Syrie
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Mais comme la Syrie, c'est seulement 0,7% de la production mondiale de pétrole, le rapport euro/dollar n'a quasiment pas bougé.
Toujours 1 EUR = 1,19 USD
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Un autre enjeu géopolitique de la Syrie, c'est son oléoduc qui relie l'Irak à la Méditerrannée, comme le montre cette carte
Avec cet oléoduc, si sa capacité est suffisante, plus besoin de faire sortir le pétrole d'Irak par supertankers en longeant les cotes iraniennes
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Re: Syrie?
confirmé :energy_isere a écrit :La production pétroliére de la Syrie décline déja, et la Syrie pourrait devenir importatrice nette d'ici 5 ans !
Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde contre l’épuisement des ressources pétrolières de la Syrie, indiquant que le pays devra cesser d’exporter son pétrole en 2010
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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... je me demande bien ce que diraient les US si la Syrie et l'Iran annoncaient (publiquement) qu'ils allaient financer l'opposition USMadMax a écrit :Washington va financer l'opposition syrienne
WASHINGTON, 17 fév 2006 (AFP) - Les Etats-Unis ont annoncé vendredi leur intention de dégager 5 millions de dollars pour financer l'opposition syrienne, 2 jours après avoir lancé une initiative similaire pour l'opposition iranienne.

Ce serait un "casus belli" !!!
Vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ( Victor Hugo )
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lienM.Soufiane al-Allao, ministre du pétrole et de la richesse minière, a affirmé que son ministère entend proposer de nouvelles régions pour la prospection du pétrole et du gaz dans le sol et la mer de Syrie.
C'était lors de l'ouverture aujourd'hui de l'atelier de travail sur la prospection et la production du pétrole par des compagnies pétrolières et gazières opérant en Syrie, où M.al-Allao a indiqué que les nouvelles zones de prospection seront disponibles pour toutes les compagnies mondiales opérant dans le domaine du pétrole.
M.al-Allao a souligné que son ministère déploie des efforts pour la mise d'un terme à la réduction de la production du pétrole en Syrie (/600/ mille barils/jour en 1996, /400/ mille barils/jour actuellement), indiquant que son ministère proposera de nouvelles zones pour la prospection et le développement des champs actuels.
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Article très intéressant qui vient de paraître sur AL SEYASSAH à propos de l'interview du président syrien par France 2.
Je me demande pourquoi cette interview, de surcroît réalisée par une télévision publique, a lieu maintenant, vers la fin de la présidence de Chirac, et surtout à un moment où la tension monte d'un cran au Moyen-Orient, puisque des dates précises de l'attaque de l'Iran sont annoncées un peu partout sur le net, certaines pour ce week-end, d'autre pour le début du mois d'avril (mises en relation avec le départ du personnel russe expatrié en Iran), et qu'une militarisation discrète s'effectue le long de la frontière syro-libanaise.
Il est vrai que Chirac avait des liens particuliers, affectifs, avec des personnalités libanaises (c'est son droit), et qu'il n'a pas caché son hostilité envers le Présient syrien qui détient, selon de nombreux experts internationaux, un rôle clé dans le règlement du conflit au Moyen-Orient, ou de son éclatement, par des manoeuvres discrètes et sournoises. Parallèlement, le thème récurrent de l'Armaggedon est de nouveau exploité à outrance par des sites à tendance apocalyptique, qui ne manquent pas de citer la prophéties d'Esaïe à propos de Damas, réduite à l'état de ruines...
En résumé, le téléspectateur moyen ne réceptionne pas une impression sympathique du président syrien, et si cet effet était voulu, il semble avoir atteint son but.
http://www.mediarabe.info/spip.php?article607
Interview de Bachar Al-Assad sur France 2
Le président syrien effectue une incursion dans la campagne présidentielle française. Vers un affrontement à distance entre les deux "superpuissances" ?
Une nouveauté des conflits du 21ème siècle : la Syrie, puissance terroriste, vaincra la France, puissance nucléaire
mercredi 21 mars 2007 - 21h22, par Khaled Asmar
Il n’est plus un secret pour personne que la Syrie a parié depuis plus de deux ans sur le facteur temps, consciente que la proximité des échéances électorales paralysent ses adversaires occidentaux. Elle en a fait la démonstration avec Washington lors des élections de mi-mandat, et tente de récidiver à travers son incursion dans l’élection présidentielle française. L’interview accordée à France 2, le 20 mars, en atteste.
Les relations entre la Syrie et la France ont toujours évolué en « dents de scie », avec un dénominateur commun permanent : la lutte d’influence sur le Liban, et au-delà, sur l’ensemble de la région.
Qui, en effet, a oublié la tension qui a marqué les relations bilatérales et qui a culminé dans les années 1980 avec, à juste titre, les attentats suicides commandités par la Syrie contre les parachutistes français déployés au Liban sous le drapeaux de la force multinationale dans les années 1980 ?
Qui a oublié les prises en otage de ressortissants français au Pays du Cèdre, otages systématiquement libérés par une « pseudo médiation syrienne », moyennant des concessions françaises ?
Ces bras de fer se sont toujours soldés par une capitulation française qui ne disait pas son nom. Et ce, à la faveur de ce que les Syriens considéraient – et considèrent toujours – comme « une lâcheté française ». Combien d’actes hostiles à la France, commis par la Syrie et par la kyrielle d’organisations terroristes tournant dans son orbite, y compris sur le territoire français, sont-ils restés impunis ?
L’absence de réaction française a donné l’impression à Damas que Paris est impuissant, et qu’il est possible de le harceler indéfiniment pour lui arracher des concessions. La « docilité » de la classe politique française et sa capacité à « avaler les couleuvres » ont encouragé le Baas à poursuivre sa politique et à narguer Paris.
Hafez Al Assad avait en effet usé du terrorisme d’Etat pour punir la France. Il ne lui avait pas pardonné son soutien et sa protection apportés à Yasser Arafat, son ennemi juré évacué et sauvé à deux reprises par les Français (Beyrouth et Tripoli dans les années 1980). Depuis, le terrorisme a été érigé en politique de l’Etat syrien, et il a prouvé son efficacité face à l’inaction française. Après la capitulation française au Liban, les relations ont connu un semblant d’amélioration grâce à l’ancien premier ministre Rafic Hariri, qui a œuvré pour renouer entre la France et la Syrie. Ce qui avait permis à Hafez Al Assad de se faire récompenser grâce à sa visite d’Etat en France. Une fois les relations normalisées, et la Syrie réhabilitée, la médiation de Hariri était devenue inutile, voire encombrante. Il avait été mis à l’écart du pouvoir à Beyrouth, avant d’être pulvérisé par une tonne d’explosifs. Le message visait autant les souverainistes libanais que leurs soutiens français et américains.
La France a alors accentué ses pressions sur la Syrie, sans pour autant parvenir à la faire plier. Le Baas a manœuvré en Irak, en Palestine et au Liban, où il a allumé des contre-feux pour empêcher les Occidentaux de lui demander quelque compte que ce soit. Il a gagné deux années en attendant la fin de règne de Jacques Chirac, principal soutien du Liban souverain. L’objectif d’Assad est d’échapper au Tribunal international, en première étape, et de reconquérir le Liban, par la suite. La récente ouverture européenne sur Damas et la visite de Javier Solana ont rassuré Assad. Et le voilà, à quelques semaines des élections présidentielles, qui mène sa contre-offensive et qui effectue une incursion dans le débat présidentiel français.
Son interview accordée à France 2 et diffusée le 20 mars "[interview disponible ici]" soulève des interrogations légitimes. Comment, en effet, une chaîne de service public aurait pu interviewer un président boycotté par l’Elysée et Matignon ? A-t-elle obtenu le feu vert des autorités de tutelles, au risque de ridiculiser la France ?
Certes, le ridicule ne tue pas. Mais, il est du droit de chacun de s’interroger sur le message et l’objectif de Bachar Al-Assad. Et le maître de Damas était on ne peut plus clair avec son « NON ferme et définitif au Tribunal international ». Il est venu narguer l’Elysée et lui jeter un pavé dans son jardin, puisque Jacques Chirac est l’un des fervents soutiens du Tribunal. Assad a rappelé que « dans tout conflit avec la Syrie, c’est la France qui sortira vaincue et perdante ». Il a cherché à attribuer la responsabilité de l’exclusion de la France de la région à la politique de Chirac, et prends les Français pour témoin. Bachar Al-Assad craint en effet une victoire de Nicolas Sarkozy, le plus apte à remettre la France sur ses pieds et à lui redonner ses capacités d’action sur la scène internationale. Ce qui inquiète Damas.
L’incursion de Bachar est préventive et vise à favoriser la défaite de Sarkozy. Les Syriens ont toujours eu plus de facilités à « berner » les Socialistes. Mais l’intervention syrienne intervient tardivement. « Le jeune président syrien drague la France, veut l’Europe comme maîtresse, mais vise les Etats-Unis comme épouse », estime, amusé, un observateur libanais averti. Il rappelle qu’avec les Européens, la Syrie a toujours manœuvré ainsi : « elle mange l’appât et pisse sur leur hameçon ». C’est ainsi que la Syrie, devenue superpuissance terroriste, peut vaincre la France, une puissance nucléaire mais édentée.
Je me demande pourquoi cette interview, de surcroît réalisée par une télévision publique, a lieu maintenant, vers la fin de la présidence de Chirac, et surtout à un moment où la tension monte d'un cran au Moyen-Orient, puisque des dates précises de l'attaque de l'Iran sont annoncées un peu partout sur le net, certaines pour ce week-end, d'autre pour le début du mois d'avril (mises en relation avec le départ du personnel russe expatrié en Iran), et qu'une militarisation discrète s'effectue le long de la frontière syro-libanaise.
Il est vrai que Chirac avait des liens particuliers, affectifs, avec des personnalités libanaises (c'est son droit), et qu'il n'a pas caché son hostilité envers le Présient syrien qui détient, selon de nombreux experts internationaux, un rôle clé dans le règlement du conflit au Moyen-Orient, ou de son éclatement, par des manoeuvres discrètes et sournoises. Parallèlement, le thème récurrent de l'Armaggedon est de nouveau exploité à outrance par des sites à tendance apocalyptique, qui ne manquent pas de citer la prophéties d'Esaïe à propos de Damas, réduite à l'état de ruines...
En résumé, le téléspectateur moyen ne réceptionne pas une impression sympathique du président syrien, et si cet effet était voulu, il semble avoir atteint son but.
http://www.mediarabe.info/spip.php?article607
Interview de Bachar Al-Assad sur France 2
Le président syrien effectue une incursion dans la campagne présidentielle française. Vers un affrontement à distance entre les deux "superpuissances" ?
Une nouveauté des conflits du 21ème siècle : la Syrie, puissance terroriste, vaincra la France, puissance nucléaire
mercredi 21 mars 2007 - 21h22, par Khaled Asmar
Il n’est plus un secret pour personne que la Syrie a parié depuis plus de deux ans sur le facteur temps, consciente que la proximité des échéances électorales paralysent ses adversaires occidentaux. Elle en a fait la démonstration avec Washington lors des élections de mi-mandat, et tente de récidiver à travers son incursion dans l’élection présidentielle française. L’interview accordée à France 2, le 20 mars, en atteste.
Les relations entre la Syrie et la France ont toujours évolué en « dents de scie », avec un dénominateur commun permanent : la lutte d’influence sur le Liban, et au-delà, sur l’ensemble de la région.
Qui, en effet, a oublié la tension qui a marqué les relations bilatérales et qui a culminé dans les années 1980 avec, à juste titre, les attentats suicides commandités par la Syrie contre les parachutistes français déployés au Liban sous le drapeaux de la force multinationale dans les années 1980 ?
Qui a oublié les prises en otage de ressortissants français au Pays du Cèdre, otages systématiquement libérés par une « pseudo médiation syrienne », moyennant des concessions françaises ?
Ces bras de fer se sont toujours soldés par une capitulation française qui ne disait pas son nom. Et ce, à la faveur de ce que les Syriens considéraient – et considèrent toujours – comme « une lâcheté française ». Combien d’actes hostiles à la France, commis par la Syrie et par la kyrielle d’organisations terroristes tournant dans son orbite, y compris sur le territoire français, sont-ils restés impunis ?
L’absence de réaction française a donné l’impression à Damas que Paris est impuissant, et qu’il est possible de le harceler indéfiniment pour lui arracher des concessions. La « docilité » de la classe politique française et sa capacité à « avaler les couleuvres » ont encouragé le Baas à poursuivre sa politique et à narguer Paris.
Hafez Al Assad avait en effet usé du terrorisme d’Etat pour punir la France. Il ne lui avait pas pardonné son soutien et sa protection apportés à Yasser Arafat, son ennemi juré évacué et sauvé à deux reprises par les Français (Beyrouth et Tripoli dans les années 1980). Depuis, le terrorisme a été érigé en politique de l’Etat syrien, et il a prouvé son efficacité face à l’inaction française. Après la capitulation française au Liban, les relations ont connu un semblant d’amélioration grâce à l’ancien premier ministre Rafic Hariri, qui a œuvré pour renouer entre la France et la Syrie. Ce qui avait permis à Hafez Al Assad de se faire récompenser grâce à sa visite d’Etat en France. Une fois les relations normalisées, et la Syrie réhabilitée, la médiation de Hariri était devenue inutile, voire encombrante. Il avait été mis à l’écart du pouvoir à Beyrouth, avant d’être pulvérisé par une tonne d’explosifs. Le message visait autant les souverainistes libanais que leurs soutiens français et américains.
La France a alors accentué ses pressions sur la Syrie, sans pour autant parvenir à la faire plier. Le Baas a manœuvré en Irak, en Palestine et au Liban, où il a allumé des contre-feux pour empêcher les Occidentaux de lui demander quelque compte que ce soit. Il a gagné deux années en attendant la fin de règne de Jacques Chirac, principal soutien du Liban souverain. L’objectif d’Assad est d’échapper au Tribunal international, en première étape, et de reconquérir le Liban, par la suite. La récente ouverture européenne sur Damas et la visite de Javier Solana ont rassuré Assad. Et le voilà, à quelques semaines des élections présidentielles, qui mène sa contre-offensive et qui effectue une incursion dans le débat présidentiel français.
Son interview accordée à France 2 et diffusée le 20 mars "[interview disponible ici]" soulève des interrogations légitimes. Comment, en effet, une chaîne de service public aurait pu interviewer un président boycotté par l’Elysée et Matignon ? A-t-elle obtenu le feu vert des autorités de tutelles, au risque de ridiculiser la France ?
Certes, le ridicule ne tue pas. Mais, il est du droit de chacun de s’interroger sur le message et l’objectif de Bachar Al-Assad. Et le maître de Damas était on ne peut plus clair avec son « NON ferme et définitif au Tribunal international ». Il est venu narguer l’Elysée et lui jeter un pavé dans son jardin, puisque Jacques Chirac est l’un des fervents soutiens du Tribunal. Assad a rappelé que « dans tout conflit avec la Syrie, c’est la France qui sortira vaincue et perdante ». Il a cherché à attribuer la responsabilité de l’exclusion de la France de la région à la politique de Chirac, et prends les Français pour témoin. Bachar Al-Assad craint en effet une victoire de Nicolas Sarkozy, le plus apte à remettre la France sur ses pieds et à lui redonner ses capacités d’action sur la scène internationale. Ce qui inquiète Damas.
L’incursion de Bachar est préventive et vise à favoriser la défaite de Sarkozy. Les Syriens ont toujours eu plus de facilités à « berner » les Socialistes. Mais l’intervention syrienne intervient tardivement. « Le jeune président syrien drague la France, veut l’Europe comme maîtresse, mais vise les Etats-Unis comme épouse », estime, amusé, un observateur libanais averti. Il rappelle qu’avec les Européens, la Syrie a toujours manœuvré ainsi : « elle mange l’appât et pisse sur leur hameçon ». C’est ainsi que la Syrie, devenue superpuissance terroriste, peut vaincre la France, une puissance nucléaire mais édentée.
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Je ne sais plus sur quel forum je l'avais lu, mais les informations les plus croustillantes viendraient d'un haut personnage syrien, l'ancien vice-président Abdel Halim KHADDAM, qui aurait demandé l'asile en France.
De toute manière, les moyens d'investigations sont tellement performants, de nos jours, que le nom des commanditaires est probablement connu. Mais la révélation de ces renseignements n'est peut-être pas opportune, pour l'instant, ou nécessite pour sa crédibilité la mise en place d'un Tribunal, ou encore l'annonce de la création de ce Tribunal constitue lui-même un moyen de pression.
La politique est souvent affaire de manipulation.
De toute manière, les moyens d'investigations sont tellement performants, de nos jours, que le nom des commanditaires est probablement connu. Mais la révélation de ces renseignements n'est peut-être pas opportune, pour l'instant, ou nécessite pour sa crédibilité la mise en place d'un Tribunal, ou encore l'annonce de la création de ce Tribunal constitue lui-même un moyen de pression.
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Moscou livrerait des avions de combat Mig-31E à la Syrie, suscitant l'inquiétude d'Israël
Savoir écouter, c'est savoir posséder outre que le sien, le cerveau des autres.
(Léonard de Vinci)
Tout ce qui est impossible reste à accomplir...
Jules Verne (1828-1905)
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http://www.lorient-lejour.com.lb/page.a ... 46443&pf=1
Ca bouge à la frontiére syrie-israël. On ajoute le hamas à gaza, le hezbollah au liban, l'armée israëlienne peut avoir du boulot.
Ca bouge à la frontiére syrie-israël. On ajoute le hamas à gaza, le hezbollah au liban, l'armée israëlienne peut avoir du boulot.
- MathBreizh
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- Localisation : La ville des champions... :-p
Et merde !... Moi tout ça me donne le sentiment qu'on va assister sous peu à un embrasement généralisé de la région et que tout va sauter...
Si Israël attaque la Syrie, on est mal car il me semble que la Syrie et l'Iran on signé une alliance militaire de défense mutuelle...
Ajoutons à celà le Hezbollah qui va entrer dans la partie et là ça peut carrément dégénérer méchament...
Si Israël attaque la Syrie, on est mal car il me semble que la Syrie et l'Iran on signé une alliance militaire de défense mutuelle...
Ajoutons à celà le Hezbollah qui va entrer dans la partie et là ça peut carrément dégénérer méchament...
"Les clés de la connaissance se trouvent dans la communication sans censure et l'interaction sans barrières avec ses congénères..."
"Vive Internet !"
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Le journal Al Hayat, basé à Londres, rapporte que les Syriens auraient supprimé des points de contrôle militaires sur la face syrienne du Golan, ce qui a été interprété comme des manoeuvres de préparation de guerre.
http://www.jpost.com/servlet/Satellite? ... 2FShowFull
En effet, ces checkpoints existent depuis 40 ans, c'est à dire depuis la guerre des six jours.
Un autre article que j'ai posté il y a quelques jours fait état du creusement de tranchées et tunnels construits par les Syriens sur une bande de territoire de 3 Km à l'intérieur des frontières du Liban.
A moins que les Syriens ne vivent dans l'angoisse ou dans une espèce de paranoïa en prévision d'un éventuel conflit, ce dont je doute, il me semble qu'il y a une évolution de la situation sans doute voulue par les Syriens.
Par ailleurs, je renvoie à un article que j'ai trouvé aujourdh'ui sur le site d'un think tank consacré au Moyen-Orient, et que j'ai délibérément choisi d'inclure dans le fil sur la crise du Liban en été 2006, parce que j'estime que le point d'ébullition de ce que nous observons en ce moment risque de se trouver au Liban. Il y est notamment question d'un ultimatum lancé par le Hezbollah à Fouad Siniora pour la mi-juillet, exigeant la mise en place d'un nouveau gouvernement au Liban. L'autre information importante relevé par le think tank, mais également par quelques quotidiens du Moyen-Orient, notamment le Jerusalem Post, ainsi que des quotidiens iranien et libanais, est que la Syrie a exhorté ses ressortissants travaillant et étudiant au Liban à rentrer en Syrie après le 15 juillet.
http://www.jpost.com/servlet/Satellite? ... 2FShowFull
En effet, ces checkpoints existent depuis 40 ans, c'est à dire depuis la guerre des six jours.
Un autre article que j'ai posté il y a quelques jours fait état du creusement de tranchées et tunnels construits par les Syriens sur une bande de territoire de 3 Km à l'intérieur des frontières du Liban.
A moins que les Syriens ne vivent dans l'angoisse ou dans une espèce de paranoïa en prévision d'un éventuel conflit, ce dont je doute, il me semble qu'il y a une évolution de la situation sans doute voulue par les Syriens.
Par ailleurs, je renvoie à un article que j'ai trouvé aujourdh'ui sur le site d'un think tank consacré au Moyen-Orient, et que j'ai délibérément choisi d'inclure dans le fil sur la crise du Liban en été 2006, parce que j'estime que le point d'ébullition de ce que nous observons en ce moment risque de se trouver au Liban. Il y est notamment question d'un ultimatum lancé par le Hezbollah à Fouad Siniora pour la mi-juillet, exigeant la mise en place d'un nouveau gouvernement au Liban. L'autre information importante relevé par le think tank, mais également par quelques quotidiens du Moyen-Orient, notamment le Jerusalem Post, ainsi que des quotidiens iranien et libanais, est que la Syrie a exhorté ses ressortissants travaillant et étudiant au Liban à rentrer en Syrie après le 15 juillet.
- GillesH38
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