Gaz et pétrole en Iran

Impact de la déplétion sur la géopolitique présente, passée et à venir.

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Message par Environnement2100 » 15 mai 2007, 11:35

GillesH38 a écrit :Ben ecoute, on verra bien si tes scénarios se réalisent !

Personnellement je pense que le pétrole n'est substituable que partiellement ,
C'est sûr : transports aérien et maritime, quelques pourcents de la production mondiale actuelle.
et une grande partie de cette substitution a été faite en Occident au moment des autres chocs pétroliers.
C'est le contraire :)
Autant l'industrie en Occident a rationnalisé sa consommation d'énergie (20%), autant tout le reste de l'économie (80%) s'est jetée à corps perdu dans le gaspillage d'énergie depuis 1985. Je ne peux que te rappeler, par exemple :
- l'invention du SUV super-consommateur de carburant : même si cette classe de véhicules est en fait rare en Europe, elle est fréquente aux USA
- le développement de Suburbia dans tout l'OCDE, phénomène gros consommateur également
On peut encore gagner un peu en économies de consommation, mais ça se fera progressivement grignoter par la baisse tendancielle de la production..
Cette baisse tendancielle est suffisante pour épouser la baisse tendancielle de production pétrolière.

La vieille Europe a quasiment perdu toute son industrie du charbon et de l'acier en 20 ans. Si on avait dit ça il y a 50 ans, les gens auraient hurlé de rire.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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energy_isere
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Message par energy_isere » 22 mai 2007, 20:17

je raportais dans post du 10 Mars sur ce fil que l' IRAN allait augmenter le prix du carburant sur leur marché intérieur.

et bien c' est fait, mais malgré une hausse de 25%, le cout du carburant reste la bas le moins cher du monde :
Iran ups gasoline prices, still world’s lowest

Reuters)

22 May 2007

TEHERAN - Iranians began paying 25 percent more for their gasoline on Tuesday, with some motorists criticising the oil-rich country’s move to raise the price but others noting it remained among the world’s lowest.


“No problem, it is still cheaper than mineral water,” said Shahrooz Taebi, a 35-year-old engineer, as he filled up the tank of his new-looking Peugeot at a pump station in downtown Teheran.

After days of confusion, the government announced late on Monday the price of heavily-subsidised fuel would increase the following day to 1,000 rials (about 11 US cents) per litre from 800 rials, but that planned rationing would be delayed.

Iran imports 40 percent of its gasoline needs because of a lack of refining capacity and fuel subsidies are a drain on the state coffers of OPEC’s No. 2 producer, prompting the government to take action despite risking anger among some voters.

President Mahmoud Ahmadinejad’s government says rationing and a higher price will help reduce Iran’s heavy reliance on expensive imports, particularly when Teheran faces further United Nations sanctions over its disputed atomic programme.

Parliament had backed its plan to ration fuel and raise the price from May 22 in a bid to rein in consumption. But officials had been hinting at delays in recent days, citing technical and other reasons. A minister said rationing could start on June 7.

Petrol stations in the capital were busy shortly before midnight as people stocked up on fuel, but appeared as normal on the first day with the higher price, media and witnesses said.

Fuel rationing and price rises are a sensitive issue in Iran where cheap, abundant fuel is considered a national right. Fuel price hikes in the past have quickly fed through to price rises for other goods. Inflation is already running at 17 percent.

“It will be difficult for people to pay this price,” said Sharif, 29, waiting in his car with his young family.

But a petrol station attendant said business was as usual and that people took the price hike, which dominated newspaper headlines, calmly.

“The Iranian people are not bothered by this,” he said.

Ahmadinejad had hinted rationing might be postponed following reports of technical hitches in distributing the electronic smart cards motorists will use to buy the fuel.

Economists say the subsidies encourage waste, hurt the environment and burden the budget. Iran last year spent $5 billion on gasoline imports.

“Even with rationing, $2.5 billion of gasoline still needs to be imported in the current year,” Deputy Oil Minister Mohammad Reza Nematzadeh was quoted as saying.

World powers have imposed sanctions on Iran for refusing to rein in its nuclear work, which they suspect is aimed at making atom bombs. The United States has said Iran’s dependency on fuel imports gave Washington “leverage.”


source : http://www.khaleejtimes.com/DisplayArti ... eeast&col=

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Message par energy_isere » 22 mai 2007, 20:29

l' info est aussi sur Boursorama : http://www.boursorama.com/international ... ws=4223319
L'essence augmente de 25% en Iran

L'Iran, obligé d'importer du pétrole raffiné, a relevé de 25% le prix de l'essence mardi afin d'économiser sur les dépenses publiques, au risque d'aggraver le mécontentement de la population à l'égard du président ultra-radical Mahmoud Ahmadinejad.

Bien qu'étant le deuxième producteur de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l'Iran subit la hausse des cours mondiaux du pétrole en raison de ses trop faibles capacités de raffinage. Celles-ci pourraient ne lui permettre de traiter que la moitié des quelque 80 millions de barils qu'il prévoit de consommer en 2007.

De nombreux automobilistes ont donc découvert mardi, à leur grande surprise pour beaucoup, que le prix à la pompe était passé dans la nuit de 800 riyals au litre à 1.000 riyals, afin de réduire la part des subventions publiques.

Le ministre de l'Intérieur Mostafa Pourmohammadi, cité par l'agence de presse officielle IRNA, a précisé que le rationnement du carburant, initialement prévu pour mardi, avait été reporté de deux semaines, vers le 5 juin.

La situation économique des Iraniens devient de plus en plus difficile pour les Iraniens, qui ont vu les loyers doubler et le prix des aliments de base, comme les légumes, tripler depuis l'été. Or le président Ahmadinejad a été élu en 2005 sur un programme populiste promettant la redistribution des revenus du pétrole à toutes les familles, l'éradication de la pauvreté et la réduction du chômage.

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Message par energy_isere » 26 mai 2007, 11:09

IRAN : LE COUP DE LA PANNE ?...

Nous vivons dans un monde de plus en plus surréaliste : Britney Spears vend des millions d'albums, le moindre appartement familial parisien - clapier serait un terme plus approprié... - au fin fond du quinzième arrondissement vaut l'équivalent de 40 années d'un salaire moyen (soit plus ou moins 1 000 ans de travail d'ouvrier chinois...) et l'Iran est au bord de la panne d'essence...Plus sérieusement - quoique... la problématique de l'essence en Iran est éminemment représentative des dysfonctionnements affectant actuellement l'univers des matières premières.
La République islamique produit en effet 4,2 millions de barils/jour, ce qui la place au deuxième rang des pays exportateurs de l'OPEP.
Il n'en demeure pas moins que le pays est au bord du rationnement d'essence... Un système de quotas de consommation sera en effet vraisemblablement mis en place à compter du 5 juin ; le gouvernement n'a pas encore fixé le seuil de ce quota, mais il a d'ores et déjà relevé le prix du carburant de 25 % hier...
Ceci étant posé, du fait de la politique de subventions publiques, le prix de l'essence reste extrêmement bas en Iran : 38 cents le gallon.

Mais le problème de fond demeure : l'Iran consomme environ 285 millions de gallons d'essence par an alors que sa capacité de raffinage atteint à peine les 150 millions de gallons ; dès lors Téhéran n'a d'autre choix que d'importer la moitié de sa consommation...

Telle est la loi d'airain des matières premières : en l'absence d'investissement (ou d'expertise), des goulets d'étranglement apparaissent et les prix s'envolent ; ensuite, l'inflation se diffuse - vicieusement ou brutalement - dans l'ensemble de l'économie : et en Iran, c'est du brutal : les loyers ont été multipliés par 2 en un an et le prix des légumes par 3...
Il serait bien étonnant que les pays riches (ou qui se croient tels...) ne paient pas un jour une partie de l'addition...

Boursorama

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matthieu25
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Message par matthieu25 » 26 mai 2007, 11:38

Il serait bien étonnant que les pays riches (ou qui se croient tels...) ne paient pas un jour une partie de l'addition...

Boursorama
J'adore la conclusion. :D Boursorama est il au courant du pic?
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

tom
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Message par tom » 10 juin 2007, 11:28

L'Iran pourrait renoncer à rationner l'essence


TEHERAN, 9 juin (XINHUA) -- Un haut responsable du Parlement iranien a affirmé que l'Iran pourrait renoncer à son programme de rationnement de l'essence, reporté à maintes reprises, a rapporté samedi le journal Iran News.

"Au vu du déclin de la consommation d'essence, le programme de rationnement de l'essence pourrait être abandonné", a déclaré le directeur adjoint de la Commission de l'énergie relevant du Majlis (Parlement), Hossein Afarideh.

Il a estimé que l'usage obligatoire de cartes informatiques par les consommateurs et la hausse du prix de l'essence de 25% le 22 mai dernier ont entraîné une chute de la consommation d'essence de 20%.

"Maintenant, notre production intérieure (d'essence) et les importations (d'une valeur totale) de 2,5 milliards de dollars peuvent répondre à nos besoins annuels", a-t-il ajouté.

M. Afarideh a tenu ces propos deux jours après que le porte- parole du programme de rationnement de l'essence, Mohammad Nasseri, eut affirmé que le programme entrerait en vigueur le 21 juin au plus tard.

Le ministre iranien de l'Intérieur, Mostafa Pour-Mohammadi, a pour sa part proposé mardi la mise en place "graduellement et progressivement" du programme de rationnement de l'essence, parce qu'un "débat technique" se poursuit sur des détails.

Selon une loi adoptée par le Majlis, le programme de rationnement de l'essence aurait dû entrer en force le 22 mai dernier.

En tant que le deuxième grand producteur de brut au sein de l'Organisation de pays exportateurs de pétrole (OPEP), l'Iran n'a pas de capacité de raffinage suffisante pour satisfaire à ses besoins domestiques en essence et dépend donc en 40% des importations dans ce domaine.

Source : Xinhua

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thorgal
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Message par thorgal » 27 juin 2007, 17:54

et bien non :

http://www.rfi.fr/actufr/articles/090/article_53341.asp

Image
Une station-service a été incendiée lors d'une manifestation au nord-ouest de Téhéran.
(photo : Reuters)
La colère des automobilistes

Le projet de rationnement du carburant prend effet, ce mercredi, en Iran. Chaque automobiliste pourra bénéficier de 100 litres d'essence par mois. Cette décision annoncée à la télévision nationale a provoqué des scènes de colère dans les rues de Téhéran.
Never under-estimate the predictability of stupidity - Bullet Tooth Tony

Krom
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Message par Krom » 27 juin 2007, 18:07

Il parait que le rationnement a été annoncé quelques heures avant sa mise en place.

C'est pas un peu ridicule?

scorpio
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Message par scorpio » 27 juin 2007, 22:45

Parallèlement à ce rationnement, un pont aérien entre la Syrie et l'Iran aurait été mis en place, ces derniers jours, permettant l'acheminement de gardiens de la révolution et de missiles en Syrie :

http://isranews.com/index.php?option=co ... ew&id=7396

Le Daily Telegraph semble confirmer les informations parues le 25 juin relatives au « pont aérien » entre Téhéran et Damas, destiné à transporter des gardiens de la Révolution, avec armes et bagages, vers la Syrie. Selon le journal britannique, l’Iran installerait en Syrie un bouclier anti-missile qui serait utilisé pour riposter à toute attaque qui pourrait viser ses installations nucléaires.

Le site « Elaph.com » cite le « Daily Telegraph » pour affirmer que « la Syrie a accepté d’ouvrir son territoire à ce bouclier, conformément aux termes des accords stratégiques signés entre les deux pays, et particulièrement grâce à l’accord de défense commune conclu en 2005 ». Après une réunion du Haut conseil iranien de sécurité et de défense, tenue en mai dernier, Téhéran a décidé d’accélérer l’application de l’accord de défense commune et d’installer des batteries de lancement de missiles en Syrie pour défendre son programme nucléaire contre toute attaque. Des experts des Nations Unies confirme, selon la même source, que l’Iran installe effectivement des rampes de lancement de missiles en Syrie. « Elaph.com » ajoute que « les Iraniens s’apprêtent ainsi à transporter des dizaines de missiles Chehab-3, des Scud-C et Scud-B » (photo des missiles Shehab-3 lors de manoeuvres iranienns).

Rappelons que le quotidien koweïtien « Al Seyassah » avait affirmé, dans son édition du 25 juin, que la Syrie et l’Iran avaient installé un pont aérien, durant trois jours la semaine précédante, afin de transporter des unités des Gardiens de la Révolution et des armes vers Damas.

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Message par Iguane » 27 juin 2007, 23:08

Krom a écrit :Il parait que le rationnement a été annoncé quelques heures avant sa mise en place.

C'est pas un peu ridicule?
Oui, mais c'est normal le ridicule en Iran. Note que faire cramer les stations-service quand on manque d'essence, c'est encore plus ridicule ! Disons que c'est comme foutre le feu aux derniers billets de 5 euros qui te restent parce que tu viens d'apprendre que tu es ruiné. :lol:

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Message par scorpio » 28 juin 2007, 12:47

Le rationement a été annoncé plusieurs fois, chaque fois que la tension montant d'un cran au Moyen-Orient. Mais il a été repoussé à chaque fois, sans doute parce qu'il s'agissait de fausses alertes, notamment les menaces de frappes US sur l'Iran, il y a deux mois, qui n'étaient qu'une fausse rumeur, une désinformation permettant probablement d'exercer une pression psychologique sur l'Iran.

Cette fois-ci la mesure est vraiment entrée en application, alors que parallèlement les russes viennent de livrer des avions de chasse à la Syrie et que ce fameux pont aérien a été mis en place entre la Syrie et l'Iran.

Il est vrai que de nouvelles rumeurs circulent actuellement sur le net, sur l'imminence d'un conflit en été. Si cette rumeur est fondée, le rationement aura pour objet d'engranger des réserves d'essence, surtout pour l'armée.

Par contre, si ce rationement d'essence n'est pas liée à l'imminence d'un conflit, la crise économique en Iran est sans doute plus drastique que ce que l'on imagine.

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Message par nemo » 28 juin 2007, 13:01

Les iraniens peuvent se préparer au conflit sans que celui-ci éclate.
C'est manifestement une partie du jeu jouer par Israël et les US... Quant a cette histoire de pont aérien je pense qu'il vaux mieux attendre de voir ce qu'en dise les médias russes et/ou chinois...
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Message par scorpio » 28 juin 2007, 13:08

Autre explication donnée par Radio Canada à cette mesure du Président iranien : de nouvelles sanctions sont actuellement à l'étude à l'encontre de Téheran, concernant peut-être le carburant, dont Ahmadinejad veut freiner la consommation dans son pays, en adoptant un plan de ratinonnement pour 4 mois.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/In ... ence.shtml

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Message par Krom » 28 juin 2007, 14:07

Iguane a écrit :
Krom a écrit :Il parait que le rationnement a été annoncé quelques heures avant sa mise en place.

C'est pas un peu ridicule?
Oui, mais c'est normal le ridicule en Iran. Note que faire cramer les stations-service quand on manque d'essence, c'est encore plus ridicule ! Disons que c'est comme foutre le feu aux derniers billets de 5 euros qui te restent parce que tu viens d'apprendre que tu es ruiné. :lol:
Oui bon, l'idée est que vu que t'es rationné et que tu peux pas t'en sortir avec 100 litres par mois, tu brûles la station essence pour que tout le monde pige le problème, en particulier les autorités.

L'Iran pourrait arrêter un ou deux programmes de développement militaire pour en faire un programme de développement de voitures basses consommation, ou de transports publics.

tom
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Message par tom » 09 juil. 2007, 12:03

Iran/pétrole: la production baissera faute de fonds étrangers

TEHERAN - La production pétrolière de l'Iran, quatrième producteur mondial de brut, risque de baisser chaque année de 5% en l'absence d'investissements étrangers suffisants, a déclaré un responsable pétrolier cité lundi par la presse.

"Nous produisons 4 millions de barils de pétrole par jour (mbj) mais faute d'investissements étrangers suffisants, la production baissera de 5% par an", a déclaré Akbar Torkan, directeur de Pars Oil and Gas Company, cité par le quotidien Shargh.

L'Iran produit actuellement 4,2 mbj et en exporte un peu plus de 2,5 millions.

"Récemment, des restrictions ont été imposées par certaines banques européennes", a ajouté M. Torkan, faisant référence aux pressions exercées par les Etats-Unis sur ces banques pour limiter les facilités financières accordées à l'Iran.

Parallèlement aux sanctions décidées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre les programmes nucléaires et balistiques de l'Iran pour obliger Téhéran à suspendre son programme d'enrichissement d'uranium, les Etats-Unis ont accentué ces derniers mois leurs pressions pour imposer des restrictions financières à la République islamique.

Téhéran refuse de suspendre son programme d'enrichissement en affirmant qu'il est purement à but pacifique mais les grandes puissances soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique.

Ce n'est pas la première fois que les responsables iraniens reconnaissent des difficultés financières pour le développement de leur industrie pétrolière et gazière.

La semaine précédente déjà, le ministre du Pétrole iranien Kazem Vaziri Hamaneh avait reconnu que les pressions exercées par les Etats-Unis avaient "créé des problèmes pour le financement de certains projets" énergétiques.

(©AFP / 09 juillet 2007 11)
Pour maintenir la production iranienne, il faudrait produire 200 000 b/j sur de nouveau champs, faut pas rêver ! Il faut un gisement d'au moins 2 milliards de baril pour produire 200 000 b/j (pour les gisements en offshore ce n'est pas pareil mais il y a un déclin plus rapide).

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