https://www.connaissancedesenergies.org ... e-250301-0Le Guyana dénonce l'incursion d'un navire militaire vénézuélien dans une région contestée
AFP le 01 mars 2025
Le Guyana a dénoncé samedi la présence d'un navire militaire vénézuélien à proximité d'un bloc pétrolier situé dans l'Essequibo, région disputée par les deux pays sud-américains.
"Vers 7 heures du matin, un patrouilleur de la marine vénézuélienne est entré dans les eaux guyaniennes", a déclaré le président du Guyana, Irfaan Ali.
"Au cours de cette incursion, le navire vénézuélien s'est approché de plusieurs actifs dans nos eaux exclusives", a-t-il ajouté, dans un communiqué publié sur son compte Facebook.
Les forces armées vénézuéliennes n'ont pas fait de commentaire à ce stade.
Les relations entre les deux pays sont tendues au sujet de l'Essequibo, région de 160.000 km2 que la Guyana administre mais que le Venezuela revendique.
Un différend territorial encore avivé depuis qu'en 2015 le groupe américain ExxonMobil a découvert des gisements qui confèrent au Guyana (800.000 habitants) les réserves de pétrole brut per capita parmi les plus élevées au monde.
M. Ali a affirmé que son pays "a mis ses partenaires internationaux en alerte après qu'un patrouilleur militaire vénézuélien a indiqué à des navires flottants guyaniens de production, de stockage et de déchargement (FPSO) du bloc Stabroek qu'ils opéraient dans des eaux internationales contestées".
Mais ces FPSO "opèrent légalement dans la zone économique exclusive du Guyana", a tenu à souligner le président.
Les Etats-Unis, un allié majeur de Georgetown, ont dénoncé une incursion "inacceptable", la qualifiant de "violation claire du territoire maritime internationalement reconnu du Guyana".
"Toute nouvelle provocation aura des conséquences pour le régime de (Nicolas) Maduro", le président vénézuélien, a averti Washington dans un message publié sur le réseau social X par son Bureau des affaires de l'hémisphère occidental.
Cet incident fait suite à un autre survenu le 17 février, quand les Forces de défense du Guyana (GDF) ont annoncé que six de leurs soldats avaient été blessés dans une embuscade contre un transport de ravitaillement, menée par des membres présumés d'un gang criminel vénézuélien.
L'incident, que Caracas a qualifié de "vile machination", coïncidait avec le 59e anniversaire de la signature de l'accord de Genève, que le Venezuela a conclu avec le Royaume-Uni en 1966 (avant l'indépendance du Guyana) et qui établit les bases d'une solution négociée au conflit territorial.
Un accord que le Guyana rejette: il a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) de ratifier un arbitrage de 1899 qui avait fixé les frontières contestées et que l'accord de Genève avait annulé.
"Le Guyana reste attaché à la paix et à l'État de droit. Nous continuerons à rechercher des solutions diplomatiques, mais nous ne tolérerons pas les menaces contre notre intégrité territoriale", a encore déclaré samedi M. Ali.
Bruits de bottes entre le Venezuela et le Guyana.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... ana-250302Venezuela: l'armée nie toute incursion dans les eaux du Guyana
AFP le 02 mars 2025
L'armée vénézuélienne a nié ce dimanche l'entrée samedi d'un navire militaire dans les eaux du Guyana, petit État du Nord de l'Amérique du sud, affirmant que son bateau effectuait un simple tour de garde dans les "eaux maritimes de la façade atlantique vénézuélienne".
Dans un communiqué sur Instagram, l'armée vénézuélienne a rejeté "catégoriquement" les affirmations, samedi, du président du Guyana Irfaan Ali "concernant le passage du patrouilleur océanique AB GUAIQUERÍ (PO-11), dans des eaux dont la délimitation est en cours, dans le cadre de la controverse sur le territoire de l'Essequibo au Guyana", région disputée par les deux pays sud-américains.
"La marine bolivarienne a pu constater, grâce à des images satellites, la présence de 28 navires de forage et de pétroliers étrangers dans la zone en litige", a souligné l'autorité militaire du Venezuela.
Ce dernier accuse le Guyana de violer en "flagrant délit le droit international" en menant des "activités d'exploitation et de commercialisation des hydrocarbures" dans une zone dont la délimitation est encore en suspens.
Cette déclaration intervient au lendemain de la dénonciation par M. Ali, selon lequel un navire de la marine vénézuélienne était entré samedi dans les eaux de cette zone.
Samedi, les Etats-Unis, allié majeur de Georgetown, ont dénoncé une incursion "inacceptable", la qualifiant de "violation claire du territoire maritime internationalement reconnu du Guyana".
"Toute nouvelle provocation aura des conséquences pour le régime de (Nicolas) Maduro", a averti Washington dans un message publié sur X par son Bureau des affaires de l'hémisphère occidental.
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https://www.connaissancedesenergies.org ... ela-250312Essequibo : le Guyana appelle à une issue pacifique au conflit avec le Venezuela
AFP le 12 mars 2025
Le président du Guyana Mohamed Irfaan Ali a assuré mardi chercher une issue pacifique au conflit territorial qui l'oppose au Venezuela concernant la région de l'Essequibo, riche en pétrole et disputée par les deux voisins.
« Nous ferons tout pour maintenir la paix dans la région »
Cette zone de 160 000 km2 administrée par le Guyana mais revendiquée par le Venezuela est le fruit d'un différend territorial ancien entre les deux pays. Mais les tensions se sont aggravées début mars, avec l'incursion d'un navire militaire vénézuélien dans la zone maritime au large de la région de l'Essequibo.
L'armée vénézuélienne a nié toute incursion et assuré avoir effectué un simple tour de garde avant d'annoncer quelques jours plus tard souhaiter organiser des élections régionales dans la région disputée. "Nous ferons tout pour maintenir la paix dans la région", a déclaré mardi M. Ali à Houston, au Texas, alors qu'il participait à la conférence CERAWeek sur l'énergie.
Le président du Guyana a appelé mardi son homologue vénézuélien Nicolas Maduro à respecter la décision qui doit bientôt être rendue par la Cour internationale de justice (CIJ), principal organe judiciaire des Nations unies.
En réponse à l'appel du Venezuela pour des élections dans l'Essequibo, Georgetown avait réclamé des mesures de protection à la CIJ. Mais le Venezuela ne reconnaît pas sa compétence en la matière. "Nous demandons de respecter la future décision ainsi que l'État de droit", a martelé Mohamed Irfaan Ali.
« Inadmissible » pour le Venezuela
Le différend territorial ancien entre les deux pays a été ravivé en 2015, lorsque ExxonMobil a découvert des gisements qui confèrent au Guyana, pays de 800 000 habitants, les réserves de pétrole brut per capita parmi les plus élevées au monde.
Et quand en avril 2024 Georgetown a attribué un nouveau contrat au groupe américain, Caracas a qualifié d'"illégale" la licence d'exploitation de bloc appelé Stabroek.
Le président guyanien dément cette accusation et affirme que les navires de production, de stockage et de déchargement d'ExxonMobil dans le bloc Stabroek "opèrent légalement dans la zone économique exclusive du Guyana".
À l'inverse, le gouvernement Maduro considère comme "inadmissible" que "le Guyana dispose d'un territoire sur lequel il existe un litige" et qu'il accorde des concessions d'exploitation énergétique.
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Re: Bruits de bottes entre le Venezuela et le Guyana.
Finalement, si je devais fuir la guerre, le Guyana serait peut être une destination de choix!


C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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Re: Bruits de bottes entre le Venezuela et le Guyana.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 95c26b5385Rubio avertit Caracas que toute attaque du Guyana se "terminerait mal"
AFP •28/03/2025
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, en visite jeudi au Guyana pour l'assurer de sa protection, a averti le Venezuela voisin que toute attaque de ce petit pays pétrolier se "terminerait mal", provoquant la colère du président vénézuélien Nicolas Maduro qui l'a aussitôt traité "d'imbécile".
"S'ils (les Vénézuéliens) devaient attaquer le Guyana ou attaquer (le groupe pétrolier américain) ExxonMobil (...) ce serait une très mauvaise journée - une très mauvaise semaine - pour eux. Cela se terminerait mal", a déclaré le responsable américain lors d'une conférence de presse à Georgetown, soulignant la force et la présence de la marine américaine.
"Il y aura des conséquences à l'aventurisme. Il y aura des conséquences à des actions agressives," a-t-il insisté.
Une décennie après la découverte de vastes réserves, le petit pays anglophone d'Amérique du Sud est sur le point de devenir cette année le plus grand producteur de pétrole par habitant, dépassant le Qatar et le Koweït.
Mais le Guyana s'inquiète des revendications de Caracas, adversaire déclaré de Washington, sur l'Essequibo. Caracas estime que ce territoire riche en pétrole de quelque 160.000 km2, qui couvre les deux tiers de la superficie du Guyana, lui appartient. Des prétentions "illégitimes d'un régime de narcotrafic", a estimé M Rubio.
Le président Maduro a répondu en soirée à la télévision publique, traitant M. Rubio "d'imbécile".
"L'imbécile Marco Rubio menace le Venezuela depuis le Guyana! Imbécile, personne ne menace le Venezuela!", a-t-il lancé, ajoutant que "Marco Rubio (...) fait partie de l'élite corrompue de Miami, très corrompue qui déteste le Venezuela".
L'armée vénézuélienne "ne tolérera pas les menaces d'un fonctionnaire ou d'un gouvernement étranger (...) nous répondrons avec fermeté et détermination à toute provocation ou action", avait quant à lui écrit le ministre de la Défense Vladimir Padrino Lopez.
A Georgetown, M. Rubio a notamment signé un mémorandum d'entente décrivant la coopération en matière de sécurité entre les Etats-Unis et le Guyana.
L'administration Trump a déclaré qu'elle envisageait de mettre en place avec ce pays une relation analogue à celles avec les nations du Golfe persique riches en pétrole, qui accueillent des troupes américaines.
Le président du Guyana, Irfaan Ali, s'est félicité de la protection américaine. "Je suis très heureux que les Etats-Unis" aient promis de garantir "notre intégrité (territoriale) et notre souveraineté", a-t-il déclaré.
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Re: Bruits de bottes entre le Venezuela et le Guyana.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ain-250407Essequibo : l'armée vénézuélienne « en état d'alerte » dénonce un complot américain
AFP le 07 avril 2025
L'armée vénézuélienne s'est déclarée dimanche en "état d'alerte", après que Caracas a dénoncé un complot présumé qui prévoirait une attaque contre le groupe pétrolier américain ExxonMobil au Guyana pour l'attribuer au gouvernement de Nicolas Maduro.
« Une opération sous faux drapeau prévue pour attaquer la plateforme d'ExxonMobil »
Le différend concernant l'Essequibo, territoire de 160 000 km2 qui couvre les deux tiers de la superficie du Guyana, mais revendiqué par le Venezuela, a été ravivé lorsque ExxonMobil a découvert d'immenses réserves de pétrole en 2015.
Les forces armées vénézuéliennes ont affirmé dimanche leur "volonté de fer" de "répondre par des actions énergiques" à "toute menace pesant sur l'intégrité et la paix" de leur pays.
Ces déclarations font écho à celles de la vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodríguez qui avait mis en garde samedi contre "une opération sous faux drapeau prévue pour attaquer la plateforme d'ExxonMobil" au large de l'Essequibo, afin de l'attribuer au Venezuela et "provoquer de la confusion et de générer une escalade de l'agression".
Le 27 mars, lors d'une visite à Georgetown, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio avait averti qu'il y aurait des "conséquences" si le Venezuela attaquait le Guyana, qui a récemment dénoncé l'incursion d'un navire militaire vénézuélien.
Les États-Unis accusés par Caracas
Samedi, Mme Rodriguez a accusé Marco Rubio d'être à l'origine du projet d'attaque, ainsi qu'Erik Prince, fondateur de la société de sécurité privée Blackwater (rebaptisée Academi puis absorbée par la société Constellis dans le cadre d'une fusion). Mme Rodríguez s'en est également pris aux dirigeants de l'opposition.