
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar ... -est-78923Aujourd’hui Fallujah en Irak, c’est pire que l’après Hiroshima au Japon
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http://www.enerzine.com/15/10134+produc ... irak+.htmlProduction électrique : Alstom s'accorde avec l'Irak
Patrick Kron - le PDG d'Alstom - a signé mercredi à Bagdad avec le Ministre du Pétrole et de l'Electricité, en présence du Premier Ministre irakien, un accord de coopération portant sur le développement et la modernisation des infrastructures de production d’électricité en Irak.
Cet accord concerne trois projets principaux. Tout d'abord, le premier projet porte sur la fourniture clés en main d’une centrale électrique conventionnelle au fuel, couvrant l'ingénierie, l'approvisionnement et la construction.
Cette installation, comprenant 3 unités de 400 MW chacune, sera située à Bassorah, dans le sud du pays. Le projet prévoit également la livraison de postes électriques de 400 kV et 132 kV.
Ensuite, le deuxième projet couvre la réhabilitation de la centrale électrique à gaz de 180 MW de Najaf, équipée de 3 turbines à gaz de type GT13D.
Enfin, le troisième projet prévoit la livraison par Alstom de plusieurs postes électriques de 400 kV et 132 kV sur différents sites en Irak.
(src : Alstom)
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... FRPgajakTQL'essentiel des troupes américaines hors d'Irak fin août, "comme promis", dit Obama
AFP 02 Aout 2010
ATLANTA — L'essentiel des troupes américaines aura quitté l'Irak à la fin du mois, "comme promis, conformément aux prévisions", a déclaré lundi le président Barack Obama, alors que le pays connaît un regain de violence.
"Lorsque j'étais candidat à la présidence, j'ai juré de mettre fin à la guerre en Irak de façon responsable. Peu après avoir pris mes fonctions, j'ai annoncé notre nouvelle stratégie pour l'Irak et une transition totale (du contrôle du pays) aux Irakiens", a indiqué M. Obama lors d'un congrès d'anciens combattants handicapés à Atlanta (Géorgie, sud-est).
"Et j'ai été clair sur le fait que d'ici à la fin du mois d'août 2010, la mission de combat américaine en Irak serait terminée. Et c'est exactement ce que nous faisons, comme promis, conformément aux prévisions", a insisté le président.
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Fin août, il ne restera plus que quelque 50.000 soldats américains en Irak, contre 144.000 lorsque M. Obama avait pris ses fonctions. Au terme du plan américain, les derniers éléments de la force expéditionnaire auront quitté l'Irak fin décembre 2011.
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http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.htmlLe Kurdistan irakien peine à tirer profit de son "océan de pétrole"
Le Monde | 16.08.10
Taq-Taq, envoyé spécial
Son nom évoque une rafale de Kalachnikov, mais c'est du "champagne" qui est extrait du champ pétrolier de Taq-Taq. "On sort du brut à l'état pur, quasiment sans gaz et sans eau, d'une très haute qualité. C'est le meilleur pétrole du monde",revendique le directeur de la production du site, Can Savun, employé par la compagnie turque Genel Enerji.
Situé à une heure d'Erbil, dans une région aride et montagneuse, le champ de Taq-Taq est l'un des deux sites de production de pétrole en activité dans la province autonome kurde d'Irak. "Ces puits ont été forés sous Saddam Hussein, dans les années 1970", montre M. Savun. La production - elle s'élève à 60 000 barils par jour - reste modeste selon la compagnie qui attend "depuis cinq ans" de pouvoir augmenter le volume. Un troisième puits va entrer en service ; sept autres sont prévus, sur la zone où opèrent conjointement Genel Enerji et Addax Petroleum, rachetée récemment par les Chinois de Sinopec.
Le ministre des ressources naturelles du gouvernement autonome kurde (GRK), Ashti Hawrami, parle d'un "océan de pétrole" pour évoquer le sous-sol de sa région. De 100 000 barils par jour, elle pourrait en produire dix fois plus d'ici cinq ans. La région kurde s'est jusqu'à présent heurtée à l'opposition du gouvernement central irakien de Bagdad, qui conteste le droit d'Erbil de signer ses propres contrats et d'exporter directement son pétrole sans en reverser les dividendes. Depuis plusieurs années, ce bras de fer retarde le boom pétrolier dans le nord de l'Irak qui abrite, selon les estimations, plus de 40 milliards de barils de réserves, environ 20 % des réserves irakiennes.
En 2009, le pétrole de Taq-Taq tout comme celui de Tawke, exploité par les Norvégiens de DNO, commençait à être exporté vers la Turquie mais Bagdad avait fait suspendre les exportations, en l'absence d'un mécanisme de paiement fiable. En mai 2010, un accord semblait proche pour reprendre ces exportations. Dans l'attente de la nomination du nouveau gouvernement irakien, le problème reste en suspens. "Ce sera la première question à régler par le nouveau pouvoir central", estime un expert en politique locale, pour qui "les Kurdes seront prêts à un accord avec Bagdad pour exporter leur pétrole".
L'administration kurde se contenterait des 17 % des revenus pétroliers irakiens qui lui reviennent de droit. L'autre obstacle à éliminer sera la fragilité des routes énergétiques. L'oléoduc Kirkouk- Ceyhan est régulièrement saboté et le transport interrompu. Un nouveau pipeline vers la Turquie, relié à Taq-Taq et à Tawke, a été annoncé pour 2014.
Mais les grandes compagnies pétrolières sont encore dans l'attente d'un règlement politique. Pour l'heure, investir au Kurdistan pourrait leur fermer la porte de la région de Bassora, au sud, où se trouvent les plus grandes réserves de brut du pays. Le ministre irakien du pétrole, Ali Al-Sharistani, a menacé plusieurs fois de "blacklister" les compagnies qui signeraient des accords directement avec le GRK. Le chinois Sinopec a été averti après avoir racheté Addax, présent à Taq-Taq. A l'heure actuelle, vingt-huit groupes se sont partagé le territoire kurde, parmi lesquels le français Parenco.
OPACITÉ
Le litige refait surface depuis que Bagdad accuse les autorités régionales kurdes d'exportation illégale vers l'Iran, pourtant placé sous embargo. Des files de camions-citernes franchiraient la frontière. Du pétrole issu de la production locale, traité dans des raffineries clandestines comme il en existe plusieurs dizaines au Kurdistan, serait ensuite exporté au noir. A Erbil, le ministre du commerce, Sinan Chelebi, assure que tout se fait "dans le respect des directives des Nations unies". Pourtant près du site de remplissage du champ de Taq-Taq, des dizaines de camions attendent leur tour. Certains chauffeurs avouent sans peine faire des allers-retours réguliers avec l'Iran. "Les transporteurs sont directement mandatés par le ministre, M. Hawrami", explique Can Savun qui affirme ne pas savoir où vont les chargements.
Dans son bureau du Parlement d'Erbil, la députée Nask Abdul Karim, responsable de la commission sur l'énergie, n'en sait rien non plus. Cette élue de l'opposition islamiste, partisane de la lutte anticorruption, dénonce la contrebande avec l'Iran et, de manière générale, l'opacité totale du commerce pétrolier. "On ne sait pas où vont les revenus du pétrole, ce qu'il y a dans les contrats, personne ne le sait, pas même le premier ministre. Nous avons posé la question au Parlement en février et nous n'avons toujours pas reçu de réponse", clame-t-elle. Combien est exporté et déclaré à Bagdad ? M. Hawrami refuse d'y répondre.
Bagdad juge également certains contrats passés avec le norvégien DNO enveloppés d'un parfum de scandale. L'ex-ambassadeur américain et conseiller à la défense sous l'administration Bush, Peter Galbraith, a notamment reçu 5 % des parts du champ pétrolier de Tawke, au Kurdistan, pour avoir favorisé la signature d'un accord entre les Kurdes et DNO. Enfin le sulfureux Zalmay Khalilzad, ancien ambassadeur américain en Irak et en Afghanistan reconverti dans les affaires, vient d'être nommé membre du conseil d'administration de DNO.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.htmlDans la nuit de mercredi à jeudi 19 août, la dernière brigade de combat américaine s'est retirée d'Irak et a franchi la frontière koweïtienne.
Un événement majeur aux Etats-Unis, aussi symbolique que périlleux, près de sept ans et demi après l'entrée des troupes américaines en Irak pour renverser Saddam Hussein. Mais qui laisse en suspens la question de la sécurité, que Washington continuera à suivre à la loupe.
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....Mais pour le quotidien, la guerre en Irak pourrait ne jamais réellement prendre fin, ne jamais cesser d'être un conflit américain. Une situation d'autant plus probable que 56 000 soldats américains se trouvent toujours en Irak, au moins jusqu'à la fin de l'année prochaine, avec pour mission de reconstruire et stabiliser le pays en formant la police et l'armée irakiennes.
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energy_isere a écrit :Dans la nuit de mercredi à jeudi 19 août, la dernière brigade de combat américaine s'est retirée d'Irak et a franchi la frontière koweïtienne.
Un événement majeur aux Etats-Unis, aussi symbolique que périlleux, près de sept ans et demi après l'entrée des troupes américaines en Irak pour renverser Saddam Hussein.
Pétrole : accord Koweït-Irak
Avec AFP 25/08/2010
Le Koweït et l'Irak sont arrivés à un accord de principe sur l'exploitation des gisements pétroliers à la frontière, à l'origine de conflits dans le passé, a annoncé mercredi le ministre koweïtien du Pétrole.
L'accord, fruit de négociations techniques, a donné lieu à "un accord de principe". "Le Koweït l'a signé et l'Irak le fera la semaine prochaine", a déclaré à la presse, cheikh Ahmad Abdallah Al-Sabah.
Le texte prévoit de faire appel à "une seule et même compagnie internationale pour l'exploration" des deux côtés de la frontière, a-t-il dit.
"Ceci dans le but d'éviter de futures plaintes sur une surexploitation par l'un des deux pays d'un champ commun", a encore dit le ministre.
Des gisements se trouvent à la frontière y compris celui, géant, de Roumaïla situé en Irak mais qui s'étend en territoire koweïtien où il est connu sous le nom de Ritqa.
D'autres champs présentent la même configuration, comme ceux de Zoubeïr et Safouane en Irak.
http://www.google.com/hostednews/ap/art ... QD9HS2JL02US points to oil as key to Iraq's postwar future
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... n-irak.phpObama tourne la page des opérations de combat en Irak
Dans un discours solennel à la nation cette nuit, le président devrait souligner qu'il a tenu parole, sans pour autant crier victoire.
Barack Obama ne fut jamais un partisan de la guerre d'Irak. Sa «promesse tenue» d'en retirer les troupes de combat américaines, qu'il devrait revendiquer ce mardi soir (dans la nuit en France) dans un discours à la nation, n'a pourtant pas le goût du triomphe.
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En ce mardi 31 août, depuis le Bureau ovale, Barack Obama devrait expliquer à la nation américaine qu'il a, de ce point de vue, tenu parole. Le choix de ce lieu solennel que le président n'a utilisé qu'une seule fois pour ses interventions télévisées, pendant la crise de la marée noire, en dit long sur l'importance qu'il accorde à ce moment où une page se tourne. Dans la journée, il s'est rendu avec sa femme, Michelle, sur la base militaire de Fort Bliss, au Texas, pour rendre hommage au «sacrifice» des troupes, un thème sur lequel il revient constamment.
Selon la Maison-Blanche, le discours à la nation, qui devrait durer une vingtaine de minutes, devrait également évoquer le conflit afghan, la lutte contre le terrorisme et la question plus générale du leadership américain. Mais le profit que le président pourrait tirer de sa posture de commandant en chef «raisonnable» et soucieux de ses boys, alors qu'il affronte à l'intérieur du pays une crise économique tenace, reste bien incertain.
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http://www.lefigaro.fr/international/20 ... n-irak.phpObama sonne la fin de la campagne militaire en Irak
Confirmant le retrait total des troupes d'Irak fin 2011 et le début du retrait des troupes d'Afghanistan en juillet 2011, il promet de rester un partenaire clé de Bagdad, mais appelle ses compatriotes à reconstruire l'Amérique.
De notre correspondante à Washington
Après les «énormes sacrifices consentis par l'Amérique pour mettre le futur de l'Irak entre les mains de son peuple», l'heure est maintenant venue de partir et «de reconstruire» notre propre nation, a lancé mardi soir Barack Obama depuis le bureau ovale, lors d'une adresse solennelle marquant la fin de la mission de combat américaine en terre irakienne. Assis derrière la célèbre table de travail où sept ans plus tôt, George W Bush avait annoncé le début de l'invasion de l'Irak, Barack Obama a décrété «terminée l'opération Liberté irakienne» et affirmé que la sécurité de l'Irak était maintenant entre les mains de sa propre armée, reconstruite avec l'aide des Américains.
Conformément à ses engagements de campagne, quelque 100.000 hommes ont déjà été retirés du théâtre irakien depuis son arrivée au pouvoir. Affirmant qu'il remplirait jusqu'au bout sa promesse de quitter l'Irak rapidement, le président américain a précisé que les 50.000 hommes qui restaient sur le terrain pour assister les forces de sécurité irakiennes, quitteraient l'Irak à leur tour, le 31 décembre 2011 comme prévu. «Notre mission de combat se termine, mais notre engagement pour le futur de l'Irak, lui, ne prend pas fin», s'est-il empressé d'ajouter, promettant aux Irakiens un partenariat politique et économique «de long terme», basé «sur les intérêts et le respect mutuels».
Reconnaissant que la violence guettait toujours en Irak, le président américain a toutefois rendu hommage aux élections crédibles qui s'y étaient tenues et appelé les différentes factions politiques à «avancer avec un sentiment d'urgence» pour former un gouvernement incluant toutes les parties. Au bout du compte, «seuls les Irakiens pourront construire chez eux une démocratie», a-t-il dit, ajoutant que les Etats-Unis seraient toujours présents en tant qu'ami et partenaire.
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100 000 morts, dont 66 000 civils, donc 31 par jour en moyenne depuis six ans. A noter que l'Afghanistan (où intervient aussi notre beau pays), avait fait l'objet d'une fuite précédente, avec "seulement" 20 000 morts. A comparer à d'autres conflits voisins, souvent plus médiatisés, comme je le rappelle parfois ...The reports detail 109,032 deaths in Iraq, comprised of 66,081 'civilians'; 23,984 'enemy' (those labeled as insurgents); 15,196 'host nation' (Iraqi government forces) and 3,771 'friendly' (coalition forces). The majority of the deaths (66,000, over 60%) of these are civilian deaths.That is 31 civilians dying every day during the six year period. For comparison, the 'Afghan War Diaries', previously released by WikiLeaks, covering the same period, detail the deaths of some 20,000 people. Iraq during the same period, was five times as lethal with equivallent population size.