La Russie

[Rafa]

- Nie nazvatie menia "tovarisch", gaspodin!
- Nie nazvatie menia "gaspodin", tovarisch!

traduction SVP ! Je sens que ça doit être drôle...

Il y a peut-être des erreurs, je ne parle pas russe;
mais c'est sensé dire:
- Ne m'appellez pas "camarade", monsieur!
- Ne m'appellez pas "monsieur", camarade!
j'ai pris ça d'un film (sous-titré), j'avais trouvé la replique interessante.

[MadMax]

Explosions d'un gazoduc: la Géorgie, privée de gaz, accuse la Russie de "sabotage"

(22/01/2006 18:23)
TBILISSI (AFP)

Le président géorgien Mikheïl Saakachvili a accusé dimanche la Russie d'être derrière les explosions sur son gazoduc alimentant la Géorgie et l'Arménie --qui se retrouvent privées de gaz russe en plein hiver--, suscitant la colère de Moscou qui y voit de "l'hystérie".
"La Géorgie a été l'objet d'un grave sabotage de la part de la Fédération de Russie", a déclaré à la télévision géorgienne M. Saakachvili, fustigeant le "chantage" ainsi exercé, d'après lui, par Moscou.
"Nous avons longtemps entendu des menaces d'hommes politiques russes selon lesquelles nous pourrions nous retrouver sans lumière et sans gaz (...) et maintenant cela est arrivé, au moment où la Géorgie connaît son hiver le plus froid", a ajouté le président pro-occidental, dont l'arrivée au pouvoir en janvier 2004 a marqué une forte dégradation des relations russo-géorgiennes.
Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié d'"hystériques" les accusations du président Saakachvili, évoquant l'utilisation de cet incident dans le cadre d'une "campagne antirusse".
Par ailleurs, une troisième explosion, également en Russie, a endommagé une importante ligne alimentant la Géorgie en électricité russe, entraînant des coupures de courant dimanche soir en Géorgie.
"L'électricité a été coupée à toutes les grandes entreprises et la population reçoit de l'électricité par intermittence", a déclaré le vice-ministre géorgien de l'Energie, Aleko Khetagourov.
Par rapport à la consommation journalière normale d'électricité de la Géorgie, qui est de 1.600 mégawatts, "le déficit actuel est de 250 mégawatts", dont 50 pour la capitale Tbilissi, a-t-il ajouté.
Le Parquet russe a évoqué un "sabotage" concernant les explosions sur le gazoduc et annoncé la découverte des "restes d'un engin explosif artisanal".
"Si cette explication se confirme, alors il s'agit de sabotage", a déclaré le porte-parole du Parquet dans le Caucase russe, Sergueï Prokopov.
Les explosions se sont produites sur le gazoduc Mozdok-Tbilissi, dans le Caucase russe, non loin de la frontière avec la Géorgie, selon les autorités russes, qui ont ainsi justifié la fermeture des vannes.
En dénonçant un sabotage, le président Saakachvili a donné une dimension politique à ce début de crise, qui survient à un moment où la Géorgie et l'Arménie sont sous le coup de la décision de Moscou d'augmenter de façon draconienne le prix du gaz à destination des pays de l'ex-URSS enclins à quitter la sphère d'influence russe.
Une volonté ayant conduit au conflit gazier avec l'Ukraine, lors duquel le groupe gazier russe Gazprom semi-public n'avait pas hésité, faute d'un accord, à couper le gaz à Kiev le 1er janvier dernier.
La Géorgie --qui bénéficiait jusqu'ici de gaz russe bon marché comme de nombreuses ex-républiques soviétiques-- dépend étroitement de la Russie pour ses livraisons de gaz, dont le prix vient d'augmenter fortement pour presque doubler à 110 dollars les 1.000 m3 sur décision de Moscou dès ce mois-ci.
Le président arménien Robert Kotcharian, pourtant réputé fidèle à Moscou, est quant à lui arrivé dimanche en Russie pour des discussions avec Vladimir Poutine, qui doivent notamment porter sur la forte hausse des prix du gaz.
Le risque de pénurie de gaz est d'autant plus inquiétante pour la Géorgie et l'Arménie que le ministère russe des Situations d'urgence a évoqué un possible délai de plusieurs jours pour réparer le gazoduc, en raison des conditions météorologiques difficiles dans les montagnes du Caucase.
Dimanche, les 2 pays puisaient dans leurs réserves et l'effet du froid ne touchait pas encore la population.
Les autorités arméniennes et géorgiennes ont cependant mis en garde contre des restrictions de chauffage.
Le vice-ministre géorgien de l'Energie a assuré que le pays disposait de réserves pour 24 heures et évoqué la possible importation de gaz supplémentaire d'Azerbaïdjan ou d'Iran d'ici à quelques jours.
En Arménie, la société de distribution de gaz Armrosgazprom a appelé à économiser l'énergie.

[MadMax]

La Russie enquête sur plusieurs employés de l'ambassade britannique pour espionnage


2006-01-23 18:55:37



MOSCOU, 23 janvier (XINHUANET) -- Les agences de sécurité russes enquêtent actuellement sur plusieurs employés de l'ambassade britannique pour espionnage, a rapporté la chaîne de télévision d'Etat russe, Rossiya.

Selon l'information diffusée dimanche soir, citant plusieurs fonctionnaires des Services de sécurité fédéraux, l'agence, principal organe de sécurité interne de Russie, a découvert plusieurs instances d'espionnage liées à des travailleurs de l'ambassade britannique.

Rossiya a montré des copies de documents selon lesquels la Grande-Bretagne avait transféré de l'argent aux organisations non gouvernementales (ONG) travaillant en Russie.

Dans une déclaration, le Foreign Office britannique a rejeté les allégations, indiquant que ses transactions avec les ONG russes étaient incorrectes.

"Il est bien connu que le gouvernement britannique a soutenu financièrement des projets appliqués par les ONG russes dans le domaine des droits de l'homme et de la société civile. Toute notre aide est donnée ouvertement et vise à soutenir le développement d'une société civile saine en Russie", dit la déclaration.

Le chef du Service de sécurité fédéral russe a accusé l'année dernière les Etats-Unis et d'autres services de renseignement étrangers d'espionner la Russie par le biais des ONG et de fomenter des bouleversements politiques dans les républiques de l'ex-Union soviétique.

En vertu de la loi signée début janvier par le président russe Vladimir Poutine, les ONG font face à des règlements stricts sur leur financement et leurs activités.

[alan]

Quand les ruskoff ne savent vraiment plus quoi inventer..

Une histoire abracadabrante tout droit sortie d'un vieux roman d'espionnage… La ficelle est un peu grosse…les ruskoff ne savent vraiment plus quoi inventer pour se faire remarquer..
Il ne manque plus que Roger Moore dans leur histoire..

A mon avis, ils n'ont pas été sevrés de leur télé quand ils étaient gamin..
Et si on leur offrait l'intégrale de : " Chapeau melon et bottes de cuir" , "Amicalement votre", "Des agents très spéciaux" et surtout de "Mission impossible"!!! ça les occuperait un moment !

Le FSB a démasqué un groupe d'espions britanniques qui agissait sous le couvert de l'ambassade

23/01/2006 13:19
http://fr.rian.ru/russia/20060123/43140086.html
MOSCOU, 23 janvier - RIA Novosti.

Le Service fédéral de sécurité de Russie (FSB) a démasqué un groupe d'espions britanniques qui agissait sous le couvert de l'ambassade et entretenait des contacts avec des organisations de défense des droits de l'homme.
Le "finale" de l'opération conduite par les services de contre-espionnage à Moscou cet hiver a été diffusé par la chaîne de télévision Rossia dans l'émission "Envoyé spécial" d'Arkadi Mamontov.
"A la fin de l'année dernière, les agents du FSB ont dépisté un groupe d'espions britanniques qui agissait sous le couvert de leur ambassade", ont annoncé les auteurs de l'émission.
C'était une opération inédite. Les agents ont découvert des moyens techniques inhabituels utilisés par les Britanniques pour la première fois de toute l'histoire des services secrets.
"Qui plus est, l'un des diplomates espions avait des contacts avec des organisations non gouvernementales russes", soulignent les auteurs de l'émission.
A l'heure actuelle, il y a en Russie des milliers d'ONG dont 92 seulement sont officiellement enregistrées auprès du ministère de la Justice. La plupart des ONG ont été créées et fonctionnent sous le patronage d'organisations publiques et sociales des Etats-Unis et de leurs alliés de l'OTAN, a annoncé l'attachée de presse du FSB, Diana Chemiakina.
L'attention des agents du FSB a été attirée par "quatre prétendus diplomates britanniques" dont le secrétaire archiviste de l'ambassade du Royaume Uni, Christopher Pirt, 30 ans, qui travaille en Russie depuis 2002 et s'est montré très actif. Il a été filmé en automne 2005 près d'une cachette dans le square d'un quartier périphérique de Moscou.
"La cachette avait l'air d'un caillou. Nous avons d'abord cru que c'était un conteneur traditionnel mais lorsqu'il a été examiné de près on a constaté que la "pierre" renfermait un dispositif électronique", a expliqué aux journalistes de la télévision un agent du FSB.
La "pierre" n'avait aucune fissure ni trou mais n'avait pas le poids d'un caillou. La radiographie a mis en évidence son contenu : des piles et un récepteur-émetteur fixés à la paroi par des vis spéciales pour empêcher toute action extérieure, le tout était rendu étanche avec une matière particulière pour éviter le contact avec l'humidité. L'engin utilisait une nouvelle technique d'espionnage.
Le principe en est pourtant très simple. Un homme recruté par les services d'espionnage britanniques en Russie, muni d'un ordinateur de poche, passait à proximité de la "pierre" qui lisait l'information mémorisée sur son appareil. Un certain temps après, un agent britannique travaillant sous le couvert de son ambassade refaisait le même chemin pour charger sur son ordinateur de poche l'information mémorisée par la "pierre".
Les séances ne duraient qu'une ou deux secondes à 20 mètres de distance. Tout l'automne, l'activité a été très animée autour de la "pierre". Un autre employé de l'ambassade britannique a commencé à se manifester dans les parages : le secrétaire archiviste Andre Fleming, 32 ans, agent en Russie depuis 2004.
"L'électronique semblait avoir des à-coups et c'est peut-être pour cette raison que les visites de la cachette par les diplomates britanniques étaient devenues très fréquentes", a estimé le porte-parole du FSB.
C'est le deuxième secrétaire de l'ambassade britannique Marc Doe, déguisé en touriste, muni d'un sac à dos et coiffé d'un bonnet, qui a récupéré la "pierre" après s'être assuré que personne ne le voyait.
Marc Doe, 27 ans, a fait des stages dans le territoire de Krasnoïarsk et à Oulianovsk et parle bien le russe. Après avoir achevé ses études universitaires, il a été recruté par les services de renseignements et désigné "non seulement deuxième secrétaire de l'ambassade mais aussi comme coordinateur de la Fondation des potentialités globales auprès du Foreign Office. Cela veut dire qu'il supervisait certaines ONG russes. L'agent Doe avait une fonction qui l'obligeait à recruter des Russes. Il disposait de moyens illimités pour contacter de nombreuses personnalités publiques russes. C'est par lui que certaines OGN recevai??t leur financement, selon les auteurs de l'émission.
Les agents ont montré plusieurs titres de paiement.
"Ce document a été établi le 27 octobre 2004 par Marc Doe. Le paiement a été effectué en octobre 2004 au profit du Groupe d'Helsinki de Moscou. La somme : 23 000 livres sterling. Signé Marc Doe, ambassade de Grande Bretagne à Moscou, service politique", a expliqué le porte-parole du FSB.
Un autre document montré à la télévision était daté du 18 janvier 2006 : "L'argent a été versé à la Fondation Eurasia pour le développement des journaux indépendants à faible tirage : 5 719 livres sterling. Coordonnées : ambassade britannique à Moscou, service politique, signé Marc Doe".
Les auteurs de l'émission soulignent que par son activité cet espion qui agissait sous le couvert de l'ambassade britannique a discrédité une bonne idée.
La déclaration de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, à Kiev le 7 décembre 2005 ajoute du piquant à la situation. Elle a critiqué la Russie pour sa loi sur les ONG. "Nous sommes préoccupés et le gouvernement des Etats-Unis exprime son inquiétude à tous les niveaux. Nous voudrions espérer que la Russie comprendra l'importance des organisations non gouvernementales", a-t-elle déclaré.
De l'avis des auteurs de l'émission, les Anglais et certaines autres missions diplomatiques accréditées en Russie devront maintenant vérifier avec plus de soin qui travaille avec les organisations sociales russes et quelles sont les activités de ces personnes.
L'ambassade de Grande-Bretagne s'est refusée à commenter l'émission télévisée.
"Je vous recommande de venir demain pour cette question. A l'heure actuelle il n'y a personne pour vous répondre (au téléphone)", a dit au correspondant de RIA Novosti l'agent de permanence de l'ambassade.

Le FSB s'est emparé d'une "boîte à lettres électronique" des services de renseignements britanniques - LEAD
23/01/2006 15:22 http://fr.rian.ru/russia/20060123/43140086.html
MOSCOU, 23 janvier - RIA Novosti. Le FSB s'est emparé d'une "boîte à lettres électronique" installée par les services de renseignements britanniques, a annoncé lundi aux journalistes accrédités à Moscou le directeur du Centre des relations publiques du Service fédéral de sécurité le colonel Serguéi Ignatchenko.
"Le FSB s'est emparé d'un appareil électronique sophistiqué des services de renseignements britanniques utilisé pour assurer la liaison avec les agents en poste à Moscou", a-t-il déclaré.
L'appareil électronique des services secrets britanniques était réalisé sous forme de pierre, selon la même source.
"Cette cachette est un know-how des renseignements britanniques, il a été saisi par les agents de contre-espionnage russes", a poursuivi Serguéi Ignatchenko.
En fait, les Anglais ont inventé un nouveau mode de liaison. L'appareil peut être placé n'importe où et un agent passant à proximité peut lui envoyer des informations. Il est capable de recevoir et de transmettre des informations à une distance de 20 mètres et la liaison ne dure que deux secondes.
"Un certain temps après, un autre agent arrive sur les lieux et lit l'information enregistrée. C'est une invention inédite", a souligné le porte-parole du FSB.
"Les agents anglais ont placé l'appareil dans un quartier de Moscou. Peu après, il a donné des signes de défaillance et ils l'ont récupéré", a-t-il ajouté.
"Parallèlement, les agents du FSB cherchaient d'autres cachettes dans la ville qui a été quadrillée à cet effet. Ils ont découvert une autre pierre électronique qu'ils ont saisie", a indiqué le directeur du Centre des relations publiques du FSB.

[alan]

La réalité de la russie ne prête malheureusement pas autant àrire que ce qui figure dans l'article précédent ...

L'Etat russe est passé entre les mains d'une corporation qui échappe au contrôle de ses propriétaires nominaux: les citoyens de la Russie.

Le Kremlin mène la Russie dans une impasse historique
Andreï Illarionov
23/01/2006 13:49 MOSCOU, 23 janvier
- RIA Novosti.
http://fr.rian.ru/russia/20060123/43137386.html

L'Etat russe est passé entre les mains d'une corporation qui échappe au contrôle de ses propriétaires nominaux: les citoyens de la Russie.
Ce qui détermine principalement le statut de membre de la corporation, ce ne sont pas l'expérience, le professionnalisme et les mérites envers la Patrie, mais la loyauté envers la corporation.
L'encouragement principal des membres de la corporation est leur admission au sein d'une compagnie publique, dont le capital indique très précisément la place attribuée dans la hiérarchie corporative, écrit dans le Kommersant l'ex-conseiller économique du président russe Andreï Illarinov.
Les compagnies publiques sont devenues les instruments principaux de l'Etat corporatif.
Appliquant le principe fondamental de l'Etat corporatif consistant à privatiser les bénéfices et à nationaliser les pertes, elles sont passées aux interventions massives dans le secteur privé: Youganskneftegaz, Sibneft, Power Machines, etc.
Si les objectifs de la modernisation sont retirés de l'ordre du jour, si les réformes sont arrêtées, même dans leur variante simplifiée, si le comportement de l'Etat dans l'arène internationale suscite une tempête d'indignation dans le monde, cela signifie que la corporation ne défend pas les intérêts de la Russie.
La comparaison entre les dépenses prévues pour les projets nationaux en 2006 (environ 5 milliards de dollars) et les dépenses effectuées l'année dernière par les compagnies d'Etat pour de nouveaux actifs (23 milliards de dollars) montre le mieux ce qu'est l'orientation principale de la corporation et ce qu'est une manœuvre visant à détourner l'attention.
Ce n'est rien d'autre que le choix conscient en faveur du modèle social des pays du tiers monde. Le modèle économique et politique actuel du développement de la Russie est une impasse historique. Aucun pays ayant emprunté cette voie n'est devenu ni plus riche ni plus fort, ni plus développé.
L'absence de démocratie n'abroge pas le changement de pouvoir. Cela arrive malgré tout. Mais on peut agir dès aujourd'hui. On peut commencer à faire ce que les autorités post-soviétiques n'ont pas fait en quinze ans en oeuvrant pour atteindre l'objectif principal de l'ordre du jour national: séparer l'Etat des citoyens.
On peut s'en séparer en lançant une campagne de non-participation des citoyens aux affaires de l'Etat corporatif. En agissant ainsi, on peut commencer le rétablissement - non pas par l'Etat, mais par la société - des libertés civiles, politiques et économiques.

[alan]

Et maintenant, si vous voulez savoir à quelle sauce le grand méchant loup va tous nous manger,
Poutine vous l'annoncera le 31 janvier dans sa conférence annuelle
( ce ne sera que la 5è depuis 2001 !! )
L'article est en allemand, et oui, Ria Novosti traduit surtout en allemand, anglais, et un peu en français...Désolé pour la traduction, mais je n'ai pas le temps.. ( il existe de très bons "traducteurs en ligne" pour ceusses qui ont le temps.... )

Putin gibt am 31. Januar Pressekonferenz für in- und ausländische Journalisten
24/01/2006 13:09 MOSKAU, 24. Januar (RIA Novosti).

Russlands Präsident Wladimir Putin wird am Dienstag, dem 31. Januar, im Kreml eine Pressekonferenz für in- und ausländische Journalisten geben.
Dies wird die 5. Pressekonferenz dieser Art sein.

Wie RIA Novosti erfuhr, wird der Staatschef dabei auf Fragen sowohl zur Innen- als auch zur Außenpolitik antworten.

Bei den vorangegangenen Pressekonferenzen hatte er sich auch zu Fragen persönlichen Charakters geäußert.

Seine erste große Pressekonferenz hielt Putin im Vorfeld eines G8-Gipfels im Juli 2001 ab. Damals nahmen rund 400 Journalisten daran teil. Beantwortet wurden 22 Fragen.

Die bevorstehende Pressekonferenz wird die zweite sein, die im Winter veranstaltet wird.
Die 2. und die 3. Pressekonferenzen fanden im Sommer statt, während Ende des Jahres direkte Fernsehgespräche des Präsidenten mit Russlands Einwohnern stattfanden.
Inzwischen wurden allerdings die TV-Livegespräche auf den Sommer verlegt.
Anmeldungsanträge der ausländischen Journalisten (Name und Vorname in lateinischer und kyrillischer Schreibweise,
Bezeichnung des jeweiligen Presseorgans, Funktion (Foto- und Fernsehausrüstungen werden extra angegeben),
Nummer der Akkreditierungskarte des Außenministeriums und jeweiliges Land) sind bis Donnerstag 17.00 Uhr
an die Fax-Nummern 206 90 00 bzw. 206 73 77 bzw.
an die Email-Adresse accredit@gov.ru zu senden.
Auskunft unter den Telefonnummern 985 37 60, 206 33 07 bzw. 206 90 44.

[glorb]

A Alan >

Moi je crois que le gouvernement russe sait au contraire très bien à quoi s'en tenir face aux anglais et aux américains. Ils ont vu le coup de la révolution orange fomentée par les pays anglo-saxons en Ukraine. Et ils n'ont pas envie que ça se reproduise chez eux.

Or, effectivement, le financement de pseudo révolutionnaires par le biais des ONG, est une des méthodes utilisée pour avoir du personnel le jour J (comme en Ukraine quoi). C'est logique, c'est évident. C'est une méthode normale pour destabiliser un pays. Ce n'est pas du tout de la paranïoa que de penser ça.

[alan]

"Réserves" russes: Croissance de 110% en gaz et de 60% en pétrole en 2005!!

Russia's gas reserves grow 110%, oil reserves 60% in 2005
24/01/2006 15:42
MOSCOW, January 24 (RIA Novosti) –

The growth of natural gas reserves in Russia exceeded output for the first time since 2000, hitting 110%, while oil reserves grew 60% in 2005, the Federal Agency for the Management of Mineral Resources said Monday. "The estimated output in 2005 was: oil and condensate - 470 million metric tons [about 9.4 million barrels per day], gas - 600 billion cubic meters," the agency said in a statement. Natural gas reserves grew by 660 bln cu m, and oil reserves by 285 million metric tons [about 5.7 million bbl/d].
Federal budget expenditures on oil and gas prospecting totaled 4.47 billion rubles ($159 million) in 2005 against 2.25 billion rubles ($80 million) in 2004, the agency said.
Most of the prospecting work was conducted in eastern and western Siberia, in the Arctic seas and in the Okhotsk, Caspian, Azov and Black seas.
According to the agency, the bulk of additional natural gas reserves was discovered through prospecting conducted by energy giant Gazprom at the Shtokman deposit in the Barents Sea, by the state-run Rosneft oil company at Vankor (Krasnoyarsk Territory) and Priobskoye fields (the Khanty-Mansiisk Autonomous Area), and by LUKoil also in Khanty-Mansiisk.
"The federal expenditures on prospecting [in 2006] will increase by 60% to 7.32 billion rubles ($261 million)," the statement said.

[Tiennel]

Curieux de voir comment réagira l'ASPO... Les Russes continuent à faire beaucoup de prospection, je pense, donc leurs réserves peuvent continuer à évoluer positivement. Mais il doit y avoir un peu de maskirovka dans cette annonce également

[alan]

Edito du Monde Restauration russe
LE MONDE | 24.01.06 | 13h19

Par un concours de circonstances qui ne peut être totalement fortuit, les autorités russes rendent publique une affaire d'espionnage impliquant des Britanniques en poste à Moscou et des organisations non gouvernementales au moment même où Vladimir Poutine signe une loi restreignant la liberté d'action de ces ONG.

Quelle que soit la véracité des faits reprochés aux diplomates de Sa Majesté, la ficelle est un peu grosse. Il s'agit pour le Kremlin de discréditer les ONG russes qui tentent de faire respecter les droits de l'homme dans un pays qui n'en a jamais fait grand cas.

Quinze ans après la chute du communisme, la justice reste aux ordres du pouvoir politique et de la police. Les quelques avancées démocratiques qui avaient eu lieu à la fin de la présidence de Mikhaïl Gorbatchev et sous le règne de Boris Eltsine dans les années 1990 sont peu à peu rognées. M. Poutine a utilisé la "menace terroriste" — la guerre en Tchétchénie — et l'indignation de la population contre l'enrichissement éhonté des oligarques qui ont fait main basse sur les ressources naturelles de la Russie pour rétablir un régime autoritaire.

Les élections ont été manipulées pour pratiquement éliminer l'opposition de la Douma (Parlement). Les gouverneurs régionaux élus ont été remplacés par des hommes nommés par le Kremlin. Les émissions critiques de la télévision ont été supprimées les unes après les autres, tandis que des groupes proches du pouvoir reprenaient le contrôle de la presse écrite.

En voulant restreindre les activités des ONG, qui depuis la fin de l'URSS ont tenté de suppléer à l'absence de société civile, M. Poutine s'attaque à un des derniers lieux de pensée et d'action indépendants de l'Etat. Il y met les formes, se permet même d'adoucir la loi votée à la Douma par une majorité aux ordres, tente de montrer, en liant ONG et espionnage, qu'il défend les intérêts supérieurs de la nation.

Ce stratagème ne devrait tromper que les naïfs qui croient mener une grande stratégie planétaire en se pâmant devant la "nouvelle démocratie russe". Les Occidentaux ont sans doute besoin du soutien de Moscou pour empêcher la nucléarisation de l'Iran ou pour leurs approvisionnements en gaz.
Ce n'est pas une raison pour fermer les yeux sur la politique de restauration autoritaire et impériale mise en oeuvre par le chef du Kremlin.
La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a averti M. Poutine qu'en tant que président du G8 — le groupe des grandes nations industrialisées et supposées démocratiques — il devra faire face à des questions sur sa conception des libertés, quand il recevra ses pairs cet été à Saint-Pétersbourg.

Il arguera sans doute que tout se passe dans la légalité. Il y a des précédents. Staline n'avait-il pas écrit, en 1936, "la Constitution la plus démocratique du monde" ?

Article paru dans l'édition du 25.01.06

[alan]

Réponse à Gloob: suite à ton commentaire, sur le fond, je partage ton avis.. sur l'infiltration des pays de l'Est ( valable aussi pour l'Amérique du sud et l'Afrique, et le reste du monde, Afghanistan,Pakistan, Indonésie, et j'en passe...)par les ONG et les organisme religieux, si ce n'est que la manière dont les russes répondent n'est pas des plus "fines". Mais, après tout, n'est ce pas la, souvent, le propre des russes..

[alan]

Le FSB a avancé des arguments en faveur de la loi sur les ONG

24/01/2006 14:18 MOSCOU, RIA Novosti Vremia novostei

Les services secrets de Russie ont essayé de montrer aux citoyens que les autorités avaient d'excellentes raisons de vouloir durcir la législation à l'égard des ONG.

Plus de dix ONG se sont retrouvées au centre du scandale d'espionnage qui a éclaté, selon le FSB, le premier jour du travail officiel de la Chambre civile, dont les membres ont prié instamment, mais en vain, la Douma (chambre basse du parlement russe) et le président de reporter temporairement l'adoption de la loi la plus controversée de la dernière session.

Pour l'instant, aucune des organisations sociales russes, pour l'essentiel les organisations de défense des droits de l'homme, n'est inculpée officiellement de collusion avec les agents de renseignements britanniques récemment démasqués.

Cependant, la présentation par une chaîne publique de télévision des ordres de paiement signés par les employés de l'ambassade britannique accusés d'espionnage et adressés au groupe d'Helsinki de Moscou et à d'autres organisations prestigieuses témoigne nettement que l'opération spéciale du FSB visait non seulement à démasquer les espions agissant sous une couverture diplomatique.

Les accusations de ce genre sont appelées à prouver que le pays a besoin d'un département spécial chargé de contrôler la société civile, a déclaré Youri Djibladze, chef du Centre de développement de la démocratie et de défense des droits de l'homme qui est également mentionné dans les documents appropriés en tant que destinataire de l'argent reçu des espions britanniques.

"Nous sommes contraints non pas de lutter contre la loi sur les ONG, mais de nous justifier", déplore-t-il.

Il se peut que chaque livre sterling provenant de Grande-Bretagne ne fasse pas l'objet d'un contrôle rigoureux, malgré la promesse d'un représentant du FSB de tirer au clair les objectifs du financement étranger des ONG, vu l'ampleur d'un tel travail.

Selon le membre de la Chambre civile Iaroslav Kouzminov, recteur du Haut collège d'économie, les ONG qui fonctionnent en Russie reçoivent de leurs sponsors étrangers plus de 400 millions de dollars par an.

De plus, l'objectif principal poursuivi par l'opération spéciale de contre-espionnage peut être considéré comme atteint:

Désormais, en réponse à toutes les critiques de la loi signée le 10 janvier par Vladimir Poutine qui durcit le contrôle de l'Etat sur les ONG, on peut présenter la pierre truffée d'appareils d'espionnage...

[mehdiclean]

il faut être honnête, tout le monde sait bien que les occidentaux, américains en tête, se servent de pseudo-ONG et d'eglises évangéliques missionnaires, comme têtes de pont à leurs activités d'espionnage et de déstabilisation dans les pays ou les régions stratégiques...
c'est normal que les russes se défendent.

[MadMax]

L'État pourrait augmenter sa participation dans le capital d'Alrosa

20:42 | 24/ 01/ 2006


MOSCOU, 24 janvier - RIA Novosti. Le cabinet russe procède actuellement à l'évaluation des actifs d'Alrosa, premier diamantaire russe, pour étudier la possibilité d'augmenter sa participation dans le capital de cette compagnie, a annoncé le directeur de l'Agence fédérale de gestion des biens fédéraux, Valeri Nazarov, dans une interview mardi à RIA Novosti.

Alrosa est l'un des principaux producteurs mondiaux de diamants (23%). Ses principaux actionnaires sont l'Agence fédérale de gestion des biens fédéraux (37%), le gouvernement de la république russe de Iakoutie (32%), les travailleurs (23%) et les collectivités locales (8%).

Plus tôt, le gouverneur du territoire de Krasnoïarsk (Sibérie orientale), Alexandre Khloponine, n'excluait pas une fusion entre Alrosa et Norilsk Nickel, numero un mondial du nickel. "On analyse actuellement à différents niveaux une possibilité de fusionner Alrosa et Norilsk Nickel de façon à ce que l'État détienne 25% du nouveau consortium, et les actionnaires les 75% restants", indiquait-il le 14 janvier dernier sur les ondes d'une radio de Krasnoïarsk.

Citant plusieurs banquiers réputés agissant à Moscou, le quotidien britannique Times écrivait samedi que "l'État pourrait reprendre d'ici 2 ans le contrôle de Norilsk Nickel", notamment en octroyant un crédit au diamantaire Alrosa qui achèterait la compagnie métallurgique. Informations démenties à plusieurs reprises par les autorités russes et Norilsk Nickel.

Pétrole, gaz, diamants, nickel...
Pourquoi s'encombrer de dollars ?

[diego]

il faut être honnête, tout le monde sait bien que les occidentaux, américains en tête, se servent de pseudo-ONG et d'eglises évangéliques missionnaires, comme têtes de pont à leurs activités d'espionnage et de déstabilisation dans les pays ou les régions stratégiques...
c'est normal que les russes se défendent.

ils ne sont pas les seuls à faire de l'humanitaire "intéressé".