le rapport de HRW mentionne des faits objectifs
En 2009, Chávez a demandé publiquement qu'une peine de 30 ans d'emprisonnement soit infligée à une juge qui avait accordé la liberté conditionnelle à un détracteur bien connu du gouvernement resté près de trois ans en prison dans l’attente de son procès.La juge, María Lourdes Afiuni, a été arrêtée et a passé plus d'un an en prison en détention préventive, dans des conditions déplorables. Elle est actuellement assignée à résidence.
Atteintes à la liberté de la presse
Sous le régime Chávez, le gouvernement a étendu de manière spectaculaire ses moyens de contrôle des informations diffusées par les médias audiovisuels et la presse écrite du pays. Il a adopté des lois élargissant et durcissant les sanctions pour la diffusion de propos « offensants » à l'égard des responsables du gouvernement, interdisant de diffuser des messages susceptibles de « susciter l’anxiété au sein de la population »et permettant la suspension arbitraire de chaînes de télévision, de stations de radio et de sites internet.....
En 2007, faisant preuve de discrimination politique flagrante, son gouvernement a empêché la plus ancienne chaîne de télévision privée vénézuélienne, RCTV, de renouveler sa licence d'émission et a saisi ses antennes. Trois ans plus tard, il a également exclu RCTV du réseau câblé en forçant les opérateurs de ce réseau à cesser de transmettre ses programmes.
En plus d'avoir neutralisé la magistrature dans son rôle de garante des droits humains, le gouvernement Chávez a rejeté le système interaméricain de protection de ces droits, refusant de se conformer à des décisions pourtant contraignantes de la Cour interaméricaine des droits de l'homme et empêchant la Commission interaméricaine des Droits de l'Homme d'effectuer sur son territoire une étude des problèmes existants dans le domaine des droits humains. En septembre 2012, le Venezuela a annoncé qu'il se retirait de la Convention américaine relative aux Droits de l'Homme, décision qui prive les Vénézuéliens de la possibilité de se tourner, comme les citoyens des pays voisins et eux-mêmes ont pu le faire depuis des années, vers le plus important organe extérieur de recours contre les abus, dans les cas où les tribunaux nationaux font défaut....
Néanmoins, en 2010, la Cour Suprême a statué que les particuliers ou organisations qui perçoivent des financements étrangers pouvaient être poursuivis pour« trahison ». L'Assemblée nationale a promulgué une loi qui interdit aux organisations qui « défendent les droits politiques » ou « contrôlent les activités des pouvoirs publics » de recevoir une contribution internationale. La loi impose également de lourdes amendes aux organisations qui « invitent » au Venezuela des étrangers qui expriment des opinions jugées « offensantes » pour les institutions
après, chacun est libre de se faire sa propre opinion sur ces faits sont graves ou pas; après tout, personne n'interdit non plus aux italiens de voter pour Berlusconi !
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".