LA HAVANE, 1er janvier (XINHUANET) -- Le dirigeant cubain Fidel Castro et le président élu bolivien Evo Morales se sont engagés samedi à renforcer la coopération entre les 2 pays malgré l'inquiétude des Etats-Unis.
Les 2 dirigeants ont annoncé un plan de 30 mois pour éliminer l'analphabétisme en Bolivie au terme leur entretien dans la capitale cubaine.
M. Morales a exprimé son désir de renforcer les relations avec Cuba et d'autres pays de la région.
Il a dit ne pas permettre aux Etats-Unis d'influencer ses politiques.
M. Morales avait remporté l'élection présidentielle bolivienne du 18 décembre avec 54% des souffrages exprimés. M. Castro est le 1er dirigeant étranger que rencontre M. Morales avant son investiture le 22 janvier.
Bolivie
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Morales appelle Total à continuer à investir en Bolivie
PARIS (Reuters) - Evo Morales a souhaité samedi que le groupe français Total poursuive ses investissements en Bolivie, dans le secteur du gaz, investissements pour lesquels Jacques Chirac a demandé un cadre juridique sûr.
Le président français a reçu à l'Elysée le premier président indien de Bolivie, en tournée internationale depuis le 3 janvier.
Evo Morales, qui a fait campagne sur la légalisation de la production de coca et la nationalisation du secteur des hydrocarbures, entend rassurer les investisseurs étrangers sur ses projets "anti-impérialistes".
La Bolivie est le pays le plus pauvre d'Amérique du Sud, mais le second plus riche en gaz, derrière le Venezuela. Total opère dans la production de gaz dans l'est du pays.
"Evo Morales a exprimé le souhait que les investisseurs étrangers poursuivent leurs investissements en Bolivie et il a cité Total", a-t-on rapporté de source diplomatique française.
"Nous avons besoin des investisseurs pour construire des routes et des infrastructures", a-t-il dit.
Jacques Chirac a souligné qu'"il était important de veiller pour les investisseurs étrangers à la sécurité du cadre juridique", a-t-on indiqué de même source.
Evo Morales, qui est désormais attendu en Chine, entrera officiellement en fonctions le 22 janvier.
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Evo Morales, un Indien à Paris Amérique latine
Le nouveau président bolivien doit rencontrer Jacques Chirac ce matin.
Lamia Oualalou
[07 janvier 2006]
C'EST en pop star qu'Evo Morales, le nouveau président bolivien élu le 18 décembre, a été accueilli à Paris. Se frayer, hier, un chemin dans le petit auditorium du Centre d'accueil de la presse étrangère (Cape), où il rencontrait les journalistes, tenait de l'exploit. Tous voulaient approcher l'Indien qui, pour la première fois, s'est imposé à la tête d'un pays champion des discriminations.
En bras de chemise, impressionné par le crépitement des flashs, Evo Morales a confessé n'avoir jamais «rêvé de tant de journalistes», encore moins «des paparazzi... mais je le dis gentiment !» «Beaucoup de gens sont venus voir un Indien en pensant peut-être que j'aurais des plumes !» «Mais ce n'est pas Evo Morales qui a gagné, ce sont les mouvements sociaux, pour changer l'histoire.» «c'est d'abord d'en finir avec l'Etat colonial, toujours en vigueur» «méfaits» «500 années» de colonisation, manifestement peu au fait des débats qui ont occupé l'Assemblée nationale française ces dernières semaines sur le sujet.de ces malgré les 180 années écoulées depuis l'indépendance. Le gaillard n'a cessé de revenir hier sur les L'enjeu, s'est-il amusé, avant de préciser : «Le temps n'est pas à la vengeance», a toutefois précisé Evo Morales, «mais à la refondation de la Bolivie.» Et de plonger dans l'histoire pour expliquer la colère de ceux qui l'ont porté au pouvoir dès le premier tour, du jamais-vu dans l'histoire du pays. «Mes parents étaient analphabètes, ils ont eu 7 enfants, mais 4 sont morts avant d'atteindre un an, c'est banal dans la campagne.» Ce sont les «politiques néolibérales» qui ont maintenu le pays dans la misère, malgré la richesse de sa terre, estime Evo Morales. C'est pourquoi «l'Etat doit reprendre le contrôle de ses ressources naturelles.»
Même s'il ne le cite pas, tout le monde pense au gaz, dont la Bolivie détient les deuxièmes gisements du sous-continent après le Venezuela. Alors qu'Evo Morales devait rencontrer hier le ministre français de la Coopération, son conseiller économique Carlos Villegas s'est entretenu avec des dirigeants de Total.
La compagnie pétrolière française a compris que les règles devaient changer en Bolivie et qu'il faudrait céder une plus grande part des bénéfices à l'Etat, comme le plaidait déjà l'ancien gouvernement bolivien. Une loi votée hâtivement par le Congrès a déjà relevé les royalties de 18 à 50%, tacitement acceptées par les compagnies. Total a par ailleurs une carte à jouer, présentant moins de conflits d'intérêts que ses concurrentes. La brésilienne Petrobras et l'espagnole Repsol ont pendant des années poussé la Bolivie à vendre son gaz à un prix bradé à l'Argentine et au Brésil. Opérateurs majeurs dans ces 2 pays, ils bénéficiaient directement de ces rabais.
Coopération française
Le président Jacques Chirac, qui recevra ce matin Evo Morales avant que ce dernier s'envole vers Pékin, devrait souligner son attachement à la «sécurité juridique». Mais conscient qu'il s'agit d'une élection majeure, Paris est disposé à aider la nouvelle équipe en transformant une partie de la dette bolivienne en financement de programmes sociaux.
La France se propose aussi d'apporter son concours dans la formation des cadres, les proches d'Evo Morales n'ayant aucune expérience dans l'administration. «Mon élection ne fait pas fuir les pays étrangers, au contraire», s'est félicité hier le nouveau président, en revendiquant le droit de faire appel à «toutes les coopérations, sans diabolisation», de Paris à La Havane, de Madrid à Caracas.
Brandissant les chiffres de la Cepal, l'antenne économique de l'ONU dédiée à l'Amérique latine, Evo Morales a fait remarquer que les plus forts taux de croissance en 2005 ont été enregistrés à Cuba, au Venezuela et en Argentine, «3 pays antinéolibéraux. Pourquoi mon équipe ne pourrait-elle pas travailler avec les leurs ?»
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Finalement, il a aussi visité le Vénézuela, après Cuba;Rafa a écrit :Evo Morales, président élu de Bolivie, a commencé une tournée de pays qu'il visitera avant sa prise de charge officielle.
Ces pays sont: Cuba, Espagne, France, Pays-Bas, Afrique du Sud, Chine et Brésil (au Brésil il verra aussi les présidents d'Argentine et du Vénézuela).
et appellé à la formation d'un "axe du Bien" Cuba-Vénézuela-Bolivie
pour mettre un frein aux ambitions des Etats-Unis.
Qui interesse oléocène c'est les accords Vénézuela-Bolivie;
le Vénézuela garantira la fourniture de tout le diesel dont la
Bolivie pourra avoir besoin; et, plus important encore, l'échange
de toute l'information et toute technologie à voir avec les
hydrocarbures.
Dit autrement, si les compagnies pétrolières et gazières en Bolivie
voulaient se lancer dans un sabotage ou grève, la Bolivie aurait
immediatement accès, via le Vénézuela, à tout le savoir-faire necessaire pour simplement prendre en charge elle-même la production; les compagnies étrangères du pétrole et du gaz devront se plier aux lois du nouveau gouvernement ou plier bagage, elles n'ont pas vraiment de moyen de pression.
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Morales est maintenant en Chine.
Le voici avec le du chef du Gouvernement Chinois Hu Jintao :

Le voici avec le du chef du Gouvernement Chinois Hu Jintao :

Bolivian president-elect invites China to help develop gas reserves
9 January 2006
BEIJING - Bolivian President-elect Evo Morales declared China his ideological ally on Monday after inviting Beijing to help his country develop its vast gas reserves.
Morales met Chinese President Hu Jintao at the Great Hall of the People, China’s legislative seat, during his world tour that includes stops in Europe and South Africa.
“I made a priority of answering the invitation of China (to visit Beijing) because I consider it to be a political, ideological and programmatic ally of the Bolivian people,” Morales told Hu after the two leaders shook hands and posed for photos.
“I have a new responsibility. It’s a new experience for me, so I hope to count on the help of your government and your party.”
On Sunday, Morales met with State Councilor Tang Jiaxuan, a senior Cabinet official, and invited China to help with his country’s gas industry after it carries out plans to nationalize its reserves.
“For the government of President Morales, hydrocarbons is a fundamental topic, in particular the industrialization of natural gas,” said Carlos Villegas, an economic adviser to Morales said Sunday. “He invited the Chinese government, through its state companies, to participate.”
Beijing is trying to develop ties with nations throughout Latin America as new sources of fuel, raw materials and new markets for its export dynamo.
Western governments have been alarmed by the left-leaning Morales’ plans to nationalize Bolivia’s gas resources. Villegas said Bolivia wants private companies to remain as partners to develop them and will renegotiate existing contracts following Morales’ Jan. 22 inauguration.
Villegas said Morales wants to develop industries to turn Bolivia’s gas into more profitable products such as cleaner-burning diesel instead of exporting it as a low-priced raw material.
“We have made the proposal in Spain and France, and now in China,” Villegas said.
Morales, a former Indian activist, said he hoped to build ties between Bolivia’s socialist movement and China’s ruling Communist Party.
China, as part of its push for links to Latin America, has signed deals to develop Venezuelan oil fields, and its investments in the region include a Brazilian steel mill and copper mines in Chile and Peru.
For their part, Brazil, Argentina and other nations look to China as a source of investment and markets for their own exports. Beijing has become a regular stop for Latin American leaders traveling with large business delegations.
Beijing’s interest is almost purely commercial, said Zhu Hongbo, a professor at the Latin American Research Institute of Shanghai’s Fudan University.
“People should not worry that China is seeking political and military interests there,” Zhu said, adding that where Beijing develops political ties, it is to “guarantee the economic development.”
China imports an estimated 40 percent of its oil, and analysts expect consumption to surge in coming years despite official efforts to increase use of alternative energy sources
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Oui, l'appel du pied à la Chine n'est pas anodin, comme il le dit très bien, il y a une convergence d'interêts, et il est dans l'interêt de la Bolivie de privilegier des contrats avec la Chine plutôt qu'avec les compagnies occidentales traditionels.
Et il s'agit aussi clairement de developper l'industrialisation de la Bolivie (l'interêt du président bolivien n'est pas juste d'avoir des investissement en argent, mais plutôt que ces investissements correspondent à une vision à moyen et long terme impulsée par le gouvernement).
Evo Morales a aussi reçu des invitations des gouvernements indien et iranien, et il evalue la possibilité d'ajouter l'Iran et l'Inde aux pays visités lors de sa tournée.
Apparamment, la Chine et l'Iran sont en phase de devenir deux des principaux partenaires des pays d'Amérique latine qui optent pour l'independence vis à vis des Etats-Unis; il ne s'agit pas seulement de partenaires purement commerciaux, mais il y a aussi l'idée d'une alliance pour defendre des interêts commus (comme par exemple celui de la defense, tous ces pays ayant en commun d'être dans le collimateur des Etats-Unis)
EDIT: apparamment le voyage en Iran ne se fera pas, dû au maivais temps (un avion iranien s'est écrasé en tuant plusieurs hauts diregents des gardiens de la révolution iraniens); le voyage à New Delhi semble confirmé.
Le président bolivien voyagera aussi en Argentine.
Et il s'agit aussi clairement de developper l'industrialisation de la Bolivie (l'interêt du président bolivien n'est pas juste d'avoir des investissement en argent, mais plutôt que ces investissements correspondent à une vision à moyen et long terme impulsée par le gouvernement).
Evo Morales a aussi reçu des invitations des gouvernements indien et iranien, et il evalue la possibilité d'ajouter l'Iran et l'Inde aux pays visités lors de sa tournée.
Apparamment, la Chine et l'Iran sont en phase de devenir deux des principaux partenaires des pays d'Amérique latine qui optent pour l'independence vis à vis des Etats-Unis; il ne s'agit pas seulement de partenaires purement commerciaux, mais il y a aussi l'idée d'une alliance pour defendre des interêts commus (comme par exemple celui de la defense, tous ces pays ayant en commun d'être dans le collimateur des Etats-Unis)
EDIT: apparamment le voyage en Iran ne se fera pas, dû au maivais temps (un avion iranien s'est écrasé en tuant plusieurs hauts diregents des gardiens de la révolution iraniens); le voyage à New Delhi semble confirmé.
Le président bolivien voyagera aussi en Argentine.
- mehdiclean
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Afrique du Sud: visite du président bolivien Evo Morales
JOHANNESBURG (AFP) - 10/01/2006 08h36 - Le président de Bolivie, Evo Morales, est arrivé mardi matin à Johannesburg, pour une visite de 2 jours en Afrique du Sud au cours de laquelle il doit notamment s'entretenir avec le chef de l'Etat Thabo Mbeki.
Précisant qu'il venait en Afrique du Sud à l'"invitation du gouvernement" du président Mbeki, le socialiste Evo Morales s'est dit "très heureux d'être là (...) afin d'échanger des expériences".
"La lutte des frères sud-africains est la même que la lutte de notre peuple", a-t-il déclaré à l'AFP. "Nous avons été discriminés en tant que peuples. Nous avons de nombreux points en commun en matière de discrimination".
Elu le 18 décembre, Evo Morales, qui sera officiellement investi le 22 janvier à La Paz, est arrivé à l'aéroport international de Johannesburg, en provenance de Chine, vers 08H00 locales (06H00 GMT).
En début d'après-midi, il doit visiter le Musée de l'apartheid, dans la banlieue de Johannesburg, puis déjeuner avec le secrétaire général du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), Kgalema Motlanthe.
Il a confirmé qu'il s'entretiendrait mercredi avec le président Mbeki, avant une conférence de presse prévue en fin de journée.
Une rencontre initialement prévue entre le futur premier président indien de Bolivie et le héros de la lutte anti-apartheid, l'ancien président Nelson Mandela, n'a en revanche pas été confirmée.
Evo Morales, 46 ans, leader du Mouvement vers le socialisme (Mas) et adversaire déclaré du néolibéralisme, doit quitter l'Afrique du Sud jeudi vers 10H25 (08H25 GMT) pour le Brésil où il rencontrera le président Luiz Inacio Lula. Ce sera la dernière étape d'une tournée internationale, qui depuis le 30 décembre, l'a notamment conduit à Cuba, au Venezuela et en Chine.
Interrogé sur l'annonce inopinée dimanche, puis l'annulation le lendemain d'étapes en Inde et en Iran, le futur président bolivien s'est contenté de déclaré avoir reçu "de nombreuses invitations... Mais le temps n'a pas suffi".
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Son emission est également disponible sur canalplus.frMadMax a écrit :Interview de Morales sur Canal+, dans "le vrai journal" de Karl Zero, ce dimanche entre 13h-13h30. (c'est en clair, hertzien).
Enregistrement requis, mais non-contraingnant.

«Lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l'argent ne se mange pas» - Proverbe Cree
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source : http://www.rfi.fr/actufr/articles/073/article_41332.asp
La suite iciEvo Morales face à ses engagements
"Les cinq cents ans de résistance indienne n'ont pas été vain" a déclaré Evo Morales.
[Ca c'est cool, enfin un president qui ne s'habille pas en croque-mort ou en homme d'affaire!! faut le noter!]
Evo Morales, l’ardent défenseur des paysans « cocaleros » et des laissés-pour-compte qui a remporté les présidentielles le 18 décembre dernier (54% des voix), a officiellement pris ses fonctions et prêté serment le 22 janvier. Son investiture s’est déroulée dans l’euphorie et la liesse populaire. Elle marque le virage à gauche de l’un des pays les plus pauvres d’Amérique Latine. L’heure est désormais venue de répondre politiquement aux attentes sociales d’une population, à 70% composée d’Amérindiens, qui classe la Bolivie comme étant un des pays les plus pauvres d’Amérique Latine. Sans perdre de temps, sitôt investi, le président réaffirme son intention de nationaliser les richesses du pays et de lutter contre les narco-traficants. Des défis très ambitieux.
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Développement des rapports russo-boliviens
et maintenant les russes... décidément, tout le monde y va du tapis rouge.. Y aurait-il du pétrole non découvert en bolivie ?
L'accession au pouvoir d'Evo Morales devrait être profitable aux relations russo-boliviennes
24/01/2006 10:34
LA PAZ, 24 janvier -
Youri Nikolaïev, RIA Novosti.
L'accession au pouvoir du nouveau président bolivien, Evo Morales, devrait concourir au développement des rapports russo-boliviens, a déclaré l'ambassadeur de Russie en Bolivie, Vladimir Koulikov, dans une interview accordée à RIA Novosti.
Pour le diplomate,"la Russie pourrait très bien s'implanter dans des secteurs économiques comme les industries pétrogazière et pétrochimique".
La Bachkirie a déjà déclaré qu'elle souhaitait développer ses liens économiques avec la Bolivie, a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Les hommes d'affaires russes eux aussi ont de sérieuses chances de pénétrer sur le marché bolivien des tracteurs. A l'époque de l'Union soviétique de nombreux tracteurs Vladimirets avaient été livrés dans ce pays sud-américain et ils avaient donné entière satisfaction. Les Boliviens suggèrent de créer une chaîne conjointe d'assemblage de tracteurs.
Vladimir Koulikov a relevé que le business russe avait toutes les chances en main pour développer la coopération dans le domaine des transports urbains. Les Boliviens souhaitent acheter des trolleybus russes, notamment en Bachkirie.
De son côté la Russie porte de l'intérêt au soja bolivien. "Chez nous la demande de soja est élevée, et dans ce domaine des efforts énergiques doivent être déployés", a souligné le diplomate russe.
"Nous sommes parfaitement en mesure de développer la coopération dans les secteurs minier et métallurgique, a dit le chef de la mission diplomatique russe.
Vladimir Koulikov a rappelé que l'Union soviétique avait pris part à la construction en Bolivie d'un combinat métallurgique aujourd'hui en veilleuse. "Vu les conditions climatiques exceptionnellement bonnes de la Bolivie, le métal ne s'est pas corrodé, par conséquent les dépenses consenties pour la remise en route (de l'entreprise) seraient minimes, estime le diplomate russe.
Un projet d'accord de coopération dans les secteurs minier, métallurgique, agricole ainsi que dans le domaine de la santé est en cours d'élaboration.
Pour l'ambassadeur de Russie en Bolivie des accords interuniversitaires ont de grandes chances d'être signés, notamment entre l'Université de Tarija, spécialisée dans la formation d'agronomes, et l'Académie d'agriculture Timiriazev de Moscou. Plusieurs autres accords entre des établissements d'enseignement supérieur de Russie et de Bolivie sont en cours d'élaboration, a ajouté le diplomate.
L'accession au pouvoir d'Evo Morales devrait être profitable aux relations russo-boliviennes
24/01/2006 10:34
LA PAZ, 24 janvier -
Youri Nikolaïev, RIA Novosti.
L'accession au pouvoir du nouveau président bolivien, Evo Morales, devrait concourir au développement des rapports russo-boliviens, a déclaré l'ambassadeur de Russie en Bolivie, Vladimir Koulikov, dans une interview accordée à RIA Novosti.
Pour le diplomate,"la Russie pourrait très bien s'implanter dans des secteurs économiques comme les industries pétrogazière et pétrochimique".
La Bachkirie a déjà déclaré qu'elle souhaitait développer ses liens économiques avec la Bolivie, a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Les hommes d'affaires russes eux aussi ont de sérieuses chances de pénétrer sur le marché bolivien des tracteurs. A l'époque de l'Union soviétique de nombreux tracteurs Vladimirets avaient été livrés dans ce pays sud-américain et ils avaient donné entière satisfaction. Les Boliviens suggèrent de créer une chaîne conjointe d'assemblage de tracteurs.
Vladimir Koulikov a relevé que le business russe avait toutes les chances en main pour développer la coopération dans le domaine des transports urbains. Les Boliviens souhaitent acheter des trolleybus russes, notamment en Bachkirie.
De son côté la Russie porte de l'intérêt au soja bolivien. "Chez nous la demande de soja est élevée, et dans ce domaine des efforts énergiques doivent être déployés", a souligné le diplomate russe.
"Nous sommes parfaitement en mesure de développer la coopération dans les secteurs minier et métallurgique, a dit le chef de la mission diplomatique russe.
Vladimir Koulikov a rappelé que l'Union soviétique avait pris part à la construction en Bolivie d'un combinat métallurgique aujourd'hui en veilleuse. "Vu les conditions climatiques exceptionnellement bonnes de la Bolivie, le métal ne s'est pas corrodé, par conséquent les dépenses consenties pour la remise en route (de l'entreprise) seraient minimes, estime le diplomate russe.
Un projet d'accord de coopération dans les secteurs minier, métallurgique, agricole ainsi que dans le domaine de la santé est en cours d'élaboration.
Pour l'ambassadeur de Russie en Bolivie des accords interuniversitaires ont de grandes chances d'être signés, notamment entre l'Université de Tarija, spécialisée dans la formation d'agronomes, et l'Académie d'agriculture Timiriazev de Moscou. Plusieurs autres accords entre des établissements d'enseignement supérieur de Russie et de Bolivie sont en cours d'élaboration, a ajouté le diplomate.
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Re: Développement des rapports russo-boliviens
Peut-être... quoique même avec ce qui est connu c'est pas mal.alan a écrit :et maintenant les russes... décidément, tout le monde y va du tapis rouge.. Y aurait-il du pétrole non découvert en bolivie ?
Mais je pense que l'interêt russe est ailleurs.
La Bolivie va commencer une industrialisation et developpement à grande échelle (puisqu'il n'y existe pour ainsi dire rien actuellement), le marché pour une cooperation est donc potentiellement très grand.
De plus, la Bolivie est dès le départ confrontée avec les Etats-Unis, cette confrontation va amener le pays à diminuer les liens commerciaux avec les Etats-Unis et chercher à les remplacer par des liens avec des grandes puissances independantes et capables de faire face aux Etats-Unis (soit: Russie et Chine, car l'Union Européenne n'est pas entièrement independante, l'épisode des avions espagnols le montre).
La Bolivie est un pays très important pour la région, important géographiquement, historiquement, et psychologiquement; ce n'est pas pour rien que Che Guevara avait choisi la Bolivie comme point de départ pour tenter une revolution continentale.
Je pense que la Russie prends les devants, avec une diplomatie et offres commerciales, pour concurrencer en fait la Chine; la Russie en effet a très peu de presence en Amérique latine, et même la presence privilegiée qu'elle avait à Cuba a été perdue et gagnée par la Chine.
Si la Russie ne mène pas une politique diplomatique et de cooperation comerciale avec l'Amérique latine et l'Afrique, alors la Russie sera irremediablement deplacée par la Chine comme grande puissance.
Je pense donc qu'on verra la Chine et la Russie redoubler d'efforts pour seduire les latinoamericains; ce qui sera tout à l'avantage de ces derniers, qui pourront avoir des conditions favorables comme jamais auparavant.
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Il commence fort Evo; il viens de remplacer tout le haut commandement de l'armée et mis en retraite anticipée de nombreux généraux.
Les généraux congediés et leurs épouses ont essayé de faire un scandale au palais présidentiel, mais le président Evo Morales n'a pas sourcillé et a refusé de les recevoir.
Les mises en retraite anticipée étaient dues, selon un porte parole du nouveau gouvernement qui a pris fonction hier, en fonction de choix étiques, constitutionels ou patriotiques (autrement dit, ceux qui ont donné les ordres de tirer sur les civils ou qui ont proféré des ménaces de coup d'Etat ces dernières années ou qui ont participé au vol d'équipement militaire par l'ambassade US, hop! congediés.)
Les généraux congediés et leurs épouses ont essayé de faire un scandale au palais présidentiel, mais le président Evo Morales n'a pas sourcillé et a refusé de les recevoir.
Les mises en retraite anticipée étaient dues, selon un porte parole du nouveau gouvernement qui a pris fonction hier, en fonction de choix étiques, constitutionels ou patriotiques (autrement dit, ceux qui ont donné les ordres de tirer sur les civils ou qui ont proféré des ménaces de coup d'Etat ces dernières années ou qui ont participé au vol d'équipement militaire par l'ambassade US, hop! congediés.)