Vente du 5è bloc de la centrale de Razdan approuvée par le N°1 du parlement arménien
12:09 | 10/ 04/ 2006
EREVAN, 10 avril - RIA Novosti. Le président du parlement arménien, Artour Bagdassarian, a approuvé, devant les journalistes à Erevan, la vente à la Russie du cinquième bloc de la centrale thermique de Razdan.
M. Bagdassarian a souligné l'importance économique et sociale de cette transaction, car elle permet de garantir une augmentation peu importante des tarifs du gaz en Arménie d'ici à 2009.
L'accord russo-arménien attirera dans le secteur énergétique arménien des investissements directs d'un montant de plus de 600 millions de dollars, a-t-il ajouté.
Le 6 avril, le gouvernement arménien a décidé de vendre au géant gazier russe Gazprom le cinquième bloc de la centrale thermique de Razdan pour 248,8 millions de dollars. Gazprom s'engage à achever sa construction dans les 2 années à venir et à le doter d'une turbine à gaz d'une puissance de 140 mégawatts. La compagnie russe n'augmentera pas les tarifs du gaz pour l'Arménie jusqu'à 2009, en fixant le prix à 110 dollars les mille mètres cubes.
La Russie
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Accord gazier entre la Russie et l'Arménie
G. Q. Le Figaro
08 avril 2006
Gazprom vient de gagner une nouvelle manche dans sa conquête d'opérateurs énergétiques dans d'anciennes Républiques soviétiques.
L'Arménie vient de céder son gazoduc Arménie-Iran, encore en l'état d'achèvement, au géant russe en échange d'un gel du prix du gaz pour Erevan jusqu'en 2009.
Le monopole russe avait prévenu l'année dernière qu'il allait augmenter ses tarifs pour l'Arménie, dernier pays de l'ex-URSS dans le Caucase sud resté proche de Moscou. Gazprom vient de s'engager à modérer cette hausse en maintenant ses tarifs à 110 dollars les milles mètres cubes jusqu'à fin 2008 alors que le prix actuel est de plus de 230 dollars pour l'Europe occidentale, y compris l'Ukraine.
Cet accord stabilise donc la facture énergétique de l'Arménie. Mais il lui fait en contrepartie renoncer à une réelle possibilité de diversification de ses approvisionnements énergétiques.
Accès vers les marchés européens
L'accord ne fait pas non plus l'affaire de l'Iran pour qui ce futur gazoduc constitue un accès vers les marchés européens. Après cet accord «l'or bleu» iranien devra transiter par le réseau de transport du monopole russe. Un passage obligé qui ne fait certes pas l'affaire de l'Iran mais dont Téhéran doit s'accommoder, la Russie étant un allié dans le bras de fer nucléaire qui l'oppose à l'Occident.
Le gagnant de l'opération est Gazprom qui verrouille un peu plus les canalisations de gaz vers l'Ukraine et la Géorgie, deux pays sortis de l'orbite de Moscou.
G. Q. Le Figaro
08 avril 2006
Gazprom vient de gagner une nouvelle manche dans sa conquête d'opérateurs énergétiques dans d'anciennes Républiques soviétiques.
L'Arménie vient de céder son gazoduc Arménie-Iran, encore en l'état d'achèvement, au géant russe en échange d'un gel du prix du gaz pour Erevan jusqu'en 2009.
Le monopole russe avait prévenu l'année dernière qu'il allait augmenter ses tarifs pour l'Arménie, dernier pays de l'ex-URSS dans le Caucase sud resté proche de Moscou. Gazprom vient de s'engager à modérer cette hausse en maintenant ses tarifs à 110 dollars les milles mètres cubes jusqu'à fin 2008 alors que le prix actuel est de plus de 230 dollars pour l'Europe occidentale, y compris l'Ukraine.
Cet accord stabilise donc la facture énergétique de l'Arménie. Mais il lui fait en contrepartie renoncer à une réelle possibilité de diversification de ses approvisionnements énergétiques.
Accès vers les marchés européens
L'accord ne fait pas non plus l'affaire de l'Iran pour qui ce futur gazoduc constitue un accès vers les marchés européens. Après cet accord «l'or bleu» iranien devra transiter par le réseau de transport du monopole russe. Un passage obligé qui ne fait certes pas l'affaire de l'Iran mais dont Téhéran doit s'accommoder, la Russie étant un allié dans le bras de fer nucléaire qui l'oppose à l'Occident.
Le gagnant de l'opération est Gazprom qui verrouille un peu plus les canalisations de gaz vers l'Ukraine et la Géorgie, deux pays sortis de l'orbite de Moscou.
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La création de la bourse pétrolière russe réduira l'écart de prix entre l'Urals et le Brent (MERT)
21:40 | 12/ 04/ 2006
MOSCOU, 12 avril - RIA Novosti. La création de la bourse pétrolière russe permettra de réduire l'écart de prix entre l'Urals (marque de pétrole russe) et le Brent, a indiqué mercredi le vice-directeur du Département de régulation des tarifs du ministère du Développement économique (MERT) Alexandre Gladkov.
"Nous réussirons à réduire cet écart, mais le marché sera le seul indicateur de notre succès. Les avis des experts diffèrent mais il est prématuré d'en parler", a-t-il indiqué aux journalistes.
Le responsable ministériel a ajouté que le "Brent et l'Urals n'auront jamais le même prix". "Ils sont différents et les segments du marché qu'ils occupent sont également différents", a expliqué le fonctionnaire.
Alexandre Gladkov a confirmé les projets de création en Russie au deuxième semestre 2007 d'une bourse destinée à assurer les exportations de brut. Le lancement des ventes à livraison immédiate est prévu au troisième trimestre de l'année prochaine et les adjudications sur les contrats à terme commenceront avant la fin 2007, selon lui.
Mais la conclusion de marchés à terme en bourse "devrait entraîner la nécessité de changements dans la législation en vigueur", a indiqué le fonctionnaire, sans pour autant préciser la nature de ces changements.
Prochainement, a poursuivi le responsable ministériel, les ministères et les compagnies pétrolières concernés décideront, au sein d'un groupe ad hoc, si cette bourse pétrolière sera créée sur la base des places existantes ou comme bourse nouvelle. Il faudra aussi définir les fondements juridiques et réglementaires de son enregistrement.
Au ministère du Développement économique et du Commerce, on estime également que la bourse et le centre de règlements doivent être enregistrés en Russie et que si les compagnies étrangères veulent participer à ce projet elles devront se faire enregistrer comme personnes morales en Russie, a précisé le fonctionnaire.
A la première étape, l'Etat russe pourrait garantir la vente par le biais de cette nouvelle bourse de 130 millions de tonnes de brut au moins par an, a ajouté Alexandre Gladkov. L'Etat est le principal actionnaire de la compagnie pétrolière Rosneft et de Gazprom et la décision de vendre en bourse pourrait être prise par les conseils des directeurs de ces compagnies.
Les producteurs indépendants pourraient rallier le processus plus tard. "Il ne s'agit pas que de Gazprom, de Rosneft ou de Sibneft : pour lancer le mécanisme, nous nous appuierons effectivement sur ces sociétés mais, plus tard, d'autres entreprises y participeront également. Les compagnies dont l'Etat n'est pas actionnaire manifestent également leur intérêt pour ce projet", a ajouté le responsable du MERT.
S'agissant du pétrole russe, le fonctionnaire a précisé que sa marque existante ne garantit pas à l'acheteur qu'il achète du brut de qualité dans tous les cas. "Les mécanismes boursiers imposent des restrictions rigides aux écarts par rapport à l'indice de qualité", a-t-il indiqué.
Selon lui, on pourra relever la qualité du brut russe en encourageant le raffinage poussé des pétroles tatars et bachkirs qui se distinguent par une haute teneur en soufre. A cette fin, il est prévu d'augmenter la charge des raffineries d'Oufa (Bachkirie) et de construire des raffineries à Nijnekamsk, au Tatarstan, d'une capacité de 7 millions de tonnes de pétrole. "Cela permettra de retirer les pétroles sulfureux des conduites d'exportation et d'améliorer ainsi la qualité de l'Urals", a noté Alexandre Gladkov.
De nouveaux mécanismes fiscaux devraient contribuer à la définition des normes pour le pétrole d'exportation russe, selon lui.
Le projet de loi sur la différenciation de l'Impôt sur la production de matières premières prévoit des avantages notables pour les gisements épuisés tatars et bachkirs, a précisé le responsable. Ces terrains pourraient bénéficier de réductions allant jusqu'à 70% et les ressources ainsi économisées pourraient être investies dans des capacités de raffinage, selon lui.
Mercredi la bourse américaine de matières premières NYMEX a présenté à Moscou le projet de bourse de contrats à terme où sera négocié le pétrole russe exporté par le port de Primorsk près de Saint-Pétersbourg. Il est prévu que les ventes se déroulent sous la juridiction britannique, sur la place NYMEX Europe et que le clearing soit effectué par le biais de NYMEX à New York.
Ce projet sera possible uniquement en cas d'enregistrement de la NYMEX comme personne morale en Russie. Le fonctionnaire a précisé que les marchés boursiers pourraient se réaliser hors de la Russie.
21:40 | 12/ 04/ 2006
MOSCOU, 12 avril - RIA Novosti. La création de la bourse pétrolière russe permettra de réduire l'écart de prix entre l'Urals (marque de pétrole russe) et le Brent, a indiqué mercredi le vice-directeur du Département de régulation des tarifs du ministère du Développement économique (MERT) Alexandre Gladkov.
"Nous réussirons à réduire cet écart, mais le marché sera le seul indicateur de notre succès. Les avis des experts diffèrent mais il est prématuré d'en parler", a-t-il indiqué aux journalistes.
Le responsable ministériel a ajouté que le "Brent et l'Urals n'auront jamais le même prix". "Ils sont différents et les segments du marché qu'ils occupent sont également différents", a expliqué le fonctionnaire.
Alexandre Gladkov a confirmé les projets de création en Russie au deuxième semestre 2007 d'une bourse destinée à assurer les exportations de brut. Le lancement des ventes à livraison immédiate est prévu au troisième trimestre de l'année prochaine et les adjudications sur les contrats à terme commenceront avant la fin 2007, selon lui.
Mais la conclusion de marchés à terme en bourse "devrait entraîner la nécessité de changements dans la législation en vigueur", a indiqué le fonctionnaire, sans pour autant préciser la nature de ces changements.
Prochainement, a poursuivi le responsable ministériel, les ministères et les compagnies pétrolières concernés décideront, au sein d'un groupe ad hoc, si cette bourse pétrolière sera créée sur la base des places existantes ou comme bourse nouvelle. Il faudra aussi définir les fondements juridiques et réglementaires de son enregistrement.
Au ministère du Développement économique et du Commerce, on estime également que la bourse et le centre de règlements doivent être enregistrés en Russie et que si les compagnies étrangères veulent participer à ce projet elles devront se faire enregistrer comme personnes morales en Russie, a précisé le fonctionnaire.
A la première étape, l'Etat russe pourrait garantir la vente par le biais de cette nouvelle bourse de 130 millions de tonnes de brut au moins par an, a ajouté Alexandre Gladkov. L'Etat est le principal actionnaire de la compagnie pétrolière Rosneft et de Gazprom et la décision de vendre en bourse pourrait être prise par les conseils des directeurs de ces compagnies.
Les producteurs indépendants pourraient rallier le processus plus tard. "Il ne s'agit pas que de Gazprom, de Rosneft ou de Sibneft : pour lancer le mécanisme, nous nous appuierons effectivement sur ces sociétés mais, plus tard, d'autres entreprises y participeront également. Les compagnies dont l'Etat n'est pas actionnaire manifestent également leur intérêt pour ce projet", a ajouté le responsable du MERT.
S'agissant du pétrole russe, le fonctionnaire a précisé que sa marque existante ne garantit pas à l'acheteur qu'il achète du brut de qualité dans tous les cas. "Les mécanismes boursiers imposent des restrictions rigides aux écarts par rapport à l'indice de qualité", a-t-il indiqué.
Selon lui, on pourra relever la qualité du brut russe en encourageant le raffinage poussé des pétroles tatars et bachkirs qui se distinguent par une haute teneur en soufre. A cette fin, il est prévu d'augmenter la charge des raffineries d'Oufa (Bachkirie) et de construire des raffineries à Nijnekamsk, au Tatarstan, d'une capacité de 7 millions de tonnes de pétrole. "Cela permettra de retirer les pétroles sulfureux des conduites d'exportation et d'améliorer ainsi la qualité de l'Urals", a noté Alexandre Gladkov.
De nouveaux mécanismes fiscaux devraient contribuer à la définition des normes pour le pétrole d'exportation russe, selon lui.
Le projet de loi sur la différenciation de l'Impôt sur la production de matières premières prévoit des avantages notables pour les gisements épuisés tatars et bachkirs, a précisé le responsable. Ces terrains pourraient bénéficier de réductions allant jusqu'à 70% et les ressources ainsi économisées pourraient être investies dans des capacités de raffinage, selon lui.
Mercredi la bourse américaine de matières premières NYMEX a présenté à Moscou le projet de bourse de contrats à terme où sera négocié le pétrole russe exporté par le port de Primorsk près de Saint-Pétersbourg. Il est prévu que les ventes se déroulent sous la juridiction britannique, sur la place NYMEX Europe et que le clearing soit effectué par le biais de NYMEX à New York.
Ce projet sera possible uniquement en cas d'enregistrement de la NYMEX comme personne morale en Russie. Le fonctionnaire a précisé que les marchés boursiers pourraient se réaliser hors de la Russie.
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Le pétrole russe va devenir une fiche bleue
12:50 | 13/ 04/ 2006
MOSCOU, 13 avril - RIA Novosti. L'Urals sera bientôt une fiche bleue sur les marchés boursiers mondiaux. Et son prix sera établi "équitablement" comme Vladimir Poutine l'avait souhaité voici quelques mois, selon les Izvestia.
Mercredi la bourse des matières premières de New York (NYMEX) et son partenaire Russian Energy Futures ont présenté un projet concernant l'organisation des ventes de brut russe dans un premier temps à Londres et ensuite à Moscou. Il reste maintenant à convaincre les sociétés pétrolières russes de négocier le pétrole dans la "transparence". Le trésor russe engrangera alors chaque année de 4 à 5 milliards de dollars supplémentaires.
Evidemment, il est peu probable que l'on puisse transformer en Brent occidental l'Urals russe, celui-ci contenant beaucoup trop de soufre. Seulement la Russie couvre à peu près un tiers des besoins mondiaux - pétrole et gaz confondus - en hydrocarbures alors que le prix de l'Urals est presque fixé par téléphone et obligatoirement avec un rabais par rapport au Brent. Cette réduction varie de 1,5 à 5 dollars le baril et finalement cela se traduit par plusieurs millions de dollars de pertes pour les pétroliers et le budget russes.
Depuis l'été dernier les ministères russes de l'Industrie et de l'Energie et du Développement économique et du Commerce ont avancé moult propositions en vue de régler le problème, suggérant même d'interdire le transport par pipeline du brut à haute teneur en soufre. Une meilleure solution existe, elle consiste à mettre en vente séparément du REBCO russe d'exportation de manière à "délier" son prix de celui des autres sortes et à rendre la formation des prix transparente et indépendante.
Actuellement le brut russe est vendu en Occident par des sociétés de trading, qui n'appartiennent que partiellement aux pétroliers russes, et ces sociétés sont satisfaites du système des ventes en place. Au ministère du Développement économique et du Commerce on sait comment briser la résistance des mécontents. "Il faut commencer par les sociétés publiques, car plus cher elles réussiront à vendre leur pétrole et davantage d'argent le trésor encaissera", dit-on au ministère en proposant de contraindre, par le truchement des directoires, de transférer le pétrole sur le marché "propre".
Le directeur du Service fédéral des marchés financiers, Oleg Viouguine, a promis d'entériner tous les textes nécessaires d'ici à la fin de l'année. Au ministère du Développement économique et du Commerce on estime que le commerce réel en Russie ne commencera pas avant 2007. En ce qui concerne les auteurs du projet, ils se déclarent disposés à entamer les transactions dès cette année.
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La Russie et la France pourraient concevoir ensemble de nouveaux types d'armements
11:43 | 12/ 04/ 2006
MOSCOU, 12 avril - RIA Novosti. La Russie pourrait devenir un important partenaire de la France en dehors de l'Europe en matière d'industrie d'armement, écrit le quotidien Vedomosti.
Selon les experts, les deux pays pourraient même mettre au point des armements ensemble.
François Lureau, délégué général pour l'armement au ministère français de la Défense, chargé de tous les travaux de recherche-développement et des achats d'armements pour l'armée française, est arrivé pour la première fois à Moscou. Il a rencontré le chef d'état-major général de l'armée russe Youri Balouievski et les représentants du complexe militaro-industriel, a fait savoir un fonctionnaire du ministère russe de la Défense.
Les revenus du complexe militaro-industriel français grâce à la coopération avec la Russie atteindront environ 1 milliard de dollars. Dans les avions Su-30 MKM fournis par la Russie à la Malaisie (pour 950 millions de dollars), le coût des systèmes français constitue 15%, dans les Su-30 MKA algériens, environ 10% (il s'agit de livraisons pour 1,5 milliard de dollars).
Les militaires russes ont examiné avec François Lureau la possibilité d'installer les systèmes français sur les chasseurs russes Su-30, dont le contrat de fourniture à l'Algérie a été conclu début mars, indique une source proche des pourparlers. Le problème a été réglé positivement.
La France manifeste son intérêt pour la conception avec la Russie de drones à usage militaire. La Russie s'intéresse au système français d'achat d'armements. La commande militaire d'Etat russe est en train de se réformer selon ce modèle. L'Agence pour la commande d'armements auprès du gouvernement, dont la création a été annoncée pour 2007 par le ministre russe de la Défense Serguei Ivanov, devrait avoir des fonctions semblables à celles de la structure dirigée par François Lureau.
Paris est un partenaire prioritaire de Moscou dans les constructions mécaniques de haute technologie, estime Konstantin Makienko, vice-directeur du Centre d'analyse des stratégies et des technologies. "En France, il y a cette idée que la Russie est une réserve stratégique naturelle de l'Europe, si son industrie d'armement reste un acteur global", estime l'expert.
11:43 | 12/ 04/ 2006
MOSCOU, 12 avril - RIA Novosti. La Russie pourrait devenir un important partenaire de la France en dehors de l'Europe en matière d'industrie d'armement, écrit le quotidien Vedomosti.
Selon les experts, les deux pays pourraient même mettre au point des armements ensemble.
François Lureau, délégué général pour l'armement au ministère français de la Défense, chargé de tous les travaux de recherche-développement et des achats d'armements pour l'armée française, est arrivé pour la première fois à Moscou. Il a rencontré le chef d'état-major général de l'armée russe Youri Balouievski et les représentants du complexe militaro-industriel, a fait savoir un fonctionnaire du ministère russe de la Défense.
Les revenus du complexe militaro-industriel français grâce à la coopération avec la Russie atteindront environ 1 milliard de dollars. Dans les avions Su-30 MKM fournis par la Russie à la Malaisie (pour 950 millions de dollars), le coût des systèmes français constitue 15%, dans les Su-30 MKA algériens, environ 10% (il s'agit de livraisons pour 1,5 milliard de dollars).
Les militaires russes ont examiné avec François Lureau la possibilité d'installer les systèmes français sur les chasseurs russes Su-30, dont le contrat de fourniture à l'Algérie a été conclu début mars, indique une source proche des pourparlers. Le problème a été réglé positivement.
La France manifeste son intérêt pour la conception avec la Russie de drones à usage militaire. La Russie s'intéresse au système français d'achat d'armements. La commande militaire d'Etat russe est en train de se réformer selon ce modèle. L'Agence pour la commande d'armements auprès du gouvernement, dont la création a été annoncée pour 2007 par le ministre russe de la Défense Serguei Ivanov, devrait avoir des fonctions semblables à celles de la structure dirigée par François Lureau.
Paris est un partenaire prioritaire de Moscou dans les constructions mécaniques de haute technologie, estime Konstantin Makienko, vice-directeur du Centre d'analyse des stratégies et des technologies. "En France, il y a cette idée que la Russie est une réserve stratégique naturelle de l'Europe, si son industrie d'armement reste un acteur global", estime l'expert.
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Le ciel pourrait s'assombrir sur l'industrie d'extraction de pétrole russe
11:56 | 13/ 04/ 2006
MOSCOU, 13 avril - RIA Novosti. La loi sur la différenciation de l'impôt sur l'extraction des minéraux, soumise mercredi à l'examen du gouvernement, a pour objectif de combattre la baisse de l'extraction de pétrole en Russie, selon les Novye izvestia.
Seulement les experts n'estiment pas tous que cette mesure aura l'effet escompté et que cette année la hausse de la production pourrait être, dans le meilleur des cas, 180.000 barils/jour et non pas 300.000 comme cela a été prévu.
Le vice-président du comité de la Douma pour l'énergie, Youri Sentiourine, a déclaré qu'il serait déraisonnable de ne pas prendre en compte les pronostics pessimistes mais qu'il le serait tout autant de verser dans la panique. "D'un côté, le marché mondial connaît une hausse de la demande consécutivement à l'apparition de nouveaux grands centres de consommation d'énergie, a-t-il dit. Mais de l'autre, un tournant positif s'annonce en ce qui concerne la prospection géologique qui jusqu'ici avait pratiquement été délaissée".
Parmi les problèmes auxquels l'industrie pétrolière est confrontée, Youri Sentiourine a cité le déséquilibre des prix, la lenteur de la modernisation et la transformation poussée insuffisante. Quoi qu'il en soit, "les facteurs incitant à l'optimisme sont quand même prédominants", a-t-il souligné.
Maria Belova, experte de l'Institut de l'énergie et des finances, est plus sceptique. "L'année dernière l'extraction de pétrole a progressé de 2% contre environ 9% les années précédentes. Les géologues sont du même avis: nous avons atteint le maximum et dans certaines régions pétrolifères, plus particulièrement dans celle de la Volga, une récession s'observe déjà. D'autre part, aucun gisement d'importance n'a été découvert depuis cinq ans. On parle beaucoup de la Sibérie orientale, mais les choses s'arrêtent là", a-t-elle fait remarquer.
De l'avis de Maria Belova la différenciation de l'impôt sur l'extraction des minéraux est nécessaire, mais ce n'est pas une panacée. "La réduction de cet impôt aura une incidence surtout sur le développement des petits gisements ou sur ceux qui sont en voie d'épuisement. Dans l'ensemble notre industrie d'extraction de pétrole va de plus en plus ressembler à celle des Etats-Unis constituée en grande partie par des sociétés de dimensions réduites exploitant de petits gisements. Toutefois, même si la loi en question était adoptée, elle n'aurait pas d'effets bénéfiques avant 2010", estime l'experte.
11:56 | 13/ 04/ 2006
MOSCOU, 13 avril - RIA Novosti. La loi sur la différenciation de l'impôt sur l'extraction des minéraux, soumise mercredi à l'examen du gouvernement, a pour objectif de combattre la baisse de l'extraction de pétrole en Russie, selon les Novye izvestia.
Seulement les experts n'estiment pas tous que cette mesure aura l'effet escompté et que cette année la hausse de la production pourrait être, dans le meilleur des cas, 180.000 barils/jour et non pas 300.000 comme cela a été prévu.
Le vice-président du comité de la Douma pour l'énergie, Youri Sentiourine, a déclaré qu'il serait déraisonnable de ne pas prendre en compte les pronostics pessimistes mais qu'il le serait tout autant de verser dans la panique. "D'un côté, le marché mondial connaît une hausse de la demande consécutivement à l'apparition de nouveaux grands centres de consommation d'énergie, a-t-il dit. Mais de l'autre, un tournant positif s'annonce en ce qui concerne la prospection géologique qui jusqu'ici avait pratiquement été délaissée".
Parmi les problèmes auxquels l'industrie pétrolière est confrontée, Youri Sentiourine a cité le déséquilibre des prix, la lenteur de la modernisation et la transformation poussée insuffisante. Quoi qu'il en soit, "les facteurs incitant à l'optimisme sont quand même prédominants", a-t-il souligné.
Maria Belova, experte de l'Institut de l'énergie et des finances, est plus sceptique. "L'année dernière l'extraction de pétrole a progressé de 2% contre environ 9% les années précédentes. Les géologues sont du même avis: nous avons atteint le maximum et dans certaines régions pétrolifères, plus particulièrement dans celle de la Volga, une récession s'observe déjà. D'autre part, aucun gisement d'importance n'a été découvert depuis cinq ans. On parle beaucoup de la Sibérie orientale, mais les choses s'arrêtent là", a-t-elle fait remarquer.
De l'avis de Maria Belova la différenciation de l'impôt sur l'extraction des minéraux est nécessaire, mais ce n'est pas une panacée. "La réduction de cet impôt aura une incidence surtout sur le développement des petits gisements ou sur ceux qui sont en voie d'épuisement. Dans l'ensemble notre industrie d'extraction de pétrole va de plus en plus ressembler à celle des Etats-Unis constituée en grande partie par des sociétés de dimensions réduites exploitant de petits gisements. Toutefois, même si la loi en question était adoptée, elle n'aurait pas d'effets bénéfiques avant 2010", estime l'experte.
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URGENT Les missiles russes S300 exportés en Biélorussie ne seront pas remis à l'Iran (défense)
19:41 | 17/ 04/ 2006
MOSCOU, 17 avril - RIA Novosti. Les missiles russes S300 exportés en Biélorussie ne seront pas livrés en Iran, a annoncé lundi un porte-parole du ministère russe de la Défense.
"Les informations de certains médias américains sur la future remise à l'Iran des missiles russes S300 livrés à la Biélorussie ne sont pas conformes à la réalité", a indiqué le département de l'information et des relations publiques du ministère.
La Russie exporte des missiles S300 vers la Biélorussie dans le cadre des accords sur le Groupe unifié de défense antiaérienne de l'Union Russie-Biélorussie. "Conformément à ces accords, les missiles ne peuvent pas être exportés vers des pays tiers", a souligné le représentant du ministère.
19:41 | 17/ 04/ 2006
MOSCOU, 17 avril - RIA Novosti. Les missiles russes S300 exportés en Biélorussie ne seront pas livrés en Iran, a annoncé lundi un porte-parole du ministère russe de la Défense.
"Les informations de certains médias américains sur la future remise à l'Iran des missiles russes S300 livrés à la Biélorussie ne sont pas conformes à la réalité", a indiqué le département de l'information et des relations publiques du ministère.
La Russie exporte des missiles S300 vers la Biélorussie dans le cadre des accords sur le Groupe unifié de défense antiaérienne de l'Union Russie-Biélorussie. "Conformément à ces accords, les missiles ne peuvent pas être exportés vers des pays tiers", a souligné le représentant du ministère.
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Exercices navals russes en mer du Japon
16:11 | 18/ 04/ 2006
MOSCOU, 18 avril - RIA Novosti. Une trentaine de navires de guerre et de navires auxiliaires ainsi que des sous-marins et plus de 10 avions et hélicoptères prendront part aux exercices navals qui débutent lundi en mer du Japon, a annoncé mardi le service de presse de la Marine russe.
Ces manoeuvres qui dureront environ une semaine permettront de travailler la coordination des groupes de navires tactiques, le débarquement des troupes, la détection et la destruction d'un sous-marin ennemi, les tirs d'artillerie, de missiles et de torpilles.
16:11 | 18/ 04/ 2006
MOSCOU, 18 avril - RIA Novosti. Une trentaine de navires de guerre et de navires auxiliaires ainsi que des sous-marins et plus de 10 avions et hélicoptères prendront part aux exercices navals qui débutent lundi en mer du Japon, a annoncé mardi le service de presse de la Marine russe.
Ces manoeuvres qui dureront environ une semaine permettront de travailler la coordination des groupes de navires tactiques, le débarquement des troupes, la détection et la destruction d'un sous-marin ennemi, les tirs d'artillerie, de missiles et de torpilles.
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La Russie vise un quart du marché mondial du combustible nucléaire
17:52 | 19/ 04/ 2006
MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti. La Russie vise un quart du marché mondial du combustible nucléaire et veut augmenter sa part en Asie-Pacifique d'ici 2010, a déclaré le premier directeur général adjoint de la société Tekhsnabexport Alexandre Grigoriev.
"Nous continuons de promouvoir nos relations avec le Japon. Ces derniers temps, nous avons organisé une série de rencontres de travail qui permettent de compter sur une hausse de notre portefeuille de commandes au Japon en 2006-2007 tant en ce qui concerne la qualité des services que leur quantité (leur prix). Nous détenons actuellement 10% du marché japonais et notre objectif consiste à détenir entre 20% et 30% du marché de l'électricité nucléaire au Japon d'ici 2010. Il s'agit de dizaines voire de centaines de millions de dollars par an", a indiqué M.Grigoriev.
Tekhsnabexport est un fournisseur important de produits et de services sur le marché du combustible nucléaire. La société commercialise également d'autres produits de l'industrie nucléaire russe.
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Gazprom manifeste son intérêt pour le nucléaire civil (Miller)
16:39 | 19/ 04/ 2006
MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti. Gazprom manifeste son intérêt pour le nucléaire civil, a annoncé son président Alexeï Miller.
"Le nucléaire civil sera peut-être un de nos axes d'activité dans un avenir prévisible. Nous menons des consultations à ce sujet et nous employons un groupe d'experts", a annoncé Alexeï Miller lors d'une conférence de presse mercredi à RIA Novosti.
Le groupe gazier, a-t-il précisé, a décidé de faire de l'électricité un de ses axes d'activité. Le gaz qui sera libéré suite à la réalisation de projets dans le secteur de l'électricité pourrait être utilisé pour augmenter les exportations vers les marchés traditionnels, en Europe, et vers des marchés nouveaux, a ajouté le président de Gazprom.
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La Russie pourrait fournir de l'électricité nucléaire à la Finlande via un câble sous-marin
17:07 | 19/ 04/ 2006
HELSINKI, 19 avril - RIA Novosti. Un câble électrique posé sous la mer Baltique pourrait relier la centrale nucléaire russe de Sosnovy Bor, près de Saint-Pétersbourg, à la ville finlandaise de Kotka.
Le ministère finlandais du Commerce et de l'Industrie expertisera le projet, a annoncé le ministre Matti Pekkarinen.
Il faut évaluer le montant des frais de modernisation des capacités de transport d'électricité existantes afin d'exclure les risques de surcharge et de pannes et, au vu de cette expertise, la Finlande décidera de l'opportunité de ce câble, selon le ministre.
La société énergétique russe Baltenergo avait proposé à ses partenaires finlandais de poser ce câble entre Kernovo(Russie) et Kotka (Finlande). Selon la société russe, le coût du projet s'élèvera à 300 millions d'euros. En cas d'accord, le gros des travaux devra être accompli par la compagnie finlandaise United Power contrôlée par le groupe russe Rosenergoatom.
Plusieurs compagnies finlandaises et suédoises ont déjà fait savoir leur intérêt pour la pose de ce câble, par lequel l'électricité produite à la centrale nucléaire de Sosnovy-Bor sera transportée vers la Finlande. Ainsi, les exportations russes d'électricité vers le marché finlandais, qui s'élèvent à près de 1 400 MW par an, pourraient doubler.
La création de ce pont énergétique améliorerait également la fiabilité des fournitures d'électricité russe en Finlande, créant les prémisses pour la libre concurrence sur le marché local : le prix de l'électricité pourrait baisser de 6% en moyenne.
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La Russie respectera ses engagements concernant l'exportation de matériels de guerre en Iran (État-major)
19:52 | 19/ 04/ 2006
MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti. "La Russie respectera ses engagements concernant l'exportation de matériels de guerre en Iran", a déclaré mercredi à Moscou le chef d'État-major général des Forces armées russes Iouri Balouïevski au cours d'une rencontre avec le commandant en chef des Forces de l'OTAN en Europe James Jones.
"Notre coopération technico-militaire avec l'Iran prévoit l'exportation de matériels de guerre, notamment des missiles Tor-M1. Mais il ne s'agit pas des matériels stratégiques. Je ne peux pas dire qu'ils seront livrés demain ou après-demain, mais ils seront sûrement livrés à l'Iran sous le contrôle des organisations appropriées", a dit le chef d'État-major.
Le dossier iranien n'a pas figuré parmi les sujets de la rencontre de ce mercredi. "Nous n'avons pas évoqué le sujet iranien, mais le problème de son programme nucléaire est dans l'air", a-t-il ajouté.
"Chaque pays règle au niveau national les problèmes relatifs à l'Iran, ce dossier ne concerne pas l'OTAN en tant qu'organisation", a, pour sa part noté le commandant Jones.
La Russie a signé un contrat de 700 millions de dollars sur la vente de 29 missiles sol-air Tor-M1 à l'Iran à la fin de 2005. Le contrat n'est aucunement lié avec le dossier nucléaire iranien, a indiqué en janvier le Service fédéral russe pour la coopération technico-militaire.
"Le contrat a été signé conformément aux normes du droit international. Il porte sur les armes purement défensives qui ne peuvent pas servir pour l'attaque", lit-on dans un communiqué presse du Service.
Les missiles modernisés de cinquième génération Tor-M1 sont capables de détruire les avions, les hélicoptères, ainsi que les missiles balistiques et les drones. Les Tor-M1 ont une portée plus étendue et peuvent atteindre des cibles à une altitude de 10 km. De plus, les missiles Tor-M1 ont été dotés d'un système anti-brouillage plus opérant.
L'usine militaire "Koupol" d'Ijevsk faisant partie du consortium "Almaz-Anteï" a présenté les missiles sol-air Tor-M1 au Salon aérospatial MAKS-2005.
19:52 | 19/ 04/ 2006
MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti. "La Russie respectera ses engagements concernant l'exportation de matériels de guerre en Iran", a déclaré mercredi à Moscou le chef d'État-major général des Forces armées russes Iouri Balouïevski au cours d'une rencontre avec le commandant en chef des Forces de l'OTAN en Europe James Jones.
"Notre coopération technico-militaire avec l'Iran prévoit l'exportation de matériels de guerre, notamment des missiles Tor-M1. Mais il ne s'agit pas des matériels stratégiques. Je ne peux pas dire qu'ils seront livrés demain ou après-demain, mais ils seront sûrement livrés à l'Iran sous le contrôle des organisations appropriées", a dit le chef d'État-major.
Le dossier iranien n'a pas figuré parmi les sujets de la rencontre de ce mercredi. "Nous n'avons pas évoqué le sujet iranien, mais le problème de son programme nucléaire est dans l'air", a-t-il ajouté.
"Chaque pays règle au niveau national les problèmes relatifs à l'Iran, ce dossier ne concerne pas l'OTAN en tant qu'organisation", a, pour sa part noté le commandant Jones.
La Russie a signé un contrat de 700 millions de dollars sur la vente de 29 missiles sol-air Tor-M1 à l'Iran à la fin de 2005. Le contrat n'est aucunement lié avec le dossier nucléaire iranien, a indiqué en janvier le Service fédéral russe pour la coopération technico-militaire.
"Le contrat a été signé conformément aux normes du droit international. Il porte sur les armes purement défensives qui ne peuvent pas servir pour l'attaque", lit-on dans un communiqué presse du Service.
Les missiles modernisés de cinquième génération Tor-M1 sont capables de détruire les avions, les hélicoptères, ainsi que les missiles balistiques et les drones. Les Tor-M1 ont une portée plus étendue et peuvent atteindre des cibles à une altitude de 10 km. De plus, les missiles Tor-M1 ont été dotés d'un système anti-brouillage plus opérant.
L'usine militaire "Koupol" d'Ijevsk faisant partie du consortium "Almaz-Anteï" a présenté les missiles sol-air Tor-M1 au Salon aérospatial MAKS-2005.
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Les forces armées russes ne participeront pas à un éventuel conflit en Iran (État-major)
20:11 | 19/ 04/ 2006
MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti. Les forces armées russes ne participeront pas à un éventuel conflit en Iran, a déclaré mercredi à Moscou Iouri Balouïevski, chef des Forces armées russes au terme d'une rencontre avec le commandant en chef des Forces de l'OTAN en Europe James Jones.
"Je ne pense pas que le conflit passe à un stade militaire. La Russie ne proposera à aucune partie d'utiliser ses Forces armées à un éventuel conflit, où pour le moins je ne le ferai pas en tant que chef d'État-major général", a noté Iouri Balouïevski.
"Le règlement du problème iranien par la force serait une grande erreur politique. Je considère que l'emploi des moyens diplomatiques serait la seule bonne solution au problème", a-t-il poursuivi.
"L'Iran cherchera à montrer la puissance de ses forces armées, mais nous comprenons la différence entre l'armée iranienne et celle, par exemple, des États-Unis. Nous sommes convaincus qu'une solution musclée ne réglera pas le problème iranien", a conclu le général.
20:11 | 19/ 04/ 2006
MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti. Les forces armées russes ne participeront pas à un éventuel conflit en Iran, a déclaré mercredi à Moscou Iouri Balouïevski, chef des Forces armées russes au terme d'une rencontre avec le commandant en chef des Forces de l'OTAN en Europe James Jones.
"Je ne pense pas que le conflit passe à un stade militaire. La Russie ne proposera à aucune partie d'utiliser ses Forces armées à un éventuel conflit, où pour le moins je ne le ferai pas en tant que chef d'État-major général", a noté Iouri Balouïevski.
"Le règlement du problème iranien par la force serait une grande erreur politique. Je considère que l'emploi des moyens diplomatiques serait la seule bonne solution au problème", a-t-il poursuivi.
"L'Iran cherchera à montrer la puissance de ses forces armées, mais nous comprenons la différence entre l'armée iranienne et celle, par exemple, des États-Unis. Nous sommes convaincus qu'une solution musclée ne réglera pas le problème iranien", a conclu le général.