des projets d'investissement de Petrobras sur les cinq prochaines années, qui représentent un budget total de 172 milliards d'euros.

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 8328944507